[T.] Playing Dead.

Je t'attends

moi aussi

J'aime pas cette suite. Je suis désolée. Je voulais que ça soit bien. Mais j'arriverais pas à plus, je le crains.

[Re POV Sans Nom]

*

C'est un corps, dans la prénombre. Etendu, inerte. Une enveloppe, une coquille. L'esprit est ailleurs. Tout ça n'a pas de sens, au milieu de notre douleur. Ce devait être un homme, un toi en différent, quelque chose qui te ressemblerait, de près, de loin. Au moins, un homme. Pourtant ce n'est qu'un corps qui m'assome. Les lumières sont éteintes, le soleil filtre à travers les volets. Je ne vois pas son visage, je n'en ai pas besoin. Un corps, rien qu'un corps, et c'est bien parce que ce n'est pas assez que ça en devient trop. Dans l'absurdité de notre parcours, cet être a oublié d'être humain. Et moi j'ai le souffle court, à quoi ça servirait que je lui tende la main ?

C'est en plissant les yeux que je m'apperçois qu'il respire. Juste ça : il respire. Mais crois-moi, Bill, c'est bien pire. Je voudrais dire quelque chose, rompre le silence qui siffle dans mes oreilles, m'enfuir peut-être. Je voudrais, mais le corps échoué sur le lit blanc m'en empêche. Il ne fait que respirer, Tom. Il ne fait que respirer mais ce n'est plus ici qu'il vit. Et cette souffrance qui me torture n'est pas la mienne, Bill. Depuis quand es-tu si profondément ancré en moi ?

Tu t'avances vers le corps, je reste plantée dans l'embrasure de la porte qui doucement se referme en emportant la lumière avec elle. C'est l'oscurité qui nous rongera le coeur, voilà ce que je me dis quand elle se clot sur mon dos et que tu atteints le lit. L'obscurité, la haine, le désespoir. C'est une certitude, Bill. Puisque ce corps est tombé en décrépitude. Tu ne le vois pas, toi, mais ses ongles sont pourris et les mycoses l'envahissent, il se décompose de l'intérieur, ça se ressent viscéralement. Tu ne le vois pas, je le sais, tu ne le vois pas parce que tu penses le sentir, c'est évident. Seulement regarde, Bill, regarde. Il n'est pas là et ce corps est mort depuis longtemps.

Alors, oui, si jamais j'avais pu croire que tu finirais par me changer, nous changer, je sais à présent que c'était une erreur. Parce que le corps qui me fait face et dont tu vas chercher la main avec émotion ne revivra jamais. Il s'éteindra plutôt. Le plus horrible c'est que tu continues obstinément à vouloir l'ignorer, il suffirait que tu ouvres les yeux et alors tu verrais que cette pièce est vide. L'amour est à chier, Bill, je te l'ai déjà dit. Et c'est lui qui nous aveugle. Qui nous crèvera.

J'ai la gorge nouée et mes paupières sont lourdes, je voudrais pleurer mais je n'en ai pas le droit, n'est-ce pas ? Cette peine n'est pas à moi, elle n'est que tienne. C'est ton jardin secret, cette chambre, ces rendez-vous quotidiens que tu t'imposes. Un jardin de mauvaises herbes qui se bouffent les unes les autres, un sanctuaire abandonné au temps qui s'en va avec tes souvenirs. Tu voudrais les retenir, Bill ? Tu ne le pourras pas.

- Tom...
- Tom...
- Tom...
Il ne te répondra pas. Il ne te répondra pas. Il ne te répondra pas. Il est parti, ça fait bien une éternité. Tu ne lui manques pas, je crois. Tes tentatives sont vaines, bordel, et à chaque fois que tu prononces son nom, c'est moi qui ai envie d'hurler. Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? Que quelqu'un me réponde, que quelqu'un m'explique pourquoi tout doit toujours aller mal.

Ne dis rien, Bill. Ne dis rien, je t'en prie. Les sanglots m'étouffent et je tombe à terre, je sais que c'est une ineptie et que tu me hais de faire ça mais je ne peux pas m'en empêcher, il faut que ça sorte, il faut que ce mal sorte, il faut que mon âme se soulage sinon au lieu de le réveiller tu vas simplement me tuer. Pardonne-moi cette hérésie, pardonne-moi cette absurdité. Laisse-moi verser les larmes qu'on a oubliées en cours de route.

C'est toute une vie qui s'en va avec ce qui me coule des yeux. Le sais-tu ? Puisque le centre de ton monde, c'est Tom, je l'ai compris. Et que le centre du mien, c'est toi. Alors, Bill, y a-t-il quelqu'un qui nous sauvera ? Tu vois bien que non. Pourtant, tu sais, cette fois, avoir raison ne me contente pas. Loin de là.

*

Abominablement delectable.
Merveilleusement dramatique.
Divinement misérable.
Monstrueusement chaotique.

Ce sont simplement des mots balancés sur une page Internet. Des mots que l'on se murmure au creux de l'oreille, à demi-mot, qui s'ancrent à vie dans chaque cellule de notre peau.
Je ne sortirai pas vivante de Playing dead.
Les séquelles de Merci, mon Dieu et Terre de feu, sont toujours présentes et la plaie se rentrouvre.
Tu m'offres les douleurs les plus appétissantes.
Merci pour tout.

Dis, Nao, quel est le mot que tu préfères ?

Je t'aime <3

C'est plus que bien c'est mélo-dramatique !!! Tout ce que j'aime!!! Bien écrit, tes mots me touchent NAo c'est cruellement-maagnifique !!!!!!!!!!!

Suite stp !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Camille, tu sais, je ne saurais te dire à quel point je t'aime, à quel point sans toi j'ai l'impression que rien n'irait. Je voudrais te dire tout ce que tu es pour moi mais ça n'a pas de fin. Tu dis que peu importe où j'irai tu te jèteras sous mes pas et tu ne peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir. J'aurais voulu te dire aussi tout ce que ton mail m'a fait. Bordel, j'ai pleuré, pleuré et pleuré encore. J'aurais voulu te prendre dans mes bras, comme ce jour-là, sur ton lit. Mais cette fois, surtout, ne plus te lâcher et rester là. Parce que tu sais, j'y étais bien. Simplement. Bien.
...
Je t'aime.

Huhu, Lucky, à vrai dire je suis fille unique n_n. Mais je pense que le lien entre deux jumeaux est un truc inimitable que rien ni personne ne pourrait briser. Tant mieux que tu le trouves bien, j'ai essayé de le rendre au mieux =)

Vert, j'ai simplement halluciné en voyant ton commentaire. Ma si grande réputation ? n_n Merci beaucoup, j'ai un peu l'impression de débarquer de mars là, vraiment, mais c'est coool x]

Bim, n'empêche, qu'est-ce que je suis contente que tu sois là =) Merci.

Faraway, pas si inutile que ça, au moins je sais que tu es là (L)

lovepandora, voilà enfin la suite, je suis désolée pour l'attente mais en ce moment les profs se déchaînent n_n

Merci, EsTHelle. Simplement. Hu, j'suis contente que t'aies cité CE passage-là =)

Ki§@, bienvenue =). Pas trop négatiiive j'avoue x] Tu te ridiculises pas du tout, et je suis contente que ça te plaise. =) Merci

Milie, je suis plus que contente. =) C'est un honneur. Merci, beaucoup, beaucoup, beaucoup.

Margaux, j'espère que tu réussiras à la lire, la page 25, et celles qui suivent. (L) Je ne me rends pas compte, tu as sûrement raison. C'est bien pour ça que je m'émerveille à chaque fois de vos commentaires.

Ohoh, Vanille, tu m'as lu finalement. Comme tout le monde, comme tout le monde... T'as une façon de le dire comme si c'était une insulte x] Merci, en tout cas. J'attends de te voir ici, alors. Et je ne m'en fous pas, non.

Wow, Aëlle... tu m'as gâtée... Merci à toi. Mon mot préféré ? Hum, ça se serait difficile de n'en choisir qu'un. S'il n'en fallait qu'un, là, maintenant, ça serait battement. Je t'aime aussi, tu sais... (L)

Suga'Girl, tu me rassures un peu, même si je ne suis pas convaincue n__n

Tu sais, j'ai failli dire un truc tellement stupide que je préfère me taire tiens. En fait non, c'est peut-être pas stupide mais j'ose pas le dire.
Désolée. Je sais que mes petits commentaires ne te dérangent pas mais bon, désolée quand même.

Quel délice!!!!!

J'aime Nao!! J'aime tes mots!!

Et je pardonne la connerie humaine des profs quand je lis une suite pareille!!

Suite....

Nao a écrit:

Suga'Girl, tu me rassures un peu, même si je ne suis pas convaincue n__n

Ben soit le !!! lol
Nao tu as les mots juste pour décrire tous les sentiments!! C'est poignant et penses-tu que si c'était nul on serait encore là ?

Allez ma belle courage on sera toujours la même si tu dit que c'est nul !!!!!!

Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? Que quelqu'un me réponde, que quelqu'un m'explique pourquoi tout doit toujours aller mal.

Ne dis rien, Bill. Ne dis rien, je t'en prie.






...
que dire ?
ça tue
à tout les sens que tu veux.
positif
négatif
pathétique
réaliste
...
j'ayme tant tes mots, Nao, bordel...

Tu assembles l'immonde et la magnificence même, rien que pour ça, je te vénère quoi. (L)

J'ai lu cette suite hier, et j'trouvais rien à dire.
J'reviens ce soir. Et c'est pareil.
Ca semble bloqué au fond de moi, comme si tu faisais naitre en moi des sentiments que je ne connais pas, insondables, incontrolables, et que même les mots ne peuvent pas exprimer.
Déesse de mon coeur.

[ Nao, j'en ai marre de venir lire tes suites et finalement refermer la page. Parce que ce putain de courage me manque. Mais pourtant je veux que tu saches que je suis toujours là. Toujours, tu le sais ? Nao. Ce que tu construis du bout de tes doigts me fait peur. Peur, je te jure. Et pourtant, pourtant. C'est insensé, c'est douloureux, c'est pire et les mots n'existent même pas. Alors Nao. S'il te plait ne t'arrête jamais si ça devait arriver, tue moi. ]

[Je me dis que le silence, parfois, c'est le meilleur moyen de faire ressortir tout ce qu'on ressent réellement, au fond, toute mon admiration face à tes mots, tout ce que tu nous envoie comme dose de sentiments à chaque suite. Alors cette fois, je ne dis rien. J'en ai déjà trop dit d'ailleurs n_n
<3]

Perso, je suis d'accord avec Suga'Girl. ça ferait longtemps que j'aurai abandonné cette fic si elle n'était pas belle à en crever sur place.

Alors...que dire de cette suite? Bah rien. J'préfère me taire, parce que je ne trouverai jamais les mots justes pour décrire ce sentiment merveilleux et atrocement douloureux à la fois qui me saisit quand je te lis. C'est à s'en vider les entrailles. 'Tin Nao, tu déclenches tellement d'émotions en moi que j'me noie. J'me noie sous mes larmes, j'me noie sous mes soupirs, j'me noie sous ces putains d'émotions qui viennent de je ne sais où, mais qui sont là quand même.

J'veux ton secret de fabrication, parce qu'à chaque suite, j'me rends compte que mon niveau d'écriture ne dépasse pas l'ongle du petit orteil du tien. Non, tais-toi. Me dis rien, parce que je souillerai ce secret que je ne saurai jamais reproduire si tu me le donnais. Car mes mots ne seront jamais que des mots, même avec tous les secrets de fabrication du monde. Seule toi peut arriver à les dompter ces mots, et à les diriger selon ta volonté, pour nous torturer encore, et encore.

T'es divinement machiavélique comme auteure, pour tes personnages comme pour tes lecteurs/ices.

Suite stp.
Bizzz
Milie

Nao j'taime (l)

À en déchirer les coeurs.
Et c'est sublime.

ca faisait longtemps ....
tu peux pas savoir a quel point avoir pu poser mes yeux sur tes mot m'a soulager , m'a fais du bien
....
mais alors pourquoi je pleure ?
je ne sais pas
peu etre
juste parce que ...
peu etre n'ais je plus l'habitude de tes mots
parce qu avec ses exam qui aproche je ne peu plus venir autant que je le voudrais ...
juste parce que ....
mais
je ne te lacherai pas
je resterais (L)
parce que c'est sublime
parce que j aime !
parce que c'est (L)
parce que c'est tes mots
j ai mes doigts qui tremblent la...
comme a chaque fois que je fini de te lire
juste encore une chose
:
M£rci !
continue
encore <3
s'il te plait
<3 (L)(L)

Naooooooooooooo!!!!!!!

Que dois-je faire pour que tes mots reviennent?

En passant, lovepandora, me soulager des DS de demain.
(physique, chimie, SVT)
J'aurais voulu m'ateler à une suite mais là ce n'est vraiment pas possible. Je tâcherai de vous gâter ce week-end. =D

Mmmh chimie, physique et SVT....

Ca me rapelle le bon vieux temps...

Je t'aurai bien aidé...