[T] Je ne demande pas d'aide, accepte seulement la mienne.

Cette fiction n'a rien avoir avec la première ( un stage est me voila en leur compagnie ). Le perso principal n'est pas moi mais une fille complètement inventée. Je ne vous dis ren sur elle car vous la découvrirez au fur et à mesure de la fiction. En espérant que ca vous plaise !! Bisous. MAG.

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Il était là, assis sur une chaise mi haute située en retrait de la piste qu'il regardait avec attention. Il n'était pas accompagné, juste seul. Je décida d'aller danser avec tout ceux sur la piste, des inconnus qui le resteraient tout au long de la soirée. Je m'amusais, j'étais venue seule ce soir là moi aussi, n'ayant pas envie de partager ce moment avec mes amis. Quelques minutes plus tard je retourna m'asseoir et vis que ce jeune homme ne tenait plus très droit et commençait à s'énerver contre un peu tout le monde. Dans un moment de folie il brisa son verre à terre et la sécurité vint pour l'expluser. Je marcha vite vers lui.

SECURITE : Hey calmes toi et dégages de là !
LE GARCON : Qu'est ce que vous voulez vous ? Une baffe peut-être ?

J'accéléra le mouvement.

MOI : Non ! Il est avec moi désolée je le cherchais de partout je ne savais pas où il était avec toute cette fumée.
SECURITE : Très bien mademoiselle, mais tachez à ce qu'il se calme ou alors partez d'ici.
MOI : Oui oui on part de suite, ne vous en faite pas.

L'homme musclé me regarda comme pour s'assurer que je l'emmener à l'extérieur, ce que fis dans la minute qui suivit. Nous étions à présent dehors et son bras était autour de mon cou, ma main tenant la sienne pour l'empecher de tomber au sol. Il était tellement ivre que je n'eus imaginer ce qu'il bu.

MOI : La prochaine fois évites de chauffer le videur ou ca finira moins bien que ce soir.
LE GARCON : J'men fou .. t'auras dû me laisser .. j'ai pas besoin de toi.

A ces mots je lacha sa main et décala son bras de mon cou, il ne tenait plus très bien sur ses jambes et tomba à terre tel un légume. Il m'avait clairement fait savoir que je lui étais inutile, alors je décida de l'écouter et de rentrer à l'appartement d'une de mes amies.

LE GARCON : Héé .. mais attends .. héé .. me laisses pas là.
MOI : Tu n'as pas besoin de moi, je t'ai assez aidé jusque ici.

Il restait à demi couché au sol, il me faisait peine tout seul sur le goudron. Je rebroussa chemin et le releva pour l'ammener jusqu'à un banc. Son visage était si pâle et son haleine remplie de vodka. Des cernes lui tombaient sur les joues tellement elles étaient creuses et importantes. Pourtant, il avait un visage tendre et doux. Une fois assis sur le banc, on resta là, regardant les voitures devant nous garées sur le parking. L'une le capeau vers nous, l'autre nous tournant le dos et on ne dit rien pendant quelques minutes jusqu'à ce qu'il prononce un mot, il retrouvait peu à peu ses esprits.

LE GARCON : Pourquoi t'as dit que j'étais avec toi ?
MOI : Le videur n'aurait pas hésiter à t'en mettre une si j'avais pas intervenu.
LE GARCON : Pourquoi il m'aurait frappé ?
MOI : Tu lui as demandé s'il voulait une baffe ..
LE GARCON : Ah. J'ai oublié alors.
MOI : Surement.
LE GARCON : Et pourquoi t'es toute seule ?
MOI : Pourquoi tu l'es toi aussi ?
LE GARCON : Un point pour toi. Répondre à une question par une question, bien joué.

Un sourire se fit sentir sur mes lèvres et sur les siennes aussi. Je ne lui posais pas de question car sa vie ne me concernait en rien. Seulement, je ne sais pas pourquoi ni comment, je voulais l'aider. Il semblait si triste et égarré dans son esprit que l'envie de lui poser un tas de questions le concernant me vint mais je n'en fis rien.

MOI : Je vais te laisser, il est 4h30 du matin mes amies doivent se demander où je suis.
LE GARCON : Non. Restes avec moi.

Je le regarda surprise de sa réponse et vis ses yeux, petits dû à l'alcool mais si charmants.

LE GARCON : S'il te plait.
MOI : D'accord, laisses moi seulement le temps de donner un coup de fil.

Il ne prononca pas un mot et je partis cinq ou six mètres plus loin pour téléphoner. Quelques secondes plus tard, la conversation avec mon amie tournait au drâme et voila que je me retrouvais sans logement pour ce soir, elle ne voulait plus que je rentre. Soit disant que je la prenais pour une conne .. allons bon.

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Wouw deja tant de com lol. Merci et bienvenues aux news lectrices !!

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Je revins vers cet inconnu et m'assis sur le banc.

LE GARCON : Ca avait l'air d'être pas très bien avec ton amie.

L'alcool lui faisait dire des phrases grammaticalement incorrectes ce qui me fit rire.

LE GARCON : Pourquoi tu rigoles ?
MOI : C'est toi qui me fait rire. Puis avec mon amie, non ca ne s'est pas bien passé comme tu dis, elle ne veut plus que je rentre chez elle.
LE GARCON : Alors viens avec moi on va dans mon appart.
MOI : Mais je ..
LE GARCON : Tu m'as sorti d'une galère, à mon tour maintenant et on sera quitte. On fait comme ca ?

J'hésita un moment et décida d'accepter. Je lui fis part de ma réponse par un signe de tête. Il se leva mais je repris son bras car l'alcool se dissipait mais était toujours présent. On marcha pendant de longues minutes, une demie heure me sembla-t-il mais l'air frais nous faisait du bien. Nous arrivâmes devant un batiment assez luxueux je dois dire. Comme un hôtel, mais rien de tout ca, juste un batiment avec des appartements. J'en restais sans voix et ne dis rien. On entra dans et l'on se dirigea vers un appartement, le numéro 109. Il me fit entrer et s'installa sur le canapé.

LE GARCON : Viens t'asseoir, fais comme chez toi.
MOI : Merci. Tu te sens mieux ?
LE GARCON : Oui merci ne t'inquiètes pas. Au faite, je ne connais même pas ton prénom !

Mon visage se baissa, j'avais honte de ne lui avoir encore pas demandé le sien.

MOI : Désolée ! Moi c'est Agathe et toi comment tu t'appelles ?
LE GARCON : Enchanté Agathe. Moi c'est Tom. Mais c'est pas très allemand Agathe .. quoique Tom non plus.
MOI : Tu me fais rire .. et non c'est pas allemand c'est , je sais pas de quel pays d'ailleurs. Mais je suis française.
TOM : Vraiment ? T'as pas d'accent pourtant.
MOI : J'ai vécu jusqu'à mes 12 ans ici en Allemagne, puis je suis retournée vivre en France.
TOM : Et tu en as combien maintenant ?
MOI : 20. J'ai 20 ans.
TOM : Haa tu me dois le respect, je suis plus vieux que toi j'ai 21 ans.
MOI : Pour un an d'écart ..
TOM : Tu me dois quand même le respect !

Et il me regarda avec un sourire accroché aux lèvres, il se remettait de l'alcool j'en étais contente. Il me fit rire car il essayait de détendre l'astmosphère par quelques phrases mal tournées.

TOM : Et pourquoi tu es là maintenant ?
MOI : Je n'aime pas trop parler de ma vie tu sais, je m'intéresse plutôt à celle des autres. Dis moi la tienne plutôt, tu as de la famille ?
TOM : Oui si on peut dire ca comme ca. J'ai une mère et un père évidemment, avec en prime un beau père que je considère comme un père lui aussi, et .. j'ai un frère jumeau.
MOI : Jumeau ? Ca doit être bien ca !
TOM : Pour tout dire, on se déteste mais je vais pas t'ennuyer avec mes histoires, regardes tu bailles.
MOI : Oui pardon, tu ne m'embêtes pas du tout, c'est juste que j'ai un peu sommeil.
TOM : Moi aussi. On va se coucher ?
MOI : Oui , merci de me prêter ton canapé c'est vraiment gentil.
TOM : Non non pas le canapé, j'ai un lit deux places. Promis, je ne te toucherai pas. Oula non je ne toucherai plus personne.

Ca remarque m'intrigua mais je ne lui posa aucune autre question. Il me prêta gentillement un long et grand t-shirt qui me tombait jusqu'au milieu du tibia et quand il me vit ainsi, il souria et je fis de même. Il s'allongea et me fis signe de le suivre. Je me retrouvais à présent dans son lit, un lit inconnu dont je devais certainement me méfier, comme tous les inconnus. Pourtant ce garçon me rassurait un peu. Peut-être parce qu'il avait l'air aussi pathétique que moi. Oui c'était surement pour ca .. Mes yeux se fermèrent et je fus bercée par sa respiration.

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Haha ! Vous allez tout découvrir par la suite ne vous inquétez pas ! Patience , patience ! LOL !

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Une heure plus tard je me leva, le réveil affichait 6h30. Je fus surprise en ne trouvant personne dans le lit à part moi. Je me leva discrètement et me dirigea vers le salon. Les volets étaient ouverts et les rideaux à peine écartés qui laissaient place a quelques rayons de soleil dans la pièce. Je le trouva assis sur le canapé, le regard vide.

MOI : Tom ?

Le jeune homme sursauta un peu à l'entente de ma voix.

TOM : T'es déja debout ?
MOI : Tu l'es aussi.
TOM : Oui j'arrivais pas à dormir.
MOI : Je bougeais peut-être trop ..
TOM : Non non juste que je pensais à quelque chose et du coup j'ai pas réussi à dormir.
MOI : D'accord.

Je pris place sur une chaise qui se tenait autour d'une table d'un marron ciré et nous ne prononçâmes aucune parole pendant quelques minutes.

MOI : Dis moi, je peux .. enfin . je peux prendre une douche ? Après je t'embêterai plus promis.
TOM : Bien sur que oui ! Tu me déranges pas du tout ! Fais comme chez toi !

Et là il prononça quelques mots en français, avec un accent allemand tout de même. Ces mots étaient " pas de problème " et cela me fit sourire tout comme lui d'ailleurs. Je pris les affaires que je portais la veille et entra dans la salle de bain. Elle était d'un vert turquoise avec du marbre autour du lavabo. La clarté de cette pièce était impressionante. Une baignoire blanche était elle aussi encastrée dans du marbre. Tout était magnifique et les questions concernant le garçon ne cessaient de fuser dans mon esprit. Je m'empressa d'enlever son t-shirt et le glissa dans la pagnère à linge. Je pris ma douche très rapidement, me lavant tout de même les cheveux. Je sortis de l'eau et enfila mes habits. Quand je sortis de la pièce, Tom avait ses habits à la main.

TOM : Je vais prendre la mienne, je reviens.
MOI : Non mais je vais pas t'embêter plus longtemps, je dois aller chercher mes affaires chez mon amie.
TOM : Mais tu vis pas avec elle ?

Je n'osais pas lui répondre car pour tout dire je n'avais pas de logements fixe. Je vivais là où j'allais , rien de plus. Je trouva quelque chose à lui dire.

MOI : Non j'étais juste aller la voir quelques jours, puis ca à mal tourné donc je repars chez moi, à quelques rues d'ici.
TOM : Ben après que j'ai pris ma douche on ira prendre un petit déjeuner et tu iras chercher tes affaires.

Il me fit un sourire que je lui rendis mais au fond de moi je ne voulais pas qu'il s'aperçoive que je vivais dans la misère. Des ami(e)s, je n'en avais que deux et l'une d'entre elles habitait en France alors ma vie sociale n'était pas celle des plus vivante. Il alla prendre sa douche et je pris alors un papier et un stylo. Après avoir écrit quelques mots, je déposa la feuille sur la table , ouvra la porte et partis de son appartement. J'avais pris soin de faire son lit avant de quitter la pièce. Sur ce mot était écrit :

Tom, merci de m'avoir hébergée pour cette nuit c'était vraiment adorable. Je ne veux pas que tu m'aides d'avantage tu en as déjà beaucoup fait pour moi. J'espère que tu iras mieux car tu avais une triste mine ce matin le regard vide. Encore merci pour la proposition du petit déjeuner. Je sais que ca ne se fait pas de partir telle une voleuse mais je ne veux pas t'embêter. Agathe.

Je me dirigea à présent en direction de la rue, celle où vivait mon amie.

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Je me sens inspirée aujourd'hui haha.

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J'arriva en face du bâtiment et entra dans le hall, puis monta les marches 2 par 2. J'atteignis enfin son étage et entra apres trois coups donnés sur sa porte. Elle était habillée d'une façon étrange comme toujours. Son appart était des plus insalubres et vivre ici ne m'enchantait pas du tout. Heureuse de partir. Elle me regarda dans le couloir.

ANNA : Ou t'as pris ta douche ?
MOI : Ca te regarde pas et c'est pas grace à toi.
ANNA : Tu sais où sont tes affaires !
MOI : Oui et je pars t'en fais pas.

La tesnion montait et je décida donc d'aller chercher les quelques habits que j'avais dans une petite valise roulante. En partant je lança un adieu et claqua la porte. Je me retrouvais avec ma valisette, les quelques broutilles que je possédais, à l'intérieur. Je descendis les escaliers et partis dans la rue à la recherche d'un café tranquille. Le visage de Tom réapparut dans mon esprit, ses dreads lachées puis avec une casquette comme il la portait hier soir. Je m'empressa d'aller louer une petite chambre dans un hôtel, pas bien cher. Je n'y resterai sans doute pas. J'arriva à convaincre le propriétaire de l'hôtel de me faire un petit prix ce qu'il accepta. Je posa donc ma valise dans cette chambre, la 89 située au quatrième étage. J'empoigna mon porte monnaie et me rendis à l'appartement du jeune homme. Je fus alors arrivée en face du numéro 109. Je toqua et personne ne répondit. Je renouvella mon geste et j'entendis quelqu'un marcher. La porte s'ouvrit doucement.

TOM : C'est toi !
MOI : Oui jeme suis dit que finalement un petit déjeuner ne ferait pas de mal.
TOM : Je pensais que tu étais partie sans me dire au revoir.
MOI : C'est ce que je comptais faire, puis j'ai voulu aller dans un café , mais toute seule c'est pas très joyeux.

Il souria, s'empara d'une veste et voila que nous nous en allâmes vers un petit café.

TOM : J'en connais un simpas, viens.
MOI : Je te suis.

Sur le chemin on parla peu mais un sourire était dessiné sur le visage de Tom. On s'installa à une table et il commanda quelques croissants avec pour sa part un chocolat chaud, et je fis de même.

MOI : Parles moi de toi.
TOM : Y'a pas grand chose à dire tu sais.
MOI : Je suis sûre que tu mens.
TOM : Je ne mens jamais et tu me dois le respect !

On rigola et je pris un air plus sérieux, serrant ma tasse de chocolat entre mes deux mains.

TOM : Tu veux savoir quoi ?
MOI : Tu fais quoi dans la vie ?
TOM : Rien. Plus rien depuis un an maintenant.
MOI : Et tu as un appart luxueux, je vais te croire.
TOM : Ah .. non .. c'est que , enfin ..
MOI : Si tu veux pas en parler dis le moi c'est pas grave tu sais. Je suis curieuse désolée.
TOM : Sois pas désolée, c'est normal que tu veuilles en savoir plus sur moi.

En disant cela il avait un regard charmeur qui me fit sourire et je baissa la tête. Il me raconta alors qu'il avait gagné beaucoup d'argent grâce au groupe dans lequel il était avec son frère et deux amis. Le nom qu'il me cita m'était totalement inconnu. Il ne dit pas grand chose à ce sujet et je n'insista donc pas. Il me faisait beaucoup sourire, ce qui m'impressionait car la joie n'était pas au rendez vous en ce moment.

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Encore une suite, profitez j'en ferais pas autant la prochaine fois XD
Merci a vous toutes! Gros bisous !
Puis peut etre dispute .. peut etre pas ^^

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Le petit déjeuner se finit et on décida de partir. Il voulut payer mais je ne voulais pas qu'il paie ma part. J'insista donc pour qu'il me laisse payer la mienne, et au bout de 5minutes d'acharnement il se désista. Je déposa un des rares billets que je possédais et sortis du café. On marcha un peu dans l'allée principale.

MOI : T'es tout triste.
TOM : Toi aussi.
MOI : Hé tu me piques ma façon de répondre.
TOM : Elle me plait bien.

Il disait tout cela de façon à ce que je souria, et il y parvenait.

MOI : Pourquoi être triste comme ca ?
TOM : Me confier c'est pas ma spécialité et puis, c'est pas joyeux mon histoire.
MOI : Justement. Si je te demande c'est pour pouvoir peut-être t'aider.
TOM : Tu pourras pas.
MOI : Qui sait ?
TOM : Je le sais c'est tout.
MOI : Alors tu comptes rester triste comme ca, sans vouloir redevenir heureux .. et ben ta vie risque d'être morose.

Il baissa la tête et mit ses mains dans ses poches.

MOI : Je vois bien que tu ne veux pas parler. Alors restes silencieux, c'est ton choix. Le mien est de partir. A une prochaine fois peut-être, ca m'a fait plaisir de déjeuner avec toi Tom.
TOM : Pourquoi tu veux partir ?
MOI : Pourquoi je resterais ? Nous sommes quitte il me semble. Je t'ai sorti de boite, tu m'as hébergé puis on a déjeuné ensemble. L'histoire s'arrête là.
TOM : Et si elle continuait ?
MOI : J'en doute .. Tu sais je te connais pas mais tu es le seul qui m'ait donné le sourire ces jours ci, et j'ai pas envie de te laisser t'enfoncer dans la tristesse parce que tu m'as l'air d'être quelqu'un d'adorable, mais si tu fais rien pour que je t'aide .. je vais pas m'éterniser.
TOM : Toi aussi tu t'enfonces dans la tristesse, et tu ne m'as pas dit ce que tu faisais de ta vie.
MOI : Ce sera sans doute pour un prochain épisode.

Je tourna les talons et partis en direction de l'hôtel où j'avais déposé bagages. Qu'allais-je faire de ma vie je n'en savais rien encore. Je repensais à mon passé et une larme coula sur mes joues. Ils étaient partis, m'abandonnant dans ce monde inconnu. J'avais survécu jusqu'ici, 4ans que je survivais. Je leva ma main pour essuyer cette larme qui perlait sur ma joue encore fraîche. Finalement, je m'apercevais que beaucoup de monde s'enfoncaient dans la tristesse, tout comme je le faisais. La ville se réveillait doucement car en effet il n'était pas bien tard, seulement 10h du matin. Les rues bougeaient et les gens se promenaient sur la place. Je vis quelqu'un assis par terre une casquette à la main mendiant les passants. Personne ne s'arrêtait, personne. Cela m'attrista, de voir toute cette méchanceté et vanité humaine, ca me répugnait. Je m'approcha de cette personne, une jeune femme qui devait tourner autour de la treintaine d'années. Je me baissa et lui donna une pièce de 2euros et une autre d'un euro. C'était malheureusement la seule monnaie qu'il me restait. Elle me souria et je vis ses yeux pétillants rien qu'à l'idée de voir ces pièces dans ses mains. Elle me remercia d'un signe de tête et je lui fis un des plus beaux sourires que je pouvais faire. Je continua mon chemin et n'alla pas directement à l'hôtel. J'entra dans un magasin d'habits assez simples, juste par plaisir de regarder ce que je pouvais y voir. J'en ressortis et me dirigea à présent à ma chambre. Une fois arrivée je m'allongea sur le lit, la tête dans mes bras. Ils me manquaient tellement. Le gout de la vie s'était enfuit le jour où ils m'avaient abandonné.

Je m'endormis quelques instants plus tard et me réveilla en sursauts. Mon Dieu, elle m'avait parlé. Oui je l'avais vu dans mon rêve, elle me disais de si jolies choses, de ne pas abandonner la vie, de continuer malgrès ma tristesse. Devais-je l'écouter ? Je n'en savais trop rien, l'envie n'y était pas. Mais c'était tout de même sa demande : m'en sortir. Je devais le faire. Oui je le devais pour eux, pour elle .. maman.

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