[T.] Playing Dead.

Geeeeeenre t'as essayé! xD
Nan allez j'arrête^^
Bonne nuit bisouuuxxX =)
(L)

<3

ca c'est pour te dire
Oui je suis encore là
Non je n'abandonnerais aps
Oui c'est magnifique
et
je n'arrive aps a dire autre chose



je sais que mes com' sont pourri mais
j 'arrive aps a les faire beau <3

Putain...Nao, tu me tues. Un jour, je me pendrai avec tes longues phrases acérées en guise de corde, je te l'assure.

Bizzzzzz
Milie

Nao, t'arrête jamais.
Grandiose. Les rêves de Tom. Elle s'appellait Musique. L'avoir trop aimé. Tomber de haut. Et partir loin.
Sublime. Tom est magnifique. Et toi aussi.
T'arrête jamais.

j'étais en Allemagne;
et demain je pars en Normandie.

Dès que je rentrerai,
je te lirai.

Bordel mais expliquez-moi...
Je ne comprends pas.
Est-ce que je vous mérite vraiment ?
Merci.
Merci merci merci et encore merci.
Je pars chez mon père demain, je ne sais pas trop quand j'arriverai à vous faire une suite.
Mais putain vous en faites pas je la ferai. J'espère juste que vous saurez, une fois de plus, m'attendre.
Merci.

Cette suite n'est pas aussi bonne que ce que je voulais mais j'espère qu'elle vous plaira quand même.

*

Ce n'était nulle part. Ici et partout, quelque chose entre deux. Deux rires, deux pleurs, deux soupirs, deux langueurs. Perdu, égaré. Quelque chose d'inconnu et pourtant, je m'y sentais comme si j'y étais née. C'était un endroit juste pour nous, posé sur le versan d'une colline qui semblait oubliée du monde. Un coin à l'abri des hommes, à l'abri de nos silences et des routes qui nous assomment. Des arbres à perte de vue d'un côté et des champs de l'autre. Une maison intemporelle. Je me suis réveillée du taxi qui nous y emmenait et j'ai réalisé que je dormais depuis qu'on avait atterri, je ne sais même pas dans quel pays. Je ne reconnaissais pas la langue guturale du chauffeur, aux accents agressifs et aux consonnes lourdes. Je ne reconnaisssais rien et tu sais bien que c'est pour cela que je serais ta main. C'est Tom qui a payé et c'est aussi lui qui a sorti miraculeusement les clefs de sa poche.

- Le coin de paradis est meublé. J'avais fait ça, avant de... Enfin, avant tout ça. Bien avant tout ça.
- ...
- C'était un rêve, à cette époque. Elle et moi, ici. Coupés du monde. Mais je l'ai perdue, je le crains. Je l'ai perdue alors ce paradis, je vous le donne.

Je n'ai pas su quoi dire. Je pense qu'essayer de le consoler aurait été comme cracher dans la mer, une goutte d'eau dans l'océan. Je l'ai simplement regardé et pour la première fois, ses épaules m'ont paru bien basses et ses sourires un peu trop lourds. Ses yeux sombres se perdaient dans le paysage et ses soupirs s'allongeaient. Las. Qu'il était las. J'aurais voulu le soulager mais je ne savais pas comment m'y prendre. Et chaque fois que mes mains voulaient l'atteindre, c'est toi qu'elles trouvaient. Inéxorablement. Alors oui, je l'avoue, j'ai encore une fois de plus voulu t'éviter, c'est vrai. C'était Tom que je voulais toucher, c'était lui que je voulais voir rire, même si mes pensées allaient vers toi. On a pris possession de la maison ensemble, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il nous faisait faire la visite en nous parlant avec de grands gestes et j'avais l'impression que cet endroit, c'était un peu toute sa vie. Et moi, j'aurais tellement voulu qu'il reste. Qu'il la cherche avec nous, sa Musique. Qu'il s'envole sous nos regards. Après tout, il était celui qui d'une façon ou d'une autre nous avait faire revivre. Mais tu ne l'as pas compris et au moment du repas, comme je ne te parlais pas mais que j'essayais de suivre une conversation avec lui, tu as poussé une bonne gueulante de jalousie. Je ne t'en ai jamais voulu mais je sais que tu ne te l'es jamais pardonné.

- Mais merde, j'existe, Caho !
- Bill ?
- Tom, Tom, Tom, il n'y en a que pour lui ! Je suis là, merde ! J'étais, jusqu'à il n'y a pas tellement longtemps, celui que tu aimais !
- Mais enfin, Bill, je... Enfin, évidememnt, je... je t'aime. Ce n'est pas comparable !
- Alors montre-le moi ! Tu ne vois pas que ça ne va pas ? Tu ne vois pas que j'ai besoin de toi ? Tu ne vois pas ?

Je me serais bien traitée de tous les noms, mon amour. A trop me guérir, j'avais oublié que notre nous avait encore de la peine à se construire. Je t'ai vu commencer à pleurer de rage et je me suis mordue la joue pour éviter de faire pareil et comment se consoler quand on pleure à deux ? Je me suis rapprochée de toi à tâtons et je t'ai pris dans mes bras. Simplement. Et j'aurais bien aimé que le monde s'arrête de tourner quand tes mains sont venues se perdre dans mes cheveux. Tu m'as embrassée et tes lèvres avaient le goût de tes larmes. Je m'y suis saoulée, jusqu'à en être ivre de toi. Et tu souriais sous nos baisers comme si tu me retrouvais.
- Mais Bill, moi je ne t'ai pas quitté une seule seconde.
- Dis-moi encore que tu m'aimes.

Et je t'ai embrassé encore, j'ai collé ta tête sur ma poitrine pour que tu entendes mon coeur qui criait à quel point il était fou de toi. Je n'ai pas eu le temps de comprendre pourquoi ou comment tu as lancé
- Vas-t'en !
et j'ai juste eu le temps de voir la silhouette élancée de Tom s'échapper de la cuisine et tes lèvres sont reparties se perdre dans mon cou. Autant te dire que je ne pouvais plus penser à grand chose. Je ne vais pas t'écrire encore tout ce que j'ai pu ressentir quand tu m'as portée dans tes bras, mes jambes croisées dans ton dos, jusqu'à la chambre et que tu m'as déposée comme une princesse sur le lit. J'entendais tes je t'aime comme si tu me les hurlais et pourtant, ce n'étaient même pas des murmures, simplement des mots formés sur la courbure de ta bouche. Tu m'as fait l'amour, cette nuit-là, pour la seconde fois, et c'est à partir de là que nous sommes devenus de véritables amants. Tu sais, la vie est cruelle. Il nous aura fallu perdre bien des choses pour apprendre à s'aimer. Et plus encore, il nous aura fallu perdre Tom pour apprendre à vivre. Je me suis endormie dans tes bras fins qui m'entouraient jalousement. C'est triste à dire mais Tom n'avait plus d'importance, tu sais. Cruel, oui. Cruel. Mais qui a le droit de me blâmer ? Qui n'a jamais laissé derrière lui une personne qui était chère à son coeur ?

Et comme je le craignais tellement, au petit matin, j'ai eu beau l'appeler dans toute la maisonnée, il ne m'a pas répondu. J'ai pleuré, à genoux devant les marches, les jambes dans la terre. J'hurlais son nom en lui demandant de revenir. Encore et encore.
- Tom ! Tom ! J'ai encore tellement de choses à apprendre !
Et ce n'était pas vraiment faux, tu sais. Seulement en réalité, nous n'avions plus besoin de lui. Et ça, je crois qu'il l'avait bien compris, en disparaissant. Il n'a pas laissé de mots, pas d'affaires, pas d'odeur. J'ai même eu l'impression de pleurer l'absence de quelqu'un qui n'avait jamais existé, pendant un moment. Mais j'ai vu les sillons sur tes joues et je me suis dit que de toute façon, peu importait s'il n'avait réellement été qu'un rêve, puisque nous l'avions partagé. Et moi, je voulais bien être folle, si c'était avec toi.

Et jusqu'à aujourd'hui, Tom n'es jamais réapparu.

*

Au fait, vous avez vu ? J'ai une fic avec GatZePower depuis pas très longtemps ^^.
Et après Noël vous aurez droit à une surprise. Huhu (L)

Il y'a une chanson qui s'appelle Bang Bang, de Nancy Sinatra, je l'écoute, et là, maintenant, ça fait :

Bang bang
He shot me down
Bang bang
I hit the ground
Bang bang
That awful sound
Bang bang
My baby shot me down...

Et c'est ce que ça me fait, tous ces mots, et ce dernier paragraphe qui vaudrait tout l'argent du monde, mais qui passe si vite, de la terre entre les doigts, où on retrouve avec le plus grand étonnement, quelques pépites d'or...

[ Ne dis pas n'importe quo Nao.
Tu sais tu me brises le coeur avec Tom.
Mais ça je te l'ai déjà dis.
C'est bien parce que c'est Toi <3 ]

Bordel de merde Nao, t'es une folle, mais immensément grandiose finalement. <3

*Cours voir la dite-fiction. n___n*

Comme ca fait mal, comme elle fait mal cette dernière phrase. La suite, bon sang, hate que tu l'écrives.

Eh oui, que tu le mérites, et on est là, on est reste, même si on doit t'attendre, même si parfois toi tu dois nous attendre. Moi je suis là, et je le reste.

Ton Tom m'a l'air tellement irréel, comme un ange, un fantôme qu'on a du mal à capter, à saisir, j'adore ses mystères, le brouillard qui l'entour, il est magique, et je crois que j'en perds la tête tu sais. Je pourrais garder les yeux poser sur cette histoire une vie entière que ça me dérangerait pas tu sais, bien au contraire, au contraire.

C'est cette folie que je préfère. Elle est si belle. J'aime cette suite, peut-être plus que les autres. Je ne l'expliquerai pas, mon état parle à la place. Pourrai-je un jour réussir à te transmettre tout ce que tu m'fais ressentir ?
Bonnes vacances, amour.
Et que l'année 2008 soit encore plus belle que les autres.

Hyaaaaaaaaaa t'peux pas t'arrêter là!
Allez allez ecrit fainéante!
T_T
Pour noêl!
Ce serait un superbe cadeau sans emballage et ruban superficiels, sans faux-semblant juste juste du bonheur!

Nao, c'est...Ben c'est, voilà tout. c'est. ça existe. c'est là, même quand on pense que non. C'est beau, c'est terrible dans sa magnificience (ça se dit??? bref) et dans la tristesse mortelle qui s'en dégage à la fin.

Ne me fais pas crever, dis-moi que ça c'est pas la fin...

Suite please.
Bizzzzzz
Milie

<3








<33
joyeux nowel =]