[T] HANNAH'

« Vingt minutes ?! Ce n’est pas trop tôt ! *Il lève la tête* Oh … Je m’incline, le résultat me laisse sans voix. »

Il sourit à nouveau. Puis me tend la main et m’emmène, cette fois, vers la porte menant au couloir. Mes yeux sont éboulis de voir autant de luxe concentré : de longs tapis rouges digne de Cannes, des dorures sur chaque mètre carré et accessoirement des dizaines d’employés tirés aux quatre épingles souriants jusqu’aux oreilles. Mes yeux se baladent partout, observent, s’émerveillent. Tom sourit, de ma naïveté je suppose. Sa main sert tellement fort la mienne que celle-ci commence sérieusement à s’engourdir.

« Tu es sûre que ça va ? Tu n’as pas décroché un mot ce matin. J’avais l’impression de m’adresser au mur, c’est une sensation vraiment très agréable. Je t’assure. »

Tom me tire dans l’ascenseur avant que les portes ne se ferment. Du bout du doigt, il « commande » le Rez-de-chaussée. Une mélodie d’ambiance se met en route. Des violons ponctués de notes de piano. Avec ce genre de musique, vous savez tout de suite à quel type de clientèle vous avez à faire. Le calme règne. Hormis la musique, bien sûr. C’est stressant. Mais d’un côté, je n’ai pas envie de parler et il aura beau briser le silence, il repartira encore en monologue.

« Hum … Hum … »

Simple raclement de gorge ou profond malaise ?

« Hannah’ … »

J’opterais pour le profond malaise, dans ce cas. Je tourne la tête vers lui, histoire de lui montrer que je l’écoute.

« Tu sais que ce n’est pas vraiment facile de parler seul ? »

Hochement de tête.
Il me semble que je viens de trouver mon nouveau langage. Honte à moi, je sais.

« … Ca ne m’aide vraiment pas. »

Honte à moi, honte à moi.

« Hannah’ … »

Souffle exaspérant de sa part. Je suis vraiment si exaspérante que ça ?

« Oui ? »
« Je commençais à désespérer. »

Il ne faut pas désespérer mon petit …

« Oh … Ce fut court mais intense, cette conversation. »

*Ding*

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur un grand hall reflétant parfaitement le prestige de l’hôtel. Tout y est lumineux, tout y est beau. Des charmantes hôtesses, tirées elles-aussi aux quatre épingles, sont postées derrière l’accueil, tandis que des bagagistes attendent tour à tour qu’une Porsche ou une Mercedes se gare devant l’entrée afin de pouvoir retirer les valises du coffre. Vraiment un job très intéressant, je trouve.

« Tu viens. »

Je remarque Tom m’attendant, au milieu du hall. Et moi, toujours plantée dans l’ascenseur. Je remarque aussi que les gens se retournent sur-moi. Tremblements. Crise d’angoisse. Peur. Les portes se ferment à ma demande. Je m’écrase contre la paroi la plus proche et achève ma descente, mon postérieur sur la moquette impeccable. Je m’envole vers le dixième étage.

Ceci est un effort surhumain ...

JE NE PEUX RiiEN DiiRE. RiiEN NE SORT DE MA BOUCHE TELLEMENT C'EST BEAU ! =)

SUiiTE STP !

[ PS: QU'EST-CE QUii EST UN EFFORT SURHUMAiiN ?! ]


<3.

niark*
Magnifique*
Sublime*

"Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi."
Je t'aime, continue, tu fais ça tellement bien.
(désolé, c'est tout ce que j'ai à dire, de toute façon, tu sais ce que je pense de ce que t'écris)




Tu viens demain? Tu m'appelle, okay? Parce que là, je me déconecte.
[Merci pour le commentaire sur l'article que tu m'a "forcée" à faire... ^^]

Love you so much.

Besoin de poster mais pas forcément envie ...
Possibilité de suppression de ce passage, parce que .. je n'ai pas envie de me justifier.



Je m’envole vers le dixième étage.
Dos au mur, les larmes coulent. Encore et encore. Je croyais que lorsqu’il serait entre les mains de la Police, ça m’aiderait. A oublier. Effacer. Brûler les pages inutiles. J’aurais cru. Et je le crois encore. En fait, c’est l’autre lui, qui me perturbe. Qui me fait mal. Parce qu’il est là, et loin à la fois. On ne peut pas changer le gens et encore moins un … coureur de jupons ?! Ca fait tellement mal de s’accrocher à ce genre de personnes. Eux, ne s’accrochent pas en retour. Ou le temps d’un instant. Un instant presque éphémère. Ephémère tout court, même. Les portes s’ouvrent, encore. Je sors. Personne dans le couloir. Chevaucher les couloirs d’un grand palace parisien, un rêve ? Peut-être bien dans d’autres conditions. Un pêle-mêle de portes. Toutes identifiées par des numéros. Qui s’enlacent, s’emmêlent. Je ne vois plus rien, les yeux brouillés par les larmes salées. Amères. L’escalier de secours monte. Il me donne la nausée. Me fait tourner la tête. L’air frais fait danser mes cheveux et me redonne un peu de vivacité.

la suiteu

Tu me donne un coup dans le ventre.
Ce passage est magnifique, j'aime tellement quand je me dis que ça vient de toi, tout ça.

" Mais la vie sépare les coeurs qui s'aiment "
Tu me manque, je suis préssée d'être jeudi.
Je t'aime.

encooore

Assise au milieu du toit, je reprends mes esprits, pense mais me vide la tête à la fois. Confusion. Ma poche vibre. « Appel Tom ». Je raccroche avant même d’avoir décrocher. Aucune envie qu’il me trouve. Même si ça ne va sûrement pas tarder. Je le soupçonne d’être quelque peu intelligent, parfois. Je serre mes genoux contre ma poitrine, comme si ma vie en détendait. Une vague de nostalgie, je repense. A ma vie d’avant. Avant, tout ça. Lui et l’autre lui. Quelques mois, pas vraiment glorieux. Perte de confiance, de moyens. Trahison. Amour. Mais tellement de haine. Larmes. Vraiment trop de larmes, à mon goût. Mais sourire. Quand je repense seulement à ces petits bouts de journées. Je ne savais pas que je serais capable de ressentir autant de choses à la fois. Je ne savais déjà pas que c’était possible. Les nuages filent vers l’infini, le vent à leurs trousses. Le ciel gris semble vouloir pleurer le soleil absent aujourd’hui. Le ronronnement des voitures me bourdonne dans la tête. Un claquement métallique de porte. Oh non … Tom. Je soupirs. Il s’assoit à côté de moi.

« Tu as l’air contente de voir que je suis là … »

Je n’ose même pas affronter ses yeux noisette qui me replongeront à coup sûr dans ces bras. Pourtant, j’aime bien ces bras …

« Comme tu peux le constater, j’ai mis du temps à te trouver. Mais j’y suis parvenu. Maintenant que je t’ai sous la main, il me semble que j’ai le droit à de brèves explications. Non ? »
« Non … »
« Non ?! »
« Oui. Non. »
« Hannah, tu es vraiment .. »
« Pathétique ? Chiante ? Je sais, tu me l’as déjà dis. »
« C’est donc ça, qui te vexe ? »
« Non. Et puis, je ne suis pas vexée. »
« Tu es quoi, alors ?! »
« Je suis … Oublie-moi. »
« Pardon ?! »
« Oublie-moi. »
« Pourquoi ? »
« Parce que, moi … je t’ai déjà oublié. »
« Tu m’as oublié ?! »
« Oui. »
« T’es sur ?
« Oui. »
« Pourquoi tu es là, alors ? »
« Je me le demande. »
« Hum. Hum. Et comment as-tu fait ? »
« Pour quoi faire ? »
« Pour m’oublier. Donne-moi tes conseils. Puisque je dois t’oublier. »
« C’est simple, tu es parti. »
« Tu m’en veux encore ? »
« Je ne devrais peut-être pas ? »
« En effet. »
« C’est bête, mais ma conscience me dit le contraire. »
« Fait taire ta conscience, alors. »

la suiteu

Encore ?! =O

oui jvaiii pleurer bon jmet la usite parck c magnifique

« C’est simple, tu es parti. »
« Tu m’en veux encore ? »
« Je ne devrais peut-être pas ? »
« En effet. »
« C’est bête, mais ma conscience me dit le contraire. »
« Fait taire ta conscience, alors. »
« Je ne peux pas. »
« Quand on veut, on peut … »
« Et bien, considère alors, que je ne veux pas ! »
« Pourquoi ? »
« Je dois partir. »
« Quelqu’un t’y oblige ? »
« Oui. »
« Qui ? »
« Ma conscience … Et puis, tu dois m’oublier. »
« Mais, je n’ai pas envie de t’oublier. »
« Il le faudra bien. »
« Je ne pense pas que ce soit une obligation. »
« C’est bête, mais je pense le contraire. »
« Encore ta fichue conscience ? »
« Non. »

Je reprends de la hauteur et me dirige vers l’issue de secours. Elle porte vraiment bien son nom aujourd’hui. Je n’attends plus rien. Qu’il me court après, comme dans les films à l’eau de rose. Il peut courir. Me rattraper. Je m’éloignerais comme même. Je me préserve. C’est normal. Humain. Ou complètement ridicule. A vous de voir …

neiiiiiin encore !!
<3

Oh Mein Gott !

C'Est Tellement...Tellement...Magnifique ! =)
Magique Plutôt Je Dirai...
Enfin C'Est Clair Que C'Est Fantastique Ce Que Tu Nous Ecris La ! =)

Suiiiiiite Stp ! =)
J'En Ai Envie.
Enfin Non.
Besoin.
Besoin De Tes Mots De Réconfort ! =)

Suiiiite Stp ! =)

Ensorcèle Nous Encore Stp ! =)
La Magie Des Mots Est Plus Emportante Que La Magie Tout Court ! =)

<3.

j'ai ratraper 4 pages, j'suis désolé de pas les voir lu avant, j'men veux, mais j'ai pas pu. Et c'est vraiment plus que magique, tes mots sont si beau, ton histoire est si belle, si profonde, j'en perd mes mots, t'ecrit vraiment super bien, chaque mots est un bout d'etoiles qui brillent, ton histoire est magnifique, magique, c'est tellement beau.

Continue, c'est vraiment super magique

J'aime très très fort <3

Suite <3

Toujours beau, toujours toi*.
J'aime ces moments là.
Ces moments où elle est partagée, elle se force à mettre de la distance, ils font mal et je les aime, ces moments.
(genre jsuis trop mazo, quoi.)
Ca nous ressemble tellement, ça. Ce que t'écris, on l'a tous un peu vécu en fait. C'est un peu de toi que t'étale sur papier, ta vie, ton expérience.
C'est peut-être pour ça que c'est si beau.
Je ne me lasserai jamais de tes mots, ma puce.
Ca m'réchauffe le coeur, quand j'lis un peu d'amour que t'as écri sur un bout de papier, un peu d'amour inventé...

Miss you so much darling and love you too.

"Les nuages filent vers l’infini, le vent à leurs trousses. Le ciel gris semble vouloir pleurer le soleil absent aujourd’hui. Le ronronnement des voitures me bourdonne dans la tête."

Rien que ça.
J'ai trop la fleme de tout chercher, mais y a pleins de truc dans le genre qui rendent ton écriture encore plus belle.
=D

Haha. Je l'ai vraiment fait.
Love.

Tu l'as fais o_Ô ?!
Ma tapiss', tu es une folle =]

Love <3.