Sozia-Ishurt
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![[OS] Je suis partie en esperant te rejoindre. Echec. Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: [OS] Je suis partie en esperant te rejoindre. Echec. ![[OS] Je suis partie en esperant te rejoindre. Echec. Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Lun 26 Avr 2010 - 21:20 | |
| Heu, bon c'est la première fois que j'écris, donc je m'excuse par avance. Et désolé pour les fautes =/.
______________________________ Je suis partie en esperant te rejoindre. Echec. « C’est le grand jour, aujourd’hui je sors. Pour tout vous avouez je ne sais même pas se qui c’est passé, qu’est ce qui m’est arrivée je l’ignore. Qui suis-je ? Même ça, je l’ignore. A l’hôpital, on m’a parlé de moi avant de me laisser sortir. La seule chose dont je me souviens c’est mon prénom ; Lorna et mon age ; 20 ans. On m’a aussi précisé, qu’un certain Tom Kaulitz venait me chercher. C’est qui lui ? Je n’en sais rien, sûrement un ami. Je m’installe sur un banc devant ce bâtiment qui ne me manquera pas. Dedans, les gens sont inintéressant, la nourriture est immangeable, notre seule occupation c’est la télé, on a le droit à seulement 1heure dehors. Enfin je trouve une certaine liberté, mais je ne comprends plus rien à la vie. Qui suis-je ? Qu’elle était la personnalité de Lorna ? Qu’est ce qu’elle aimait ? Ce qu’elle n’aimait pas ? Ses rêves s’étaient quoi ? Sa passion ? Je n’en sais plus rien. Et puis, ma famille qu’est-elle devenue ? Qui est ma mère, mon père ? Ais-je des frères et sœurs ? Suis-je sensé être amoureuse ? Vide. Total. Mal au cœur lorsque je pense à l’amour. C’est le vide, et je suis anéanti rien qu’en y pensant. Qui suis-je ? Que m’est il arrivée ? J’ignore tout. Mais vous en faites pas, je me retrouverai, et je pourrais vous dire qui j’étais, ce que j’aimais, qui sont mes parents, et vous expliquer pourquoi j’ai mal au cœur en pensant à l’amour. Cela fait maintenant trois quarts d’heure que j’attends ce fameux Tom. Il ne viendra pas, certainement. Alors je m’en vais, je rentre. Enfin je rentre, non. Puisque je ne sais plus rien. Tant pis, je marche quand même. Je n’ai plus rien, je ne possède plus rien. Mais je vis, alors il faut que je profite. Mais je suis perdu dans cette ville, quelle est elle d’ailleurs ? Et je me suis perdu au plus profond de moi même. J’avance tranquillement, bien trop je trouve. Alors j’accélère, pour finir par me mettre à courir, ou est ce que je vais, je n’en sais rien, là où bon me semble. Je ralentis, je sautille, et tourne sur moi-même, je suis libre de faire ce que je veux enfin. Il fait beau, les oiseaux chantent, et il y a du vent juste comme il faut. Est-il normal de se sentir bien alors que l’on ignore tout de nous même ? Je préfère ne pas avoir de réponse à ma question. Je continue de tourner sur moi-même, jusqu’au moment ou, je trébuche et tombe.
- Et merde.
- Lorna ? Me dit une voix qui m’est inconnue, je lève la tête et me retrouve face à un homme, trop beau pour être réel. Suis-je moi-même réelle ? Je l’observe, longtemps, trop longtemps à mon goût mais je ne peux défaire mon regard du sien, il me rappel une personne. Et j’ai ce vide en moi, quelqu’un écrase mon cœur ? Qui l’arrache ? J’ai mal, trop mal. Aidez moi. Qui suis-je, que se passe t’il ? »Flash Back :« Un bébé, dans les bras d’un homme ? D’une femme ? Je ne sais pas, je ne vois pas le visage de la personne qui le porte. Des cris, des pleures, de cet personne et de l’enfant. Je me vois, mais pourquoi moi aussi je pleure et hurle ? Qu’est ce qu’il se passe ?
- Je t’aime, dis la personne en ma présence.
Je ne distingue plus rien. Est-ce fini, de ma vie ? »Fin du Flash Back.« De retour à la réalité, ou alors ce qui me semble être la réalité, toujours plongée dans le regard de cet homme en face de moi, pourquoi c’est en le voyant que ces images me sont apparus ?
-Lorna, insista le jeune homme.
- Oui, lui répondis-je simplement, avant de me relever. Mais qui es-tu ?
- Tu ne te souviens pas de moi ?
- Non.
- Je suis Tom, le frè… enfin aucune importance, je devais venir te chercher, mais j’ai eu du retard, excuse moi.
- Ce n’est pas grave, ne t’en fais pas. Mais qui es-tu pour moi ? Un frère ?
Non ce n’est pas mon frère, il habite à deux rues de chez moi, et nous sommes à Berlin. Apparemment, il est mon meilleur ami. Il est beau, et il a l’air vraiment adorable, alors je veux bien le croire. Enfin après tout, il est le seul que je peux croire. Il me parle de moi, de mes parents, il me dit qu’ils sont partis en voyage, qu’ils ne seront pas là, avant longtemps. Tant pis, de toute façon j’ignore qui ils sont. Il me ramène chez moi, j’apprends que j’étais serveuse dans un bar, que je n’ai pas de sœurs, ni de frères. J’étais célibataire avant de tout oublier. Je ne comprends plus rien, pourquoi j’ai mal alors quand j’évoque le sujet de l’amour ? Si seulement je pouvais me souvenirs… Il est parti, je suis dans une maison, grande, trop grande pour quelqu’un qui doit vivre seul pour le moment. J’avance, et je visite ce qui était ma propre maison, il y a de ça 8 mois. La cuisine est belle. La salle bain, est grande et comporte des miroirs un peu partout sur les murs. Dans le salon, il y a une télé, et un billard, une table et cinq chaises. La maison est grande mais simple. Je monte à l’étage, entre dans une pièce, sûrement ma chambre, il y a un lit avec des draps violets, des lettres un peu partout, je devais être bordélique. Et aux mûrs des posters, de…. Mais c’est Tom ? »Flash Back :« Un homme, dans mon lit, avec le même bébé que tout à l’heure dans les bras. Je me vois, je m’approche d’eux, j’embrasse cet homme, et prend le bébé dans mes bras.
- Bill, cet enfant, est la plus belle chose qui me soit arrivée avec toi. Un jour, il faudrait que je remercie ton frère Tom, pour tout ça. Je t’aime tu sais.
- Je t’aime aussi Lorna. »Fin du Flash Back.« Je tombe au sol, je me souviens maintenant. Enfin pas de tout. Cette maison appartient à Bill et moi. Mes parents ne vivent pas ici, et j’ai un enfant, son prénom je m’en souviens c’est ; Tommy. Mais ou sont-ils ? Je veux les voir et pourquoi ce ne sont pas eux qui sont venu me chercher, pourquoi Tom ? Il faut que je l’appel, je dois bien avoir son numéro quelque part…. Dix minutes plus tard j’ai trouvé, un cahier avec des numéros dessus, Tom Kaulitz, il y est. Mais en dessous il y a inscrit Bill Kaulitz. Sont ils frères ? Je dois éclairer tout ça. J’appel Bill, et non Tom. Je veux revoir l’homme que j’aimais et aime toujours, sûrement, je n’en sais rien en fait. Le numéro n’existe plus, il a du changer de téléphone, en 8 mois après tout c’est possible. J’appel Tom, et lui demande de venir au plus vite. Il arrive. Je lui ouvre, sans le vouloir, je m’écroule dans ses bras. Je commence à me souvenir d’un petit bout de ma vie, sûrement le plus important. J’explique à Tom ce dont je me rappel, il ne veut rien m’expliquer, il veut que je trouve tout par moi-même car l’apprendre par quelqu'un d’autre serait trop dur. Il m’emmène alors, dans un endroit qui ne me dit rien, je chercher, essaye de faire des forts mais rien… SI. Ce bar, j’y suis allée avec Bill et Tommy. Bill venait de me demander en mariage. Tout allait bien, on rentrait annoncer la nouvelle à ma famille. Mais... »Flash Back :« Nous dans la voiture, moi au volant. Bill et Tommy derrière, bill jouait avec notre enfant, notre plus belle réussite, certainement. On rie, on est heureux, on c’est bien trouvé, notre avenir ne fait que commencer, et tout commence bien, lui, il vit de son rêve. La musique, il est connut dans toute l’Allemagne, avec son groupe. Et je suis serveuse, ce que je voulais faire étant petite. On m’a toujours dis, Rêve ta vie, et vie tes rêves. Chose que j’accomplie à merveille. Jusqu’au moment où, une voiture nous rentre dedans, puis une deuxième, un moment d’inattention j’ai grillé un feu. Des cris, des larmes, des pleures. Qu’ais-je fais ? Ho mon dieu, je ne peux plus rien contrôler, la voiture tourne sur elle-même, je n’ai qu’une seule penser en tête, Bill et Tommy. Je n’entend plus Tommy pleurer, que se passe t’il ? La voiture se stop. Bill me dit ; Je t’aime. Je n’eu pas le temps de lui répondre qu’une autre voiture nous rentre dedans, Bill et Tommy sont éjectés de la voiture ce coup ci. J’hurle. BILL NON, REVIENT. TOMMY, MON ENFANT. NON. » Fin du Flash Back.« TOM ! Criai-je en pleurant. Qu’ais-je fais ? J’ai tué l’homme de ma vie, et mon bébé. J’ai tué l’essentiel de mon cœur, la vitalité de ma vie. L’oxygène de mon bonheur, l’inspiration de mes pensées, mon brin de folie, le reflet de mon bien être, le sujet, personnage principal de mon histoire, il était mon soleil le seul qui donne vie comme il le faisait à mes journées. Et mon enfant, ma plus belle réussite, j’ai enlevé la vie à mon enfant et à l’homme que j’aime.
Tom, ne dit rien. Les mots ne sortent pas, se souvenir l’anéanti aussi. Je m’en veux, et désormais je comprends mieux ce vide total quand j’évoque le thème de l’amour, je comprends mieux la souffrance qu’il y a en moi. Par ma faute, les deux plus belles choses de ma vie sont mortes. Par MA faute. MA FAUTE. Je n’arrive pas à m’arrêter de pleurer, je suis à terre, dans les bras de Tom, je pleure, j’hurle ma peine, et c’est comme si, je partais, et c’est comme si j’étais en train de mourir, mais qu’on me retenait ici. Je ne veux pas rester ici, je veux mourir, aller en enfer pour ce que j’ai commis. Hurler ma peine, ne suffit pas à me calmer, tout semble être irréel et pourtant je suis dans le réel. Retourner dans l’ignorance, ne jamais me souvenir aurait été mieux. Je me souviens en même temps, mon suicide. Raté, voila la raison pour laquelle je ne me rappel de rien, je les ai tués, j’ai voulu les rejoindre, je me suis raté. Je suis une bonne à rien. Je n’étais pas voué à être en vie, à naître. J’en peux plus, j’hurle mon envi de crever. Tom me sert plus fort contre lui, et me murmure de ne pas dire des choses pareils, que lui il est là, que tout ira mieux. Qu’à deux on surmonte tout plus facilement. Mais est ce qu’il sait au moins ce que c’est de tués deux personnes ? Je l’aime toujours, et mon bébé, mon tout petit, il aura à peine connu la vie, que lui ai enlevé. Je ne m’en remettrai pas. Non jamais. »Trois ans plus tard.« Aujourd’hui, mes mots pleurent, et mes larme parlent encore. Je vis avec Tom, il est comme mon frère, mon meilleur ami. Mes parents habitent près de chez moi, et ils font en sorte que tout aille bien pour moi, chose qui n’arriverai pas, je refuse d’être heureuse sans eux. Mais avec Tom, on se sert les coudes, il est là pour moi, comme je suis là pour lui. Je ne remonte pas, mais quand Tom me parle, je fais un pas en avant, mais dès qu’il s’arrête de parler je me remets à reculer. J’ai un gouffre au fond de la gorge. Le vide ? Un vide ? Ce mot est bien trop souvent employé à tord et à travers, avouez le. Certaines personnes disent ressentir un vide en eux, certaines personnes disent vraies. D’autre l’emploi sans savoir que pour moi il caractérise cette profonde confusion qui est venu se loger doucement dans les failles de mon organe cardiaque. Je ne distingue plus rien hormis cet épais brouillard de mots mêlés les uns aux autres, je me sens tellement confuse, si incompréhensible. Noyé dans mon propre coeur, j'ai passé toutes les portes qui menaient à un éventuel ralentissement de mes craintes. Mais je suis comme seule au milieu d'une pièce imaginaire, une pièce dont les dimensions sont infinis. Bill. Je te jure que sans toi, ma vie n'a plus aucuns intérêts. Pardonne moi, prend soin de Tommy la haut, je vous rejoindrai, le plus vite possible. » | |
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