[T] Il était une fois.. [Topic 2].

Re !!!!!
Première suite du week end =)
J'espère qu'elle sera a votre goût
J'ai mis les paroles d'Angélique en violet pour que ce soit plus clair =)
Bonne lecture



« Il commence à se faire tard. Je te raccompagne ? »
« Euh, oui je veux bien. »
« A pied ? »
« T’as pas de voiture ? » m’étonnais-je.
« Euh, si. Mais elle est chez moi »
« Ah ! Elle est bien chez toi ! »
« Oui lol. C’est parce que je préfère marcher. Alors je t’appel un taxi ou tu veux toujours que je te raccompagne ? »
« Je préfère que ça soit toi qui me raccompagne »

Il rit puis me présente son bras, que je prends doucement.
On sort du petit café bras dessous, bras dessus.
Une fois dehors je me rends compte qu’il fait vraiment froid, je grelotte et me colle un peu plus à lui.
On marche calmement, sans un mot.
Il n’y a quasiment plus de voiture qui roule. La nuit est tombée depuis longtemps je crois.
Les seules lumières proviennent des lampadaires timides, des étoiles et de la lune.
La neige tombe toujours, le trottoir est recouvert d’un manteau blanc … je suis bien.

« Tu veux ma veste ? Tu trembles. »
« Non, non. Ça va, rassure toi »
« Tu vas tomber malade »
« Probablement, mais c’est pas grave si ça arrive »

Il m’éloigne un peu de lui, et tente d’enlever son blouson
« J’en veux pas de ta veste, donc ça ne sert à rien de l’enlever, je la mettrais pas. »

Il s’arrête blasé, devant le ton décidé de ma voix.
« Mais … »
« Pas de mais » assurais-je.

Il remet correctement sa veste, en râlant un peu il me semble, déçu sans doute.

« Par contre, je veux bien ton écharpe »
Il se déride et enlève cette dernière. Il me la passe, et me la noue gentiment autour du cou.
Je reprends son bras, et me love contre lui autant que je peux.

On arrive chez moi, bien trop rapidement.
Il me conduit jusqu’au seuil de ma porte d’entrée.

« Tu veux que je t’appel un taxi ? Il est tard, les rues sont pas sur ici »
« Non merci. »

Je baisse la tête et triture mes clefs dans ma main.
Je veux quelque chose, mais je ne sais pas ce que c’est… où si justement je sais ce que c’est.

« J’ai passé une bonne soirée avec toi » glisse-t-il à mon oreille.
« Moi aussi »

Il relève mon visage délicatement.
Ses yeux se perdent dans les miens, un sourire innocent s’affiche sur son visage.
Il s’approche de moi.
Son souffle vient caresser ma peau… puis ses lèvres viennent effleurer mon visage.

Je soupire d’aise, et avant que je n’aie pu le retenir plus longtemps, il s’en va rapidement m’adressant un dernier regard.


[Mignon, non ?
Oui, je viens encore gâcher l’ambiance.
Je sais.
Je suis méchante, mais vous êtes si naïf !
Je me dois d’intervenir.
Je suis sûr, que vous vous imaginiez, qu’elle allait rentrer chez elle.
Des rêves plein la tête, et la tête dans les étoiles. Puis qu’elle finirait par s’endormir.
N’est ce pas ?

Allons, allons, vous pouvez me le dire vous savez.
J’ai aussi été comme vous … Naïve.
Bref, l’essentielle n’est pas sur moi.
Mais sur vous et elle.
Vous qui croyez qu’elle allait finir la soirée tranquillement et elle qui le croyait aussi.
J’ai le regret de vous annoncez que vous avez oublié un élément.
Cet élément c’est Georg, Gustav, Andréas et Tom.
Hey oui !
Mais, par contre je me demande comment vous avez fait pour les oublier eux ?!
Moi, ils m’obsèdent, ils me hantent … à chaque seconde, à chaque minute.

Mais bon, moi c’est parce que je les connais et que je sais de quoi ils sont capables.
Tandis ce que vous…]

Je rentre traînant des pieds, je monte doucement …très doucement les escaliers pour aller dans ma chambre.
Je tourne la poignée de la porte de mon univers macabre.
J’entre, sans me soucier de quoi que ce soit.

[Là est l’erreur.
Croire qu’on est en sécurité chez soi.
Quelle belle utopie]

La porte claque derrière moi. Effrayée je cherche l’interrupteur.
La lumière s’allume … mais ce n’est pas grâce à moi.

« Comme c’est mignon »
Je fais volte face.
« Il t’a… raccompagné. Quel gentleman ! » Continue Andréas ironiquement.
« Arr… » Tentais-je.
« Tais-toi » crache-t-il méchamment.

Je le regarde s’avancer de moi.
J’ai peur.
Le temps semble filer à toute vitesse.
Il est déjà devant moi, il me regarde hautain.
Ses lèvres bougent, mais il se retient de dire quoi que ce soit.
A la place, il me gifle brutalement.
Douloureux, humiliant …



[PAGE 10 SUITE]


Alors ?

Bisous !!!!!!!!!!!!
Bonne soirée

ALors ??! et ba c'est juste super beau , super bien écrit comme toujours ...
Quoi dire d'autre à part que tu me transportes à chaque fois que je viens lire ...

Bisous