Nianasuki : Un culte oui .
Nan ma face est moche alors espérons que l'interieur de la tête le sois moins.
Sophie :
C'est à moi de te dire Merci.
Cette suite elle m'a fait mal au coeur.
Surtout la fin.___________________________
Vengeance.
Je suis bien trop ulcéré pour être raisonnable, de ça je suis consciant.
Tu vas payer Georg pour cet écart de conduite.
Cette fille m'était dûe, tu n'aurais jamais dut prétendre avoir le droit de la toucher.
La nouvelle occupante de ton lit ce soir, sera ta perte et moi le bourreau final.
Il n'a pas été aisé de trouver la fille parfaite, celle qui pourrait te contribuer à ton trépas.
Ta sélection personnelle du soir composée comme à l'ordinaire de plusieurs demoiselles a été formée par mes soins, mais tu ne choisiras qu'une d'entre elle et se sera la mienne.
Oui, car sa beauté est la plus éclatante, tandis que celle des autres est ternie.
Beauté empoisonnée.
Toi qui te fait passer pour un gros balourd mais qui en réalité aime tant les mots.
Toi dont la litterature est la vie, comprends-tu ce terme ?
J'ai été tellement subtile dans le choix de tes prostituées d'une nuit, verras-tu le piège?
Non, car à l'instar de Maupassant qui était lui aussi un grand amant des femmes tu es homme de lettres et non de supercheries.
Pourtant j'ai établit un stratège tellement fin qu'on pourrait même le comparer aux beautés dont est composée la grammaire.
Tu ne verras qu'elle dont la magnificience t'aveuglera, pourtant les autres seront belles oui mais pas avec autant de vigueur et d'ampleur.
Elle est la plus interressante de toutes, par son esthétique certes, mais par son fâcheux secret aussi, fâcheux mais interressant oui.
D'ailleurs voici venu le moment, passe ta nuit d'amour mon grand.
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"-Mon argent.
-Voici pour toi chère trainée.
-Vous n'êtes qu'une ordure.
-Non, quelqu'un dont la réputation n'est pas souillée et honteuse.
-Un sale mec, je serai vous je crèverai d'honte dans mon sommeil.
-Et toi, n'as tu pas honte et entre nous je ne couche pas pour le fric et je suis pas
sale."
Sourire moqueur.
"-Vous êtes un monstre. Adieu."
Parfait. Maintenant prions pour que ça ai fonctionné.
Patientons encore quelque peu et nous verrons bien le destin que te réserve la vie cher confrère.
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"-Je suis malade les gars.
-Comment ça ?
-Il y environ un mois et demi, j'ai passé la nuit avec une...une fille et on ne s'est pas protégés. Elle avait le sida."
Elle avait le sida. Elle avait le sida, ça a résonné dans ma tête et ça a proclamé ma victoire.
Gustav a étouffé un cri, la stupeur se lisait sur ses traits, ainsi que de l'horreur et de la désolation.
Et moi.
J'ai éclaté de rire, d'un rire gras et un peu bête.
Ils se sont tous tournés vers moi et j'ai avoué mon crime, la fierté perçant de toutes parts.
"-Tu vas payer Georg, elle t'as tué la salope hein.
Ca fait mal de se sentir trahi dis moi.
Sale con, elle t'as baisé oui.
Elle te l'a refilé son obscène secret.
Tu vas crever lentement maintenant.
Regarde!"
Je lui ai balancé un magazine à la figure .
Il est devenu plus blance qu'un mort.
"-Oui tu quittes le groupe malheureusement, car tu as le sida et tu ne veux pas porter atteinte à notre réputation de groupe, quelle gentille attention Georg."
Gustav m'a assené un violent coup de poing, ivre de fureur.
"-De quel droit as-tu fais ça?!
Tu as payé cette putain pour qu'elle lui donne la mort!"
Et je souriais d'une joie profondément sardonique et orgueilleuse.
Je ne souffrait d'aucun regrets et ma conscience ne me morigénait pas le moins du monde.
Je me suis tourné vers mon frère toujours ce sourire collé au lèvres.
J'ai cru mourir d'effroi lorsque j'ai croisé son visage.
J'ai rencontré un visage véritablement choqué et dur.
Ses yeux me fixaient comme ils fixaient le violeur d'enfants échappé de prison il y a de ça 12 ans.
Comme un scélerat, un étranger, un monstre.
J'avais détruis mon frère tout comme Georg et Gustav, je m'étais détruis moi-même.
J'avais traumatisé et chambardé émotionnelement Georg funestement.
Mais mon frère, Mon Bill...pour lui j'étais un égorgeur, un assassin.
Et avec toute ses trippes il m'a assuré:
"-Crève Tom, tu m'écoeures."
En ces mots était sortie toute son animosité, sa répugance, sa repulsion envers moi.
Il désirait ma mort j'en suis sur .
Tout mon corps entier s'est convulsé et j'ai vomi, j'ai vomi toute l'abjection qui m'habitait.
Toute ma ignominie je l'ai gerbé, j'ai faillit périr dans mes vomissures comme Hendrix.
J'ai dégueulé du sang, signe que je perdais de mon humanité.
Et ils m'ont laissé comme une merde pourrissant par terre misérablement.
"-Crève Tom, tu nous écoeures."