[T] Elle l'aime, Lily, son inconnu.

Putaiiin comme j'suis un bouleeeeeeeeet x).
Et dire que j'ai failli louper ça quoi u__u.
Genre c'est d'la merde quoi, nan sans dec tu te fous de moi ?
J'crois que c'est la suite que je préfère, on est tiraillé entre Lily et Bill, et cette souffrance que tu racontes si bien, elle nous atteint en plein dans le coeur.
Comme j'aime c'que tu fais, tu peux imaginer à quel point.

Enora, une suite, il va y en avoir une. Je refoule d'idées là ( Plus ou moins sadiques les idées )

Ma belle Marie, j'espère ne jamais te decevoir vois-tu (L).

Et toi, Camille, t'es folle d'écrire des commentaires pareil. Sa m'a réchauffé le coeur, tu peux pas imaginer à quel point.
Et j'reste trop conne là. Alors sourire ( Je sais que t'aimes les sourires =D )
(L)

Sourire de même.
<3.

J'veux demander un truc. juste un.

Un belle longue suite. j'ten supplie.

C'est de la folie.
(L)

Lola, la voila la suite. Mais j'en suis pas fière. J'ai pas réussi ce que je voulais -_-
Lily, de la folie.
Merci (L)

____________________________________________________

- Lily, on sort.
- Ou ?
- A ton avis, ma belle.

Ma Belle. S’il savait à quel point ce surnom débile l’agaçait. S’il savait à quel point tout ce qu’il disait l’agaçait. Et s’il savait surtout à quel point tout en lui l’agaçait.
Ah s’il savait. Peut-être arrêterait-il de croire en ce couple artificiel qu’ils formaient tout les deux depuis cette sortie d’hôpital. Peut-être comprendrait-il qu’il se tuait à croire à un amour qui n’allait pourtant qu’à sens unique. Peut-être ouvrirait-il enfin les yeux qu’il se tuait à garder fermés, pour voir à quel point elle se fichait de lui et qu’elle ne disait l’aimer uniquement pour le remercier de l’avoir sauvée de cette énorme erreur.
Sauf que justement, il ne voyait rien de tout sa. Et de jours en jours, son ignorance la dégoutait. Il n’y avait plus que de la pitié et si elle n’avait toujours pas rompu c’était juste parce qu’il baisait bien. Et sa faisait toute la différence.

Encore une fois, ce soir, ils sortiraient dans l’une de ses soirées plus ou moins branchées. Encore une fois, ils s’éclateraient tout les deux. Et encore une fois, ils rentreraient probablement défoncés, à l’alcool mais à la drogue aussi. Et dans la soirée, Lily le tromperait encore une fois mais, lui, il resterait impassible et fermerait les yeux sur cet écart comme il le disait. Mais à force d’écarts, Lily espérait bien qu’il finisse par craquer. C’est pourquoi, elle réitérait sa à chaque sortie, pour qu’il craque et se barre. Et surtout pour qu’il souffre.

Et finalement, lorsqu’ils arrivèrent, Lily et son compagnon retrouvèrent tous les habitués. Amis, fournisseurs, connaissances et bien évidemment partenaires de soirées de Lily qui se damneraient pour réitérait ces nuits aux vues des regards lourds de sens qu’ils lui portaient.
Lily déposa simplement un baiser sur la joue de son partenaire, juste par habitude et non par amour, et s’éloigna déjà sur la piste de danse, horrifiée à l’idée qu’il puisse la retenir pour lui en demander plus.

Et le reste de la soirée ne fut qu’une copie conforme de toutes les autres. Verres sur verres, danses sur danses. A cela s’ajoute la drogue et une Lily particulièrement déchainée auprès d’un partenaire idéal pour tromper celui qu’elle feinte aimer. Non vraiment, la soirée était splendide. En la voyant là, qui pourrait croire que cette jeune fille était 3 mois plus tôt tout l’inverse que ce qu’elle ose afficher d’elle maintenant. Personne. Et pourtant cette Lily la n’avait pas disparue, elle s’était juste laissée bouffer par un masque de protection qui l’avait transformée en vraie pute de luxe. Car c’est ce qu’elle était, il fallait bien l’avouer.

Lorsqu’elle se décida enfin à aller retrouver son compagnon, après s’être envoyé en l’air dans l’une des chambres disponibles à l’étage, Lily ne se doutait absolument pas de ce qui allait se passer. Car, non, la soirée n’était pas une copie si conforme que sa. Et c’est en le voyant lui, installé près de la blonde qu’elle avait vu dans ce magasine, installés auprès de celui dont elle se fiche royalement depuis ces dernières semaines, qu’elle réalisa.
Ils riaient et vu le nombre de verres de vodka présents sur leurs tables, ils étaient plutôt joyeux.
Par chance, il ne l’avait pas vu, à l’inverse de son idiot de compagnon qui en l’appelant, la dévoila à ses deux acolytes. Et automatiquement, leurs deux regards s’accrochèrent pour la première fois depuis ces 2 derniers mois.
Décharge électrique. De nombreux sentiments s’entremêlent, refont surface et explosent au visage de Lily. Et là, elle se rend compte qu’elle ne l’a pas oublié. Et au vu de la petite étincelle qui brillait au fond de ses yeux, lui non plus.

-Lily !

Son imbécile de partenaire, encore une fois. A peine s’est elle approchée de lui que déjà il la tire sur ses genoux. Et elle, elle ne réagit pas, alors qu’ordinairement, elle en aurait été révulsée.

- Alors, tu t’es envoyée en l’air ?

Boum. Son cœur manque plusieurs battements d’un coup, détonne. Comment avait-il pu dire sa, devant Bill. D’ailleurs, aux vues du regard qu’il lui a lancé, ce n’est pas passé inaperçu.

- Je te demande pardon ?
- Ne fais pas l’innocente Lily. D’ailleurs, il était encore blond celui là. Tu n’en choisis jamais des bruns.

Deuxième étouffement. Sa l’amusait vraiment ?

- Enfin bref. Je te présente …

Mais Lily était déjà repartie dans ses pensées. Et ses yeux étaient rivés sur celui qui la perturbait à ce point. Bill … Bill … Ce mot se répétait inlassablement dans son esprit, comme un écho. Bill …

- Bill.
- Tu le connais ?
- Hein, quoi ?
- Tu as dis Bill, Lily …

Et merde. Bien sur qu'elle avait dit Bill. Enfin, non, c'est sa tête qui l'avait dit. Et en ce moment, sa tête faisait franchement n'importe quoi.

- Oh, oui. Je le connais.
- Bien. Figure-toi, qu’il est en couple avec mon amie d’enfance, Jenny.

A nouveau son cœur s’emballe. Et finalement, se brise en deux, s’effondre en miette, détruit par les mots qu’il venait de prononcé.
Pour garder un minimum de contenance, Lily hoche la tête et tente un sourire. Sourire qui ne trompe bien évidemment pas Bill. Evidemment, sa aurait été bien trop facile sinon.

- Bonjour Lily.

La soirée s'annoncait dure. Trop dure.

Han putain de suite *__*.
J'adore les situations comme ça qui nous tiraillent le coeur si fort. J'aime, j'aime ça.
Je suis pressée de voir comment ça va continuer, comment elle risque de s'enfoncer la pauvre.
J'aime assister à ces agonies.
Et tu les décris affreusement bien.

[...] - Ca suffit, non ? -

Ma Salomé: Je t'ai achevée ? Ce n'est qu'un début. La suite s'annonce explosive.
(L).

Camille: ( Océane t'as fais un bisou pour moi ? x) ). Ravie d'apprendre que sa continue à te plaire. Parce que honnêtement, en l'écrivant, je l'ai trouvée plus vide en sentiments que les précédentes. Mais, enfin, Sourire (L).

Lily: Ce silence me convient. Merci (L).

Enora: J'en ai pas marre non. =)

Ma Marie: Ravie d'avoir réussi à emballer ton coeur. C'est pour me venger de tout les sauts de coeur que me fait ta fiction. Oeil pour oeil, dent pour dent. =)
(L).

Cha: [ ... ] Sa suffit =). Amplement. Merci.
(L).

Haaaan nan l'enfoirée elle m'en a pas fait !!!
J'vais aller la frapper.

Elle a pas du y penser x) La frappe pas, elle pourrait se venger sur moi après

Bref, je me mets à la suite. =)

Elle m'a juste dit que tu me disais Bonjour n__n.
Mais normalement elle vient chez moi tout à l'heure, elle me le fera là =]

Ouii mets tOi à la suite pOur cOntinuer à nOus balancer des étOiles à la geule puisque t'en a pas marre de nOus en balancer et que nOus nOn plus 'spèce de fOlle xDD
Mais t'sey quOi ?! J'me pose une questiOn, t'as pas peur de te retrOuver à cOurs d'étOiles à fOrce de les distribuer ?!

ARF.
Comment vous faîtes...? Comment tu fais Bertille ?
Pour nous illuminer à ce point.
Arf...Qu'est ce que c'est beau <3
Bertiille !
J'en veux encore.

Suite =)

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- Bonsoir Bill.

Première fois qu’ils s’adressaient la parole depuis cette dernière phrase posée sous forme de question et qui ne cessait de résonner, à cet instant précis, dans sa tête ainsi que dans celle de celui-même qui l’avait posée. ‘ Si tu te retournes, j’aurai ma réponse ‘. Sauf que ce que Bill ne saurait probablement plus jamais c’est qu’elle s’était retournée. Il avait juste été un peu trop rapide pour elle. Et elle, il lui avait fallu du temps pour faire le tri dans son esprit embrumé par des sentiments qu’elle connaissait encore que trop peu et ravagé par la perte de Nina.

- Comment vas-tu depuis …
- Bien ! Très bien même. Et je suppose que toi aussi.

Paroles crachaient avec une certaine rancœur dans la voix. Pour que sa conscience aille pour le mieux, c’est sûrement ce qu’il voulait entendre.
Mensonge, encore et toujours. Après tout, c’était son seul moyen de se protéger car elle était certaine que s’il apprenait qu’en vérité ces 3 derniers moi avaient été un calvaire, probablement les pires de toute son existence, soit il éprouverait de la pitié, soit il éprouverait une certaine jouissance d’être le responsable de tout sa. Et puis, elle ne se voyait pas dire devant sa blonde de copine qu’elle l’aimait à crever lorsqu’il était parti, qu’elle avait fait strictement n’importe quoi depuis qu’il avait quitté sa vie, qu’elle se déglinguait à coup de drogue, d’alcool et d’histoires d’un soir. Et tout sa à cause de lui. Non vraiment, elle ne méritait pas sa. Même si Lily la détestait de pouvoir aimer Bill, de le rendre heureux, de lui avoir permis de l’oublier, d’être à cet instant précis dans ces bras devant ses yeux et de lui ressembler tellement. Et elle la jalousait. Car c’est elle qui partageait les nuits de Bill, qui avait droit à ses baisers dont Lily se souvenait encore, qui sentait cette peau si douce contre la sienne. C’est elle qui occupait son esprit jour et nuit, elle qu’il devait probablement à n’importe quel moment de la journée. C’est elle qui avait prit sa place dans le cœur de Bill. C’est elle qui à ce moment précis commençait à l’embrasser … L’embrasser ?! Et le pire, c’est qu’il se laissait faire.
Lily se redressa et s’excusa brièvement afin d’éviter de rester encore plus longtemps face à cette vue qui lui éclatait le cœur, lui révulsait les poumons et lui donnait envie folle de vomir. C’est d’ailleurs pour sa qu’elle s’est retrouvée dans des toilettes, la tête en face d’une cuvette rempli d’une substance lui appartenant. C’est d’ailleurs pour sa aussi qu’elle s’est mise à pleurer, crachant ainsi toute la haine, la rage, la tristesse accumulaient jusque là.
Etait-ce vraiment normal de ressentir cet immense vide intérieur ? Comme si tout avait éclaté et été mort juste à la simple vision d’un baiser. Enfin, non, de ce baiser ?

Finalement, Lily est ressortie et s’est décidée à aller les rejoindre, pour ne pas qu’il s’inquiète. Et cela même si c’était contre sa volonté.
Bien évidemment, c’est son regard qu’elle a croisé en premier. Soudainement illuminé par une certaine inquiétude, à la vue de ses yeux rougis qu’elle avait apparemment mal remaquillés. Encore une fois, elle se tapait l’affiche.

- On commençait sérieusement à s’inquiétait, ma Belle.

Et lui qui recommençait avec ces surnoms plus qu’insupportables qui finissaient de détruire la fine barrière que Lily s’était créé.

- Ou étais-tu ?
- En quoi sa te concerne ?
- Tu es ma petite amie.

Et là, Lily éclata franchement de rire dirigée par une folie sans bornes.

- Ta petite amie ? Laisse-moi rire. Tu sais très bien que tu ne représentes rien à mes yeux. Tu fais juste semblant d’y croire, pour m’aider à me reconstruire.
- Tu as tenté de te suicider.

Et elle le gifla une bonne fois pour toute, commandée par la folie qui lui restait encore et qui lui permettait d’enfin réagir.
Puis, elle est partie sur la piste de danse, sans lui lancer une quelconque explication à son comportement soudain.
Et les verres se sont de nouveau enchainés. Les danses aussi, dans les bras de purs inconnus. Tout sa pour quoi ? Se consoler. Car elle croyait noyer son chagrin dans l’alcool.
Et puis soudainement, une main s’est posée sur son épaule et une autre à poussé celui avec lequel elle partageait une danse plus que sensuelle.

- Non mais sa va … Bill.

Il s’est contenté de la fixer dans les yeux, cherchant à la déstabiliser pour savoir ce qui clochait réellement chez elle.

- A quoi tu jours Lily ?
- A rien.
- Ah vraiment ? L’alcool, ces danses, ton comportement inquiétant tout à l’heure à l’égard de ce pauvre type, ta fuite. Mais merde.
- T’es vraiment qu’un idiot Bill.

Et tout s’est enchaîné assez rapidement, elle s’est juste sentie attirée entre ses bras alors qu’une chanson douce commencait. Vrai plan drague pour certains, pas pour eux.
Tendus, ils l’étaient. Tout les deux. Comme s’il s’agissait de leur premier rendez-vous, qu’ils avaient peur de tout faire foirer.
Et puis, au fur et à mesure, leurs deux corps en se retrouvant, se sont rassurés mutuellement, leurs deux cœurs, que chacun pouvait sentir battre, se sont calmés, rassurés par les battements de l’autre.
Mais sous ces apparences calmes se cachait un vrai torrent de sentiments et les explosions qu’ils vivaient chacun en eux n’étaient pas dues au hasard et ils le savaient.
Leurs sens étaient tous en alertes, exaltés. Le toucher tout d’abord. A chaque fois qu’une parcelle de leurs peaux se rencontrait, s’en suivaient de puissants frémissements incontrôlables. La vue, ensuite. Totalement brouillée, ils ne voyaient que leurs yeux mutuels qu’ils s’efforçaient à fixer. Et enfin l’odorat, ils redécouvraient tout deux l’odeur qui leur avait sans doute manquée le plus ces derniers mois.
Dans un geste courageux, Lily a enfouie sa tête au creux du cou de Bill, chose qu’elle avait envi de faire depuis de nombreuses secondes déjà et son souffle saccadé à commencé à se laisser glisser le long de sa peau. Et aux vues des frémissements et du pincement de lèvres dont il a fait preuve pour retenir un léger gémissement, sa lui a plu. Mais à vrai dire, Lily n’en avait pas fini. Ses yeux étaient maintenant rivés justement sur cette peau laiteuse particulièrement tentante pour des lèvres qui ne réclamaient que sa. Et dans un geste rapide mais tendre, elle a laissé glisser ses lèvres, et tampis pour sa copine, elle n’existait plus pour l’instant. Il n’y avait plus qu’elle et lui.
Ses lèvres, après ce baiser, sont doucement mais sûrement remontées jusqu’à son oreille ou elles ont lâché un brûlant.

- Tu me manques.

Puis, elle s’est brusquement reculée, l’a regardé, et a fuit. Car lui n’était pas qu’un simple partenaire et elle ne maitrisait plus la situation.

J'espère que j'aurais repris mon souffle, pour la prochaine suite.
- Il y a peu de chance. -
(L)

Moi non plus je ne controle plus grand chose. Je laisse juste mes yeux glisser sur tes mots et mes sentiments exploser. Parce que c'est fou ce que tu écris, et que j'en deviens sacrément accro.