Bonjour/Bonsoir à tous et à toutes !
Je m'appelle Lucie, mais sur ce forum, ce sera Alylwen, mon pseudonyme.
J'ai quinze ans. J'habite dans la banlieue Parisienne, sur les bords de Seine.
"Dans le firmament, la lueur blanche des étoiles se mélange avec l'obscurité noire de la nuit. Sur Terre, ce sont les cris et les sentiments de milliers de jeunes gens qui se mélangent avec la voix et la musique des anges noirs."
Comment ai-je connu Tokio Hotel ?
J'aimerais pouvoir commencer ce récit par une note un peu merveilleuse, presque irréaliste, comme dans un rêve, une sensation d'évasion. Une note à leur image. J'aimerais pouvoir dire :
"C'était lors d'une soirée, lors de la période estivale, en vacances. J'étais partie pour quelques semaines chez ma grand-mère, qui habite dans le sud de la France, près de la mer Méditerranée. Le soleil déclinait à l'horizon, teintant le firmament de lueurs orangées et indigo. Les bougies de la terrasse étaient allumées. Je me prélassais dans le hamac d'étoffe fine de ma grand-mère, mon ordinateur portable devant moi, à surfer sur Internet comme on surfe sur une vague... Et soudain, une mélodie s'est élevée des haut-parleurs. Elle a envahi l'atmosphère, comme un chant de sirène, et s'est propagée dans le tissu de la nuit... J'ai su immédiatement que j'étais prise au piège de ces artistes."
Mais non. Non, l'histoire ne commence pas de cette façon. Elle est bien plus banale, bien moins lyrique, plus sensée.
C'était un après-midi pluvieux. Une amie était venue chez moi, et nous naviguions sur Internet, à la recherche d'une occupation propice pour un jour aussi peu amène que celui que nous vivions. Soudain, elle a eu l'idée de me présenter un groupe qu'elle affectionnait particulièrement. J'ai la souvenance de cette agitation flagrante que je percevais dans sa voix, lorsqu'elle en parlait. "Tokio Hotel". Elle m'a fait écouter Spring Nicht. A mon tour, j'ai été transportée par ce groupe. J'ai eu une pensée, à cet instant-là. Elle est devenue ma phrase fétiche, ma devise, ma maxime :
"Dans le firmament, la lueur blanche des étoiles se mélange avec l'obscurité noire de la nuit. Sur Terre, ce sont les cris et les sentiments de milliers de jeunes gens qui se mélangent avec la voix et la musique des anges noirs."
Ma chanson préférée ?
Je n’avais jamais vraiment songé à cette question. Selon moi, toutes les chansons de Tokio Hotel se trouvent sur un même piédestal, celui de la grandeur et de la magie. Si toutefois il fallait vraiment que je donne une réponse concrète à cette question, je répondrai que le message exprimé par Attention et son univers m’a plus émue que les autres.
Des paroles qui ont du sens, pour moi ?
“I scratch your sweet name
Right into my skin
You left me bleeding
But I couldn't give in
I swallowed the poison to get infected
Give back my heart that your body rejected”
C’est ici une jolie image que nous donnent les Tokio Hotel (plus particulièrement Bill, l’auteur de la chanson), qui reflète le mal que nous inflige un chagrin d’amour. Il ne faut pas le nier : nous avons été nombreux(ses) à ressentir ce sentiment d’impuissance et de lésion qui nous anime une fois rejeté(e) par l’amour de notre vie.
Vidéo préférée ?
Je réponds sans hésiter le clip “Hurricane and suns”. Ce clip m’a tellement touchée que j’en avais pleuré. Pourtant, il n’y avait pas de quoi être émue (ou plutôt en apparence) : après la somme d’argent exhorbitante que l’équipe avait déboursé pour la réalisation de Automatisch (ou Automatic), les gars n’ont pas réalisé un clip aussi grandiose que le précédent. Et pourtant…
C’est en regardant ce clip que j’ai réalisé combien ils comptaient pour moi. Quand on y pense, le temps passe à une vitesse hallucinante. Plus de dix ans séparaient leur premier clip “Durch den Monsun” de “Hurricane and suns”. Ce clip regorge de souvenirs, c’est une véritable cascade abstraite d’étapes du groupes. De sa construction particulière (on voit la vie des gars se rembobiner au fil de la vidéo), ce clip nous retrace les souvenirs marquants du groupe. Des souvenirs tous plus beaux les uns que les autres. Et c’est ça, qui m’a émue à ce point.
En concert ?
Je n’oublierai jamais cette journée. Le quatorze avril 2010, à Paris Bercy. Pour le concert événement qui marquait la fin (ou presque) de la tournée “Humanoid City Tour”. Au-delà de toute espérence, les Tokio Hotel étaient parvenus à nous créer une véritable ville humanoïde, les décors étaient incroyables, les membres du groupe jouaient en harmonie…
J’étais dans la fosse. Quand les haut-parleurs se sont mis à grésiller et à annoncer leur arrivée… J’ai su que s’en était fini de moi. Ils m’ont ensorcelé, eux, la voix envoûtante de Bill, la musique de Tom, Georg, et Gustav qui me charmait… Magnifique.
Univers ?
Que puis-je dire ? Ce n’est certes pas leur originalité puisqu’ils parlent de phénomènes advenant dans la vraie vie. Mais ce n’est certainement pas leur réalisme non plus étant donné que leurs textes et leur musique sont emprunts de rêve. Alors, qu’est-ce ? Je l’ignore. Ce doit être la magie qui émane d’eux. Oui, c’est ça. Pour moi, les Tokio Hotel sont des humains, certes, mais des humains aux influences magiques.
Insatisfaction ?
Auparavant, non. Mais depuis quelques temps, les médias mettent trop en avant le personnage de Bill. Pourquoi ? Pourquoi juste Bill ? Je l’adore (pour cause : c’est mon préféré !), mais je suis tombée amoureuse du groupe Tokio Hotel, et pas juste de Bill.
A part nos quatre allemands, j’écoute un peu de rock, de métal, mais aussi de chansons françaises des années quatre-vingts, que j’affectionne particulièrement. Mon film préféré ? LOL – Laughing Out Loud de Lisa Azuelos. Je sais ce que vous risquez de dire : « quelle faute de goût ! ». J’en ai bien conscience, mais on ne choisit pas ses coups de cœur.
« J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » - Alfred de Musset.
Il n’y a pas si longtemps, j’étais à la FNAC, pour acheter les pièces de théâtres dont nous avions besoin pour le cours de français. J’ai alors avisé un livre culte : « Orgueils et préjugés » de Jane Austen. Je l’ai acheté, comme ça, pour le plaisir. Un soir, alors que je n’avais rien à faire, j’ai attrapé le manuscrit et j’ai commencé à le feuilleter. J’ai savouré jusqu’au bout les mésaventures de Elizabeth et de ses sœurs. Mon héroïne ? Syara Prescott, le principal protagoniste de ma fiction post-apocalyptique, baptisée « Des Roses et des ronces » (Pas banal, je sais…). S’il y a une chose que je hais, hormis le mensonge et l’orgueil, c’est la fausseté. Alors si je devais apprécier un trait de caractère chez une personne, ce serait qu’elle soit vraie.
« Fatalité ». Si on ne regarde pas la définition de ce mot et si l’on escompte la connotation péjorative qui nous pousse d’instinct à dévaloriser ce terme, je trouve que « fatalité » est un très joli mot.
Voilà, je crois avoir fait le tour… Je sais, ma présentation risque de vous paraître banale, mais bon… C’est moi. Enjoy !