[T.] Playing Dead.

je .... et puis zute!!!
juste que...

et tant pis si personne ne peut nous comprendre.

voilà.

Et merci à toi de me demander mon avis surtout hein.
C'est bien plus qu'un honneur (L)

Je crois que GatZePower a raison, il y a des baffes qui se perdent, sérieusement.

Putain de bordel de merde. Credieu. Nao, ces deux suites, et tout particulièrement la dernière, c'était tellement poignant que je me demande comment j'ai fait pour rester en vie. Tellement beau. Mortellement magnifique. Dangereusement extraordinaire. De la beauté pure dans un écran de 19 pouces...

J'ai aimé Nao, j'aime et j'aimerai encore.

Je sais que j'ai encore des choses à dire. Mais je n'arrive pas à les exprimer. Excuse-moi de ne pas pouvoir te faire comprendre à quel point tu es magnifique, et à quel point tes mots me font crever de sentiments.

Je ne demande qu'une chose, comme d'habitude. Une suite, stp.

Bizzzzz
Milie

J'arrive rien à dire.
C'était bien mieux que ce que j'attendais.
Mille merci.

C'est crû, mais peut-être pas comme toi tu l'entends =)
Et ça m'plaît monstrueusement.

OMG Nao!!!!!!!!!!!!!!!

Jen ai le souffle coupé!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Encore!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ca fait un moment que j'ai pas posté ici. Pardon.

Pourtant, j'ai tout lu en temps et en heures (si si!). Désolée.

Le problème c'est que je fais jamais le poids. Excuse-moi.

Bordel de bordel =D
Il est presque minuit et demi chez moi, et je viens de me perdre complètement dans les méandres de ta fic. Alors là, plus rien, mais alors plus rien ne sort.
C'est monstrueusement cosmique, Nao <3
Et ça sème l'apocalypse dans mon coeur.

Je ne sais plus quoi dire face à une telle immensité. Je me sens toute petite sous le poid de ses mots qui me tiraillent l'âme. Ils font mal, tu sais, ils font mal, mais il y a quelque chose dans cette douleur là, que tu aimerais retrouver, comme une drogue. Tu sais, on ne peut pas y échapper.
Je sais pas moi, c'est immense, c'est trop grand, ce n'est pas ici, c'est ailleurs, loin loin dans un autre monde.
C'est grandiose, c'est l'extase, c'est Sublime, et même. Ces mots semblent si fades à coté des tiens.
Je crois en toi !!!
Nao, tu es sublime.

j'étais en Allemagne.
Désolée.
Mais bonne nouvelle.
Si, ça existe.
Toi, tu m'as manquée <3 et aujourd'hui encore, je vois pourquoi.

Le soir est venu bien trop vite nous cueillir alors qu'on était encore là, à chercher des repères dans quelques vestiges de larmes ou dans les crevasses de la main d'un frère. La porte refermée, il a fallu qu'on aille ouvrir les fenêtres, on avait l'impression de suffoquer, comme si l'air nous manquait et en vérité c'était le contraire, on venait de naître et ce qui nous tuait, c'était l'immensité. On pouvait s'en aller et ça semblait si facile de se promettre cette aventure, avec le brouhaha des parisiens dans les oreilles comme requiem. Comme des vies post mortem. On s'est penchés aux barreaux pour regarder les voitures filer avec leurs phares qui brillaient dans la nuit et les feux verts mûrir en rouge. Au fond, on savait que c'était le dernier cadeau que nous faisait Paris, que c'était ça qu'on emporterait d'elle : ses rues comme une ultime peinture. Une fresque gigantesque, des carrefours comme des caresses et des virages en arabesques. L'air nous brûlait les poumons dans la nuit noire, nous incitait à faire nos adieux à cette ville qu'on n'avait jamais su apprécier à sa juste valeur. 'Faut pas nous en vouloir, tu sais, on a toujours eu du mal à ouvrir les yeux. Il y avait des bruits de klaxons et des éclats de rire, des claquements de verre sur les comptoirs des bars et le tintement aigu de pièces de monnaie qui se cognent, des grognements de moteur à chaque démarrage et des ronchonnements à chaque créneau. Et même si ce n'était pas de notre âge, on sentait bien qu'on avait ces boulevards dans la peau. On ne les avait vus qu'une poignée d'années, on y avait vécu encore moins longtemps, le temps d'apprendre à respirer, mais on savait qu'on n'oublierait jamais leurs dédales. Et nos espoirs perdus sous quelques lampadaires. Nos envies de vomir sous quelques ponts. Tout un imaginaire aujourd'hui à l'abandon. Supporte les lambeaux d'âmes qu'on te laisse, comme on a supporté tes lumières qui nous blessent. J'entendais Tom parler dans ma tête, ou bien peut-être a-t-il prononcé tous ces mots à voix haute, je ne le saurai jamais. Tout ce dont j'étais sûre, c'était que d'une façon ou d'une autre, on n'avait plus rien à faire ici. Et c'est demain qu'enfin on prendra nos vies en main.

- Demain ?
- Oui. Demain, on s'en va.

Et ce sont les derniers mots qui ont passé la barrière de nos lèvres cette nuit-là. On a laissé les fenêtres ouvertes nous abreuver de l'air fou de cette ville qu'on n'aurait jamais su apprendre, même si on en avait eu le temps. C'est la première et la dernière nuit qu'on a passé dans ton lit, tous les trois. Tom était au milieu et il nous tenait contre lui, ou bien peut-être était-ce nous qui nous accrochions à lui comme une ultime envie d'ailleurs. Je ne sais pas vraiment, tu sais, mais je pense que ce qui me liait à lui, c'était surtout la peur de le perdre à nouveau. Et, serrée contre lui, je sentais l'odeur de la peau de son cou dans lequel j'avais enfoui mon visage, comme dans un bouquet de fleurs. Il ne sentait pas comme toi, Bill. Il ne sentait pas comme toi et j'ignore pourquoi, mais cette constatation m'a fait peur, comme si d'une certaine façon je savais que ce simple fait cachait beaucoup plus de vérités qu'on n'aurait su le dire. Avec la certitude qu'il allait s'enfuir, je me suis endormie dans sa chaleur. Tu sais, cette fois-là j'aurais peut-être préféré avoir tort.

J'ai fait des rêves étranges où tout tournait à l'envers, des rêves peuplés d'anges aux ailes blanches, figées dans un éternel hiver. Et partout où je me retrouvais dans ces songes, c'était toujours l'adieu qui revenait sur mes lèvres, comme un mal qui nous ronge, qui nous malmène. J'ai vu les cheveux de ma mère s'enrouler autour de mes pieds et s'en aller sous le poids de mes larmes, les bras accusateurs de mon père baisser les armes. J'ai vu le sourire macabre de Mathias s'écraser sous le soleil nouveau d'un horizon qui restait hors de mon atteinte. J'ai vu bien des visages et bien des orages, j'ai vu trop de courage et pas assez de rage. La passion de vivre absente sous les nuages. J'ai vu des rivières de couleurs se faire l'amour entre les cordes d'une guitare. Et une musique que je ne connaissais pas. Un bonheur que je ne soupçonnais pas. J'ai vu des mains se joindre et des corps s'épouser dans le secret d'une lumière qui ne sait plus comment nous éclairer. J'ai vu des couleuvres se tordre le cou au son de flûtes qui les charmaient et des yeux qui brillaient sans qu'on sache comment les éteindre. J'ai vu beaucoup de choses que je ne comprenais pas, à m'en donner le vertige et à me donner la peur du vide. J'ai vu des néants qu'on remplissait avec des sourires et l'ivresse absolue d'une drogue inconnue. J'ai vu des phalanges s'accrocher à des lendemains qui n'arrivaient jamais et des soupirs perdus dans l'ignorance. J'ai vu des infinis aux coeurs voraces, des toujours qui te bouffent et des désolations comme une oraison. J'ai vu une vie qui s'échappait et des feux mourir. De bien nombreuses fois. J'ai vu trop de cendres s'envoler et quand les nuées ardentes ont obscurci ma vue, j'ai perdu l'envie de rire. Comme si j'avais déjà tout vu et que je ne pouvais plus rien regarder. Comme si je n'avais plus qu'à attendre la mort, et agoniser. J'ai fermé les yeux. Et pourtant, j'ai vu Tom. Assis sur le bord de la fenêtre, les pieds dans le vide. Le coeur comme un yoyo entre le sol et le ciel. S'écrasera, volera pas. Volera, s'écrasera pas. Tout ça paraît tellement invraisemblable, n'est-ce pas ? Mais avec lui, j'avais arrêté depuis pas mal de temps de m'attendre à la réalité.

- T'as des rêves bizarres, Caho.
- Tu crois ?
- J'suis sûr.
- Ça se guérit, avec le temps ?
- Avec le temps va, tout s'en va. Je pensais que tu le savais.
- Mais toi et moi, on sait très bien que rien ne s'efface.
- Tu verras, Caho. Tout s'effacera. Pour la très bonne raison que ces rêves ne sont pas les tiens.
- Hein ?
- Tu ne les as pas reconnus ? Ce sont les miens.
- ...
- Et toi et moi, on sait très bien que je vais disparaître.
- Tom...
- ... ?
- C'est ça, ton coeur ?
- A peu près.
- Dis-moi, les rivières de couleurs, c'était qui ?
- ... Quelqu'un que j'ai perdu.
- Perdu ?
- Elle s'appelait Musique. Et moi, ma seule erreur, c'était de trop l'aimer.

Je me suis réveillée quelque part après ces paroles et j'étais seule dans le lit. J'entendais des voix dans le salon, comme une sensation de déjà-vu. Les voix avaient les mêmes accents et j'ai su que c'étaient encore Georg et Gustav. Ils arrivaient bien après la bataille et je n'ai même pas eu à me rapprocher pour savoir ce qui était en train de se dire. J'ai pris mon temps pour me lever, attendant d'entendre la porte claquer sèchement. Parce qu'il n'y a que les baffes pour brouiller de vrais amis, j'étais sûre que vous feriez tout votre possible pour leur faire mal du mieux que vous le pouviez. Ça avait l'air cruel et pourtant, parfois la douleur semble nécessaire. Je suis arrivée dans le salon, prête à partir après avoir rassemblé les quelques affaires qui traînaient dans l'appartement et m'être préparée sous les cris qui montaient. J'ai juste eu le temps de voir les cheveux de Georg s'envoler dans l'ouverture de la porte et d'entendre un crétin résonner dans la pièce. J'ai vu vos sourires et j'ai compris que c'était une injure qui voulait dire je vous aime, mais qui jamais ne l'aurait avoué.

Il y avait des valises à vos pieds, qui n'auraient jamais pu contenir tout ce qu'il aurait fallu mais c'était bien suffisant. Et on est parti avec tout ça sous les bras, un sourire explosé sur le visage qui n'arrivait pas à se calmer. Tu as fermé la porte de deux tours de clef et aujourd'hui encore, j'entends ce bruit et c'est une mélodie qui me tue. Pour mieux me faire revivre. On a pris le métro jusqu'à l'aéroport en direction de nulle part. Et c'était encore Paris dans nos yeux, Paris dans nos oreilles, Paris dans nos chairs, Paris dégueulasse mais dégueulasse à trois. Et dégueulasse une dernière fois. Adieu. De toute façon, quoi qu'on en dise, je n'ai jamais été d'ici.

Je n'ai jamais su le nom de la ville qu'il y avait sur nos billets. Quelle importance ? J'avais confiance. L'avion est parti, les maisons sont devenues des grains de sable. Loin de nos départs, de vos erreurs, de nos douleurs, de votre art. Loin. Je t'ai regardé, puis mes yeux ont glissé sur Tom. J'ai senti que tout allait s'écrouler d'un moment à un autre. Et j'ai su que ça allait être magnifique.

*

je t'en prie.
Encore.
je viens à peine de retrouver tes mots que j'en veux d'autres encore...
<3

Oh, Bim, merci. Mais même te le dire cent fois, ça ne suffirait pas. (L) J'suis tellement fière que tu me suives toujours, comme ça.

Marie, un truc de fou oui et tu sais je suis contente que tu sois encore là. Que t'en meures toujours avec joie. (L)

Petite Lune, muahhaha tu m'as fait trop rire xD
Merci, chou <3

Pralinette, de rien, d'une façon ou d'une autre c'est toujours un plaisir.

faraway, j'aime bien ton commentaire, même si tu ne dis pas grand chose. J'sais pas trop pourquoi, mais il me plaît vraiment beaucoup.

Margaux, t'as vu t'as vu ? mes suites sont assez longues dernièrement *fière*. Mais c'est jamais assez. (L)

Milie (L), que te dire ? Merci. Et j'suis vraiment contente, encore une fois. Tellement contente que mon histoire vive ailleurs que sous mes doigts. Qu'elle arrive jusqu'à vous. Et qu'elle s'installe entre deux de vos respirations.

Ki§@, putain sérieusement tu m'as tuée. (L) Merci, quoi. Merci d'me faire m'envoler. <3
Non mais putain à chaque fois tes commentaires.... Han la la j'm'en remets pas quoi (L) (boom boom)

Aëlle, j'dirais simplement que si ça te plaît alors tout va bien. =]

lovepandora, toujours fidèle au poste =]
Merci.

Lucky, tu sais bien que tu es mon poids plume préféré. (L) Merci.

Caramel, wow. x] Chouette, de t'avoir fait lire jusqu'à pas d'heure ^^ Chouette, ouais. <3

Mon amante, ton commentaire me fait penser à Heilig et je sais pas vraiment pourquoi mais d'une façon ou d'une autre ça me donne juste envie de pleurer.
Je t'aime (L)

Et puis rebienvenue EsTHelle, j'me demandais où t'étais passée. Contente de voir que tu es revenue (L)


J'ai l'impression que vous me gâtez.

Mais c'est moi qui agonise sous tout ce chaos, oui c'est le mot, que tu provoques à chacune de tes suites. C'est moi qui suis pantelante, soumise à chaque virgule que tu inscris sur cette page. Tremblante derrière chaque point. Exaltante devant tes phrases complexes qui emmènent je ne sais où, mais de toute façon, le lieu n'a jamais d'importance dans une histoire. C'est tout un monde qui s'éblouit. Nao dans mon coeur. Et restes-y toujours. Je t'en supplie. Tu es magnifique.
<3

[...]

Comme si je pouvais m'en aller.

Tu sais, je croyais t'avoir vu arriver au summum de ton talent.. Mais j'ai du me planter, parce que tu m'balances toujours plus loin.

[...]

Mon Dieu.

Merde. Cette suite est sans doute ma préfére depuis le début. Les rêves de Tom ... Mais les rêves de Tom bon sang, c'est juste inimaginable, c'est juste tout ce dont on voudrait tous rêver. C'est juste toi Nao, et c'est juste grandiose. La fin de ce passage réveille dans mon ventre des papillons bizarres, comme si je m'envolais aussi un peu grâce à toi. Comme j'attends que tout s'écroule, peut-être que je ne devrais pas, mais voila c'est plus fort que moi. Et je sens que tu vas encore nous écrire un truc à s'éclater les yeux dessus, comme j'ai hâte.
Tu sais, c'est bizarre, parce que ton Tom, il me fait penser à un ami à moi. Mais vraiment, vraiment, ça fait peur.

Et voilà comment arriver au summum de l'excélence...
Tu sais que j'en ai marre de me prendre ton talent en pleine tronche? xD

Je suis encore toute retournée alors que je l'ai lue ce matin. je sais pas si tu te rends compte de l'ampleur de ton écriture. Je ne crois pas non. Et c'est vraiment dommage. Quoi que... tu pourrais prendre la grosse tête . Nan j'déconne xD.

A cause de toi (oui j'ai bien dit à cause et je pèse mes mots) je suis arrivée en retard ce matin!!! J'me suis dit, tiens j'ai 5 minutes. Et si j'allais lire la suite de Nao?
Ouais ben si j'avais su je l'aurais pas fait... Impossible de décrocher. Mais impossible quoi!
Et puis à la fin de ma lecture j'étais tellement à l'ouest que je suis restée 5 minutes assise sur ma chaise comme une idiote avant de reprendre mes esprits.
Résultat, j'me suis tapé les bouchons et une demi heure de retard au boulot.
Merci Nao hein! xD

Rahlala (L)

tu sais
j'ai toujours eu le souffle couter
apres m'etre impraigner de tes mots
et j'ai cru que ca ne pourrai jamais etre pire
que a force de te lire
j'en arrivais a etre habitué a ces mots qi me déchire mais que j aime tant
mais la tu viens de me prouver que non
tu m'etonnera toujours Nao
a croire que ton talent n'a aucune limite
c'est surment la cas
et mnt je sais
que j aurais du mal a trouver d autres personnes egalant ton talent
parce que oui tu en a Nao
et ce que tu en fait
c'est Magnifique
tu sais
j'en ai des frissons
des frissons qui me parcours tout le corps
tu sais c'est seulemnt apres avoir poser mes yeux sur le dernier mot que je me rend compte que j'ai oublier de respirer ...
que respirer est important =]
parce que qd on commence Nao
on oublie tout
qu j 'oublie tout
en lisant tes mots Nao
le reste n'a pas d'importance
N'as plus d'importance
je me plonge dans ton histoire et y reste jusqu au dernier point
jusqu au dernier mots
on va dire que ca , c'est la Magie Nao =)

je crois que c'est tout
a Oui j'ai oublier une chose importante
MERCI
<3

tu vois c'est un peu comme Tom sur le rebord de sa fenêtre quand je te lis, moi aussi j'ai l'impression d'avoir le coeur comme un yoyo qui déchire tout à l'interieur de ses aller-retour,
c'est effroyablement beau
comme à chaque fois et pourtant ça me transperce toujours autant,
bravo Grand Soleil.

Bordel Ki§@, je suis tellement désolée de ne pas avoir fait de suite ce soir. Ce n'est pas faute d'avoir essayé mais je n'arrive pas à faire ce que je veux faire. Et c'est d'autant plus important parce qu'on se rapproche de la fin. Demain ?
Putain, je voudrais te dire merci, merci et encore merci. De vivre mes mots comme ça, tu sais moi j'ose même pas rêver qu'on ressente la moitié du quart de ce que tu m'écris. (L)