[ OS ] Quatres mots sur un piano ...

Quatres mots sur un piano ...

C'était un dimanche soir. Un dimanche soir d'hiver. Comme elle les connait si bien. Ces dimanches soirs où elle rentre chez elle et se morfond, seule, sur le canapé de son salon, en attendant que la prochaine semaine arrive, et la tue un peu plus. En réalité, elle était déjà morte. Morte de l'intérieur. Elle attendait juste le moment où elle partirait définitivement de cette Terre qu'elle n'à que trop vu. Loin de l'agitation de Berlin qu'elle connait trop bien. Loin des sentiments comme l'amour qui ne fond que l'achevée un peu plus chaque jour de l'année.
Elle s'assit dans le noir et regarda par sa baie vitrée. La neige tombait. De la neige d'un blanc immaculé. Elle laissa échapper quelques larmes. Quelques larmes qui voulaient pourtant tout dire. Elle les laissa tomber, sans chercher à les retenir, sur ses joues glacées par le froid de décembre. Elle aurait tant aimer être quelqu'un d'autre. Elle avait pourtant tout ce que l'on pourrait désirer. La richesse, la beautée, la célébrité. Mais il lui manquait quelque chose d'essentiel. Quelque chose que chacun recherche, un jour ou l'autre, quelque chose que tout le monde devrait trouver. Car on ne peut vivre sans. Cette chose qui s'appelle le bonheur.
Cela faisait des mois qu'elle le cherchait, qu'elle courait après, sans trop savoir où elle mettait les pieds. Mais courir après le bonheur, c'est comme courir après le vent. Ca ne mène nul part. Elle avait beau le savoir, elle s'obstinait. Elle se refusait à laisser tomber. Mais maintenant, ce n'est plus la peine. Elle à trop donner. Beaucoup trop. Il ne lui reste plus rien.
Avant, il y avait lui. Elle n'avait même plus besoin du soleil d'été car son soleil c'était lui.
Lui en qui elle avait mit toute sa confiance. Cela faisait des mois qu'ils se voyaient en cachette, loin des flashs des photographes, ne voulant se retrouver à la une de la presse à scandales.
Elle lui aurait donner sa vie. Sa vie entière. Elle ne jurer plus que par lui. Car il était son existence. Tout ce dont encore elle croyait encore et la seule personne qui lui donnait le pouvoir de savoir voler. De pouvoir toucher les étoiles du bout des doigts. Et les étoiles elle les avaient toucher mainte et mainte fois avec lui. Lui qui lui promettait tant de choses. Aujourd'hui, il ne lui restait plus que ce pendentif. Ce pendentif où leur deux nom étaient gravés. Elle se rapelle du moment où il le lui à offert comme si c'était hier. Il l'avait emmener dans cet endroit merveilleux. Cette ville qu'elle aime tant, Paris. Ils étaient montaient en haut de la tour Eiffel, en pleine nuit. Et là, il l'avait embrassé. Tandis que le ciel étoilé de Paris les surveillait. Comme si les Anges étaient là pour les protéger à tout jamais. Et puis il lui avait tandu cette boite. Cette boite qu'elle garde précieusement dans sa table de chevet depuis déjà 7 mois.
Cette boite noire qu'elle avait ouverte de ses mains tremblantes. Elle n'avait pu retenir quelques gouttes cristallines qui coulèrent sur ses joues.
Comme ce soir. Son regard se perdait doucement dans le vide de l'immensité. Elle regardait les floncons blancs tomber. Elle décida de se lever. Elle s'assit à son piano à queue. Sur son piano blanc. D'un blanc aussi immaculé que la neige tombant à l'extérieur. Elle se saisit d'une partition. Une partition qu'elle connaissait par coeur mais qu'elle avait tout de même besoin d'avoir sous les yeux. Elle posa ses mains parfaites sur les touches. Et elle se laissa aller à jouer. C'était sa passion. Une des choses qui comptait le plus à ses yeux. Elle joua ce morceaux en boucle. Ce morceau Français qui passait dans le restaurant, en haut de tour Eiffel. Et sur lequel ils avaient danser. Tout les deux, main dans la main.
Aujourd'hui il ne lui restait que ses souvenirs et ses photos pour pleurer. Mais même sans cela, elle pleurait tout de même. Elle joua ce morceaux en boucle. Encore et encore. Jusqu'à n'en plus pouvoir. Elle finit par s'arrêter. Il devait être prêt de minuit lorqu'elle se leva de son siège pour se diriger vers sa chaîne hifi. Elle avait besoin d'entendre sa voix. Sa voix qu'elle reconnaîtrait entre mille. Cette voix qui la fait toujours frisonner. Cette voix qu'elle aimerait entendre à l'infini. Elle mit un CD et zappa les chansons. Elle voulait entendre la piste 4.
Elle partit vers la cuisine et prit un couteau au hasard. Elle retourna au salon pour entendre encore sa voix. Elle voulait simplement s'en aller. Partir. Partir à tout jamais. Pour ne plus souffrir. Elle n'en plus pouvait de sentir son coeur défaillir chaque seconde en pensant à lui. Elle n'en pouvait plus de voir son regard et son sourire si merveilleux dès qu'elle avait fermer ses yeux verts. Elle ne supportait plus de ne plus pouvoir toucher les étoiles avec lui. Son ' lui ' à elle. Celui qu'elle ne se réssoudra jamais à oublier. Jamais.
Elle porta le couteau à son poignet.
Elle respira un bon coup. Comme pour s'inprégnait du Monde une dernière fois avant de l'abandonner pour l'éternité. Elle voulait rejoindre les étoiles. Les toucher une nouvelle fois. Même si elle devrait le faire seule. Elle veut rejoindre les Anges du Paradis. Où elle à sa place déjà réservée depuis bien longtemps. Car une personne aussi pure qu'elle ne peut aller qu'au Paradis. Elle détacha le pendentif de son coup et s'approcha de son piano. Le couteau coupa une de ses veines. Elle laissa tomber le pendentif sur le piano et s'appliqua à écrire à l'encre rouge de son sang quatre mots. Quatres mots d'amour. Quatres mots sur un piano ...
Et le téléphone du salon se mit à sonner. Tandis qu'elle continuait à écrire sur le piano blanc, à son sang. Cinq sonneries et le répondeur se déclencha.

" Je t'en supplie, déccroche. Je sais qu't'es là. Pitié ... Je, j'voulais te demander pardon. Je t'aime ! Est-ce que tu m'entend ?! Je t'aime !! ".

Elle se précipita sur le téléphone tant bien que mal. Son sang continuant de couler. Elle saisit le combiner.

" T'es pardonné .. J't'aime aussi ".

Les derniers mots qu'elle avait pu prononcé avant de s'écrouler au sol. Elle avait pu entendre encore sa voix. Avant de partir. De partir à jamais. Si il avait appeller 5 minutes plus tôt, la Terre aurait pu la conserver encore. Elle ne serait pas partit. Elle lui aurait qu'il était un salaud. Mais qu'elle l'aimait. Qu'elle l'aimait plus que tout. Qu'elle l'aimait à en crever. Oui, à en crever. Il s'en ai rendu compte quelque heures plus tard. Quand il se rendit à son appartement et découvrit son corps sans vie, à côté du combiné du téléphone, baignant dans un océan de sang mélé à ses larmes. Il s'agenouilla pour la serrer contre son coeur. Même si il n'en avait plus. Son coeur, c'était elle. Et aujourd'hui elle étaitt morte. Son coeur était mort avec elle. Il pleura jusqu'à ne plus pouvoir verser une quelconque larme. Il se releva et vu son sang rouge sur le blanc immaculé du piano. Quatres mots. Simplement quatres mots.

" Je t'aimerais toujours Bill ... ".

Il comprit que jamais plus il ne trouverait quelqu'un d'aussi merveilleux. Il avait commis des erreurs. Aujourd'hui il en payait le prix. Dans la vie tout se paye, tôt ou tard.
Il saisit à son tour du couteau qui avait déjà fait tant de dégâts. Et alors que le soleil aller se lever sur Berlin, un deuxième Ange quitta la Terre. Il alla la retrouver. Au dessus des étoiles, au Paradis.

Mon premier OS. J'avais simplement besoin d'écrire et d'être lu.
Ce n'est pas très beau comme tout ce qu'on peut lire ici, mais tant pis. Je voulait tout de même le publier =').

nein!!

c'est trop trop beau!!

J'adore quoi! <3

Roh.

C'est trop gentil ( L ).

Pourtant, c'est pas vraiment le meilleur truc que j'ai écrit =X.

bah c'est vrai quoi! xD

t'en a écrit d'autre? et des mieux, en plus? pourquoi tu les mets pas?

J'veux les lire mouua xD

Hum.

Peut-être un jour =').

Quand je m'en sentirais le courage x').

J'te préviendrais si je publie autre chose = ).

oukay' meurchiiiii

J'viens d'le relire, il est vraiment <3

Merci beaucoup ( L ).

Absolument déchirant .

Deux mots suffiront .
Continu d'écrire .

( L )

Han.

Merci <3.

Tu écris vraiment bien Smile

waw ...
c'est magnifique!
<3

Heu?
Je sais pas quoi dire. À pars que c'est... Dégueulassement beau.

Le bonheur sa fait un bon bouts de temps que je le cherche
je suis le vent
et aujourd'hiu il c'est arrété ici
alors j'ai fait comme lui et j'ai pris le temps de lire.
Il ne c'est pas arreté ici par hasard
non loin de là.
C'est tellement beau
d'en arriver là par amour
de devoir payer ainsi ces erreurs.
Et ce titre, il est choisi
d'une facon ....
Quand j'ai compris de quoi
tu parlai sur le piano
sa m'a fait sourire.
Et tu dis que se n'est pas le plus beau
je veux
j'exige
que tu montre plus beau .
Maintenant que j'ai gouté
à ton bonheur
je te lacherai plus.

Moi aussi.

Merci infiniment, vos mots me tuent ( L ).

J'ai écris un second one-shoot, si ça vous interesse : https://tokiohotel-4-love.jeun.fr/fanfictions-terminees-f23/os-peter-pan-t42339.htm

Encore merci ( L ).

houaaaa c'est l'un des plus belle os que jai jamais lu!!
tes mots me touche me transporte et me tue!
pendant quesque segonde j'était la te lire et j'en suis ressorti avec une sensation bizard un mélange de reve et de tristésse de joie et de déspoir parseque meme les ange ont le droi de vivre parseque meme bill a le droi a l'amour et surtout que ton os est magnifique!!!

J'avait simplement envie d'ecrire se que je resenter!

Merci, beaucoup .

Troop boooo !!!

Jdr !!!!!!!!!!

je vien de lire tes deux texte je suis devant mon ordicomme une co**e entrain de pleurer ='(
sinn cé tjr aussi beau

Je l'avais déjà lu sur ton blog de OS.
J'en pleure =')
T'as un véritable don pour écrire =')

Je crois que j'ai la sainte manie de me répéter, mais encore une fois : merci .

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