[T] 10 Minutes de plaisir conTre..

"Je veux juste son corps contre le mien..."


[Un hôtel de luxe, en plein milieu de la capitale berlinoise.]

Une jeune fille attend dans le hall de l'hôtel, les clients la dévisagent, sa jupe est trop courte, son décolleté est trop plongeant, ses talons sont beaucoup trop haut, ses reins sont trop cambrés ... elle est un peu ... trop ?
Elle tortille ses dix doigts, stressée, angoissée.
Elle n'a rien à faire ici...

Un maître d'hôtel vient vers elle, d'une démarche assurée... rien de bon n'est à envisager.
Il lui fait face et la détaille encore méchamment.

« Une fille de votre genre n'a rien à faire ici » réplique-t-il froidement.
« Vous n'avez... »
« Elle est avec moi »

Une main glisse autour de la taille de la jeune fille en même temps que ces mots sont prononcés. Elle soupire d'aise reconnaissant la poigne de son amant, elle est en sécurité...

« Bien... euh excusez moi, monsieur Kaulitz... Vous, euh vous désirez quelques choses d'autres ? » Demande le maître d'hôtel paniqué à l'idée de perdre un bon client.
« Que vous nous foutiez la paix ! »

Le guitariste n'attend aucune réponse, et s'en va plantant l'homme au milieu du magnifique hall, avec LA fille au bras.
Ils entrent tout deux dans l'ascenseur.

[POV DE TOM]

On est seul dans l'ascenseur, l'un à côté de l'autre, son visage est baissée, et elle s'amuse toujours avec ses doigts. On dirait Bill quand il est stressé, toujours à tripoter quelques choses, ça me stresse !

« Ça va ? »

Elle relève un peu le visage, comme si elle sortait d'un rêve.

« Je...euh, oui ça va » sourit-elle finalement.

Je prends sa main dans la mienne, elle rougit un peu... elle est gêné, je le sais.
Je me colle un peu plus à elle, et dépose un petit baiser dans sur sa joue chaude.
Je me mets face à elle, et la fait reculer jusqu'à la paroi la plus porche.
Ses yeux la trahissent, malgré son apparence, elle est toute timide, et à ce moment elle a même peur.

Je relève son menton d'un doigt, lui sourit, et dépose mes lèvres sur les siennes, un simple baiser, mais remplit d'affection.
Elle enlace mon cou timidement, et appuie le baiser.

DING

Les portes s'ouvrent après la petite sonnerie, le baiser s'arrête, nos visages à quelques centimètre l'un de l'autre, nos souffles se mélangent.
Je la prends par la main et on sort tout les deux de l'ascenseur.
On traverse les couloirs sans se regarder ... de toute façon on a tout la nuit, pour se contempler.

Je glisse la carte dans la porte, et cette dernière s'ouvre.
Je la fais entre la première, puis ferme la porte derrière moi.
Elle sursaute, quand elle l'entend claquer, mais ne se retourne pas.
Je m'approche d'elle, mes mains se posent sur ses hanches, et la retourne vers moi délicatement, sans brusquerie.
Je lui adresse un sourire charmeur.
La chambre est noire, la seule lumière provient des étoiles et de la lune qui brille au dehors.
Je caresse son visage, balayant les mèches de ses cheveux, qui cachent son magnifique visage.
Mon corps se rapproche du sien, jusqu'à entrer en contact.
J'ai déjà chaud, mon souffle s'accélère déjà, elle a déjà mon cœur...
Elle pose ses mains dans le bas de mon dos, et fait se rencontrer nos bassins, elle sourit.
Nos yeux toujours plongés les uns dans les autres.
Elle est magnifique, ses lèvres appellent les miennes.
Un contact chaud et tendre.
Nos langues se mélangent charnellement, sans violence... juste avec tendresse.
Elle est si frêle, j'ai peur de la casser si je suis trop brute.
Mon désir croît au fur et à mesure, il se répand dans mes veines, comme un poison.
Elle me fait envie.
Elle mordille mes lèvres.
Mes mains quand à elles se perdent dans son dos, et chutent jusqu'à ses reins.
Elles (les mains) glissent encore sous ses fesses, et je la soulève.
Ses jambes s'enroulent autour de ma taille, ses lèvres vagabondent dans mon cou, elle me suçote, ma lèche, me marque, je soupire d'aise perdu dans ses caresses.
Je la mène sur lit, et l'allonge doucement.
Avant de me coucher à mon tour, je déboutonne lentement les boutons de mon baggy un à un sous son regard fiévreux.

Elle sourit, et se met assise sur le lit « pressé ? »
« Non, je veux me consacrer à toi, alors j'enlève le superflu »
« J'vais t'aider » annonce-t-elle en souriant.

Elle se met assise sur le rebord du lit, et m'attire devant elle.
Je caresse ses cheveux, pendant qu'elle finit de déboutonner mon baggy, qui tombe quelques secondes plus tard à terre.
Elle lève les yeux vers moi, et son sourire s'étire, alors qu'elle pose sa main sur la bosse qui déforme mon boxer.
Je sens mon membre se durcir sous ce simple geste.
Ma tête tombe un peu en arrière, et je gémis doucement.

« T'es un peu à l'étroit, non ? »

Je me contente d'un petit signe de tête, les yeux clos, attendant ses caresses impatiemment...
J'attends le moment ou plus rien n'aura d'importance, mise à part son corps... mise à part le plaisir et le désir...
Ses mains se posent sur mes fesses, et glissent dans mon boxer... qu'elle retire.
Je ré ouvre mes yeux, pour la voir, son visage me manque.
Elle regarde envieuse ma virilité dressée, elle donne un coup de langue sur le gland.
Je gémis, ses yeux trouvent les miens...
Elle me fixe, et renouvelle sa caresse. Mon membre se tend encore. Elle m'excite, elle me rend dingue, et on a à peine commencé.
Elle brise le contact visuel, sa langue parcourt mon sexe de haut en bas, me faisant gémir plus fortement quand elle titille des points plus sensibles.
Ses mains ne restent pas inactives, elles caressent l'intérieur de mes cuisses délicatement, sans force, juste avec volupté, comme elle sait si bien le faire...

« Plus - mmmh – Vite »

Ma demande s'achève à peine, qu'elle a déjà pris mon membre gorgé de plaisir dans sa bouche et me suce frénétiquement. Je me cambre instinctivement, ma bassin bouge au rythme de ses allées et venues. Ma main dans ses cheveux, lui imprègne le rythme à prendre, mais elle me connaît tellement que ça ne sert presque à rien.
J'enfonce ma virilité toujours plus loin dans sa bouche.
Sa langue tournoie autour de mon sexe, elle fait ça si bien.
Elle en joue de me connaître tellement, elle sait me frustrer, elle sait me faire gémir de plaisir, elle sait se rendre indispensable... et elle l'est.
Je me sens venir, je sens le sang circuler à toute vitesse en moi, je sens la délivrance approcher... Mon cœur bats extrêmement fort, je le sens dans mes tempes.

« Mmm- Stop, stop »

Sa bouche libère mon membre, mais sa langue s'attarde encore un peu sur le bout de mon gland, qu'elle afflige d'une douce torture, le suçotant en gémissant.
Elle se lève [rappelons que la demoiselle était assise sur le rebord du lit, et que Tom était debout devant elle] un sourire accroché sur ses lèvres rosées.
Je pose mes mains sur son ventre, et glisse mes mains à travers son débardeur, que j'enlève rapidement avide de trouver le contact de son corps brûlant contre le mien.
Je love mon visage dans son cou, et l'honore de mille baisers papillons.
Elle gémit d'aise, mes mains parcourent son corps, s'attardent à la fermeture de sa minijupe.
J'ouvre le bouton, la fermeture éclair, et son vêtement tombe à terre.
Je la soulève légèrement, et la couche délicatement sur le lit.
Je me couche sur elle, essayant de retenir mon poids pour l'écraser... ne pas l'abîmer.
Nos lèvres se rencontrent encore, mais furtivement... je veux re-goûter son délicieux corps.
J'embrasse sa mâchoire, son cou... puis je descends lentement.
Je relève un peu son corps, pour dégrafer son soutien-gorge, une fois que c'est fait, je le lui enlève rapidement. Ma bouche va à la rencontre de sa poitrine, qui s'offre à moi.
Je m'y attarde la couvrant de baiser, la faisant gémir.
Ses mains se posent dans mes dreadlocks, m'invitant à descendre encore.
Alors ma langue continue de descendre, encore et encore, recouvrant un maximum son corps, alors qu'elle ondule sous moi.
Ma langue entre et ressort dans son nombril, mimant l'acte à venir.
Je continue à l'exciter, relève un peu mon visage pour l'apercevoir.
Les yeux clos, elle mordille ses doigts, qu'elle a portés à sa bouche.
J'arrive à a limite de son dernier vêtement, elle brûle d'impatience, son bassin se soulève pour que je retire son boxer.
Je n'hésite pas et mes mains retirent le dernier obstacle qui nous empêchait de commettre notre pêché.
Je stoppe mes coups de langue et mes baisers, et remonte mon visage à hauteur du sien.
Je souffle sur ses lèvres, elle sourit de bien être.
Ma main caresse l'intérieur de ses cuisses, puis son intimité.

« Tommm – maintenant, s'il te plaît »

Elle écarte les jambes outrageusement, je me repositionne pour faciliter l'entrée.
Ses yeux sont toujours clos, ses mains caressent maintenant mon dos et ma nuque, elle mordille déjà sa lèvre empêchant les futurs gémissements de franchir la barrière de ses lèvres.
Je prends ma virilité dans une main, et la positionne à son entrée.
Elle ondule du bassin me faisant comprendre qu'elle en a assez.

« Prend moi fort »

Alors qu'elle débitait ses mots, je m'enfonçais d'un coup de rein brutal en elle.

« HAN, encore »

La machine infernale était lancée, mes coups de reins étaient brutaux.
Je sens sa chaleur englobait mon membre, c'est si bon.
Elle gémit mon prénom, elle frissonne.
Je croyais être au maximum excité, mais ma virilité durcit encore en elle.
Je ressors complètement d'elle.
Son corps est en sueur, ses yeux sont clos, sa bouche entre ouverte laisse passer sa demande

« Tom, reviens, encore, je te veux encore »

Je m'exécute, et me renfonce encore jusqu'à la garde.
Je me perds en elle, dans ses cris, dans ses soupirs d'aide.
Elle frissonne, elle ondule, elle me fait décoller.
Elle contracte ses muscles autour de ma virilité pour décupler le plaisir, dieu que j'aime quand elle fait ça.
Je la prends encore toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus fort.
Je lui fais l'amour comme un dingue, je me donne à elle.
Ses jambes se nouent autour de ma taille, et elle m'aide à m'enfoncer encore plus intensément en elle.

« TOM ! ENCORE, encore »

A bout de force, de souffle, je suis exténué, mais je continue, parce que je l'aime, parce que ses gémissements m'enivrent, parce que j'aime ne faire que un avec elle, parce que nos corps s'emboîte à la perfection, parce qu'elle m'ouvre les portes de paradis à chaque fois que je sens son corps frissonner sous le mien.
Ses ongles se plantent dans mon dos, elle se cambre, son corps est parcouru d'un spasme, ses muscles se contractent et elle hurle mon prénom, en atteignant l'orgasme...
Je donne encore un denier coup de rein plus brutal et plus profond que les autres, je me délivre en elle savourant cet instant de plaisir et de bien-être intense.
Je me laisse m'écrouler sur son corps en sueur.
Je reste en elle, ma tête sur sa poitrine je sens son cœur battre la chamade, alors que le mien a explosé littéralement.
Elle caresse ma joue, mon dos du bout de ses doigts.

« Tom ? »

Je sais ce qu'elle veut et je me retire, pour me coucher à ses côtés.
Elle se niche un instant dans mes bras, m'embrasse paresseusement.

« C'était super » sourit-elle.

Elle sort du lit rapidement, et se rhabille devant mes yeux éblouis par sa beauté.

« On se voit demain » soufflais-je, sachant que je ne pourrais pas la retenir.
« Non demain, je suis avec mon copain »

Mon cœur se déchire.

« Ok, bah appel moi quand t'es libre »
« Ok »

Ses talons claquent sur le plancher de la chambre, elle ouvre la porte m'adresse un denier sourire avant de s'éclipser...

« Je t'aime... » Murmurais-je dans un soupire solitaire...

Je l'aime à en creuver...
Mais elle ...
Je sais que je devrais arrêter, qu'on devrait arrêter...
Mais je ne peux pas, si je n'ai pas son cœur, je veux au moins avoir son corps...
C'est comme une drogue... elle est ma drogue.
Je sais qu'elle joue avec moi. Je sais qu'elle ne m'aime et ne me désire pas comme moi...
Mais j'ai besoin d'elle. Elle fait partie de moi, de mon monde, de mon être.
Je ne vis que pour lui faire l'amour, je ne vis que pour les instants qu'elle m'offre... les instants où elle m'offre son corps... car jamais elle ne m'offrira son cœur... jamais
Ce n'est pas une sainte, loin de là, ce n'est pas le genre de fille qu'on rêve d'épouser, c'est le plutôt le genre de fille qu'on prend pour une nuit...
Pourtant, c'est elle qui à mon cœur ... elle a le droit de bonheur et de malheur sur moi ...
Elle a le droit de le broyer, de la déchirer ... de tout ce qu'elle veut.
Je ne devrais pas, je sais...
En plus, elle me trompe, elle me ment, elle me tue à petit feu ... elle a un nombre incalculable de défaut et pourtant je lui donnerais ma vie si elle la voulait...
Je ferais tout pour la combler ...
Rien n'a plus d'importance pour moi, que son sourire, que son bonheur... même si son bonheur engendre mon malheur ... ça m'est égale du moment qu'elle ne souffre pas...
Si me voir souffrir la rend heureuse, qu'elle le fasse
En échange, je veux juste son corps contre le mien...
Je veux juste qu'elle me laisse l'aimer ...