Coucou désolé pour hier *j'ai honte*
J'étais pas bien, je suis meme allez chez le médecin V__V
et quand hier soir, je me suis mis devant le PC pour écrire ma fic
Mélodie est venue me parler --'
et m'a pas laissé écrire tranquillement, donc j'y suis aller me coucher --'
Mdr, désolé
23h27, chez Andréas …
Voilà.
2h que je suis sur ce foutu canapé.
2h que je vois passé toutes les drogues du coin.
2h que je m’ennuie.
2h que je me perds.
2h que j’essaie d’oublier.
[Elle essaye d’oublier le monde qu’il l’entoure.
Elle réfléchit. Elle s’efface. Du moins elle essaye…
Elle essaye vraiment, elle regarde dans le vide, elle est elle-même un peu trop vide ou un peu trop pleine, on ne sait pas réellement.
Elle n’est pas encore soul, elle n’est même pas un peu ‘ailleurs’.
Rien ne coule dans ses veines, et rien n’entaille ses veines.
Elle est neutre.
Ni contente, ni triste, comme sur « pause ».
Elle réfléchit beaucoup au triste monde qui l’entour.
Elle a pitié de lui au fond.
Elle commence à perdre sa naïveté, elle sait que tout son passé ne s’effacera pas
Et que son passé restera toujours son passé.
Mais elle a peur de l’affronter, ce serait un choc trop violent pour elle.
Alors elle se laisse vivre ou dépérir.
Elle aimerait vraiment pouvoir affronter tout ça.
Mais elle ne peut pas.
L’affronter s’est mourir une deuxième fois.
Alors, elle survit, c’est tout.
Elle tente de se raccrocher à un espoir, elle attend une lueur …
Elle attends quelqu’un ou quelque chose qui lui donnera le sourire, qui lui donnera l’envie de vivre à nouveau…
Innocemment, elle attend qu’on la délivre, qu’on la sauve …
Elle attends un ange qui veuille bien lui tendra la main, l’accepter comme elle est, tout simplement]
« ANGE !!! »
« … »
Ma rêverie s’interrompt alors que je me sentais à peine plus sereine.
Je cherche dans le capharnaüm qu’est le salon, celui qui m’appel.
Mais je ne vois rien.
Enfin, je vois les camés, les filles qui dansent comme des diablesses, l’alcool coulé à flot … Mais je ne vois pas celui qui m’appel.
Ai-je rêvé ?
Deux mains se posent sur mes épaules.
Non.
Je me tourne vers celui qui se tient derrière moi.
Andréas se met à ma hauteur et articule difficilement.
« A la cuisine »
Je le regarde perplexe, en générale, quand il vient à cette heure, c’est pas pour allé dans la cuisine, mais plutôt dans sa chambre.
Il prend ma main, et je le suis aveuglément jusqu’à la cuisine.
Une fois arrivée à destination, j’aperçois autour de la table, Gustav et Georg.
Je m’assois en face d’eux. Andréas ferme la porte et viens s’asseoir à son tour.
« Bien » débute Gustav.
Je hausse un sourcil.
Silence.
« On fait quoi là ? » pestais-je.
« On va parler de Tom » m’annonce Georg.
« Parler de Tom ? » répétais-je. « Et pourquoi ? O_O »
Andréas sourit légèrement « Oui parler de Tom, et pourquoi ? Parce qu’on en a envie. Il a l’air de bien te plaire, non ? »
« Non ! Je lui plait, lui ne me plait pas. Nuance. »
« Oué, si tu veux. » Rit perversement Andréas.
Il continue « Bref on s’en fou qu’il te plaise ou non, parce qu’à nous il plait bien »
« Ce qui veut dire ? »
« Il va faire partie des nôtres » révèle Gustav.
Je me sens défaillir. Mon coeur a manqué un battement, et je vire au blanc.
Il ne faut qu’une demi-seconde pour que je prenne conscience de ce que tout ça signifie pour eux mais surtout pour moi.
Je tente de masquer mon trouble, et essaye de parler d’un ton détaché, mais ma voix tremble.
« Co.. Comment ça ? Partie des nôtres ? »
Je cherche à lire dans leurs yeux, un petit air moqueur, pour me rassurer, et me dire que c’est qu’une mauvaise blague… mais rien.
Je regarde successivement Andréas-Gustav-Georg.
Rien.
« Je … »
La porte s’ouvre me coupant.
« Andréas t’aurait pas … » C’est Tom.
Il m’observe fixement et achève sa phrase « T’aurait pas une capote ? »
Il a annoncé ça, sans me quitter du regard, un air sadique se dessinant sur son visage.
Il me dégoûte ce type. Si il continue sur cette voix, il va concurrencer Andréas niveau sadisme.
Andréas se lève et ils sortent tout les deux [Tom et Andréas], je les suis du regard avant de me concentrer à nouveau sur Gustav et Georg.
Ils me regardent étrangement.
« Quoi ?! »
« Il te veux »
« N’importe quoi ! »
« Oh que si, qu’il te veux » accentue Georg.
« Il ne m’aura jamais ! » criais-je en me levant, faisant tomber la chaise au sol.
Ils sourient.
La porte s’ouvre sur Andréas, il relève un sourcil quand il me voit debout, énervée et au bord des larmes.
Il referme la porte calmement
« Qu’est ce que vous lui avez fait ? » accuse-t-il.
« Rien, rien »
Ils sourient tous les trois, encore.
Ça m’énerve, ça me blesse, ça me torture.
J’ai envie de disparaître, et ne plus jamais croiser leurs regards, ne plus voir leurs sourires, ne plus rien ressentir.
« Bon on a pas finit de discuter ! » affirme Andréas.
« Si on a finit, Tom est des nôtres que la miss le veuille ou non » rabâche Gustav avant de se lever.
Georg suit le mouvement et se lève à son tour.
Georg et Gustav sortent, le dernier bouscule légèrement Andréas, qui réagit au quart de tour, et le plaque contre le mur le plus proche.
Andréas glisse à l’oreille à mot à sa victime, en tordant son bras.
La ‘duel’ ne dur que quelques secondes et ils se séparent.
Les deux autres sortent ne laissant qu’Andréas et moi dans la sombre pièce.
Il s’approche de moi d’un pas félin, son sourire carnassier aux lèvres.
[Elle a peur vous savez ?
Elle a réellement peur.
Ce garçon qui se tient devant elle, qui la guette, qui la désir.
Il la terrifie au plus haut point.
Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point.
Il incarne à lui seul l’idée du mal.
A ce moment là, à cet instant précis, celui où il la bloque contre la table, et la soulève pour qu’elle se mette assise sur cette dernière, quand il l’embrasse dans le cou, quand il colle son corps violement au sien. A ce moment précis qui est entrain de se dérouler devant vous.
Andréas incarne le mal. Il est le mal.
Pourtant, naïve est l’enfant, car elle connaîtra pire que le mal lui-même, quelques mois plus tard …]
Les larmes me monteraient aux yeux si seulement je pouvais encore pleurer.
Mais rien.
Je revis ma mort sans arrêt depuis des années, à chaque fois c’est un peu plus douloureux.
Le plus horrible c’est de se dire qu’on s’y habitue.
Ses mains parcourent mon corps déjà souillé. Mon cœur s’accélère.
Et je ne cesse de me demander ‘pourquoi ?’, tant de questions germent dans mon esprit et jamais je ne trouve réponse. Ma respiration se saccade.
Désespérée j’enroule mes bras autour de son cou, et cache mon visage dans son cou.
Il me serre plus fort, ses mains cessent de se balader sur mon corps, et caressent désormais mes cheveux.
Ses gestes sont doux à présent.
Petit à petit je me calme, et me sens quelque peu rassurée.
Je suis folle d’être rassurée dans ses bras, mais j’y peux rien, c’est comme ça.
Je me déteste d’être comme ça, je ne me comprends pas moi-même.
Je devrais le détester, le repousser, le rejeter … mais non.
Je ne le déteste même pas, je ne le repousse que rarement, et je le rejette jamais.
Je suis faible ?
Je crois que oui.
« On monte ? » demande-t-il doucement.
Je bouge ma tête en signe d’approbation. Mes jambes s’enroulent autour de sa taille, il me soulève et on se dirige hors de la cuisine
[SUITE PAGE 52]
Voilà
Enorme Bisous
et encore désolé du retard
Je vous aime fort