[T.] Playing Dead.

Nao. Putain d'bordel de merde. [ Ca c'est fait. ]
J'voudrais tellement tanguer avec Eux tu sais. Tu les crées et ils semblent tellement, tellement réels.
Nao. C'est ce genre de dialogues qui n'existent peut-être pas dans la vie courante mais ça me fait rêver. Oui, j'ai le droit de rêver dans tes mots ? Encore et encore ?

Depuis "J'ai plongé mes yeux"
ces derniers paragraphes
je suis restée les yeux fermés
et je viens de les rouvrir.
Comment fais tu ?
Je ressens tes mots. C'est la véritable beauté à l'état pur.

<3

Tom est complétement fou et magnifique, j'aime comme il parle, j'aime comme il hallucine, j'aime comme il est.
Mais il ya un moment ou j'ai senti mon coeur faire un Popom Popom encore plus fort c'est

"
- Et encore plus que ça. Le monde entier. Nous trois, et le reste on s'en fout.
- Allez sourions, la vie et moche mais au moins on le sait. C'est ça ?

"

Je t'aime.

Mais nan, c'est impossible, pas une lycéenne de terminale S.
C'est un génie qui écrit ça.
Un véritable génie.
<3

Nao, Nao, Nao, Nao, Nao!
Oui oui j'ai enfin réussi à rattraper n_n.
La, je ne sais diablement plus quoi te dire. Je suis époustouflée, je...je... shit ><.
Je vois enfin le bout de leur tunel. Je ne te cache pas que j'ai vraiment eu grand peine à les imaginer se sortir de tout ça.
Je ne sais vraiment pas quoi dire... Je crois que j'en ai eu trop d'un coup tu vois? trop pour pouvoir encore réfléchir et pouvoir aligner deux minables mots...
Pardon.
Qu'est ce que j'peux aimer c'est... inconcevable. Et pourtant.
Merci pour tout =)
(L).

Wha ça fait longtemps que j'étais pas venue, pas parce que j'avais oublié, bien sûr que non, comment je pourrais oublier qu'il y a un diament caché dans la PO =) La vraie raison c'est que je ne pouvais pas me connecter, et puis peut-être aussi qu'au fond, tout au fond, je n'étais pas prêt à me prendre une autre claque...
Mais tes claques sont magnifiques, et qu'est-ce qu'ils m'ont manqué tes mots, Nao <3
Je sais pas ce que tu tiens dans les mains, une chose est sûre, ce n'est pas un stylo.
Leur folie, ta folie est la plus belle, et je me laisse porter par tes mots comme par des notes de musique.
(L)

Nao, à quand la suite stp?

Bizzzzzz
Milie

je ne savais pas....
je pourrais t'étouffer avec mes si et mes regrets de ne pas avoir suivi pas à pas le cheminement de tes mots....
Mais Nao est-ce que tu te rend compte?
Sérieusement?
Tu te rend compte de ce que tu écrit, à quel point c'est énorme, c'est insuportablement douloureux et salvateur de se perdre dans les méandres de tes idées...
Tu sais je n'ai même pas réussi à le lire d'une traite, pas parce que c'est long mais parce que dans cette période où je me sens totalement morte, revivre en te lisant était un peu trop fort pour moi...
Je ne me sens jamais aussi vivante que quand je te lis, c'est triste comme évidence mais s'il te plaît laisses moi vivre encore un peu au creux de tes mots, permets moi de caler ma tête contre une majuscule et laisser mon esprit s'oublier dans la courbe unique de tes virgules....
Nao.... merci...

Nao, j'suis sincérement désolée de ne pas être venue depuis un moment. Manque de temps, je crois. J'aime tellement ton histoire que je ne voulais pas venir la lire super rapidement sans prendre un réel plaisir.
Ou peut-être que j'avais peur d'à nouveau me sentir défaillir sous ta puissance. Aussi.
Et là finalement, j'me suis replongée dans ton monde, avec Bill, Caho et Tom. Je suis tombée amoureuse de Tom et de sa folie sans limites. J'aime ses paroles, sa vision des choses, son réalisme.
Mon Dieu, Nao, ta façon de nous écrire tout sa est vraiment énorme. A chaque fois, je me perds dans ce labyrinthe de mots et dans le fond, je ne souhaite pas trouver la sortie.

(L). Et j'ai hâte d'être le 14 Mars hein, qu'on crit Jumbi jusqu'à s'éclater les cordes vocales.

Vous êtes géniales. Géniales. Je n'arrive pas à comprendre comment je peux mériter la moitié du quart (oui bon le hutième quoi n_n) de ce que vous êtes.

Je suis désolée du temps que ça a mis, j'étais malade et j'ai beaucoup plus avancé mon autre fic qui s'est enfin débloquée. Si vous vous demandez de quoi je parle, ne cherchez pas, elle n'est pas sur le fo mais sur ffnet, parce que c'est un twincest et que ce forum n'aime pas ça ^^

Merci.
<333

*

Deux ou trois jours sont passés comme ça, à ne pas quitter le salon trop longtemps et à se parler en énigmes, à jouer aux magiciens alors que dans nos mains c'est l'incapacité de tout qui s'est installée depuis trop longtemps. On s'inventait un monde dans lequel on aurait pu régner. Un monde qu'à force de regarder on aurait fini par connaître par coeur, qu'on aurait continué de contempler d'un air amusé, prédissant sa déchéance et le voyant s'enfoncer dans sa propre bêtise. Un monde dans lequel on aurait été trois oiseaux de malheur, bien trop lucides et trop peu attachés à tout ce qui faisait de nous, malgré tout, des hommes. C'était un peu comme quand les gosses jouent au papa et à la maman, se font des situations rêvées et s'imaginent d'autres visages, d'autres vies. Ce qui était étrange c'est de voir à quel point notre imagination à nous nous en faisait voir de toutes les couleurs.

Tu sais, Bill, je crois que les blessures ne s'oublient jamais. Quelqu'un qu'on a frappé aura toujours peur quand on lèvera la main à côté de lui, il aura toujours le reflexe d'autodéfense de se protéger. On garde les séquelles de ce qu'on nous inflige. C'est pour ça que si on se souriait les uns aux autres, on ne pouvait pas pour autant le faire en regardant ce qu'il se passait sept étages plus bas. On entendait les voitures et des bribes de conversation et au final, il n'y avait pas de changement. Même si tout était moins noir dans les mots de Tom.

Et puis j'ai compris ce qu'il avait voulu me dire. J'ai su que je devais aller la voir. J'ai su qu'il fallait que je ferme la porte, sciemment, sur elle. Que je lui dise adieu, Maman. Et ce, même si elle m'avait toujours formellement interdit de l'appeler comme ça. Il le fallait, c'était évident. Il fallait ça pour qu'enfin je puisse aller de l'avant. Alors, le matin du quatrième jour, je me suis levée de mon tapis alors que vous dormiez encore, toi sur le canapé et Tom sur le sofa à côté du bureau. J'ai ouvert et refermé la porte sur vous, et je crois bien ne pas avoir rêvé le regard de Tom et son sourire en coin.

J'ai descendu les escaliers à toute vitesse, courant à perdre haleine sur les marches basses de l'escalier en colimaçon. C'était un nouveau jour qui se levait, je le sentais, et l'air de Paris n'avait plus la même fragrance, mes pas ne sonnaient pas de la même façon. Paris ne me rendait plus le coeur rance, te rends-tu compte, Bill ? Te rends-tu compte ? Je ne crois pas. Moi-même, je ne le peux pas.

J'ai retrouvé le chemin de l'appartement de ma mère, dans un coin paumé je ne sais même pas dans quel arrondissement. Il est là et c'est tout, voilà. C'était étrange de reprendre ce chemin, tu sais. Je le reconnaissais mais ce n'était plus pareil. Je n'avais pas mal à m'en arracher les entrailles, je ne regardais plus les passants avec la même envie de leur dégueuler au visage. Je faisais ma route, simplement. Dire que j'étais sereine serait sûrement exagéré, j'allais la revoir, mais je savais que son pouvoir sur moi ne serait plus le même. Non. Pas après avoir rencontré Tom. Pas après cette folie pure.

L'immeuble lui-même avait changé. Il n'était plus si haut, plus aussi lourd, plus aussi catrastrophique et inévitable. Ce n'était plus qu'un endroit, son endroit, mais rien de plus qu'un simple lieu. Je suis rentrée en soupirant en me demandant ce que j'allais bien pouvoir lui dire. Ce n'est pas qu'elle ne m'effrayait plus, je t'ai dit que je pense que les cicatrices perdurent toujours. Je sais qu'elle restera toujours au plus profond de ma chair comme un vieux mal dont on ne parvient pas à se débarrasser. C'est juste que je savais que même si, quelque part, son souffle empoisonnait mes jours, je n'avais pas pour autant à abandonner ce qui, à présent, m'était cher. Je n'avais pas à haïr le fait d'être là, sur cette Terre, je n'avais pas à regretter ma venue au monde puisque j'avais un endroit où retourner. Un endroit où respirer l'air de quelqu'un d'autre, et où soigner mes poumons de tout le mal qu'elle y inocule. Là où tu respires, Bill. Là où tu respires l'air de Tom, c'est là que je peux vivre.

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, sûrement à entendre ses gémissements depuis le seuil, quelque chose comme ça. Et pourtant, quand j'y suis arrivée, la porte était ouverte et c'est le silence qui régnait. Je suis entrée sans rien y comprendre, sans rien dire. Je voulais juste voir ce qu'il s'était passé. Je suis passée par toutes les pièces, le salon, la cuisine, ma chambre, la salle de bain, la chambre de mon frère, j'ai parcouru le couloir qui menait à sa chambre le coeur battant et la respiration difficile. J'avais l'impression que l'air appuyait sur mes tempes et j'aurais voulu que tu sois là, à tenir ma main et à guider mes pas. Pour être sûre de pouvoir revenir.

J'ai poussé la porte et contrairement à ce qui aurait dû advenir, ce n'est pas une masse de cheveux blonds que j'ai vue mais des cheveux cendre, bien trop semblables aux miens. Et ce n'était pas une femme sulfureuse allongée sur le lit mais un homme dans la fleur de l'âge, debout devant la table basse, à regarder les reliques qui s'y trouvait comme des trésors d'un passé enfoui bien trop profondément. A l'instant où je suis rentrée, il a tourné son visage vers moi et la même incrédulité c'est installée sur ses traits que sur les miens.

- Caho ?

J'ai détourné les yeux de lui et je les ai fermés quelques secondes. Je ne voulais pas y croire. Pas après tant d'années, pas maintenant et pas comme ça. Tu comprends ? J'aurais voulu que tout soit différent et je ne pouvais pas l'accepter. Je ne pouvais pas, Bill. Tu crois que j'ai eu tort ?

- Vous vous trompez, Monsieur. Moi, je n'ai pas de nom.
- ...
- ...
- Alors que fais-tu ici ? Tu mens, Caho. Bien sûr que c'est toi, regarde comme tu me ressembles ! Caho, ma petite fleur, mon dieu, c'est toi !

Le temps de dire ces mots il m'avait déjà prise dans ses bras et ça me répugnait. Son contact me répugnait. Ses mains, sur mon dos, trop bas, je ne pouvais pas le supporter. Et son sonffle contre mon oreille. Putride. Qu'il me laisse, qu'il disparaisse, c'est tout ce que je pouvais penser. Trop proche. Trop proche.

- Lâchez-moi.
- Caho, Caho, ma toute belle.
- LACHEZ-MOI !

Il a relâché son étreinte sous la surprise et j'en ai profité pour m'enfuir de ses bras bien trop puissants autour de mon corps. Quelle horreur. Quelle horreur. Tu me comprends, Bill ? Il avait l'air totalement déboussolé, lui, comme si je n'avais aucune raison de le repousser. Quelle horreur, Bill, tu te rends compte ?

- Mais enfin, Caho, je suis ton père...
- Vous vous trompez, Monsieur. Moi, je n'ai pas de père.

*

Arf......................
que.........
mais...........
pffffff!
Je n'ai pas de mots Nao, et je suis certaine que même le dictionnaire ne m'en donnera pas d'assez juste pour les tiens....
simplement bravo
Bravo Grand Soleil
Petite Lune apprend à se taire, à écouter et à dire merci....

Putain, je te balancerais juste un 'tuant' entre deux frissons, le temps de m'en remettre, veux-tu. (L')

Woa, j'ai nettement vu Caho bouger, marcher lentement vers la porte, et la refermer et le sourire en coin de Tom avec ses yeux fermés, et puis Caho marchait avec un vent qui arrive un peu sur le visage, et des voitures qui roulent ici et là, et puis la fin surtout, m'a fait trembler le coeur, je sentais presque les bras de cette homme autour de moi, et lui dire Lachez moi. Enfait, je vis tes mots. C'est intense et superbe.

Comme ça vient du bien de se replonger dans tes mots Nao, ça faisait tellement longtemps. Enfin peut-être pas en fin de compte mais c'était bien trop long pour moi. Je me suis rendue alors compte que tes mots avaient pris une bien grande place dans ma vie, tout comme toi, et toujours me retrouver au pied de cette montagne qu'est cette histoire c'est tout simplement du pur bonheur, même si on s'écorche les genoux contre les parois. Nao déesse tu est immensitissime. Et bien plus encore. Caho me cloue sur mon siège, le père, là, son arrivée et tout ce qui se passe entre eux deux me fait tourner la tête à une vitesse folle, j'applerai bien ça de la magie, mais ce que tu fais est encore plus surprenant.
Tu me manque Nao tu sais.

Après ça, je me demande sincèrement comment je faisais avant. Tu sais ce temps où je ne te connaissais pas. Ce temps là où je n'avais pas pris connaissance de se pouvoir à te faire vivre une deuxième vie parallèlle à celle que je hais tant.
Sincèrement, je ne sais pas ce que je pourrais bien faire sans tout ça. Je ne serais tout simplement plus moi. PLus sans ces mots là.
C'est tout bonnement inqualifiable ce que je ressens.
Nao, ce que je peux aimer tout ça. Tu sais, c'est extrèmement important pour moi.
ça fait à présent partie de ma vie.
Je te demande une chose.
Ne t'arrpetes jamais. Je t'en pries.
Mille fois merci, Nao.
Bordayl (L)

quelle intensité Nao!!!!!!!!!!!!

La fureur des sentiments mon dieu.... ça me laisse sans voix...

Encore

Encore

Suite...

Et genre, mais genre, mais putain, ça m'tue.
Jusqu'où seras-tu capable de nous emmener ? Ne nous lâche pas Nao. On ne pourrait pas s'y contraindre.
L'absence de tes mots et c'est un coeur démuni qui essayera tant bien que mal de survivre.
<3

(L)
Merci merci merci merci et encore merci.
Promis dès que cette semaine de merde est fini (en l'occurrence, demain), je vous tape une suite.
=]

Mais ya pas de quoi hein x)

Vivement la fin de la semaine vraiment.

(L)

Eh bien encore une histoire fantastique et magnifiquement écrit qui ma manqué !!!!

Nao c'est tout simplement sublime merci beaucoup !!!!!!