[OS]Down on my bended knees

J'ai décidé de surcharger la PO de moi avant de partir. Laisser une trace, vous polluer, vous embêter, encore un peu. Disons que la narrateur est Bill n_n

A Genoux

"Je salue ces dernières heures amères de tout le dégout qui naît entre mes lèvres."

La neige s'écrasait sur les vitres, mais je ne la voyais pas, cela faisait des jours que les volets étaient clos. J'étais assis sur le canapé, la tête dans les mains, les mains dans les yeux. Rien n'aurait pu me réveiller suffisament pour que tout aille vraiment mieux. Finalement, je me détruisait pour vivre, c'était la meilleure des solutions. Je brûlais les mégots de cigarettes sur mes paupières, je voulais cesser de voir, d'entendre, d'être sensible au monde. J'exultais le silence, la paix, la fumée, le noir, le non-être, l'absence parfaite de mouvements, l'impassibilité de ton visage, encore la fumée, les cigarettes, la peur, le no man's land. Je voulais être invisible, innocent, inexistant. Je ne voulais pas cesser de vivre, je désirais seulement me taire, qu'ils se taisent tous, que le silence recouvre le monde de son ombre, que nous fermions les yeux sur un passé révolu, qui ne vaut plus rien. Je me levais, ailleurs, les yeux perdus dans un futur mort né, mes mains cherchaient à tâtons l'interrupteur, et c'était au prix d'immenses efforts, que finalement, la lumière s'éteignaient. Là, les larmes pouvaient couler, tracer leurs sillons imparfaits dans mes joues bouffées par le vice, inscrire dans ma chair la trace de mes erreurs. Ce n'était pas si terrible que ça, personne n'entendait mes pleurs, personne n'était là pour tendre une main fraiche vers ma joue, poser sa tête sur mon épaule, me prendre le coeur dans les mains. Je gardais ma honte, mon incapacité à vivre, mes regrets, ma solitude et mes douleurs dans un silence que personne n'aurait pu percer.

"Mes lèvres cherchent les tiennes depuis des années."

La neige s'écrasait sur les vitres, mais je ne la voyais pas, cela faisait des jours que les volets étaient clos. Mes yeux étaient vides, tout autour de moi était gris, noir, incolore, sans coutours. Je voyais flou, mon regard se perdait dans les contrées inexplorées d'un coeur en décomposition. Les bouteilles de vin jonchaient le bureau, elles étaient toutes vides. C'était du vin mauvais, de la piquette, du vin qui me rongeait mes défenses, les réduisant à néant. Mes mains étaient écorchées, mon silence m'infligeait la pire des tortures. Je marchais de travers, tracant au sol les délires incertains d'un malade. Les joints s'entassaient dans le cendrier, la décadence touchait à sa fin, mon pouls battait de plus en plus vite, et l'envie de vomir me prenait, mes pieds se prenaient dans le tapis alors que j'essayais à tout prix de rejoindre l'endroit où je pourrais déverser ma colère.

"Les mains au ciel, les pieds au sol, j'implore le pardon, le temps de la résistance n'existe plus."

La neige s'écrasait sur les vitres, mais je ne la voyais pas, cela faisait des jours que les volets étaient clos. La perte influencait ma vie, mes pas me conduisaient toujours vers l'inexistance même d'un quelquonque espoir. J'étais perdu, perdu, perdu. Perdu en plein chaos, au milieu d'un monde sans pardon, où la rédemption ne m'était pas offerte, où chacun des espoirs qui naissaient en moi mourraient dans la pire des souffrances. Je rejettais les mains qui se tendaient vers moi, je ne voulais aucune aide, je voulais attendre, attendre de mourir, attendre de vivre, qui sait, je voulais mon silence, le serrer dans mes bras, ne plus jamais m'en défaire. Mes yeux ne s'ouvraient plus depuis longtemps, les seuls rêves qui venaient me visiter durant ces nuits sombres étaient devenus l'horreur de mes doutes. Je redoutais la fatigue qui prenait possession de moi, qui dévorait les dernières sensations qui me restaient, les réduisant à néant, me laissant prostré à travers de terribles cauchemars.

"J'offre mes douleurs au ciel, je me déleste de toute la vie qui s'accroche à moi, pourvu que je trouve la paix."

La neige s'écrasait sur les vitres, mais je ne la voyais pas, cela faisait des jours que les volets étaient clos.

Merci mon petit.
Ca me fait vachement plaisir que tu ais tant aimé.
<3

Jack, Jack, Jack, Jack ... [ Non, j'ai pas envie de m'arrêter d'le repeter tellement je l'aime quoi n__n ]
Pollue nous, pollue nous, c'est pas moi qui me plaindrait. Espèce de malade de mon coeur.
Les bouteilles de piquette, c'est balèse héhé. J'gouterai pas
Enfin, bref, faut vraiment que j'te dise que j'adore, qu'à chaque fois que j'lis un truc t'appartenant, mon cerveau sature et que j'suis incapable de sortir un truc correct ? Non parce que tout sa, tu l'sais déjà hein.
C'est fou comme on arrive bien à se les imaginer ces scènes.
Alala n__n

* Ohh I love youu * Pas de vulgarité héhé.

(L) Ah.
I Fuck Baby Baby. Ok? trtm
La seule que je fuckerai, les autres ils sont rien.
Et puis parce que je suis la seule à être vulgaire dans toute la PO.
Love you <3

Merci n_n
Surtout que je t'avais jamais vue toi. =]

: D Gracias

framboo -> Ah merci, j'espère bien que tu continueras à me lire

billundtominou -> n__n J'aime bien tes commentaires. Ils sont assez gratifiant je dois dire. Et puis tu sais, c'est toujours plus facile, pour moi en tout cas, d'écrire la douleur. Le bonheur, comme quelqu'un me l'avait dit un jour, fait partie de ces rares choses qu'on ne peut réelement décrire.

Oh mademoiselle, ton commentaire m'a achevé, il est immense, merci, merci n__n je sais même plus quoi te dire tu vois, sinon que je suis heureuse que tu aimes tant, que pour toi, ce passage ait un sens si particulier. <3
Et encore merci quoi, je voudrais te prendre dans mes bras tant je suis fière que quelqu'un puisse écrire un tel commentaire sur quelque chose que j'ai écris.


Marine -> D'accord n__n je t'apelle autrement.
[Mais je ne pense pas écrire dans le but de conforter quelqu'un dans une idée de souffrance, je voudrais juste éviter de tomber dans le futile/niais, en parlant du bonheur, parce que souvent, c'est dans cet effet qu'on tombe. Bref, je préfère éviter le bonheur, c'est trop beau pour le coucher sur du papier.

thdplama-> n__n Héhé. merci mon petit, je suis contente que tu aimes.

Putain, j'y crois même pas -à ces sensations.
<3

Marie. Ca fait bizarre de te voir.

Peut-être, en tout cas, je suis là.

Ah non c'est moi, t'as vu les commetaires géniaux que tu me sors? J'en reviens le coeur gonflé de tout plein de bonheur. C'est trop bien n__n
Merci, merci madame (L)

J'n'ai pas la poésie des autres, encore moins la tienne, je te dirait juste "merci".
Et je m'excuse pour cette incompétence a écrire ce que je ressens.

Du fond du coeur.

Anzu.

Oh merci Anzu, c'est bien suffisant. Et de la même façon, du fond du coeur. =]

[*italia*] -> Héhéhéhé n__n c'est un rire idiot que je viens de sortir, ridicule, mais vachement bon.