[T] Il était une fois.. [Topic 2].

Bonjour =)
Désolé pour le manque de postage
petit souci, rien d'important, mais qui m'a occupé un peu, beaucoup =)
Merci d'être encore là
merci pour vos commentaires, et l'attention que vous portez à son histoire =)



1h plus tard pour le commun des mortels.
Des décennies plus tard pour les quatre garçons.


Des infirmières, des médecins et autres membres du personnel médical ne cessent de faire des allées et retours devant les garçons, qui à chaque fois ont l’espoir qu’on leur annonce des nouvelles. Mais rien.
Le stress monte, la colère aussi, l’impuissance…
Les hôpitaux. Un endroit glauque et morbide pour certain, un oasis de vie pour d’autre.
Là, pour le moment, pour eux, pour moi, et pour vous, ce ne sera qu’un endroit noir, sombre, qui semble ne prévoir rien de bon.
Le silence quasi religieux qui émane de ces lieux ne fait que renforcer le profond malaise qui s’installe petit à petit.
Ils ne l’avoueront pas, ni aux autres, ni à eux, mais tout au fond d’eux, Georg, Gustav et Andréas s’en veulent.

Le temps passe, les minutes s’écoulent avec une lenteur extrême, attisant l’impatience de Georg et Andréas. Gustav lui réfléchit, et Tom somnole sur une chaise.


23h12



« C’est vous qui avez emmené Mademoiselle Angélique Lis ? »
Gustav sursaute légèrement, et se lève bruyamment, attirant l’attention de Georg et Andréas qui faisaient les 100 pas et de Tom qui dormait à point fermé.
Ils encerclent tous le médecin, ce qui met ce dernier assez mal à l’aise.
« Je souhaiterais voir un de ses parents »
« C’est pas possible » déclare fermement Gustav.
« Alors un membre de sa famille proche »
« Elle a personne, c’est nous sa famille »
« Je regrette je ne peux pas vous divulguer des informations sur son état de santé, vous n’êtes pas de la même famille »

Andréas pousse légèrement Georg, et se place face au médecin. Il l’agrippe par le col, ce dernier surpris laisse tomber son porte feuille et son stylo dans un bruit sourd.

« Ecoute mon vieux, je m’en fous qu’elle est moi on est pas le même sang qui coule dans les veines. C’est nous sa famille, et tu vas me donner ton putain de diagnostic dans la minute sinon je te promets que je te défigure ! Me cherche pas, je suis pas un petit joueur, alors joue pas avec moi, compris ?! »

Malgré le ton décidé et menaçant qu’a pris Andréas, le médecin rit ironiquement et déclare en pouffant « Lâchez moi, ou j’appel la sécurité, espèce de minable »

Andréas rit et répète « Minable ? Lol, mi-na-ble », le médecin sourit également, et … ce qui devait arriver finit par arriver.
Andréas décroche une énorme droite au docteur, qui sous la violence du coup se retrouve par terre.
Une fois le coup porté, Georg réagit enfin et se rue sur Andréas pour le retenir avant qu’il ne réduise le toubib à l’état de loque ensanglantée.

« SECURITE !!! » geint ce dernier à terre.
Georg parvient à calmer Andréas rapidement.
« Sortez tout les deux » annonce Gustav à l’intention de Georg et Andréas.
Aucun des deux ne rechignent mais avant de partir, Andréas s’accroupis devant le médecin toujours à terre. Son regard froid transperce l’homme à terre :
« Pauvre merde, qui connaît rien à la vie, retourne sauter ta secrétaire et prie pour que jamais plus tu croise ma route »

Il se relève et suit Georg vers la sortie. Leurs silhouettes disparaissent peu à peu dans les couloirs blancs. On entend les échos de leurs voix et de leurs pas, puis plus rien.

Il ne reste plus que Tom et Gustav, ainsi que le médecin.
Le blond le dévisage « Quelle chambre ? »
« Je ne peux pas vous le dire » répond l’homme en blouse blanche.

Gustav soupire, et ramasse le porte feuille du médecin qui était tombé plus tôt.
Il feuillette puis finit par trouver le dossier d’Angélique.
« Chambre 2106 »
Il jette encore un regard au médecin et annonce « Vous voyez, ça n’a servi à rien de vouloir jouer avec nous. Regardez, vous avez un cocard et nous on a quand même le numéro de chambre. Votre petit numéro, bien que distrayant, n’a servi à rien. Sur ce, on dois vous laissez, on a une visite à donner »
Gustav déguerpit ensuite, suivit par Tom, qui se contenter de suivre le mouvement comme un « pantin »
Tom arrive bien vite à la hauteur de Gustav. Ils ne se regardent pas, mais le blond sent bien le regard de Tom pesé sur lui.
« T’inquiète pas, ça arrive souvent » rassure-t-il.
« Qu’est ce qui arrive souvent ? »
« Et bien, les urgences, les bastons. Le bordel quoi. Mais c’est rien de grave, on s’en sort toujours. »

[…]

Ils se stoppent devant la fameuse chambre. Il n’y a plus aucun bruit dans l’hôpital, le monde dort. Ils poussent la porte et s’engouffrent tout deux dans la chambre. L’air malsain les enveloppe, ce mélange indissociable de vie et de mort, d’espoir et de résolution…
Son corps est allongé sur le lit blanc, elle est reliée à un tas de machine. Gustav s’approche doucement, tandis que Tom reste légèrement en retrait.
Le blond va jusqu’à son chevet, il s’assied sur une chaise et la ramène le plus près possible du lit. Il dépose un chaste baiser sur son front. Il caresse ses joues délicatement.
Sa peau est toujours aussi blanche, et la vie semble avoir déserté son corps.
Gustav se rapproche de son oreille et dans un murmure à peine audible chuchote
« Alors ma belle, t’as de nouveau essayé de faire le grand saut … T’es toujours aussi belle, même à demi morte… T’inquiète pas, maintenant on va prendre encore plus soin de toi… »

Il l’observe encore de longues secondes, puis se lève dans le plus grand silence possible.
« Tom, tu veux lui dire quelques choses ? »

L’interpellé hésite, mais finit par refuser. Ce n’est pas cette fille là qu’il veut. Lui il veut là Angélique qui se bat et se débat, qui est forte, mais qu’on a quand même à la fin. La jeune fille qui voit là, n’est qu’une ombre, qu’une pâle copie de la réalité, de sa réalité. Il ne veut pas croire qu’on puisse se laisser aller de la sorte.
Ce n’est qu’un égoïste, vous avez le droit de le mépriser. Je vous autorise et vous donne même mon approbation pour le mépriser.
Un jour, son monde, sa belle utopie s’effondrera comme un vulgaire château de carte, parce qu’il n’aura pas su voir la réalité, parce qu’il la refusait simplement et ce jour là, je n’aurais pas une once de compassion pour lui. Il n’en a pas eu, je n’en aurais pas.

Les lumières du couloir s’allument les unes après les autres, une infirmière rentre en trombe dans la pièce. Elle court presque vers Angélique, vérifiant toutes les installations médicales. Puis elle se tourne vers les deux jeunes garçon et peste durement « Qu’est ce que vous faîte ici ?! A cette heure ! Sortez, sortez, sortez !! »
« Elle est dans le coma ? » siffle Gustav
« Sortez j’ai dit ! »
« Répondez » réplique froidement Gustav.
« Je…euh… vous ne pouvez, vous n’avez pas le droit »
« J’ai tout les doits sur elle » rage-t-il.
« Sortez où j’appel la sécurité ! » hurle la petite brunette désarçonnée.

Ils se défient du regard.
Un bruit de froissement de linge, des yeux qui s’ouvrent et se referment aveugler par la lumière.

Je la laisse reprendre le cours de son histoire, de sa vie, de son univers macabre, car moi je ne suis qu’un humble spectateur, il n’y a qu’elle qui puisse vous narrez ce qui lui est arrivée dans les détails. Si je le faisais, il y aurait trop d’imagination, et je n’en ai pas envie. Je veux que vous voyiez sa réalité, et que vous preniez une bonne gifle.
Ne vous dérober pas, en vous berçant d’illusion, en vous disant que ce n’est qu’une histoire.
Ne croyez pas, qu’elle soit faible ou fragile, ne vous dîtes surtout pas « Moi à sa place, j’aurais … » Parce que je vous rirez à nez, car vous n’avez sans doute jamais subi ce qu’elle a subi.
Savez vous ce que c’est qu’une aiguille qui vous transperce la veine pour que le poison se répande ?
Ou encore un couteau qui serpente sur votre ventre pour inscrire en lettre rouge son prénom, pour vous faire comprendre que vous n’être qu’à lui ?
Des coups plus violent les uns que les autres juste par plaisir de vous mettre à sa merci ?
Son sexe qui entre et sort de vous, toujours plus fort, toujours plus vite ?
Toujours plus douloureusement ?
Ce déchirement de l’âme ? Cette sensation que votre corps se divise ?
Le sang qui ruisselle sur vous ? Qui vous souille ?
Son souffle dans votre coup ? Ses mains sur vos hanches ? Ses souffles de plaisir alors que vous mourrez sous ses coups de reins ?
Son sourire qui vous glace le sang ? Son odeur ? Son regard ? Ses gestes ?
NON ! Vous ne connaissez rien ! Alors je vous interdis de vous dire que vous à sa place vous auriez fait autrement.


Je la laisse reprendre son histoire le temps qu’elle le peut encore.


[suite page 43]

Alors ? vos avis ? Impression ?
Par contre ça va être la scheisse parce que c'est la dernière suite que j'avais en réserve =S
demain je pourrais sans doute écrire un peu, mais faut aussi que je révise, parce que sinon j'aurais pas mon bac --'
et je le veux !!!! LoL