[T] YOURS

J'ai décidé d'inaugurer ma deuxième fic
Mais je vous préviens que je vais pas me presser pour écrire une suite par jour, parce que vu la médiocre qualité de ma prmière fic, je veux réussir celle-ci. Donc je veux pas de plainte du genre "oh t'es pas assez rapide". C'est ça ou des petits bouts de chapitre minusculesPour le titre... tant pis si vous comprenez pas pourquoi je l'ai choisi, vous le saurez plus tard.


Chapitre I

La sonnerie retentit. Les couloirs étaient bondés, et j’avais beau dire des milliers de « pardon », personne ne me prêtait la moindre attention. Après avoir réussi à me frayer un chemin parmi la foule d’élèves, j’arrivai avec vingt minutes de retard à mon cours. En entrant dans la salle, je ne pus que remarquer l’air surpris du professeur « Oh Cerise ! Je n’avais même pas remarqué que tu n’étais pas là ! »
Je me forçai à sourire et m’assis à la seule place libre, celle de devant. Tout ça était mon quotidien, je parlais sans être entendue, ma présence était pareille à mon absence, j’étais un fantôme, mais je m’en accommodais. Au moins on me laissait tranquille, sauf quand on connaissait mon prénom.
A la fin des cours, je sortis du lycée, mon sac sur l’épaule, et me dirigeai vers le cinéma. Lorsque j’en sortis, il faisait nuit. Je marchais dans les rues d’Hambourg, le cœur lourd sans que je sache pourquoi. Le vent froid du mois de décembre me picotait les joues et le nez. J’avais l’habitude de marcher seule le soir, je n’avais pas à avoir peur. Mais là, à cet instant, j’avais le cœur serré, mes entrailles se tordaient. Je savais qu’il allait se produire quelque chose, quelque chose que je n’oublierais jamais. Ce sentiment s’intensifiait au fil de ma progression, en m’approchant d’une petite ruelle. J’entendis des gémissements rauques, qui ressemblaient à des grognements, et d’autres qui semblaient être des pleurs et des cris étouffés. A ce moment-là je savais. Mon cœur commença à battre si vite et si fort, je ne savais plus quoi faire, mais je ne pouvais pas ignorer ce que j’entendais. Je l’entendais, mais je ne voulais en aucun cas le voir. Je m’engageai néanmoins dans cette maudite ruelle, ce qui confirma mon angoisse. Le spectacle qui se déroulait sous mes yeux me figea sur place, je n’arrivais même plus à penser. Je sentais juste mon cœur qui voulait sortir de ma poitrine, et ma vue commençait à se brouiller sous les larmes. Il la pénétrait sauvagement par derrière, la plaquant contre le mur en béton. Je les entendais gémir, mais de deux manières bien différente. Je ne voyais pas leur visage, mais je ne pouvais qu’imaginer leurs expressions. L’une de plaisir et de sadisme, l’autre de peur, de douleur et de dégoût. Je ne pus retenir un cri à cette vue. L’homme se stoppa net dans ses mouvements et tourna la tête vers moi. Nous restâmes ainsi à nous regarder, puis il se retira brutalement de la jeune fille, lui arrachant un dernier cri. Elle s’écroula sur le sol. Son agresseur reboucla sa ceinture et s’avança vers moi, une lueur malsaine et démente dans les yeux. Je savais que je serais la prochaine. Je tentai le tout pour le tout
« Je… j’ai prévenu la police, articulai-je. Il y a déjà un bon quart d’heure »
A ces mots, il s’arrêta, me regardant droit les yeux, ce qui provoqua un frisson le long de ma colonne vertébrale. Il jeta un dernier regard à sa victime, puis partit en courant. Je me précipitai alors sur la silhouette recroquevillée sur le béton, tremblant et sanglotant. Mon premier réflexe fut de remonter son boxer, ce qui me permit de réaliser que c’était en fait un garçon. Je lui remontai ensuite son jean, et regardai son visage. La reconnaissance se lisait dans ses yeux, d’où partaient des larmes noires. Je le pris dans mes bras. Il s’agrippait désespérément à ma veste, tandis que je tentais de l’apaiser. Ces cheveux noirs parsemés de mèches blanches, cette étoile tatouée sur son aine, ce maquillage sur ses yeux. Je l’avais reconnu, mais je préférai ne rien dire. Lorsque je sortis mon portable, il commença à paniquer.
« Qu’est-ce que vous faites ? S’exclama-t-il
-J’appelle la police.
-Surtout pas ! Je vous en prie, les gens ne doivent pas savoir !
-Quoi mais…
-Pitié ! Je vous en supplie ! »
Il recommença à pleurer et je le repris dans mes bras. Une fois qu’il se fût un peu calmé, je l’aidai à se lever, et suivis ses indications pour le ramener chez lui. Il me fit entrer dans un immeuble et m’arrêta devant la porte d’un des appartements. Il l’ouvrit, et quelqu’un cria depuis le salon en le voyant :
« Bill ! Oh mon Dieu, mais qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? »
Ce garçon aussi je l’avais reconnu, un garçon costaud et pas bien grand, avec des cheveux blonds coupés courts pour ne pas friser. Il fit entrer l’androgyne précipitamment et me claqua la porte au nez, sans même me voir. J’étais invisible, un fantôme.



Alors ?

ouh la la !! j'adOre encOre trO ta fiC, fin le débU !! ^^
la sùite enCor la sùite et re-la suite !stppp

allez je poste le chapitre 2, masi ne vous habituez pas à ce que je poste tous les jours, là c'est exceptionnel


Chapitre II

Je rentrai chez moi le cœur lourd, et m’effondrai dans mon lit. Je me sentais tellement mal…. J’étais traumatisée à vie. Personne ne devrait vivre ça. Quelle égoïste ! J’étais là à me morfondre, alors que c’était lui qu’on avait battu et violé… c’était un peu de lui qu’on avait détruit. Je décidai d’aller le voir le lendemain. Je ne savais pas pourquoi, mais je voulais l’aider.

Après une longue hésitation, je m’étais décidée. Mes jambes me portèrent jusqu’à son appartement. J’attendis un petit moment après avoir frappé. Ce fût un garçon avec des dreadlocks et une casquette qui m’ouvrit… son jumeau… j’eus le souffle coupé, il était tellement beau. Mais son expression était si triste. Il savait, c’était certain. Je me mis instantanément à rougir, le cœur battant à tout rompre. Il me regarda dédaigneusement de haut en bas.
« Je sais pas comment t’as eu notre adresse, mais il me semble que nous sommes suffisamment disponibles pour ne pas être harcelés jusque chez nous, ^lâcha-t-il avec exaspération.
-Je… je suis désolée…
-C’est ça, allez salut.
-Non attends ! Je… j’aimerais voir Bill…
-Il est pas en état de recevoir une fan. Foutez-nous la paix merde !
-Je suis pas une fan ! Enfin si, mais je suis pas là en tant que fan.
-Bon, qu’est-ce que tu veux ?
-Je te l’ai dit, voir Bill.
-Bon écoute-moi bien…
-Laisse-la entrer, murmura une troisième voix »
Il était là, se tenant derrière son frère… Bill. Tom le regarda surpris, puis soupira et me laissa entrer. Bill se força à me sourire et me fit signe de le suivre dans sa chambre, dont il ferma la porte derrière nous.
« Heu…je…tiens, murmurai-je en lui tendant un paquet de bonbons acidulés. C’est rien mais…
-Merci, merci beaucoup.
-Est-ce que … est-ce qu’ils savent ?
-… oui. »
Il baissa la tête, honteux. Honteux de quoi ? Pourquoi les gens qui subissent ça ont-ils honte ? Je lui pris la main, il me regarda avec un sourire forcé, un parmi tant d’autres. J’examinai alors son visage. Il avait un bleu à la pommette et une coupure à la lèvre inférieure. Ses yeux étaient incroyablement cernés. Il avait dû pleuré toute la nuit. Il n’avait même pas pris la peine de se maquiller. Malgré tout ça, il gardait cette beauté fascinante, celle qui faisait qu’en regardant son visage, on ne pouvait que l’aimer.
« Et vous, vous l’avez dit à quelqu’un ? Demanda-t-il.
-Non, à personne.
-Merci.
-Vous comptez porter plainte ?
-Non, cette affaire prendrait plus d’importance que le groupe.
-Oubliez le groupe, ce que vous avez vécu est grave ! Vous ne pouvez pas vivre avec sans rien faire !
-Peut-être… un jour… qui sait ? Dites-moi, quel âge avez-vous ?
-J’ai dix-sept ans.
-Alors arrête de me vouvoyer s’il te plaît. Comment tu t’appelles ?
-… Cerise.
-Viens avec moi cerise. »
Il me fit un grand sourire et me pris la main, m’emmenant à la cuisine où les autres mangeaient.
« Les gars, je vous présente cerise, c’est elle qu’i m’a aidé hier soir.
6bonjour, dis-je timidement.
-Salut, répondirent-ils en chœur.
-Je suis désolé pour tout à l’heure, et merci infiniment pour mon frère, dit Tom en se levant pour m’enlacer.
-Heu… c’est pas grave.
-Tu restes manger avec nous.
-Oh non je…
-C’était pas une question »
Comment refuser une invitation prononcée de cette manière ? Je m’installai donc avec eux. Pendant le repas, je sentais bien le regard de Bill sur moi. Pas un regard amoureux, un regard reconnaissant, presque dépendant. A cet instant je compris que j’avais gagné sa confiance.

Et merci à ma première lectrice, mon éditrice, et ma fidèle lecrtice (qui a visiblement des goûts d'merde lol)

-Ultima-TOM-von-973- a écrit:

ben si c' est ça moi aussi j' ai des gout d' merde ...

Je savais que tu viendrais

N'empêche, ce titre me soule, mais l'autre andouille (qui se reconnaîtra j'en suis sûre) m'a suggéré un titre plus explicite pour plus de visites. Moi j'y tenais à mon "Yours"

Bon c'est bon je retire ce que j'ai dit lol

vas y une suite

HORREUR !!!!!
J'ai... comment dire... quelque peu... égaré ma fic...
Mais pas d'affolement, j'ai une solution, je vais la retrouver (j'espère)

je l'ai retrouvée !!!!


Chapitre III

Après le repas, Tom me prit à part avec un air grave.
« Je sais pas comment te remercier pour mon frère, commença-t-il. Si tu n’avais pas été là, ce fils de pute aurait très bien pu le tuer.
-Tu parles ! J’ai même pas eu la présence d’esprit d’appeler la police.
-Et c’est mieux, répondit-il en me caressant la main. Ca peut te sembler bizarre que je dise ça, mais je ressens ce que Bill ressent, et je sais qu’il vivrait mal si on en parlait. Ça le met déjà mal à l’aise que Georg et Gustav soient au courant.
-Je comprends mais…
-N’insiste pas. Et ne te sens pas obligée d’être là pour lui, c’est mon rôle, d’accord ?
-… d’accord. »
Il me sourit et me glissa un léger baiser sur la joue avant de repartir pour a cuisine. Ce contact fit naître des papillons dans mon ventre, et je touchai l’endroit où ses lèvres étaient posées un instant plus tôt. Je me dirigeai vers la salle de bain avec un grand besoin de me rafraîchir. Lorsque j’ouvris la porte, je tombai nez à nez avec Bill en boxer. Il se mit instantanément à rougir, mais je ne pus détacher mon regard de ce corps meurtri, le parcourant des yeux, m’attardant sur chaque bleu. Il me regarda gêné, moi je ne l’étais pas. Je refermai la porte et me tournai vers lui. Je vis l’incompréhension dans son regard, alors je lui souris pour le rassurer. Je pris dans le placard une pommade apaisante, m’en mis sur la main, que je posai sur sa joue en positionnant face à lui, ce qui lui provoqua un sursaut. Mais un seul regard suffit à le mettre en confiance. Sans quitter ses yeux du regard, je fis de lents mouvements circulaires sur sa pommette, tout doucement, et passait mon pouce sur sa lèvre fendue, ce qui lui fit échapper un soupir. Puis je descendis la main le long de son torse, le massant toujours aussi lentement, m’attardant sur ses blessures. De temps à autres je l’effleurai, faisant apparaître des frissons. Je me mis ensuite derrière lui pour faire la même chose dans son dos parsemés d’hématomes. Je partis de son épaule, glissant entre ses omoplates, puis le long de sa colonne vertébrale. Je fixais son reflet dans le miroir, et le vis fermer les yeux de bien-être. J’ôtai doucement ma main de sa peau, la lavai, et le laissai seul dans la pièce.
Un air de guitare attira mon attention, un air affreusement mélancolique, qui m’attira comme un aimant. En entrant dans la pièce d’où provenait cette mélodie, je restai en extase devant le plus beau des spectacles. Tom faisait courir ses doigts sur les cordes de son instruments, d‘un mouvement sensuel. Il n’avait pas cette moue orgasmique comme dans les concerts. Une larme coula le long de sa joue pour s’échouer au coin de ses lèvres, reflétant un profond désespoir. Lorsqu’il réalisa ma présence, il arrêta de jouer et tapota la place à côté de lui en me souriant légèrement. Je ne me fis pas prier, et m’installai le plus proche possible de lui. Son odeur m’attirait. J’avais envie de toucher sa peau, de goûter ses lèvres… Il me prit la main et commença à la caresser, tout en me regardant droit dans les yeux. Ca me mettait mal à l’aise, je ne pouvais pas maintenir son regard. Il se pinça les lèvres, et porta sa main à ma joue, pour écarter une mèche de mon visage. Je fermai les yeux sous cette caresse, n’attendant qu’une chose de sa part. Une voix lointaine me sortit de ma rêverie. J’ouvris les yeux, pour voir Gustav dans l’encadrement de la porte.
« Je dois y aller, murmura Tom »
J’hochai la tête. Il frôla mes lèvres des siennes une fraction de seconde avant de partir. Je me levai, le cerveau vide, et après avoir salué tout le monde, je rentrai chez moi, des rêves plein la tête.

Bon je vais être franche, je suis assez vexée
sur une page j'ai fait trois chapitres, ce qui veut dire quen gros, vous en avez rien à cirer de ce que j'écris
je demande pas des pages et des pages de réponses, mais juste la preuve que j eposte pas pour rien

non c'est trop bien , je veu une suiiiteuuuuh!!!
en faite : new lectrices!!!!!!!!!!!!!!

moi j'en ai pas rien a cirer de ta fic au contraire je l'aime bien voila mintenant t'a une nouvelle lectrice qui aime ta fic et qui demande une suite stp

merci
ça fait tout de suite plaisir et ça motive

Je trouve l'histoire vraiment très bien imaginée, les mots sont très beau, j'adore ta fic !
Je sais déjà que je la suivrais jusqu'au bout =]
Tu as raison de prendre ton temps pour l'écrire :]

Suite ? =P

ta fic é tré bien j ve la suiteuh o fét ss une new lectric

la suite c trop bien

la sùïïte !!!!

je devrais râler plus souvent moi xD
merci merci, ça fait vraiment trop plaisir

mDr !!! LA SUITE ALRS !!!!!