Coucou =)Dîtes si je poste pas beaucoup par jour, c'est parce que si je poste trop vite j'aurais pu de suivre en réserve et je devrais me dépêcher d'écrire et j'aime pas écrire dans l'empressement hin, c'est pas parce que je suis sadique Il rit, et renforce son emprise sur moi, il me broie littéralement, son poids s’écrase sur mon corps frêle, je manque d’air.
« Embrasse-moi.»
Je le déteste quand il est comme ça.
Je le haïs, dans ses moments, où il perd la raison, où il se laisse guider par ses pulsions de merde, quand il pète un plomb.
« Non, je veux pas t’embrasser !»
Ses lèvres se posent sur les miennes brutalement pour que j’évite une autre forme de refus.
Sa langue veut jouer avec la mienne, mais je ne fais rien.
J’essaye de me retenir de vomir.
Je sens son poids disparaître.
« Laisse la »
Georg vient d’enlever la prise qu’Andréas avait sur moi.
Puis Gustav se lève à son tour.
La suite n’est que cries et excès de rage.
Je ne les écoute pas, je ne les écoute plus.
Ce genre de scène arrive si souvent.
Je vais m’effacer sur le canapé, et les laisse se disputer tranquillement.
Après quelques minutes, les éclats de voix baissent d’amplitude et ils vont tout les 3 dans la cuisine en prenant soin de fermer la porte derrière eux.
Les images de la télé défilent devant mes yeux, sans que j’y prête plus d’attention que ça.
J’essaye d’arrêter de réfléchir, de penser, j’essaye de ne plus « exister »
J’y parviens presque, mais toutes les pensées que j’avais tenté de refouler reviennent se cogner et se mélanger dans ma tête lorsque la télé s’éteint brutalement et que les trois garçons se plantent devant moi.
Ils s’asseyent sur la table basse à moins de 1m de moi.
Ils me dévisagent tous, ils semblent légèrement plus calmes.
« Il faut qu’on parle un peu tous les quatre, je crois » annonce Gustav.
« De ? »
Andréas me répond froidement « De toi, et de ta nouvelle fréquentation »
« J’ai les fréquentations que je veux ! »
Ils sourient narquoisement.
Andréas pose son regard avec insistance sur moi
« Non, tu n’as pas les fréquentations que tu veux, ma belle »
« Si ! »
Je ne le vois pas venir, et il se jette sur moi.
Sa main presse ma gorge, je me retrouve couchée sur le canapé, la respiration coupée.
Il est à califourchon sur moi, son visage se rapproche de moi.
Ses yeux brûlent de colère, il me transperce.
« Ecoute, tu vas pas commencer. Je suis bien gentil, mais quand je te dis de faire quelques chose tu le fais, compris ?!
Alors tu vas arrêter de traîner avec l’autre, sinon ça va mal se passer ! »
« J’ai le droit d’avoir les amis que je veux quand même ! »
L’emprise de sa main sur ma gorge s’était faite plus douce pour me laisser répondre, mais dès que ma réponse se fit entendre, il la resserre encore plus durement.
« Tu es à moi. Et si tu n’arrêtes pas de me contre dire, je vais te le faire regretter, entendu ?!
Sache que ça ne me gêne absolument pas de te prendre sur ce canapé, sans rien te donner, histoire que tu la sentes passer, et que tu comprennes qui obéit à qui »
Je ne réplique rien. J’ai trop peur qu’il mette en application ce qu’il vient de débiter.
J’ai une trouille affreuse qu’on me « baise »,
(parce que c’est le mot, moi on me fait pas « l’amour » moi on me baise), sans que je plane. J’ai jamais « couchée » avec quelqu’un étant sobre. Je ne peux pas, ça me terrifie.
Je n’ai jamais étais lucide pendant un rapport, et je ne veux pas l’être. Parce que je ne veux pas qu’on me « baise », je veux qu’on me « fasse l’amour », mais je ne suis pas assez bien pour ça.
Avec le temps je me suis fait une raison, et c’est comme ça.
Il se relève, j’halète bruyamment, essayant de reprendre une respiration convenable.
Il me tend la main, que je me sens obligée de prendre.
Il m’aide à me relever, puis me tire violement hors du salon.
Je me laisse faire, je me laisse conduire aux portes de l’enfer comme toujours, docilement.
On monte les escaliers qui conduisent jusqu’à une chambre d’ami.
Il me fait entrer la première, puis il me suit, il ne ferme pas la porte.
Et me jette directement sur le lit. Je suis un peu secouée, mais quand je reprends mes esprits, il est déjà couché sur moi, et m’a immobilisé. Il m’écrase de tout son poids.
Il rage, je le sais, ça se lit sur son visage, dans ses yeux.
« Tu m’as énervé ce soir, tu sais ça ? »
Son visage se niche dans mon cou, ou il laisse une trace violette.
J’ai connu des marques plus violentes qu’un simple suçon.
Je sens son souffle s’accélérer dangereusement.
« J’ai envie de toi »
« … »
« Lucide »
[SUITE PAGE 34]Alors ? Merci pour vos comm'sJe vous aime