Coucou !!!!!!!
Merci pour vos comms
Mardi, 21 octobre 2008. 7h03« Ange’ ? »
« Je … Arrête… Laisse-moi… »
« Angélique ? »
« S’il te plaît » implorais-je.
« Ange’ ! »
Je me réveille en sursaut, le visage inondés de larme, et la peur au ventre.
« Ça va, ça va, c’était au cauchemar »
Il me prend doucement dans ses bras pour ne pas me bousculer. Je respire son odeur, et je me sens un peu mieux.
Un peu mieux, mais malgré tout, les larmes continuent de se déverser sur mon visage.
Il me berce contre son torse.
« Chut ça va aller, hin. »
Mes mains s’agrippent à lui de toutes mes forces, jusqu’à planter mes ongles dans sa chair, mais il ne dit rien.
« Pourquoi tu pleures ? »
[« Pourquoi tu pleures ?Tu ne peux pas comprendre...Pourquoi tu pleures?J'ai besoin qu'on m'entende...Elle a besoin d'exprimer ses peines,Elle a seulement besoin qu'on la soutienne,Elle a envie d'être quelqu'un d'autre,Elle a l'impression que c'est de sa fauteSi le monde tourne sans regarder,Comme une ronde qui l'aurait oubliée… »]« C’est rien. Ça va passer. Ça passe toujours. »
On reste blottit l’un contre l’autre un long moment, jusqu’à ce que son portable sonne.
Il consulte son message.
« Je dois y aller. On se retrouve au lycée ? »
« Oui »
Il sourit, puis dépose un petit bisou sur mon front.
Il attrape ses vêtements qui traînent au pied du lit, les enfile rapidement, et s’en va silencieusement.
…
8h17, au lycéeJe suis de nouveau en retard.
La sonnerie a sonné depuis bien 15 minutes, je vais encore faire bonne impression…
Je me précipite dans les couloirs, à la recherche de ma salle, qui se trouve au 3eme étage évidemment.
Je frappe timidement à la porte, et je reçois en réponse un « entrez » glaciale.
J’ouvre la porte timidement, m’excuse et vais rejoindre la même place que la veille à côté de Bill, 3eme rang, côté fenêtre.
Je sors mes affaires rapidement, essayant de perturber le moins possible le cour.
Une fois mon « chantier » terminé, j’adresse un coup d’œil à Bill.
Nos regards se croisent, mais il se détourne rapidement de moi.
Bizarre.
Je le détails un peu. Je ne sais pas pourquoi, j’ai un pressentiment.
« Bill ? Ça va ? »
« Oui, oui ça va » sourit-il.
…
Les deux heures des premières heures de cours s’achèvent. Je les ai passée à penser à un « ailleurs » qui n’existe que dans mes rêves les plus fous, les plus utopiques, les plus irréalisable, les meilleurs.
La sonnerie retentit. Toutes les portes de l’étage s’ouvrent au même moment, et les plus impatients se jettent littéralement hors des salles.
Moi, je suis encore assise à ma table, revenant doucement à la triste réalité.
« Angélique, tu te magnes ? » me demande Georg, qui était déjà sur le seuil de la porte avec les 2 autres acolytes, ainsi que Tom.
« Je… descendez, j’arrive »
Ils me jettent un regard étrange, mais finissent par s’en aller… l’appel du tabac (ou pire) sans doute.
Je remballe mes affaires, et Bill fait pareil.
Je le sens un peu bizarre.
‘Fin, je n’ai pas la prétention, de dire que je le connais assez, pour savoir quand il va mal. Mais je ne sais pas, certains gestes trahissent …
« Ça va ? »
« Oui, je… je. T’inquiètes pas ça va. C’est le dépaysement, il faut que je prenne des repères, de nouvelles habitudes. »
Prends les bonnes, s’il te plaît.
« On va dans la cour ? »
« Euh, oui si tu veux. » répond-il un peu hésitant.
[SUITE PAGE 19]Je sais jamais ou couper