[T] Elle l'aime, Lily, son inconnu.

Tu manies le clavier comme d'autres manient en couteau de cuisine.

"Bill artificiel", digne d'être étudié en philosophie.

J'me choute à tes mots et ce soir comme Lily je suis en manque.
Tu m'files une dose ?

Bordel.
Plus qu'immense.
Plus que sublime.
Plus que tout.
Une vrai folie.

Ouaw.
Pas d'autre mot je crois.

Ma drogue à moi, c'est tes écrits. Ouais.
Ce putain de bonheur qui m'rentre dans les veines en te lisant.
Cette putain d'admiration qui m'rentre dans les veines.

Tu me tues mais me fait vivre grace à tes jolis mots.

T'arretes pas, suite. J'en ai besoin.

Dis donc toi quand t ureviens, tu reviens en force =)

je l'aii dévorey ta fiic ...
sii j'avaiis su qu'elle étaiit sii belle
sa feraiit lontemps que je luii auraiit sautey dessus
parc'que sa fesaiit lontemps que je la voyaiis dans "fanfiics en cours"
j'en avaiis enviie maiis le manque de temps
pour la savourer a sa juste valeur m'en a empecher
alors ce soiir j'me suiis lancée et a chaque suiite ,j'avaiis peur,
peur de savoiir ce qui allaiit m'attendre ...

en tout cas, c'ey tres emouvant ce que tu écriis ...
x3

Bonjour. =)
Ma Bertille, tu m'manques. (L')

HAN la suite stp
STP :$

Putain, tu me manques quoi. (L')

Je vous réponds à toutes dans mon prochain message =)

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Une bouche qui se fraye un chemin à travers une longue chevelure blonde dont émanait une odeur sucrée appartenant au parfum sur lequel elle avait craqué quelques jours plus tôt et qu’il venait de lui offrir. CK one de Calvin Klein. Effluves fraiches, discrètes, presque intimistes qui lui correspondait particulièrement bien.
Des lèvres qui dessinent la forme fine et arrondie de son épaule et qui s’attardent finalement dans son cou. Un baiser. Je t’aime. Puis d’autres. Sur le menton. Un peu. Sur la joue. Beaucoup. Sur le nez, passionnément. Et …

- Bill ?
- Mon cœur ?
- Tu m’accompagnes ce soir ?

… Sur la bouche. A la folie.
Dans le noir de cette chambre d’hôtel, leurs deux sourires brillent tellement que même la lune ne peut plus rivaliser. Bill et … Jenny. Enfin, Bill, Lily et Jenny. Car c’était dans le noir qu’il la voyait le mieux, Lily. Son sourire et, le fond de ses yeux verts. Pourtant, ils n’étaient que deux, ce soir dans cette chambre.
Quand à Jenny, elle ne voyait que Bill. Bill et ses sourires radieux, Bill et ses regards indescriptibles, Bill et sa douceur, Bill et ses baisers.
Deux mains qui se resserrent autour de deux hanches et deux corps qui finissent par fusionner en un tendre câlin.

- Tu es certaine que tu ne veux pas rester ici ?

Question cachant bien évidemment des sous-entendus, posée avec un sourire particulièrement aguicheur et laissant présager une nuit pleine de promesses d’amour.

- Ne me tente pas, mon ange.
- Je crois que tu l’es déjà.
- Peut-être …
- Très bien.
- … Mais ce soir, je sors d’abord.

Bill s’écarta et l’attrapa par la main avant de l’attirer avec lui jusqu’à la sortie.

- Dépêchons-nous alors. Plus vite nous partons, plus vite nous rentrerons.

Et c’est sur ces quelques mots qu’ils partirent jusqu’à cette soirée, le cœur léger, main dans la main, comme deux jeunes amoureux.

Une fois à cette soirée, Bill se laissa mener jusqu’à une table, dirigé par une Jenny qui, semblait-il, connaissait parfaitement ces lieux.
Quelques baisers et vodka plus loin, le couple semblait prêt à rentrer au moment ou Jenny reconnut l’un de ses amis d’enfance.

- Thomas.
- Jenny.

L’intéressé s’installa à leur table alors que Bill, s’en vraiment vouloir le cacher, poussa un long soupire en se renfonçant dans son siège. La soirée allait s’allonger, il le sentait. Et honnêtement, il préférait nettement leur petite chambre d’hôtel à ce lieu bien trop bruyant à son goût.
Et en plus, ce Thomas ne semblait pas ravi de le voir ici non plus, vu le regard noir qu’il lui a lancé.
Alors que les deux amis se redécouvraient, lui préféra couler un regard jusqu’à la piste de danse ou l’agitation était à son comble. Entre les deux gays qui, aux vues de leurs têtes à chaque mouvements de bassins qu’ils faisaient, ont bien du se taper plusieurs orgasmes et le couple qui lui préférait se bouffer la bouche, vraiment le spectacle était amusant.
5, 10 minutes, Bill ne savait plus vraiment depuis combien de temps cet inconnu était là avec eux, et sa présence qui rallongeait cette soirée commençait à l’agacer.

‘ Lily !’
Alors qu’il s’apprêtait à repartir dans son exploration enrichissante de la piste de danse, Bill stoppa finalement tout mouvement à l’entente de ce nom. Et finalement, en sentant un regard insistant posé sur lui, à la limite de lui bruler la peau, Bill leva les yeux. Erreur. S’il avait voulu survivre, jamais il n’aurait du faire ce geste.
Alors qu’une explosion commençait à lui ravager l’intérieur en faisant ressurgir des sentiments pas si enfouis que ce qu’il avait espéré, Bill l’observa se faire aspirer jusqu’au dit Thomas qui l’installa confortablement sur ses genoux. Sa main se resserra automatiquement sans qu’il l’ait cherché autour de celle de Jenny qui le lui fit remarquer en un regard rapide. Pardon.

‘ Alors, tu t’es envoyée en l’air ?’
Mais comment osait-il lui parler de la sorte ? Non mais … Quoi ?! S’envoyer en l’air ?
Sans réfléchir, Bill lança un regard à Lily, comme pour avoir des explications. Alors comme sa, la demoiselle lui avait fait une scène ce soir là et là, elle n’hésitait plus ? Le pire était encore qu’elle niait les faits en mentant très mal.
‘il était encore blond celui là. Tu n’en choisis jamais des bruns.’ Et sa, sa faisait toute la différence. Bill avait très bien comprit le message. Etrangement, il s’était souvenu qu’il était lui-même brun, la suite n’avait était que facile à assembler, même un fou aurait pu comprendre.

Alors que Thomas recommençait à débiter des paroles sans importances, Bill continua de l’observer, Elle semblait rêver, vu l’expression qu’avait prit son visage, et lui, il en profita pour redécouvrir ses traits fins, son visage sucré, sa peau pâle, son cou dans lequel il avait de nouveau envie de s’enfoncer, son petit nez qui le faisait craquer, ses lèvres qui …
‘ Bill ‘. Bam, son cœur s’accélère. Il fallait absolument qu’elle arrête de prononcer son prénom de cette façon là, il en était carrément dingue.
Tiens, elle préférait jouer sincèrement et avouer qu’ils se connaissaient, tant mieux.

‘Bien. Figure-toi, qu’il est en couple avec mon amie d’enfance, Jenny.’ Là, c’est lui qui failli s’étouffer. Ce Thomas commençait sérieusement à l’agacer. Pourquoi avait-il dit sa hein ? Il aurait mieux fait de se la fermer. En même temps, elle avait bien du le voir. Et puis, oui il était avec Jenny, pourquoi ne souhaitait-il pas qu’elle le sache ? Merde.
Finalement, c’est la main de Jenny contre la sienne qui le fit revenir à la réalité. Mais c’est dans les yeux de Lily qu’il replongea immédiatement. Et malgré ce sourire qu’elle affichait, Bill voyait bien qu’à l’intérieur, rien n’allait plus. Il connaissait bien trop ses yeux et ses recoins, pour ne pas voir qu’elle allait mal. Et mine de rien, cette vue le tuait et il n’avait qu’une envie, la prendre dans ses bras, chose qu’il ne pouvait pas faire.

- Bonjour Lily.

**

Point de vue différent. J'espère que sa vous plait =).

Camille: Comme je te l'ai dis sur MSN, je comprends. Et ton commentaire est très constructif ma belle. Et continue d'être folle de ce que je raconte parce que personellement, je suis folle de tes commentaires (L).
Je te possèdes ? C'est réciproque je crois, tu me possèdes aussi.

Ma Marie: Bon Dieu que j'aime les tiens de commentaires aussi. Comme me l'a dit Camille, ils sont énormes. <3
Tu sais quoi, ces derneirs temps tu m'manques vraiment. Mais bon, c'est moi qui venait sur la PO en touriste sans vraument aller te voir
Rectifions sa. Je t'aime.

Charlene: Que veux-tu que je réponde à sa, ma petite Charlène ? Ton commentaire m'a juste proccuré un plaisir fou, indescriptible.
' Un Bill artificiel', cette phrase vous a bien plu apparament. Tant mieux, c'est celle que j'ai le plus travaillé x)
<3.

***
Désolée de ne pas les avoir fait danser plus tôt ces mots. C'est vrai que sa leur manquait à eux aussi de danser devant vous. Alors ce soir, j'me suis décidée. ( En partie grâce à ton commentaire)
Bordel Cha' (L).

Ma Salomé: Le coeur rongé, l'estomac broyé ... Ne meurs pas hein ma belle. Surtout ne meurs pas.
Bordel, dans le genre, je t'aime aussi toi (L).

Charlonze: Bonjour toi =). Et merci pour ce commentaire qui m'a particulièrement touché aussi. Déjà le compliment, qui fait toujours plaisir et puis tout quoi.
Merci (L)
Et voilà ta dose =)

Lily: Bordel Lily, tes commentaires me font toujours un de ces trucs inexplicable aussi. C'est court, mais tellement concentré en sentiment que ... Waou (L).

Enora: T'as vu, je n'te l'ai pas souhaité, t'aimes pas sa =P .
Ravie de te voir toujours ici ma grande =). Espèce de folle.


Nanou: Ce sont de tes commentaires que j'ai besoin. Ils sont énormes dans leur genre aussi tu sais quoi. Waou.
Voilà ta dose (L).

Mon Emma: Retour en force. J'espère que cette nouvelle suite te plaira à nouveau =).

thmath: Que dire ? Tu m'as soufflée là. Sa fait longtemps que je te voyais trainer sur la fiction de Marie et te voir ici me fait frachement plaisir tu sais. Alors je ferai tout pour que tu restes ici, toi aussi (L).

Dose de bonheur qui m'a traversée le coeur. Merci.
Merci pour tes mots [L'. Merci pour ta fiction [L'
J'aime. J'aime. J'aime.

Alors suite, donne m'en une autre de dose. J'en ai besoin.

Rha bordel que j'aime, tu t'en es super bien tiré. Ca me faisait des chatouilles dans le ventre de lire cette suite, mais en fait non, se ne sont pas des chatouilles, j'crois que se sont des pincements au coeur en fait.
Tellement immense tout ce que tu nous fait là.
Et cette phrase ...
S’il avait voulu survivre, jamais il n’aurait du faire ce geste.
Cette phrase bordel, mes yeux sont restés bloqués dessus si longtemps ...
Si jamais voulu survivre, je n'aurais jamais du mettre les pieds sur cette fic, mais heureusement que c'est fait, parce que bordel que j'aime que tu me sauve à chacune de nos conversation, à chaqun de ces 107 (presque 106 ^^) qui vont passer, ce concert, et les jours d'après.
Sourire. Je t'aime.
<3

Putain, tu peux pas imaginer à quel point cet océan dévastateur m'avait manqué. Un vide démentiel qui se creuse peu à peu, et puis finalement, on n'se rend compte de son immensité que lorsqu'on essaye de le franchir. Bordel ma Bertille, un truc de fou quoi. <3

*

Genre mes commentaires ils sont énormes.

j'taii soufflé
xD

t'en faiis pas ... j'iiraiis au bout de cette fiic quii ,j'espere ,fiiniira la plus tard possiible
car le plaiisiir est partagé
=)

aufaiit appelle moii mathiiilde
xD
et t'habiite où dans le sud ??

"Plaisir indescriptible ?"
Saches que moi, mon plaisir indescriptible c'est ça : "Et finalement, en sentant un regard insistant posé sur lui, à la limite de lui bruler la peau, Bill leva les yeux. Erreur. "
Ce genre d'explosion au fin fond d'moi-même, signé ma Bertille d'Amour.
J'ai dansé avec tes mots, tellement ils m'ont entraînés. Et Dieu sait, comme je n'aime pas forcement danser ...

Love. (L)

Bertiiiiiiiiille

Humf, disparition ? Même pas vrai, je t'ai vu hier.
Je t'aime quand même. <3

Ma Bertille, tu me manques. Merde !
Fais-les danser ces putains de mots (L)

Beup, je te prie de te magner l'arrière-train espèce de saloperie à carapace car je vais devoir me casser.

Voilà la suite.
Je vous réponds tous plus tard, ou demain les filles.
Vous aime (L)

_____________________________________________________

- Bonsoir Bill

Au moins, elle lui parlait. Sa lui faisait du bien, à lui d’entendre de nouveau sa voix, cette petite voix remplie d’innocence qui l’avait tant fait craqué. Et mine de rien, il se souvînt exactement de la voix qu’elle avait eu le soir de la fin. Bien différente, beaucoup plus sèche, étouffée de remords et de haine. Tout s’était terminé ce soir là. Et cette pensée le fit frémir.

- Comment vas-tu depuis …
- Bien ! Très bien même. Et je suppose que toi aussi.

Le ton qu’elle avait employé pour lui répondre ne lui avait pas plu. Et le regard qu’elle avait utilisé en regardant Jenny non plus. Non pas parce qu’il avait très bien senti qu’elle avait craché sa avec une certaine rancœur mais justement parce qu’il se sentait particulièrement mal de savoir qu’elle n’allait pas bien et qu’apparemment, il y était pour quelque chose.
Honnêtement, il ne fallait pas être aveugle pour voir qu’elle allait vraiment mal. Bill avait juste posé cette question pour combler le blanc qui risquait de s’installer dans la conversation.
Les joues creusées par la fatigue, les yeux rougis, des cernes visibles malgré le fond de teint qu’elle s’était appliquée à mettre. Certes il avait bu, mais pas encore assez pour ne pas avoir remarqué tous ces détails.

Alors que Bill continuait à fixer Lily qui semblait-il rêvait encore, incapable de dire quoique ce soit, un corps étranger ou plutôt une bouche vînt trouver la sienne. Jenny. Le baiser fut tout d’abord doux, comme tous ceux qu’elle lui faisait mais au fur et à mesure, elle y a mis une certaine puissance, et ce baiser s’est transformé en quelque chose de superficiel, de faux. Jenny jouait, et lui s’est laissé faire, sans vraiment comprendre. Et c’est en rouvrant les yeux et en voyant Lily partir précipitamment, les larmes aux bords des yeux et Jenny l’air triomphant qu’il comprit. Jalouse, elle avait été jalouse. Et lui avait participé à ce plan diabolique fait dans l’unique but de blesser Lily.
Alors que Jenny tentait une nouvelle approche, il la repoussa brusquement. Un peu décontenancée, la jeune blonde lui lança un regard mais tout ce qu’elle rencontra fut un regard noir, rempli d’une haine sans borne.

- Jenny pourquoi t’as fais sa ?
- Tu la dévorais des yeux, Bill.
- Et ? Tu n’avais pas réagir comme sa. Et je ne la dévorais pas des yeux. C’est une amie. Et toi – Il se tourne vers Thomas – Pourquoi tu ne l’as pas retenue ?

Aucune réponse ne fut donnée et c’est un silence palpable qui s’installa alors que Jenny réfléchissait à son geste, Thomas aux paroles de Bill et celui-ci à sa réaction démesurée. Et c’est dans ce même silence que Lily revînt quelques minutes plus tard.

- On commençait sérieusement à s’inquiéter ma Belle.

Bill jeta un regard noir à Thomas. Non mais il se foutait d’elle là. Il ne se serait pas inquiété de son sort s’il ne lui avait pas rappelé qu’il s’agissait de sa petite amie.
La seule chose qui le fit sourire fut l’air agacé de Lily.

- Où étais-tu ?
- En quoi cela te concerne ?
- Tu es ma petite amie.

Ce Thomas commençait sérieusement à le chauffer. Jouer l’amoureux inquiet ne lui allait absolument pas en fin de compte. Et Lily devait penser comme lui vu l’hilarité qui tordait son visage de façon monstrueuse.
Bill l’observa d’ailleurs quelques instants, abasourdi par la folie que ce petit bout de femme pouvait dégager. Elle était immense.

- Ta petite amie ? Laisse-moi rire. Tu sais très bien que tu ne représentes rien à mes yeux. Tu fais juste semblant d’y croire, pour m’aider à me reconstruire.
- Tu as tenté de te suicider.

Elle l’a giflé, plutôt violement, alors que Bill analysait l’ampleur des paroles qu’il avait prononcé. Et alors que l’information commençait peu à peu à s’éclaircir dans son esprit dérangé, elle a fui. Et encore une fois, il ne l’a pas retenue.
Mais qu’importe, le problème n’était pas là mais bel et bien sur ce qu’il venait d’apprendre.

- Elle a voulu se suicider ?
- En quoi cela te concerne-t-il, Bill ?

Bill soupira lentement, alors que la colère commençait à prendre possession de son corps. Si ce mec n’était pas l’ami de Jenny, il se serait déjà pris son poing dans la figure. Premièrement parce qu’il l’agaçait et deuxièmement parce qu’il était le petit ami de Lily.

- Thomas, elle a tenté de se suicider ?
- Oui. Sa t’étonnes ?

Pas le temps de réagir face à ce dernier pic lancé, Bill était déjà lancé à la poursuite de Lily.
Il la trouva dans les bras d’un pur inconnu dont les mains étaient un peu trop entreprenantes à son goût. Et elle, éméchée comme elle devait l’être, elle se laissait faire.
Sans vraiment réfléchir, Bill se lança jusqu’à eux et sépara Lily de ce pauvre type qui ne chercha pas à répliquer en voyant l’air menaçant de brun.

- Non mais sa va … Bill.

Même dans cet état, elle prononçait son prénom d’une façon qui l’envoyait planer. Mais il ne fallait pas se laisser déstabiliser par cela, il n’était pas là pour sa. Le brun sonda pendant de longues secondes le regard de Lily, à la recherche d’une quelquonque réponse qu’il ne trouvait pas.
Pourquoi Lily avait-elle à ce point changé ? Ou était passée cette Lily qu’il avait connu au pied de cet arbre, dans cette cabane, dans ces baisers ?

- A quoi tu joues Lily ?
- A rien.
- Ah vraiment ? L’alcool, ces danses, ton comportement inquiétant tout à l’heure à l’égard de ce pauvre type, ta fuite. Mais merde.
- T’es vraiment qu’un idiot Bill.

Ses yeux, sa bouche, ses lèvres, Bill se sentait irrémédiablement attiré vers ce visage qui l’appelait et il devait trouver une solution rapidement sinon il risquait de faire une connerie. La solution fut de la prendre dans les bras, évitant ainsi tout contact avec ce regard vert qui le rendait fou. En passant ces bras autour de sa taille, il se rendit compte qu’elle avait nettement maigri, voir trop. Mais ce détail lui échappa alors qu’il s’enfonçait peu à peu dans un état second. Le monde avait cessé sa lente ronde incessante et seule Lily demeurait. La peau de Lily, le souffle de Lily, l’odeur de Lily, les mouvements de Lily. Et rien d’autre.
Son cœur roulait tel un yoyo le long de ce fil tendu, c’est dingue l’effet que cette fille lui procurait.
Alors qu’il fermait les yeux, incapable de les garde rouvert plus longtemps vu les sensations qu’elle lui apportait, il la sentit plonger la tête dans son cou, chose qui allait surement finir de l’achever.
Le souffle chaud et saccadé contre sa peau lui balancer d’immenses vagues de frissons et pourtant ne pas pousser un soupir de plaisir, il se contenta de se pincer les lèvres.
Si seulement elle s’était arrêtée là. En sentant les lèvres chaudes de Lily se poser contre sa peau, c’est un vrai choc électrique qu’il reçut. Une vague immense de sentiments, une explosion dans le bas-ventre, des sensations oubliées depuis bien longtemps.

- Tu me manques.

Il n’avait même pas senti sa bouche se rapprocher de son oreille. Et alors qu’il réalisait l’importance de cette révélation, elle a fui et il n’a pas eu le reflexe de la retenir. Pourtant, elle lui manque aussi.