[OS]S'il te plait, joue moi encore quelques notes de piano.

Parce que ce morceau convient parfaitement: https://www.youtube.com/watch?v=x3U6BCUQqG8

Ses doigts semblaient glisser sur les touches, on ne savait ce qu’elle avait envie de faire passer comme message en jouant comme cela, mais elle
jouait. Elle jouait sûrement pour la simple beauté de la musique ou pour les yeux qui se trouvaient non loin d’elle. Pour qu’elle puisse encore voir un peu
d’admiration dans ses yeux, de l’admiration, de la fierté mais aussi de l’émerveillement. Alors elle jouait, car un simple de ses regards suffisait à la
rendre heureuse. Et qu’est ce qu’elle était heureuse, de le voir là, juste assis, à côté d’elle. Il n’aimait pourtant plus la musique, non il aimait sa musique. A
elle. Il aimait voir ses doigts se déposer sur les touches, puis défilaient selon la partition. Il aimait entendre le doux son que ces touches produisaient au
contact des doigts de la jeune fille. Mais ce qu’il aimait encore plus c’était de regarder le visage de la jeune fille, concentrée sur son morceau, la regarder
vivre cet instant, se laisser emporter par la musique, la regarder prendre du plaisir à jouer tel ou tel morceau, la regarder vivre tout simplement. Il
commençait à s’être habitué à ces moments, à venir s’asseoir ici et à la regarder jouer. Il s’était attaché à elle. Il se rappelait encore le premier jour
qu’il était venu ici s’asseoir. Le premier jour où elle lui avait accordé cette confiance, celle de pouvoir tranquillement l’écouter jouer. Ce jour là, elle lui
avait ouvert son cœur, elle avait commencé timidement puis comme maintenant elle s’était laissée emporter par la musique. Car c’était une
artiste, cette jeune fille, une de ces musiciennes, qui n’a besoin seulement d’un piano et de laisser vagabonder son esprit ailleurs, bien loin de ce
monde. Il ne lui avait jamais avoué à quel point il aimait être là et l’écouter, elle savait qu’il l’aimait mais elle ne savait pas à quel point. Oh non ! Elle ne savait
pas quels sentiments il pouvait éprouver pour elle. Et pourtant ce soir il partirait, pour la dernière fois peut être il venait l’écouter. Il laissa couler une
larme mais l’essuya vite en espérant qu’elle ne l’ait pas vu, il ne voulait pas qu’elle le voit faible, il ne voulait pas se montrer à elle comme cela. Il voulait la
protéger, de tous les dangers du monde, il voulait la chouchouter, il voulait qu’elle reste dans son cocon. C’était à lui d’affronter ces dangers là, ce n’était
en aucun cas à elle. Elle, elle devait continuer à jouer, et si un jour un malheur la frappait, il ne pourrait le supporter, il ne pourrait supporter entendre des
notes tristes sur ce piano, il ne pourrait supporter voir des larmes coulaient sur ce beau visage. C’est pour cela qu’il partait, il ne voulait l’abandonner
mais il était obligé, il ne voulait pas la mêler à ses histoires, il ne voulait pas lui apporter des problèmes, il ne la méritait pas. Mais pour l’instant, il était
encore là, il tenait fermement cette lettre qui brûlait ses doigts à l’intérieur et il l’écoutait. Il écoutait cet ange qui avait changé sa vie, elle l’avait sauvé plus
d’une fois, elle lui avait appris à aimer. Elle lui avait appris tant de choses, mais il était déjà trop tard quand ils s’étaient rencontrés, on ne peut aller
contre son destin… La fin du morceau approchait, il le savait, il le sentait, pour lui c’était la fin d’un rêve. Toute bonne chose a une fin comme on dit… Mais il
aurait voulu que ce morceau dure une éternité, qu’il ne dure pas seulement trois minutes cinquante, il aurait voulu pouvoir se laisser emporter encore et
l’aimer, l’aimer plus que sa vie. Mais les dernières notes se firent entendre et il se leva, il vint se placer derrière elle, juste le temps pour elle de finir le
morceau. Elle ne savait encore rien, il avait préféré être lâche. Il n’aimait pas les adieux, et surtout il ne voulait pas voir une seule larme coulait sur ses
joues. Il ne doutait pas de l’amour que lui portait la jeune fille, elle le lui avait prouvé plus d’une fois, et il savait qu’il allait briser ses repères, et cela le
détruisait encore plus… Qu’elle souffre par sa faute, était vraiment la chose qui pouvait l’anéantir, c’était pour cela qu’il avait écrit cette lettre. Il n’était pas
du genre à écrire des lettres, mais pour elle il pouvait bien faire cela… Elle n’aimait pas qu’il reste là trop longtemps après qu’elle ait joué devant lui, elle
avait besoin de garder un semblant d’intimité. Et là, il était déjà resté trop longtemps, il avait eu besoin de sentir encore son parfum enivrait ses
narines, de voir ses doigts se calmer ainsi que les battements de son cœur, de la sentir près de lui tout simplement. Et il était parti, il avait déposé
l’enveloppe contenant ses mots sur le tabouret non loin de la jeune fille. Elle n’y avait pas prêté attention, à croire qu’elle ne l’avait même pas remarqué… Il
partit sans un au revoir, il partit car il devait le faire. Il devait assumer ses erreurs, il devait partir la tête haute, le parfum tant aimé encore en tête, et cette
mélodie. Cette mélodie qui le charmait tant… Il le lui avait dit plusieurs fois à quel point il aimait voir ses doigts défilaient tel le vent sur les touches de ce
piano, c’était leur moment à eux, dans cette petite salle ne contenant qu’un piano et quelques tabourets. C’était leur moment. Et peut être que dans
quelques heures, il devrait renoncer à cela… Il devrait sûrement renoncer à cela, même s’il en sortait vivant il n’aurait jamais le courage de regarder sa
bien aimée dans les yeux. Mais ce soir là, il ne s’en sortit pas. Il partit loin. Bien trop loin pour les humains. Bien trop proche pour les anciens. Il était
parti, pas sans souffrance, on s’était acharné sur lui, on voulait sans doute le faire souffrir le plus possible. Ce n’était qu’un jeu pour eux. Un jeu comme les
autres, mais qui cette fois ci aurait une fin plus tragique que les autres. On ne se rend pas compte des conséquences de nos actes quand on a dix-sept ans
et qu’on a juste un peu trop bu. On ne se rend pas compte de l’impact qu’on peut avoir sur la vie des autres, même d’inconnus. Non on ne s’en rend pas
compte, alors on continue à jouer, et à pousser le jeu au sommet, on continue à rire une bouteille à la main. On rit, oui, et on rit bien fort. Et il était parti. Il
s’était envolé dans ses rires infâmes et cruels. Il avait renoncé à la vie pour un jeu. Pour un stupide jeu.

Oui sa fait un peu bloc et j'assume, j'ai essayé tant de fois de le découper en paragraphes mais je n'y arrive pas. Quelque chose que j'avais écrit, il y a longtemps, prenez le comme vous voulez, pensez à ce que vous voulez par rapport à lui.

J'ai pas trop compris ce qui lui est arrivé... =/ Mais c'est super bien écrit. Le seul point négatif : les fautes. U_U Je sais, je suis chiante, mais c'est dommage parce que ça gâche un peu.
Ca reste quand même très beau.
Et cette musique... Je la mettrais dans tous mes OS si je pouvais. xD
Un autre ?
(On va repeupler le topic des OS à nous deux )

Merci pour ce texte. <3


Mais je t'en prie, Freedom! ;p Mises à part ça, j'apprécie ton OS et la manière dont tu l'as tenu

Huum les fautes j'avais oublié ce point négatif de ce texte << Sa fait longtemps aussi, puis je l'ai écris dans un moment d'émotions un peu fin voila. Les fautes j'aime pas sa en plus donc je vais corriger.

En fait, il s'est pris dans une bagarre, provocation avec des jeunes, et donc voila il assume ses erreurs en quelque sorte.

J'avoue que j'en ferais bien un autre, comme cela y'aura plein de OS et presque que de nous deux lol.

Bon j'ai corriger certaines fautes mais j'en vois pas d'autres, donc si vous en voyez ya pas de soucis. Dites le moi =D