[T] Il était une fois.. [Topic 1].

Coucou !!!
Pause entre deux révisions --'
Merci pour vos comms !!!
Rohalla j'en reviens pas d'en avoir autant
Merci !!!!



« Ange … »

Ma tête tourne, je sens quelque chose d’humide dans mon cou, des mains sur mon buste.
J’ouvre les yeux écoeurée.
Quand il voit que je me suis réveillée, il me susurre à l’oreille.

« Le film est fini… On va chez moi ou tu préfères chez toi ? »

Le tourbillon de mes rêves à présent très loin, je reprends mes esprits.
J’enlève ses mains de mon corps. Je me rassois correctement.
Ses yeux dans les miens. Je lui souris, il croit avoir gagner.
Je m’approche félinement de lui.
Une de mes mains se perd sur sa nuque, nos visages s’attirent.
Mon visage se niche dans son cou

« J’ai une idée »
Je le sens sourire « Dis moi, je suis sur qu’elle va me plaire » annonce-t-il sensuellement.
« Mmmh, tu me raccompagnes chez moi »
« Oui »
« Et … et toi tu rentres chez toi ! »

Je défais notre étreinte, et me lève subitement.
Il ne reste plus que nous dans la salle.
Je n’ai fais qu’un pas, qu’il est lui aussi debout et me plaque contre le mur.
Connard.

Son corps se colle au mien, il m’écrase littéralement. Il n’est pas très épais certes, mais je ne le suis pas non plus.

« Hey, je trouve que tu prends vachement tes aises avec moi. J’aime pas trop ça »
« Et … alors ?! »
« Et alors ? … Et alors ? » Pouffe-t-il.
« Oui, et alors »

Il me mordille le cou. « Et alors, on va changer ça. »
« Si tu serais un peu plus doux ou gentil, ça irait, mais non ! T’es qu’une brute ! Tu mérites pas que je m’intéresse à toi »
« Je te veux »
« Je m’en fou ! Dans la vie on n’a pas toujours ce qu’on veut ! » Criais-je
« Moi si »
« Tu rêves. »
« Oh oui, et si tu savais de quoi … » Murmure-t-il. Sa voix est obscène tout comme lui.

Un silence s’installe, ses lèvres quittent mon cou qui doit être violet à présent.
Son regard se plonge dans le mien.
Il essaye de m’intimider, mais je ne lâche rien, je soutiens son regard.
Il retient toujours fermement mes poignets, alors j’essaye de me libérer.
Il rit devant ma tentative vaine.
Il finit par me ‘libérer’.

« J’ai hâte de voir ce que tu donnes au lit »

Je serre les poings, et il me plante au milieu de la salle.
Il est déjà devant la sortie quand je redescends sur terre.
Il vient de me rabaisser plus bas que terre, je me sens sale.
Pire que sale.
Il vient de porter le coup final.

[Le moral, c’est quelque chose de fragile.
Un rien le fais chavirer.
Il ne faut pas sous estimer le pouvoir des mots.
Bien des batailles se sont livrées verbalement.
Elles font peut être moins de dégâts que les affrontements physiques.
Mais elles sont tout aussi douloureuses. C’est juste que on ne voit pas les dégâts.
Pourtant les mots sont comme des épines qui nous transpercent l’âme]


« Dépêche toi. On doit encore aller chez Andréas »

Je suis ailleurs il me semble.
Je le regarde, mais il me dégoûte seulement.
Je le regarde et ne voit rien.
Il n’est rien qu’un concentré de supériorité, et d’égocentrisme.
Il n’est rien que je respecte.
Je descends les escaliers en direction de la sortie, et passe devant lui.

« Non »
« Non quoi ? » réplique-t-il abasourdi.
« Je ne vais pas chez Andréas … »
« Et… »
Je le coupe pour achever ma phrase « Pas avec toi »

Il rit, mais pas de bon cœur. Je reste stoïque et continue d’avancer vers les portes.
« Fait pas l’imbécile, on doit aller chez Andréas ! »
« Je ne fais pas l’imbécile, je n’irais pas, point barre »

Je pousse les portes et sens l’air froid me refroidir.
Il neige légèrement, et vu la finesse de ma veste, je ne vais pas tarder à geler sur place.
Qu’importe.
Il se plante devant moi, furieux. Mais je continue ma route.

« Oui ? »
« Tu vas monter avec moi, bordel ! »
« Non »
« Oh que si ! Sinon ils vont me tuer ! »
« Tu inventes ce que tu veux, mais moi, je ne monte pas avec toi, je rentre chez moi en taxi. »
« Angélique, m’énerve pas. Georg m’a dit que je devais absolument te ramener alors tu viens avec moi putain ! >.< »
« Tu obéis à Georg maintenant. Et moi qui croyais que personne ne te donnait d’ordre. Tu baisses dans mon estime, déjà que tu n’étais pas très haut. »

Ses yeux me pulvérisent.
« Bien, tu veux pas rentrer avec moi, Ok. Va te faire foutre ! Démerde toi ! » Crie-t-il avant de se ruer vers sa voiture et démarre en trombe.

Le vent souffle fortement, accompagné de flocon de neige.
Je n’attends pas plus longtemps pour me mettre en route vers chez moi.
Je préfère rentrer à pied, malgré l’heure tardive.
Les rues ne sont pas très agitées, tous semblent calmes et apaisés.
Je parcours les rues de la ville, qui blanchissent au fur et à mesure des secondes.
J’inspire fortement et me sens mieux.
J’oublis. Je regarde les flocons tombés et ça me rend plus sereine.
Quelques petits cafés tranquilles sont encore ouverts.
Je passe devant plusieurs d’entre eux, mon regard vagabonde à l’intérieur.
Puis je me stoppe.
Je reconnais un visage, une attitude, un look un peu en marge.
Il est seul, une tasse fumante devant lui, et un nombre incalculable de feuilles chiffonnées et gribouillées.
Je frissonne un peu. Une petite pause ne me ferait pas de mal.
Je pousse la porte de l’enceinte, et rentre dans le café.
Ce n’est pas ce genre d’endroit que j’ai pris l’habitude de fréquenter avec les autres.
Pourtant je m’y sens assez bien.
Il n’y a que quelques personnes, des couples sans doute, qui s’ennuient mais ne veulent pas aller en boîte, ou autre… ils veulent juste sortir pour profiter l’un de l’autre…

Je vais jusqu’à sa table, je reste debout devant lui, faisant de l’ombre à sa feuille.
Il peste un peu « Excusez moi, mais vous pouvez vous enlevez ?! »
Il relève la tête, et balbutia « Euh restez… Tu peux rester… »
Je souris et m’installe en face de lui.


[SUITE PAGE 59]

Alors ?
*cours se cacher derrière son bouquin d'histoire --'*

Hiii *
C'est beau

Tu peux sortir de derriere ton cahier d'histoire
=]