CHAPITRE 4 :
=======================> SUITE 1 :
Je suis dans l'avion. Je suis fatiguée. Je n'en peux plus. Hier, nous étions au deuxième concert de la tournée, avant hier au premier. Les deux soirées se sont terminées à 4heures du matin chacunes et on a repris à midi hier. Il est 8 heures, j'ai un shooting à 14heures et je suis exténuée. J'ai aussi une interview et tout le tralala pour notre triomphe aux concerts. Les fans ont fait un buzz sur internet. Et voilà, interview, interview, interview.
Je sais que je devrai dormir maintenant. Mais c'est impossible puisque j'ai peur de l'avion.
Tom ne m'a pas dit un mot. Mais sur les concerts, on est ... Proches. Je ne comprend pas. Il me déteste. Bill, Gustav et Georg ainsi que les filles n'ont cessé de me féliciter et tout le monde s'extase devant la guitare de Johanne. Tom l'a applaudit, et moi ? Rien. Jalouse, oui je suis jalouse. Simplement ... Je ne sais pas. Il m'énerve à m'ignorer. Je vais lui faire un sms :
" Coucou, je voudrai savoir pourquoi tu m'ignore et quel est le problème entre nous... ? "
Voilà. J'attend sa réponse... Allé, essais de dormir ! Sinon tu vas ressembler à un zombie sur ton shooting là !! Dors, dors, dooooors !!!!!! Je suis trop stressée pour dormir. Je ferme les yeux. Ca viendra peut-être.
Johanne pendant ce temps essaye aussi de comprendre pourquoi rien ne va entre Tom et moi.
- Mais... C'est elle. Son personnage qui m'énerve ! lui dit Tom.
- Enfin, Tom, elle est mannequin, ce n'est pas pour autant qu'elle se trouve belle. D'ailleurs elle me dit tout le temps qu'elle me trouve bien plus sexy qu'elle. Pas vrai Dèb' ? - Si, le pir c'est que c'est vrai, dit-elle a Tom dans les bras de Georg.
Ils continuent à se disputer gentillement. Tom est persuadée que je suis imbue de moi même. Or non, ce n'est pas le cas ! C'est lui qui est " un guitariste reconnu " !
- Johanne ! Je peux te parler ? demande Bill.
- Quoi ? repond-elle sèchement.
- Euh... Ecoute, je.... Je pense que je suis attiré par toi.
Elle ouvre de grand yeux et fini rouge écarlate.
- Pardon ? - Oui... Ca fait longtemps que je sais que tu me plais. Et depuis que je t'ai vu sur scène... Enfin voilà quoi.
- Tu te fiches de moi, c'est ça ? Tu crois peut-être que je vais finir dans ton journal à conquêtes ? Non surement pas. Je vais faire du shopping avec Déborah.- Mais tu es dingue, on ne sors pas de l'hotel en tournée, tu pourrais te faire agresser.Johanne crois les bras et regarde Tom qui approuve Bill. Pauvre d'elle. Elle va devoir vivre avec Bill qui lui a dit ça pendant de longs jours...
- En fait, maintenant que tu n'es plus avec France, tu te rabats sur moi ? C'est ça ? Je suis le second choix.
Bill soupir et remonte dans sa chambre. Les autres restent au bar et discutent tranquillement pendant que Johane est pensive. Non elle ne sortira pas avec lui tant qu'il ne lui aura pas prouver qu'il a changé. Et puis... Ce n'est pas de l'amour.
Bill de son côté est pensif aussi. C'est vrai qu'il a brisé le coeur à beaucoup de filles et que ça ne lui faisait rien. Il essait de se mettre à la place de toutes ces filles. C'est dur lorsqu'on a jamais été amoureux de comprendre la douleur... Elle ne l'aime pas. C'est dur de ne pas être apprécié. Ou alors, elle l'aime et ça lui fait mal de le voir ainsi. C'est quoi la bonne raison ? Pourquoi ? Question existentielle. Personne ne peut juger une personne sur si peu de temps, si ? En une journée, c'est impossible. En plusieurs mois... Si. Qui est-il vraiment ? Pourquoi son jumeau n'est-il pas comme lui ? Après tout, les jumeaux sont toujours pareil ? Non ? Non. Chaque Etre est individuel.
Me voilà arrivée. Pendant le jour de repos des autres, moi, je bosse. Et moi, je me tape des interviews et des shootings. Il est 11heures. *
Message de Tom*. Ce n'est pas trop tôt.
" Tu es deux personnes différentes. L'une me plait, l'autre non. Sur scène, tu étais toi. Entre temps, tu es quelqu'un qui a mal et je ne supporte pas les gens qui infligent leurs souffrances aux autres. Tu pourrais au moins essayer de le cacher, comme moi."Je fond en larme dans l'aéroport... Non. C'est le seul qui l'a vu, pourquoi c'est le seul ? Non, je ne fais pas subir ma peine aux autres ! Non...
Je monte dans un taxi, je prend une douche, je me prépare quelque chose que je ne mange pas, je remonte dans une voiture pour aller à mon shooting, le thème est "Alone". Ca tombe bien. Je le suis. J'ai peur. Je me sens mal.
Interview. Je suis ailleurs. Je suis renfermée sur moi même. Tant pis. Je n'en ai rien à foutre. C'est tout. De toutes façon les questions sont du type "
Est-ce qu'il y a quelque chose entre vous et les Tokio Hotel ? Nous avons fait des recherches et nous savons que vous n'avez aucun de parenté ! Et vos amies ? Ont-elles une histoire d'amour avec l'un de gars du boys band ? Vous êtes toujours les uns sur les autres ! Il doit bien se passer quelque chose ? A moins que vous soyez lesbienne ? Dans ce cas, avec qui sortez vous ? Est-elle connue ? etc etc... "Je rentre, je prend une douche, je me prépare quelque chose que je ne mange pas, je vais me coucher, je ne dors pas, je pense, mais je ne pense à rien. Et en plus, je raconte n'importe quoi. Allumons la télévision. Une histoire d'amour. Super.
Next !
Une orpheline dans un orphelina. C'est pas vrai !
Next !
Une grand mère entrain de mourir. Ils se foutent de moi ?
Next !
Les infos. Une partie de notre concert ! Sad day en plus !! Haha, c'est moi !!! Héhéhé !! Ha... c'est déjà fini. Ben c'était court dites moi.
Bref, au lit. J'en ai marre de la télevision. Aller se coucher seule, encore une fois. Pas de nouvelles de David tien. Boh... Il doit pouvoir se vider les... en ce moment, donc pas besoin d'entretenir des liens "amicaux" avec moi.
Dormons.
Johanne est seule dans sa chambre. Déborah fait l'amour avec son amour. (Hahahahaha ! Joli non ?) Tom joue de la guitare avec son frère qui semble être ailleurs aussi. Une fois ses ébats sexuels terminés, Déborah s'inquiète elle aussi pour Johanne. Tout le monde est préoccupé. Certains plus que d'autres. Mais dans l'hotel, la tension règne...
Je veux mourir. Encore une fois. Je veux renaître surtout. Je veux vivre, mais plus comme ça. J'ai peur. Je veux lui parler, je veux entendre sa voix, sentire sa peau sous mes doigts. Fumer ma cigarette d'après l'amour. Je le veux. Oui.
Non ! Non je ne le veux pas ! Non ! Pourquoi je pense à des conneries pareilles ? ! Non. Non. Jamais je ne dois être à nouveau avec lui, jamais ! Ce serait... Du suicide. Suicide. Mais pire que mourir. Pire que ça. Ce serait vivre en Enfer. Il est le diable, David... Je te déteste, tu entends ? Je te hais. Je pourrai te tuer... Pourquoi est-ce que je te désire tant ? Hein ? Pourquoi, dis le moi...
Bill se demande pourquoi il joue avec les filles. Il veut changer. Il faut grandir maintenant... Il ne faut plus faire comme si les responsabilités n'existaient pas. Il doit changer. "
Je dois être un Homme meilleur "
Qui le fait changer de direction ? Johanne ? Non.
" Jamais une fille me fera changer de chemin !... Pourquoi je pense ça ? Ne dit-on pas que l'amour est la meilleure chose au monde et qu'il change les hommes et les âmes ? Si, c'est vrai. Par amour, on déplace n'importe quoi. " Les "si" ne sont plus des "si". Les "miracles" ne sont plus des "miracles". Johanne... Non. Il est fou. On ne peut pas être aussi romantique tout d'un coup. Si ? Apparement.
Le ruisseau des pensées est désorganisés. Rien n'est droit. Tout est entremêlé. Les pensées en entraînent d'autres, les pensées des uns influent sur celles des autres, sans qu'on s'en rende compte...
Johanne se demande pourquoi est-ce qu'elle tient tant à Bill. Avant, ce n'était pas si fort, avant qu'elle l'apprécie pour autre chose que son image. Avant, ce n'était pas si... Ce n'était pas CA. Pourquoi maintenant ? Il n'a jamais remarqué Johanne, pourquoi maintenant soudainement il se rend compte qu'elle est ce qu'elle est ? Un déclic ? Un déclic...
Tom pense à moi. Je ne dois pas faire subir ma peine aux autres. On a tous nos problèmes. Ils sont tous durs à affronter, quelque qu'ils soient... Un problème n'est pas plus grave qu'un autre. Il y a peut-être plus de conséquences pour certains, mais c'est la même douleur et on en souffre tous, il ne faut donc pas imposer nos soucis aux autres. Il se fait du soucis pour moi ce qui lui cause un problème. Et ce n'est pas son problème mais le mien. Je suis une autre personne sur scène, pense t'il de moi. Mes tracas s'en vont et me retombent dessus...
Le matin est là. Je n'ai pas beaucoup dormi. Je dois prendre l'avion, encore. Je vais finir par me cracher et mourir.
M'y voilà. Je suis dans l'avion.
J'arrive. Tom est là.
Je me sens soudain très mal... Je... Je ne sais pas, je m'en veux, mes larmes montent à mes yeux, je cours vers lui... Il me regarde, surpris, mais je cours quand même. Je lui saute au cou et le prend dans mes bras et je pleure. Je pleure toutes les larmes de mon coeur, de mon corps. J'ai mal.
- Pardon, pardon, pardon, je suis désolée, je ne veux pas que tu penses du mal, pardon !... Pardon... Je t'en prie pardonne moi. Pardonne moi...
Il est surpris, il m'enlace.
- Non. Mais je suis là, et je ne te pardonnerai que lorsque tu seras bien.
Je pleure de plus belle. Pardonne moi Tom. Je sais. Je sais que je suis nule, je ne voulais pas qu'on le voit, je ne voulais pas.
- J'ai lu ta douleur dans les yeux dès que tu as allumé ma cigarette. Le premier regarde entre nous deux. J'ai su. Et je ne veux pas savoir pourquoi tu vas mal, je risquerai de compatir et d'avoir mal à mon tour, pour toi...Tom est en réalité quelqu'un de très empathique qui s'en protège. C'est un don, et une malédiction.
Je le serre encore plus fort et lui me sert plus fort que moi. Je tombe à genoux. Il s'agenouille près de moi. Nous sommes au milieu de l'aéroport et nous nous tenons dans les bras comme si une force invisible nous liait.
- Pourquoi tu aurais mal... ?
- Parce que je me suis trop attaché à toi, et je ne veux pas souffrir, une fois de plus. Mais je serais là quand même... Pour ce genre de moment. Pardonne moi de t'avoir fait mal aussi...
Je le regarde dans les yeux. On voit que lui aussi a une douleur. Pour moi ? Non. C'est sa propre douleur. Je la vois pour la première fois... Il l'a cachée, il réussi à la cacher, lui. Pas moi.
- J'ai souffert de la même souffrance que toi, France.
- Comment peux tu savoir de quoi je souffre si tu ne veux pas savoir pourquoi ?
- Parce que je vois.On se croirait dans un film romantique, à l'eau rose, et bien rose. Mais ça me plaît quelque part. On se livre enfin l'un à l'autre après presque une année de lien "amicaux".
Je m'approche de son visage. Il s'approche du miens... Nos lèvres s'éffleurent. J'ai peur... Je ne veux pas, mais j'attend ça depuis longtemps. Il s'empare de mes lèvres sans me laisser le choix. C'est un baiser étrange. Il est douloureux mais autentique. Il fait mal mais il fait du bien. Ce baiser est un paradoxe, on se déteste lui et moi, mais je crois qu'il m'aime d'une part et que moi aussi. Mais non, je ne l'aime pas d'un amour comme j'ai pu aimer David. C'est étrange. Je sens son pierçing... Je frissonne et il me sert encore plus fort contre lui. Des gens nous regardent avec un sourire. Ils pensent que nous nous retrouvons. En fait, nous nous trouvons.
Le voyage de l'aéroport à l'hôtel se passe dans un silence tendu. Je tripote mes bagues et je pense. Je ne sais pas quoi penser de ce qui s'est passé. Alors nous sommes ensemble ? Waw. Je sors avec Tom Kaulitz.
Nous sommes dans le hall de l'hôtel. Je me tourne vers lui.
- Tom.. Je...Je vois qu'il a les yeux brillants, il s'approche de moi et m'embrasse. Quelqu'un prend une photo ! Ca c'est une catastrophe !! Nous sommes ensemble depuis moins de deux heures, et ça commence déjà... C'est pas possible quoi.
Il s'écarte de moi et regarde qui en est l'auteur, moi je me casse en courant dans ma chambre. C'est une fan qui a prit la photo. Je me cloitre dans ma chambre avant qu'une horde de fans ne rapliquent pour me briser les os un par un...
Pendant ce temps, Tom, énervé, essais de l'attraper.
- Viens ici !
- Combien tu me donnes pour la photo ?
- Je ne te donnes rien du tout, tu la supprimes et c'est tout !
- Une photo de Tom avec sa copine ? Surement pas ! Je peux faire un bon petit packtoll avec ça...
- Ce n'est pas ma copine.
- Et tu l'embrasses alors que ce n'est pas ta copine ?
- Euh... Ouais !
Il tente d'attraper son appareil mais elle se barre en courant à toute vitesse. Il monte dans ma chambre.
- Je suis désolé, mais tu vas avoir des problèmes.
- Tant pis.
Il sort de ma chambre. Moi, je descend manger et déjà il y a des fans en colère devant la porte de l'hôtel. Elle a certainement du poster un article sur son blog et téléphonner à des copines... Pff, c'est la fin ! Ca va être dur pour aujourd'hui... !
Ce soir, concert. Demain concert. Après demain, shooting. Et comme ça pendant plusieurs mois. Je suis déjà fatiguée. Personne ne comprend que moi aussi j'ai besoin de repos ? Entre ça, et la "fan" qui porte atteinte à la vie privée de ses idoles... Je craque ! ! !
Johanne arrive en courant :
- Tu sors avec TOM ?Je ne répond pas. Je ne suis pas sure de la réponse.
On mange elle et moi notre repas de midi en tête à tête.
- Johanne, j'aurais voulu prendre le bus pour aller à la salle de ce soir, mais, j'ai peur des fans...
- Oui, il vaut mieux que tu viennes en van avec les Tokio Hotel, nous on prendras le bus. Elles aussi aiment bien prendre le bus alors ? Parce qu'il y a assez de place pour tout le monde en réalité. Ils sont prévoyant quand même. Mais bon, c'est comme elles veulent.
Je me retrouve coincé entre Bill et Tom à l'arrière.
- Vous sortez ensemble, affirme Bill.
Personne ne répond, je regarde Tom qui fixe les maisons qui passent. Je me mord les lèvres... Je ne sais pas quoi penser.
Je coince Tom dans un couloir pour lui demander ce qu'il se passe.
- Tom !Je l'ai bloqué contre le mur. Je le regarde.
- Que se passe-t'il ? me demande-t'il.
- Je... Tu ne dis rien à ton frère ? De toute façon, il va le voir bientot avec la photo...
- Non. Il ne verra rien, je suis entré dans la chambre de la fille et j'ai supprimé la photo.
Alors les fans devant l'hôtel, ce n'était pas pour ça ?... Ha. Ben au moins, je n'aurais pas de problème, c'est un poid en moins !
Je m'approche un peu plus de lui. J'ai envie de l'embrasser, mais je n'ose pas... Il me sert dans ses bras.
- Tom, je te promet que je vais aller mieux.
- Je n'en doute pas.
- Mais alors, dis moi pourquoi toi, ça ne va pas.
- Une fan s'est suicidée parce que je n'ai pas répondu a ses emails... Mes yeux s'ouvrent en grand. Et mon coeur fond. C'est horrible... Et il doit se sentir coupable...
- Oh...Je le prend dans mes bras. Mais j'ai l'impression de le sentir plus distant que tout à l'heure. Enfin, il a un problème plus important que ça. C'est tellement horrible ce qu'il vient de me dire... Je me sens stupide. Moi j'ai mal pour un pauvre idiot sans importance, alors que lui, quelqu'un est mort. La mort d'une personne c'est quand même plus important que le reste !
J'embrasse son cou et je le sens frissoner.
Il se dégage de moi et dit :
- Viens, on doit faire les balances.==============================> SUITE 2 : (c'est vraiment court, mais un peu de suspens ne fait pas de mal !)
Et voilà, c'est partit pour les balances de Johanne et moi, et ensuite des Tokio Hotel et de la chanson que je dois chanter avec eux.
Le concert arrive vite, mais je suis moins stressée qu'avant. Johanne aussi. Tout se passe de la même façon que les autres fois. Je reconnais quelque têtes. C'est vrai que je me sens bien sur scène. Très bien même. J'oublis David, j'oublis la mort de mes parents, j'oublis ma fatigue, j'oublis mon isolement. Je suis juste heureuse d'être là. C'est tout.
Je joue encore une fois de la guitare avec Tom, ma basse était déjà prête quand je veux la prendre pour jouer. On assure. Enfin, de mon point de vue on assure. C'était magique encore une fois, et indéscriptible. C'est toujours pareil, mes les fans réagissent différement à chaque concert, donc on se donne parfois plus sur certaines chansons, et parfois moins à d'autres... C'est magique, c'est beau, c'est grandiose... Je suis amoureuse de ces moments là.
Et voilà, les Tokio Hotel sortent en boite pendant que nous, on se regarde un film entre filles. Je raconte l'histoire avec Tom. Je ne dis pas pourquoi on est "mal" tous les deux. Je raconte notre baiser. Et je leur demande si on est ensemble. Pour elles, nous le sommes parce que nous nous sommes embrassés deux fois. Mais j'ai un doute affreux qui m'angoisse. J'en ai des sueures froides ! Il était distant après, et même pendant le concert, il n'a pas osé me regarder dans les yeux, même si j'ai bien vu son sourire en coin. J'ai vraiment très peur sur ce coup là. Bizarrement, c'est la toute première fois que j'ai réellement peur de ne pas être avec quelqu'un, bien que je sois toujours amoureuse de David. Avec Tom... C'est différent. Il lis en moi comme dans un livre ouvert, et si je le perd lui, j'ai l'impression de perdre ma sécurité. C'est très étrange comme sensation, mais c'est agréable à la fois.
Je vais un peu sur internet pour passer le temps avant de dormir. Et là... Ma vision est horrible.
Une vidéo de ce soir, en boite, avec les garçon où Bill s'engueule avec son frère qui tien une fille dans ses bras. Ok. Le premier soir, il me trompe. Je fond en larmes. Comment peut-il faire ça, alors qu'il reprochait à son frère de faire pareil ?
Ce n'est pas possible, alors tout les hommes sont comme ça ? !... Dire que quelques minutes plus tot je me réjouissait pour notre relation et que j'espèrais de tout coeur être avec lui... Mais c'est quoi ce bordel de merde là ? Qu'est-ce qu'il se passe pour que toute ma vie amoureuse soit un désastre ambulant ?! J'ai tué un mec ? Quoi ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire ?!
Sans m'en rendre compte, je suis en position foetus sur le sol de ma chambre d'une nuit. J'ai mal au coeur. Encore... J'ai l'impression d'être trahie et qu'on m'arrache quelque chose de précieux. J'ai mal... J'ai trop mal ! Je m'étais juré de ne plus souffrir comme ça, et voilà que ça recommence. Je n'en reviens pas qu'il ai pu me faire ça.
Je les entend rentrer. Je sors en trombe de ma chambre et regarde Tom qui rigole avec Gustav et Georg. Bill lui fait la gueule. Il me regarde et pince les lèvres. Il entre dans sa chambre, et les deux G en font de même, sentant la tension palpable, ce qui n'est pas difficile à deviner lorsqu'on voit mes yeux rouges...
Tom me regarde, un gêné.
- Quoi ? me demande-t'il.
Je baisse les yeux.
- Oh non... Tu pensais qu'on était ensemble ? dit-il horrifié.
Là c'est moi qui ouvre la bouche comme pour dire quelque chose, sauf qu'aucun son ne sort de ma bouche. Mes yeux redeviennent brillants, je rentre dans ma chambre et me couche sur mon lit, un oreiller dans les mains. Et je ferme les yeux le plus fort possible pour ne pas hurler. Il s'est foutu de moi. Comme Bill, comme David... Je les déteste, tous. Mais BON DIEU, qu'ai-je fait au ciel ?!
Je l'entend toquer doucement à ma porte pour ne pas réveiller les filles qui dorment déjà depuis longtemps. Mais je n'ouvre pas, il est hors de question que j'ouvre à un enfoiré de merde ! Genre, on était pas ensemble ? Puis quoi encore ? Je ressemble à la sainte Vierge aussi, peut être ? Et j'ai de la moustache ?! Non mais.. faut arrêter les conneries, il ne fallait pas m'embrasser comme ça ! Il voulait peut être juste s'amuser avec moi, comme avec l'autre trainée de la vidéo ? Non, mais super quoi. Mais il n'a honte de rien ce mec ? J'ai tellement de colère en moi... J'ai envie d'hurler, de tout casser, et d'abandonner tout le monde. PUTAIN !
- France, je suis désolé, crois moi... Ouvre moi, s'il te plais !- Va baiser ta chienne au lieu de trainer comme un con devant ma porte ! répondis-je violemment entre deux sanglots.
Oups, je peux imaginer sa tête d'ici. J'y ai été un peu fort en gros mots sur ce coup. Je l'entend s'assoire et je l'imagine poser sa tête sur ses genoux. "Je suis complèment con." C'est le moins que l'on puisse dire, chèr ami.
Pendant ce temps, Bill va trouver Johanne dans sa chambre, même si elle dort, il a besoin de lui parler. Ils commencent à discuter de tout et de rien pendant quelques heures. Et là, Bill lui demande :
- Que dois-je faire pour me racheter ?
Johanne est surprise.
- Je n'ai pas confiance en toi pour l'instant... C'est tout. On verra plus tard.
- Je peux quand même avoir un calin ?
- Ca dépend.... dit-elle en souriant.
- De ?- De si j'ai envie ou pas...
- Je sais que tu as envie !
Elle rigole et s'avance vers lui pour lui faire un beau calin. C'est son premier calin avec lui. Elle aimerait bien être avec lui, sortir avec lui. Mais elle a bien vu comme j'étais mal après la rupture avec David, et elle n'a pas envie de vivre ça avec lui. Il faudra qu'il prouve qu'il l'aime.
Je sors de mon lit et rejoint tout le monde pour le petit déjeuné. Tom me fixe. Mais je lui fais la gueule. Il s'est servit de moi. Et il m'a déçue et encore plein d'autres choses... Mais je me sens très mal vis à vis de lui...
On déjeune tous en silence. Bill regarde furtivement Johanne qui est très naturelle pour la circonstence. Elle est heureuse. Ca se voit, je suis contente pour elle, ça fait longtemps qu'elle attend ça... Mais je sais aussi qu'elle va attendre qu'elle soit sure de lui. Elle ne va pas faire les mêmes erreurs que moi, et ça, j'en suis fière.
On va faire les balances à la nouvelle salle. En fait, une tournée, c'est très quotidien... Mais j'aime ça. Même s'il y a des tensions entre Tom et moi...
D'ailleurs, cette fois, c'est moi qui me fait coincer dans un couloir.
- France !- Tom ! - Haha. Pourquoi... M'évite tu ? Il est stupide ?
- A ton avis ?! reponds-je sèchement.
- Ecoute, hier, déjà j'étais bourré, ensuite... Je ne pensais que tu ne voulais pas être avec quelqu'un puisque tu sors d'une rupture...Elle est pas mal celle là.
Je ne répond rien. Je le regarde, simplement...
- Ecoute... Je...
Il ne fini pas sa phrase et m'embrasse tendrement, je ne résite pas une seconde de plus et je caresse ses lèvres avec ma langue, m'attardant sur son pierçing. Il les entrouve et nos langues se mêlent... C'est tellement agréable. Il passe son bras droit dans mon dos et sa main gauche dans ma nuque. Ses mains sont froides et je frissone légèrement, je passe mes mains sous gilet et les pose sur ses hanches. Notre baiser dur longtemps, longtemps... J'ai la tête qui tourne tellement il est agréable. Je pourrais rester des heures ainsi, juste à dancer avec sa langue, à jouer avec son pierçing et m'éxtasier...
Mais sincèrement, je ne sais pas si ce simple baisé va effacer la vision que j'ai eu avec sa chienne au bout de ses bras. Bien que j'en sois tentée... Vais-je refaire les mêmes eurreurs ? Ou alors, mon intition est bonne ?
Bill fait un calin à Johanne. Et elle ne résiste pas à se faire embrasser... D'abord un simple baiser, puis elle entrouve légèrement ses lèvres rouges pour le laisser entrain, ce qu'il ne manque pas de faire. Il caresse sa langue avec son pierçing. Il n'a jamais embrassé personne aussi bien. Il veut lui montrer de quoi il est capable. Il la sert contre lui. Il la domine de toute sa taille, mais il sait que c'est elle qui choisit de la fin du baiser. Elle le sert aussi contre lui... Oui, cela fait très longtemps qu'elle attend ce moment. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils sont ensembles. Il ne lui a pas prouvé qu'il tenait vraiment à elle. Ses preuves restent à faire. Mais la douceur de son pierçing la fait frissoner, Bill le remarque et en joue. La tête à elle aussi lui tourne. Elle est bien. Ils sont sur scène. Devant toute une salle vide. A l'endroit où Bill chantera non pas pour son armée de groupies, mais pour Johanne, pour lui prouver qu'il l'aime. Il veut changer, et son intuition lui dit que ce sera grâce à elle, et non à cause d'elle. Il deviendra un Homme meilleur. Quelqu'un de bien.
Elle met fin au baiser et le regarde en souriant de son sourire nacré et lui dit :
- Tu as fait un pas en plus vers moi, à tout à l'heure, tu as du travail...
Elle défait l'étrainte et lui touche le doigt en le caressant et s'en va dans les coulisses.
De notre côté, je me suis aussi écartée de Tom, et là, je le regarde. Mes yeux passent de gris à bleu. Ils changent toujours de couleur en fonction de mes humeurs... Là, je suis heureuse, mais je ne veux plus me faire d'idées trop vite. Ok, il ne s'est passé qu'un jour, mais entre lui et moi, c'est étrange.
De plus, David hante toujours mes pensées. Je sais que ce n'est pas le moment d'entamer une relation. On verra. De toute façon, nous ne sommes pas ensemble... Et ça, je le retiens !
Le concert va commencer. Notre demieure de retard, comme toujours. J'entre et là... David. David accompagne sa copine au concert et ils sont au premier rang. Non...
========================> SUITE 2 : alors, comment est-ce qu'elle va gerer ça ? ^^
Je commence à paniquer, si bien que je rate la reprise. Mais Johanne a compris, elle fait comme si de rien n'était et me redonne la reprise. Je chante. J'ai la boule au ventre. Lui écarquille les yeux et devient rouge des oreilles. Comme quand il est gêné. Pauline (sa nouvelle copine) ne remarque rien. Moi je chante, j'essais de regarder Tom qui tire la gueule. Il a remarqué que je me suis trompée. Et il voit que je ne suis pas bien. Déborah le voit aussi. Gustav a les sourciles froncés. Dans les loges personnes n'a l'air de comprendre ce qu'il se passe. Seule Johanne sait pour l'instant. J'ai les larmes qui me montent aux yeux... Johanne est là, et je sais qu'elle me soutien. Mais là, c'est vraiment dur. Comme par hasard, la chanson suivante "all I wanted" de paramore est celle que je lui dédie toujours. Oui, 'tout ce que je voulais c'était toi." Mais évidemment, toi, tête de bite, tu ne l'as jamais compris. Pauvre con va. Mais qu'est-ce que je dis là ? Je m'en fou de lui. Non, je ne m'en fou pas, enfin... j'sais paaaas !!! Haa mais qu'est-ce qu'il se passe là ? Je parle n'importe comment. ZEN.
Pour la peine, je vais me défoncer sur cette chanson. Je veux qu'il comprenne. Mais pourquoi est-ce que je veux qu'il comprenne ? C'est franchement idiot. Je n'ai plus rien à voir avec lui... Rien.
Je chante comme je n'ai jamais chanté.
- Think of me when you're out there...
Johanne comprend aussi. Alors elle est très concentrée à la guitare. Ca manque d'une batterie quand même. Faudra qu'on trouve un batteur pour les prochaines dates. J'espère que cela sera possible. Mais sans répétitions... Dur. Et puis, peut être que s'il y a une nouvelle tournée, je pourrai écrire mes textes. Bref... Arrêtons de penser. Il faut que je chante le mieux possible.
- When you're out there. I'll beg you nice from my knees. And when the world treats you way too fairly... Well, it's a shame, I'm a dream...
Le refrain. Là où je dis la vérité sur ce que je désirais autrefois...
- All I wanted was you... All I wanted was you.
Il me regarde. Et je le regarde dans les yeux. Pauline le regarde bizarrement, et une étincelle nait dans ses yeux. Elle a compris. En même temps, qui n'aurait pas compris ?
- Quoi, cette fille, c'est ta sale ex de merde ?! lui crie-t'elle à l'oreille.
Il approuve de la tête. Elle parait très énervée.
- Cette meuf, elle fricote avec les Tokio Hotel. Genre, elle serait leur "cousine". Tu parles, c'était la copine de Bill !
Il fronce les sourciles et je vois de la jalousie qui s'installe dans ses yeux. Bien fait pauvre con, tu vois ce que ça fait ? Hahaha ! Oh, je dois calmer les ardeures moi...
- I'll think I place my appertment a few times. And fall asleep on the couch, and wake up early to black and white reruns. That escaped from my mouth, oh-oh...
Le refrain...
- All I wanted was you... ! All I wanted was you... Comme c'est dur ! Courage, France, courage... !!!!
Je vois Pauline qui s'énerve de plus en plus. Elle a envie de partir, mais elle ne peut pas, elle a une très bonne place. Quand je pense que David n'avait pas voulu m'accompagner avec Johanne aux concerts des Tokio Hotel. Ca me fou la rage. C'est vrai quoi ! Il la connait depuis même pas deux semaines et ça y est, il l'accompagne même au groupe qu'il déteste le plus ?! Et moi, j'étais qui ? J'étais qui bordel... ?
Plus rageuse, je chante la suite.
- I could follow you to the beginning, just relive the start... And maybe then we'll remeber to slow down... And all of our favorite parts. La chanson se termine et les yeux de David sont brillants comme jamais. Je sais qu'il a envie de pleurer. Il a les pomettes roses. Les oreilles rouges pivoinnes. Bien fait.
Et maintenant, nous passons sur "cruch". Détruire, et béguin. Le même mot. J'adore. C'est parfait. J'ai eu le béguin pour cet enfoiré, mais je le détruit aussi. Je veux lui faire mal... Non, je ne le veux pas vraiment. Je ne veux pas qu'il souffre, en fait, si, je veux qu'il souffre autant que moi j'ai souffert ! Et j'ai hate de pouvoir le regarder ramper comme une merde à mes pieds en me suppliant de l'aider ! Haha !!!!!
Toute ma haine sort dans ma voix. Johanne m'accompagne pour les choeurs. Je suis si énervée. Il est si gêné. Sa copine est toujours autant en colère. Tout mes souvenirs me reviennent. Notre premier baisé, notre première fois, et ma première fois. Mon amour pour lui, toute ma vie, ma vraie vie, pas celle ci qui ressemble plus à un rêve ou un cauchemard...
J'ai mal au coeur... Je me sens très mal, mal à en crever ! Je crois qu'en plus je fais une baisse de tension.
La chanson se termine et on passe sur "ich hasse dich" de Killerpilze. Haha ! Tu ne comprends pas l'allemand dommage. Je donne beaucoup de haine encore une fois dans cette chanson. Même si elle est en acoustique.
Je me sens toujours aussi mal. David me fixe. Je sais qu'il est amoureux de moi. La preuve c'est qu'il vient de refuser un baiser à sa copine, un sourir discret se dessine sur mes lèvres. Je sais que Pauline pense que je vais pouvoir leur arranger un rendez vous avec les Tokio Hotel. Je le pourrai, effectivement, mais je ne le ferai pas. Il est hors de quesiton qu'on se serve encore de moi. Je ne suis pas un sac à foutre et je ne suis pas une agence de rencontre. Je ne dois plus rien à David. Donc aurevoir.
La première partie se termine. Je cours dans la loge d'un des gars pour être un peu seule. Johanne à crié pour que je l'attende mais j'ai besoin d'hurler. Je dois hurler un grand coup. Là maintenant tout de suite. Désolée les Tokio Hotel, je ne serai pas là au début du concert. Avant que j'atteigne une des loges, mes yeux se brouillent de larmes. Je pleure, ça y est. Je pleure parce que j'ai vu cet idiot. Il sait que là, je ne suis pas bien. Mais je l'ai impressioné. Il n'a jamais su que j'étais chanteuse, même si c'est presque comme ça qu'on s'est rencontré... J'entre dans une loge, et voilà que je m'éffondre sur le sol et que j'hurle. J'hurle comme quelqu'un à l'article de la mort qui ne veut pas mourir. J'hurle comme quelqu'un qui se prend une balle en plein coeur. J'hurle parce que j'ai mal. Je souffre trop. J'ai envie de devenir amorfe juste maintenant pour ne plus être dans ce trou noir où je tombe de plus en bas sans pouvoir me rattraper. Je blame tout le monde ! Pourquoi on m'a laissé remonter sur scène ?! Il ne m'y arrive que de la merde !! Encore une preuve après la mort de mes parents, allez tous vous faire mettre ! J'en ai marre, je veux crever ! Non... Je veux juste revivre. Mais je veux me barer de ce merdier !...
Je me calme. Johanne ouvre la porte et me prend dans ses bras et fais "
chut" doucement. Déborah vient aussi me retrouver.
- Ma chérie, que se passe t'il ? me demande-t'elle.
Je suis dans l'incapacité de répondre, alors Johanne explique que David était au premier rang.
- Il ne faut pas que tu te mettes dans un état pareil pour lui. Déjà, ce n'est pas comme ça qu'il reviendrai, et ensuite, tu n'es pas faible. La France que je connais ne pleure pas dans les bras de ses amies, ce sont ses amies qui pleurent dans les siens. S'il te plais... Je me calme un peu. Je commence à sécher mes larmes et à ma préparer psychologiquement à le revoir pour la chanson que je dois encore assurer. Je n'ai pas le temps de pleurnicher sur mon sort. C'est la vie, c'est comme ça.
Je me resaisit et je me remaquille correctement pour ne pas que les maquilleuses voient que j'ai gâchés tout leur travail pour un imbécil de première.
Voilà, je quitte la VIP pour aller sur scène. Et là, Pauline est bouche bée. Elle doit se sentir nase. Tant mieux, ça lui fait les pieds. David aussi doit se sentir nul. Tant mieux aussi ça me fait plaisir.
On se défonce tous sur la chanson, mais Tom ne joue pas avec moi. Il me fait la gueule. Normal, je viens de pleurer en même temps, alors que j'avais promis de ne plus infliger ça aux autres. Il est un peu égoïste, je ne peux pas aller mieux sans aide.
Johanne rejoint Bill dans sa loge.
- C'était encore un beau concert. Tu sors ce soir ? - Oui, on va en boite avec Gustav et Tom...
- Hmm... Tu vas rencontrer plein de filles.
- Oui, ça c'est sur, mais je n'ai pas envie...
Leur conversation se termine par un gros calin et un bisou au coin de la lèvre de Bill qui demande encore bien plus. Mais Johanne fait passer le test de ce soir. Moi, je dois aller me coucher, demain, je repars... Et je reviens le lendemain pour un autre concert, dans une autre ville, dans une autre salle. Et tout recommencer.
Et me revoilà dans l'avion. Johanne a suivi Bill en boite finalement. Il n'était pas au courant. Et il a envoyé chier au moins une vingtaines de filles en moins de 3 heures. Exédé par leur avances, il est rentré. Johanne aussi et elle a été le retrouver pour dormir avec lui, rien de plus. Finalement, ils ont presque une vie de couple sans en être un. Elle a dormi comme un bébé dans ses bras. Elle se fait désirer. Je suis tellement fière d'elle... Elle me manque. On ne se voit plus tellement souvent elle et moi. Et Déborah, c'est pareil. On ne dort même plus sous le même toit... Gustav me manque aussi. Avec tout ça, on ne se parle presque plus non plus. Georg est absorbé par Déborah et Bill maintenant par Johanne. Il ne la quitte plus des yeux. C'est incroyable...
Vers 8heures elle est repartie dans sa chambre comme si de rien n'était. Ben oui, pas qu'il croit que le matin, hop petit galop, petit galop. Non mais.
Moi, je dors comme une souche encore. Même si je prend l'avion. Ce qui me réveille se sont de violentes secousses....
- Que se passe t'il ??? ! J'hurle en me réveillant.
Je me tourne vers mon voisin qui a l'air aussi terrorisé que moi. Je me craomponne de toutes mes forces aux sièges. Non... Je ne veux pas mourir maintenant. Je veux voir Johanne avec Bill. Je veux Tom. Je veux voir Déborah enceinte et Johanne aussi. Je veux avoir un bébé. Je veux oublier David. Qu'est-ce que je ne sais pas faire et qui me manque ? ... Je ne sais pas. Je... Je ne joue de rien. Juste de ma voix. Je veux être bassiste. Non, je ne peux pas mourir...
Les secousses se font de plus en plus violentes si bien qu'une hotesse se cogne la tête et s'évanouit. Oh... Mais si elle reste là, elle va mourir ! Il faut que quelqu'un la sauve !
- Viiite !!! Mademoiselle, dis je en criant après une hotesse qui la regarde horrifiée,
mademoiselle ! Sauvée là !!!! Au secours ! Quelqu'un pour l'aider !!!!Je m'époumonne pour rien du tout. Les gens ne pensent qu'a leur peau. Je me lève prudamment évitant quelques objets volants au passage et court vers elle en tombant trois fois. J'ai peur. Je tremble plus que jamais. Les masques tombent. Là, j'ai vraiment les boules. Vraiment, vraiment, vraiment. On va se cracher, c'est sur. C'est obligé.
J'attrape le bras de l'hôtesse en me relevant et la conduit tant bien que mal pres de son siège. Heureusement que je n'étais qu'a deux mètres d'elle.... Oh Johanne.... Non. Je veux te revoir une dernière fois, je n'ai pas pu te dire adieu comme il le fallait... Non. Je ne peux pas mourir aujourd'hui. Mais que se passe-t'il ?! !
Une violente secousse fait fureure et je suis littéralement projetée en arrière. Je crie, je crie, j'essais de me rattraper à quelque chose, je tombe tellement que je suis projetée dans le compartiment seconde classe. Et là, je tombe sur... David.
- Aide moi ! lui crie-je en larmes.
Il me regarde, horrifié, à côté de sa copine et me tend sa main. Je la saisi et il me hisse sur ses genoux, et m'attache avec sa ceinture.
- Bordel, David ! crie sa copine.
Je ne répond rien et ferme les yeux le plus possible. Le pilote se fait soudainement entendre :
- Nous avons perdu un moteur dans une pertubations. On va attérire plus près que prévu. A 10 kilomètres de Berlin sur une piste d'autouroute bloquée exprès pour nous. N'ayez aucune inquiétude, nous entamons la descente. Là, je stresse. Je ne veux pas mourir aujourd'hui, ni demain, ni après demain. NON NON NON.
Je me cramponne à la main de David. Elle passait par là à ce moment là alors voilà. Je transpire. J'ai chaud. J'ai peur. D'un côté je pourrais revoir mes parents. Mais non, je veux vivre ma vie.
Waaah comment que ça déscend foort !!! C'est pas un attérissage ça, c'est un CRASH ! Ma ceinture, enfin celle de david, me retien à peine, je dois foutre mes pieds sur le siège de devant pour ne pas tomber ! On se croirait dans titanic ! Désastre... J'ai tellement peur...
L'apareil redresse finalement... Ouf, je sens qu'on se pose, mais on tangue de tous les cotés, on dirait que le train d'atterissage n'est pas sortit ! Le délir... Oh lala... Ca y 'est on est arrêté. ENFIN ! Je veux descendre et vite ! Tant pis pour mes bagages, que des fringues de toutes façons.
Je vais voir ce que ça donne dans la première classe, voir si personnes n'est blessés...
Et là, de la fumée arrive à mes narines. Oh non. Pas encore un problème... Le compartiment se retrouve enfumé. Les hôtesses paniquent et nous font sortir le plus vite possible.
J'essais de retourner dans la seconde classe et plusieures personnes ont déjà perdu connaissance. David icomprit. Je vois sa copine s'enfuire. Quelle connasse. Elle le laisserait crever là. Des personnes montent à bord pour aider des personnes. Moi j'ai déjà empoigné David et une vieille dame. J'essais de les trainer dehors.
J'y parviens enfin. On sort. Les caméras sont déjà là. Je traine mes deux compatriotes loin de l'avion, près des secours quand soudain...
BOUM !
C'est l'avion qui explose. Je suis soufflé avec David et la dame loin, très loin. J'ai mal.
Je me relève. Non. Je ne peux pas... Si ? Si je le peux, je n'ai rien, juste quelques égratinures. La vieille dame n'a rien de cassé à première vue. Son coeur bat toujours.
David lui est plus mal en point. Une jambe fait un angle horrible avec son poignet. Je les éloigne autant que je peux et je cours vers la fumée pour voir si des gens ont besoin d'aide. Un enfant est perdu. Mes oreilles sifflent... Je suis sourde. C'est affreux. Ma tête me fait mal. Je sens du sang couler sur mes habits. Je prend l'enfant dans mes bras, il me pointe une jeune femme allongée sur le sol, je cours vers elle et dépose l'enfant. Son coeur ne bat plus ! NON ! Massage cardiaque, bouche à bouche. Des pompiers arrivent et me poussent. L'enfant pleure, je le serre contre moi. Mais le poux repart, elle est sauvée, ils l'emmènent loin, l'enfant part aussi. Une personne n'arrive pas à sortir de la fumée, alors je la tire avec moi, là où elle peut respirer. David me regarde. Il pleure. Il a mal.
Des pompiers m'interceptent et m'envois près d'une ambulance, avec David. Mais je n'entend rien de ce qu'on me dit. Mes oreilles sifflent. Un peu moins. Mais elles sifflent. Je vois des camions arriver de partout. Des gens s'afferrer de tout les côtés. C'est un cauchemar...
Je sors mon téléphone de ma poche et l'allume. Il marche !
J'appelle Johanne.
- France ! Mon dieu, je te vois à la télé ! Mon dieu, tu es là, tu as été fantastique, est-ce que tout va bien ?? Oh mon dieu dès que j'ai entendu que vous aviez des problèmes... Oh mon dieu. ! Je commence à réentendre, je percois une voix qui lui dit, passe la moi !
- France... C'est Tom... On a tous eu très peur ! On t'as vu sauver des gens.
- Je... Je veux rentrer près de vous !... Pitié ! je commence à pleurer.
Quelques articles parle de moi. J'ai prit le train pour revenir en France, près d'eux. Je me suis enfuie de l'hôpital pour aller dans ce train.
Je suis dans les bras de Johanne qui pleure, avec Déborah. Notre calin à trois. J'ai eu peur de mourir. Je les aime. Tom me regarde et je me jette aussi dans ses bras et Bill nous rejoint.
- France, j'étais terrorisé. Ca va ? me demande Gustav.
Je me dessere des jumeaux.
- Oui... Mal partout, mais ça va. Je ne me sens pas très bien...
Je crois que je fais une baisse de tension. En même temps, j'ai juste failli mourir hier. Je m'assois. David m'appel. Je décroche.
- Quoi ? dis-je avec un ton suffisant.
- Je voulais te remercier... Pour m'avoir sauvé. Pauline ne m'a plus rappelé. Merci.
- Pas de quoi.
- Et toi, ça va ?
- Non.
- Ha..
- Salut. Je raccroche. S'il croit que je vais retomber dans ses bras, il se trompe. Enfin... Il a toujours mon numéro. Et son " pour m'avoir sauvé " si ça, c'est pas "romantique" on se croirait dans une fiction écrite par une fan à l'eau de rose. Non mais serieusement quoi !
Johanne fait un calin à Bill et l'embrasse. Pour elle, qu'il l'ai réconforté quand elle a vu le crash à été sa décision. Elle pleure à nouveau. Je les rejoint pour leur faire un calin.
- Je vous aime, je vous aime... Je pleure aussi.
Je n'aurai vraiment pas pu mourir hier. Non.
La question de reprendre les concerts vient sur le tapis plus tard dans l'après midi. Je vais continuer. Mais je ne rentre plus pour les interviews et shooting. Hors de question. En plus, je crois que je ne remonterai plus jamais dans un avion de ma vie... C'est fini.
Le soir, je ne dors pas. Je suis exténuée, mais impossible de m'endormir avant 5heures du matin. Et quand je dors enfin, ce sont des cauchemards de crash et d'accidents et de morts et de sang... C'est horrible.
Johanne dort avec Bill. Elle l'embrasse langoureusement et passe ses mains sous son tee-shirt. Il frissone. Il passe au dessus d'elle et la serre très fort. Elle a peur qu'il pense qu'ils vont déjà coucher ensemble. Mais non, il se sert aussi contre elle et lui fait le plus beau calin et baiser de sa vie. Leur langues s'entremêlent, se caressent... Elle en oublierait presque la tragédie de hier où 10 personnes sont mortes et 26 blessées.
Il se replace à son côté et la regarde en souriant. Il n'est pas encore sur de vouloir changer de vie, mais le oui est bien plus fort que le non. Surtout qu'il est amoureux... Depuis longtemps, sans qu'il le sache.
Fin du chapitre 4 ! Vous en avez pensé quoi ? :S J'espère que ce n'est pas trop nul le drame de l'avion... Enfin bon, j'attend vos commentaires les filles
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