[T] Il était une fois.. [Topic 2].

SUITE

Arf tu nous remercies d'être là
mais c'est à nous de te dire Merci
pour cette fiction Gé-nia-lis-si-me!
Bref vivement ce week pour la
SUITE!

coucou =)
Je me suis levé un peu plus tôt pour vous écrire une suite =)
Je remet un peu de la dernière suite pour que vous vous souveniez un peu de l'histoire
Merci pour vos commentaires, je vais essayer d'écrire encore mais je vous garantit rien, ce week end j'attaque les révisions de philo et de littérature --'




Je la laisse reprendre le cours de son histoire, de sa vie, de son univers macabre, car moi je ne suis qu’un humble spectateur, il n’y a qu’elle qui puisse vous narrez ce qui lui est arrivée dans les détails. Si je le faisais, il y aurait trop d’imagination, et je n’en ai pas envie. Je veux que vous voyiez sa réalité, et que vous preniez une bonne gifle.
Ne vous dérober pas, en vous berçant d’illusion, en vous disant que ce n’est qu’une histoire.
Ne croyez pas, qu’elle soit faible ou fragile, ne vous dîtes surtout pas « Moi à sa place, j’aurais … » Parce que je vous rirez à nez, car vous n’avez sans doute jamais subi ce qu’elle a subi.
Savez vous ce que c’est qu’une aiguille qui vous transperce la veine pour que le poison se répande ?
Ou encore un couteau qui serpente sur votre ventre pour inscrire en lettre rouge son prénom, pour vous faire comprendre que vous n’être qu’à lui ?
Des coups plus violent les uns que les autres juste par plaisir de vous mettre à sa merci ?
Son sexe qui entre et sort de vous, toujours plus fort, toujours plus vite ?
Toujours plus douloureusement ?
Ce déchirement de l’âme ? Cette sensation que votre corps se divise ?
Le sang qui ruisselle sur vous ? Qui vous souille ?
Son souffle dans votre coup ? Ses mains sur vos hanches ? Ses souffles de plaisir alors que vous mourrez sous ses coups de reins ?
Son sourire qui vous glace le sang ? Son odeur ? Son regard ? Ses gestes ?
NON ! Vous ne connaissez rien ! Alors je vous interdis de vous dire que vous à sa place vous auriez fait autrement.

Je la laisse reprendre son histoire le temps qu’elle le peut encore.


========================



« Gustav … » soufflais-je extenuée.
« J’arrive ma belle »

Quelques secondes plus tard, je sens ses bras, et son souffle dans mon cou, il m’enlace tendrement.
Il embrasse mon front doucement.

« Tu nous a encore fait peur, tu sais » rit-il.

Mes larmes noient mon visage, sans que je puisse les retenir. Trop de colère, trop de honte, et d’humiliation contre moi-même.
Alors que je sanglote contre lui, son emprise se referme encore plus sur moi.

« C’est rien, c’est fini, on va s’occuper de toi, mon ange. Calme toi »

« Bien maintenant que vous savez qu’elle n’est pas dans le coma, sortez ! » hurle l’infirmière qui s’était effacée l’espace de quelques minutes.

Il desserre notre étreinte, il me regarde gentiment, il dépose un chaste baiser sur mon front
« Je reviens demain, ok ? »

Je lui réponds d’un signe de tête affirmatif, et il se lève.
Il me regarde toujours, je n’arrive pas à détourner mon regard du sien.
Ses lèvres rosées s’ouvrent « Tom, t’as quelques choses à lui dire ? »

Mes yeux s’écarquillent de suite, et je cherche dans la pièce l’interpellé.
Il est là, au fond de la chambre, près de la porte, près à s’échapper.
Le bip d’une des machines s’accélère en même temps que mon cœur.
Je vois un sourire niais se dessiner sur son visage. Mes mains tremblotent.
Je le détails rapidement avant de regarder à nouveau Gustav et l’interroger du regard.
Il ne me répond rien, il reste passible. Me laissant dans le flou complet.

« Sortez ! » redemande l’infirmière aigrie.

Gustav ne réplique rien, et se dirige vers la sortie. Tom quant à lui, ouvre déjà la porte et s’engouffre dans le couloir immaculé sans m’adresser le moindre mot.
Gustav me jette un dernier regard, puis sort à son tour, me laissant seule avec la blouse blanche.
Elle s’approche doucement de moi

« Ça va ? Vous avez des douleurs quelques parts ? » Demande-t-elle d’une voix méprisante.
« Non »
« Vous savez comment vous êtes arrivée ici ? »

Les flashs m’apparaissent, bien sur que je m’en souviens.
« Oui » annonçais-je timidement.
« Bien. Vous… »

Son bip sonne et la coupe dans sa phrase.
« Je dois y aller, une autre infirmière reviendra vous voir »

Elle tourne les talons et sort de ma chambre. La porte claque durement.
Les idées se bousculent dans ma tête.
Alors, voilà, je suis encore en vie ?
J’ai encore échoué ? Encore ?!
Si j’étais croyante, je me dirais probablement que Dieu veut que je vive.
Là je me dis que la vie s’acharne contre moi.
Pourquoi c’est si dur de mourir ?
Pourquoi mon corps résiste autant ?
Pourquoi j’y arrive pas ?!
Pourquoi les gens qui veulent vivre meurent, et ceux qui veulent mourir vivent ?

Je n’en peux plus de survivre ! Je veux mourir !
Je ne veux pas recommencer une nouvelle vie !
Je ne veux plus vivre, pourquoi les gens et la vie ne le comprennent pas ?
Il n’y a rien de lâche dans mon action !
Moi je n’ai rien sauf les viols, les coups, les TS.
Moi je n’ai personne, sauf mes bourreaux.
Alors pourquoi je devrais me forcer à vivre ?
Où est l’intérêt ? C’est quoi le but ?

J’aimerais qu’on m’achève, j’aimerais juste cesser de vivre.
Je ne suis plus rien, mis à part une loque, un déchet, une erreur.
Et je l’accepte. Alors pourquoi continuer à vivre si je sers à rien ?
Y aura personne pour me pleurer, personne ne le remarquera, je ne manquerais à personne.
Alors pourquoi je ne peux pas mourir ?

« Mademoiselle Lis ? »

[SUITE PAGE 59]
Alors ?