Coucou vous =)
J'espère vous allez bien
Merci pour tous vos comms
ça me fait vraiment très très plaisir
Merci beaucoup beaucoup beaucoup
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20h16, chez moi1 message de Georg.
« Je suis devant ta porte… »J’attrape mon sac dévale les escaliers, sors de chez moi, ferme la porte à clef, et vais jusqu’à la voiture où Georg m’attends.
Je sens son regard sur moi, il m’observe pendant des secondes qui me paraissent interminables.
Je suis entrain de me triturer les doigts, je n’aime pas qu’on m’observe, qu’on me détaille, qu’on me regarde tout simplement.
Il rit, puis démarre en quatrième vitesse.
Le trajet se déroule dans un silence malsain. Je l’observe du coin de l’œil et quand son regard croise le mien il sourit sadiquement.
La radio comble l’absence total de discussion, et heureusement :
« Sous ses airs d'innocentesPetite fille a papaCe cache des peines immensesEt des tempêtes de froidQue personne ne voitA à peine 15 ansC'est vrai qu'elle ne les fait pasMais quand tes hanches se balancentEt que tu t'élances vers moiJe ne résiste pas »« Alors cette journée avec … Bill ? »
Je sens de l’amertume dans sa voix.
« A vouloir vivre trop viteVouloir tout essayerJe te préviens petiteÇa va mal se terminerEt ça je ne veux pasJ'aurais pu te protégerDe tous ces obsédésEt je me jure bêtementQue je ne te laisserais pasTe crever de froid »« C’était bien. »
« Faut qu’on en parle »
« Ah j'aurais tout faitJ'aurais tout essayéJe sais que tu comprendsQue c'est plus fort que toi »Le contact s’arrête, en même temps que la musique, devant la maison de Gustav.
On sort de la voiture sans un mot de plus.
On ouvre la porte naturellement, de toute façon, à part Gustav, Andréas et quelques camés doit pas y avoir grand monde ici.
On va directement au salon, Gustav et Andréas sont affalés sur le canapé, et à mon grand étonnement il n’y a personne d’autre.
D’habitude il y a toujours quelques drogués qui traînent pour tirer une ligne ou pour une seringue, mais là personne, juste… nous.
« Ah, enfin ! Ça fait longtemps dit donc ! » S’exclame Gustav.
Non il n’est pas content.
Il est énervé et les autres aussi.
Andréas me fusille du regard, et je me sens tout à coup minuscule.
Leurs regards sur moi, je ne suis plus rien.
Ils feront ce qu’ils veulent de moi ce soir, et j’en tremble de peur.
Andréas se lève et s’approche de moi.
Il me fixe.
Ses yeux… j’y vois la mort.
Je reste paralysée, il sourit sadiquement.
Il sait qu’il a le pouvoir sur moi pour le moment, il sait que j’ai peur, qu’il me domine.
Je me suis reculée inconsciemment jusqu’au mur le plus proche.
Un sourire s’étire sur son visage quand il voit que je suis coincé.
Son corps se colle au mien, ses mains agrippent les miennes et les plaquent contre le mur.
Nos regards sont électrisés, moi par la peur, lui par la satisfaction d’être supérieur.
« T’as peur de moi maintenant ? »
« Jamais » crachais-je.
Il rit, et renforce son emprise sur moi, il me broie littéralement, son poids s’écrase sur mon corps frêle, je manque d’air.
« Embrasse-moi.»
Je le déteste quand il est comme ça.
Je le haïs, dans ses moments, où il perd la raison, où il se laisse guider par ses pulsions de merde, quand il pète un plomb.
« Non, je veux pas t’embrasser !»
Ses lèvres se posent sur les miennes brutalement pour que j’évite une autre forme de refus.
Sa langue veut jouer avec la mienne, mais je ne fais rien.
J’essaye de me retenir de vomir.
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