[T] Il était une fois.. [Topic 1].

Coucou
C'est encore moi, pour votre plus grand malheur --'
et le mien aussi par la même occasion.
4eme fictions
4eme histoire
J'espère qu'elle vous plaira, n'hésitez pas à me bombarder de critiques.
ça me fera peut être progresser *espérons*

C'est parti




Prologue

Il était une fois…


Non, je ne peux pas commencer comme ça.
Il n’y a que les belles histoires qui commencent de la sorte.
Et ce n’est pas une belle histoire que je vais vous conter.
Enfin, l’histoire n’est ni bonne ni mauvaise.
C’est juste que le destin n’a pas été très aimable avec elle, avec eux.
Ce n’est pas de leurs fautes.

Pourtant, plus j’y réfléchis, plus j’ai envie de commencer par ce fameux « Il était une fois ».
Ça nous laisse croire que tout ce finira bien, comme dans les contes de fées.
Même si la vie n’est pas un conte de fée.
Pourtant … pourtant..

Finalement…

Il était une fois, une vie sombre, une vie perdue dans l’océan de démesure qu’est le monde.
Il était une fois un espoir dans les ténèbres de l’existence, il était une fois un sourire dans la pénombre.
C’est cet espoir qui la fait tenir, c’est cette promesse que la lumière jaillira de quelques parts qui la fait y croire.
C’est sa raison de vivre, l’espoir d’un moment de bonheur, de plénitude.
C’est cette promesse qui lui voile la face tous les jours, c’est ce putain d’espoir qu’il la retient, sans ça elle ne serait plus là.

Elle, c’était une bonne enfant. Personne n’a jamais eu à s’en plaindre.
C’était un petit ange paraît-il.
Elle avait de beaux yeux bleus reconnaissables entre milles, elle avait un joli sourire accroché à ses petites lèvres roses.
Elle était douce, on aurait pu croire que tout lui serait favorable, qu’elle aurait une belle vie.
Dès sa naissance, tout était déjà réglé de A à Z par son entourage
Elle fera de brillante étude, elle aura à bon job, elle se mariera jeune, aura deux beaux enfants, une maison à la campagne etc, etc.
C’est ce qu’ils se disaient tous. Les fous, les naïfs, les Hommes.

Cependant, tout ne se passe pas comme on le prévoit.
Tout ne lui sourit pas, à commencer par la vie.
Ce fut plutôt la mort qui lui sourit.

Voulez-vous que je vous raconte cette histoire ? Son histoire ?
L’histoire d’une descente aux enfers magistrale ?

Ne cherchez pas ici, un sourire, ou de la tendresse, il n’y en aura pas.
Elle n’en a pas eu, vous n’en n’aurez pas.
Ne la pleurez pas non plus, vos larmes ne lui serviront plus à rien.

=======

Samedi, 11 octobre 2008, 00h01.


« Bonne Anniversaire Angélique »

Le monde s’agite autour de moi. Des rires, des sourires, des baisers, des caresses affectueuses.
La musique raisonne à des centaines de décibels. La salle est parfumée. Un air de voyage plane aux alentours.

Il s’approche de moi, deux verres à la main. Il m’en tend un, que je prends en rigolant, il se laisse tomber sur la chaise à côté de moi. Ses mains se baladent dans mon dos, nos corps sont proches, son souffle siffle dans mon oreille.

« A tes 18ans »

Nos verres se lèvent, trinquons.


[Cadre idyllique ? En êtes vous bien sûr ?
Regardez de plus près. La musique raisonne si fort que plus personne ne s’entend parler. Les sourires ne sont en fait que les résultats des centaines de canettes, de verres et de bouteilles vident, qui désormais gisent au sol.
L’air de voyage, n’est qu’en faite le parfum du Shit, d’ecstasy, d’héro qui vous offre un allée simple pour les portes de l’Enfer.
Et la jeune fille « Angélique », qui se fait un peu trop toucher par ce garçon, ne fête pas réellement c’est 18ans, mais plutôt l’apogée de sa descente aux enfers.
Le début de la fin, comme certain l’appel.
Alors toujours certain, que la cadre est idyllique ?]


Je ne connais pas la moitié des gens qui se sont traînés chez moi. Je reconnais quelques visages, mais je suis déjà tellement défoncée, que je ne me rappel plus du nom qui va avec le visage.
Je n’essaye même pas de reprendre mes esprits, quand une main glisse sous mon T-shirt.
Je me contente de sourire niaisement.
Sa langue se pose dans mon cou, et vient me chatouiller.

« Tu as de beaux yeux ce soir, plein de rêve. Ça me fait penser que j’ai un cadeau qui va te faire toucher les étoiles, mon Ange »

Je ne réagis pas quand il me soulève à moitié pour m’emmener plus loin.
Je ris aux éclats, l’alcool est un désinhibant, je ne m’en souviens que trop tard.
Bras dessus, bras dessous, on gravit les escaliers.
Puis on arrive devant ma chambre.

« On est arrivé bébé »
« J’suis pas un bébé ! »

A moitié lucide, à moitié inconsciente.
Je sens que mon corps ne réagit plus aux ordres de mon cerveau qui me dit de déguerpir avant d’ajouter encore une erreur à la longue liste que je possède déjà.
Il ouvre la porte, on y entre.
Un cliquetis me fait penser qu’il a verrouillé la porte.

Je me défais de son étreinte et vais me vautrer sur mon lit.
Il titube jusqu’à moi, et s’assoit à côté de moi.

« Je t’ai apporté la meilleur came du coin, spécialement pour tes 18 ans » m’annonce-t-il en souriant.

Je réponds par un sourire béat, je remonte ma manche, et lui tend mon bras en fermant les yeux.
Je l’entends chercher dans ses poches.
Puis quelques secondes plus tard, je sens l’aiguille me traverser et lentement la drogue se répandre en moi.
Le doux poison coule dans mes veines, et me fait décoller.
Tout est calme, serein. Je n’entends plus rien, je suis ailleurs. Dans un monde qui, pour une fois ne me rejette pas, dans un monde que j’ai fabriquée et qui m’accepte.
Je me sens flottée et plus rien n’a d’importance. Pas même ces sales mains qui se posent sur mon corps, pas même ses lèvres qui m’embrassent.
Je me laisse aller dans ses bras ou plutôt à la drogue.
Je ne sens même pas mes vêtements glisser le long de mon corps.
Je ne sens plus rien et c’est divin.
Cette sensation est indescriptible, les ténèbres se dissipent autour de moi faisant place à la lumière.
Le temps n’a plus de prise sur moi, tout me semble perdurer à l’infini et en même temps tout semble si bref…

« Pleure – han – pas »

Je pleure, mais c’est de bonheur, les larmes se répandent sur mes joues, alors que j’oublie tout.
Et je suis heureuse, car je ne me sens presque plus « être ».
Mes paupières se ferment dans un bonheur total. Je cesse d’exister un court instant … c’est si bon.


Voilà, premier postage prologue + chapitre 1
Dîtes moi ce que vous en pensez
Si vous avez des questions sur la fic, les personnages, etc
c'est maintenant xD
Parce que une fois la fiction lancée je réponderais rarement aux questions.
Histoire de rien dévoiler
Voilà
J'attends votre avis avec impatience

Han !!!
Merci pour vos comm's =)
ça me fait plaisir et m'encourage à continuer ^^
Je retrouve des pseudos que je connais déjà xD
ça me fait énormément plaisir ^^

POstage de suite ce soir =)

énorme Bisous

Samedi, 11 octobre 2008, 15h07.


Les rêves s’éloignent violement, et je retombe sur terre.
La lumière du jour m’aveugle. Il me faut un certain temps pour m’y habituer.
Et lorsque enfin mes yeux s’ouvrent entièrement, c’est pour retomber dans le cauchemar qu’est ma vie.
Mes fringues sont étalées par terre, des bouteilles de vodka traînent au pied de mon lit ainsi que plusieurs seringues.
J’essaye de me souvenir de ce qui s’est passé, mais rien.
Comme d’habitude je ne me souviens de rien. Un gros blanc de plusieurs heures, de presque une journée.
Je me lève et enfile rapidement mes habits, je veux juste constater les dégâts de la soirée.

Le couloir est aussi sale que ma chambre, le parquet colle, des corps endormis s’affalent contre les murs ou à même le sol. Ils sont à moitié nus, puent l’alcool et le tabac.
Je descends à l’étage inférieur, évidement c’est encore pire.
Je traverse rapidement pour admirer l’ampleur du désastre. Le spectacle est le même dans toutes les pièces, des gens enlacées, de la drogue et de l’alcool partout, des éclats de verres par ci par la.

Bref, je remonte en ayant plusieurs vertiges, mais c’est normal, ça m’arrive souvent.
Je retourne dans ma chambre, saisi quelques vêtements et vais dans la salle de bain, que j’avais verrouillée la vieille, avant que les invités ou les squatteurs débarquent.


Je me déshabille rapidement, en même temps je ne portais presque rien sur moi.
J’observe mon corps dans le miroir.
A chaque fois ce même dégoût, à chaque fois cette nausée, cette répugnance, cette douleur.
Mon corps est marqué de diverses cicatrices dont je ne suis pas fière, mais avec lesquelles j’ai appris à vivre.
Mon cou ainsi que ma poitrine portent des marques violettes, et mes poignets aussi.
Je ne sais encore comment ils sont apparus, même si j’en ai une vague idée.
J’ai les impacts de mes derniers shoot sur les bras, ma peau est presque transparente tellement elle est claire. On peut facilement voir mes veines sur tout mon corps.
Je suis terne, je manque de couleur. La seule chose à peu près potable chez moi, encore ce sont mes yeux. Eux ils sont colorés, ont de beaux reflets bleus, pour voir l’horreur du monde, sans doute.
Après mettre détailler, et écoeurer de moi-même comme tous les jours, j’entre dans la douche et fais couler de l’eau sur mon corps meurtri.


[Vous devez vous demandez, comment elle fait pour être aussi calme dans de pareils circonstances ?
Où comment elle peut avoir cette attitude, n’est ce pas ?
Vous voulez la connaître pour mieux la haïr ?
Pour mieux lui faire mal ? Lui dire que son comportement est stupide ?
Que la drogue ne résout rien ?
Certains voudront l’aider, d’autre l’enterrer.
Peut-être qu’elle vous marquera au plus profond de votre être, peut-être qu’un jour vous l’oublierez comme tous ce qu’ils l’ont oublier, qui sait.
Une chose est sur, c’est que elle, elle n’oubliera jamais tous les regards que vous avez posés sur elle, ils sont tous encrés en elle…

C’est encore une petite fille. Une petite fille dans un corps d’adulte.
Tout c’est enchaîné trop vite, elle n’a pas eu le temps de grandir à son rythme.
On l’a brisé, on l’a détruit. Elle est, je crois, déjà morte même.
Elle ne vous dira jamais pourquoi elle en est arrivée là.
Elle ne vous dira jamais qu’elle a mal.
« Elle », c’est Angélique, mais c’est aussi toutes ses personnes que vous croisez dans la rue, c’est toutes ses personnes avec qui vous vivez.
« Elle » c’est la fille au fond de la classe, c’est ta meilleure amie.
« Elle », c’est toutes ses personnes qui pleurent et hurlent en silence, qui ont besoin de quelqu’un ou quelque chose.
« Elle » c’est celle qui meurt dans une longue agonie, sans que personne n’y sache quoi que ce soit.
« Elle » c’est toutes ses personnes qu’on retrouve morte un beau matin d’hiver.
« Elle » c’est quelqu’un qui aurait pu vivre, si seulement vous l’aviez écouté.

Cliché de la fille mal dans sa peau ?
Peut-être. Mais « elle », elle ne veut pas se faire plaindre, elle ne veut pas de votre pitié, elle ne veut pas de votre aide, elle ne vous fait pas confiance, ni à vous, ni à personne d’autre.
Elle n’en veut plus, elle a déjà essayer, et tous l’on abandonner.
Ne vous inquiétez pas, elle n’en fera pas des tonnes, elle ne s’apitoiera pas sur son sort, ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas de mélodrame, elle ne fera que des constats, elle ne se justifiera pas souvent. Vous verrez …
Vous verrez comme tout les autres sa joie de vivre, son assurance. Vous la verrez se cacher derrière des sourires.
Vous la verrez comme tout ses autres agonisés en silence.]