[T] Il était une fois.. [Topic 2].

Crois-moi, ta fic', je ne l'aurai jamais oublié !!! ^^
Ca ne s'oublie pas une histoire comme celle-là !!!
En bref je te félicite d'avoir réussis ton BAC,
Et te dis merci pour la suite que tu postera normalement demain !!! =D
Suite

Felicitation pour ton bac!



Suite!

Merci pour le resumé.
& vraiment hâte d'avoir la suite.
<3.

Oyoooooooo!

Ahhh bah voilà ^__^

Contente que tu l'es eue.

jpense que ça l'aurait pas fait si tu l'avais pas eu là xD

Bon tant mieux tant mieux

C'est les vacances là =)

Tranquille pèpère ^_^

Bah moi j'attend toujours les résultats du brevet

"genre je l'aurais pas quoi T__T "

Et sinon, impatiente de lire ta suite =)

++

[ P A T ]

Coucou !!
Je suis zuruck !!
lOOl
Bref, j'ai écris une suite
c'est un peu nul --'
Mais ça va revenir, et ça sera un peu mieux
je poste là en dessous, la dernière suite pour celle qui veulent se remémorer , et y a également la nouvelle suite =)
Voila


Je met les paroles du médecin en Gras
et celles d'Angélique en violet

« Gustav … » soufflais-je extenuée.
« J’arrive ma belle »

Quelques secondes plus tard, je sens ses bras, et son souffle dans mon cou, il m’enlace tendrement.
Il embrasse mon front doucement.

« Tu nous a encore fait peur, tu sais » rit-il.

Mes larmes noient mon visage, sans que je puisse les retenir. Trop de colère, trop de honte, et d’humiliation contre moi-même.
Alors que je sanglote contre lui, son emprise se referme encore plus sur moi.

« C’est rien, c’est fini, on va s’occuper de toi, mon ange. Calme toi »

« Bien maintenant que vous savez qu’elle n’est pas dans le coma, sortez ! » hurle l’infirmière qui s’était effacée l’espace de quelques minutes.

Il desserre notre étreinte, il me regarde gentiment, il dépose un chaste baiser sur mon front
« Je reviens demain, ok ? »

Je lui réponds d’un signe de tête affirmatif, et il se lève.
Il me regarde toujours, je n’arrive pas à détourner mon regard du sien.
Ses lèvres rosées s’ouvrent « Tom, t’as quelques choses à lui dire ? »

Mes yeux s’écarquillent de suite, et je cherche dans la pièce l’interpellé.
Il est là, au fond de la chambre, près de la porte, près à s’échapper.
Le bip d’une des machines s’accélère en même temps que mon cœur.
Je vois un sourire niais se dessiner sur son visage. Mes mains tremblotent.
Je le détails rapidement avant de regarder à nouveau Gustav et l’interroger du regard.
Il ne me répond rien, il reste passible. Me laissant dans le flou complet.

« Sortez ! » redemande l’infirmière aigrie.

Gustav ne réplique rien, et se dirige vers la sortie. Tom quant à lui, ouvre déjà la porte et s’engouffre dans le couloir immaculé sans m’adresser le moindre mot.
Gustav me jette un dernier regard, puis sort à son tour, me laissant seule avec la blouse blanche.
Elle s’approche doucement de moi

« Ça va ? Vous avez des douleurs quelques parts ? » Demande-t-elle d’une voix méprisante.
« Non »
« Vous savez comment vous êtes arrivée ici ? »

Les flashs m’apparaissent, bien sur que je m’en souviens.
« Oui » annonçais-je timidement.
« Bien. Vous… »

Son bip sonne et la coupe dans sa phrase.
« Je dois y aller, une autre infirmière reviendra vous voir »

Elle tourne les talons et sort de ma chambre. La porte claque durement.
Les idées se bousculent dans ma tête.
Alors, voilà, je suis encore en vie ?
J’ai encore échoué ? Encore ?!
Si j’étais croyante, je me dirais probablement que Dieu veut que je vive.
Là je me dis que la vie s’acharne contre moi.
Pourquoi c’est si dur de mourir ?
Pourquoi mon corps résiste autant ?
Pourquoi j’y arrive pas ?!
Pourquoi les gens qui veulent vivre meurent, et ceux qui veulent mourir vivent ?

Je n’en peux plus de survivre ! Je veux mourir !
Je ne veux pas recommencer une nouvelle vie !
Je ne veux plus vivre, pourquoi les gens et la vie ne le comprennent pas ?
Il n’y a rien de lâche dans mon action !
Moi je n’ai rien sauf les viols, les coups, les TS.
Moi je n’ai personne, sauf mes bourreaux.
Alors pourquoi je devrais me forcer à vivre ?
Où est l’intérêt ? C’est quoi le but ?

J’aimerais qu’on m’achève, j’aimerais juste cesser de vivre.
Je ne suis plus rien, mis à part une loque, un déchet, une erreur.
Et je l’accepte. Alors pourquoi continuer à vivre si je sers à rien ?
Y aura personne pour me pleurer, personne ne le remarquera, je ne manquerais à personne.
Alors pourquoi je ne peux pas mourir ?

« Mademoiselle Lis ? »

=========

Mes yeux se posent sur la silhouette qui se trouve dans l’entre bâillement de la porte.
Je ne réponds rien, et attends patiemment qu’il ou elle sorte ou entre.
Après quelques secondes d’hésitation, la personne entre doucement prenant soin de raccompagner la porte pour pas que celle-ci claque.
L’ombre s’approche de moi, et je découvre une carrure masculine.
Le médecin se retrouve bien vite debout devant moi. Il me détaille rapidement avant de s’installer sur une chaise qui se trouve au côté de mon lit.
Une fois assis, il feuillette son calepin à la recherche de mon dossier je présume.
Une fois trouvé, il esquisse un petit sourire et redirige son regard vers moi.
Bizarrement il a l’air « gentil », d’habitude les infirmières et le personnel soignant est assez désagréable avec moi, faut croire que les personnes suicidaires sont mal vues.

[Je confirme. Les personnes suicidaires ou dépressives sont assez mal vues.
De même pour les anorexiques, boulimiques et les personnes qui se mutilent.
Elles sont mal vues, tout simplement parce que la plupart des gens ne comprennent pas « pourquoi ». Mais font-elles l’effort de vouloir comprendre ?
C’est facile de regarder de haut et de mépriser les personnes mal dans leurs peaux.
Simplement arrêtez de critiquer, et de les faire se sentir encore plus honteux, encore plus nuls, encore plus … faible.
Parce qu’au contraire ces personnes ne sont pas faibles. Si elles étaient faibles elles ne porteraient pas la lame aussi profond.]

« Bien, vous ne m’avez pas répondu mais je présume que c’est bien toi Angélique, non ?
Je me permets de te tutoyer, si ça ne te dérange pas »
Je le regarde en relevant un sourcil. Il me veut quoi lui ?
« Tu ne veux pas parler ? Ce n’est pas grave. Je vais … »
« Si vous faîtes les questions et les réponses ça ne sert pas à grand-chose que je parle » coupais-je.
« C’est vrai, désolé. Bon, je vais te faire un petit résumé de ton état… »

Il s’en suit un long débit de parole, que je me contente d’entendre sans comprendre.
Sa voix est comme un bruit de fond, un son qui meuble le silence, une musique d’ascenseur.
Ma main droite glisse jusqu’à mon poignet droit, qui est recouvert d’un pansement assez conséquent. Je caresse doucement la compresse, puis mes doigts serpentent sur mon avant bras, où des cicatrices ont élus domicile. Je ferme les yeux, et redécouvre les anciennes blessures. Certaines sont si profondes qu’elles ne sont pas encore en voie de guérison.
C’est apaisant, c’est plaisant. C’est malsain…

« Vous m’écoutez ? »
« Hin ? »
« Je suppose que non » dit-il blasé.

« Angélique ? »
« Mmm ? »
« Vous avez voulu vous suicider, vous en avez conscience ? »
« J’ai conscience de mettre louper, oui »
Comme si ma réponse n’avait pas été entendue il poursuit « Par mesure de sécurité, nous avons enlever tout les objets coupant de la pièce. Une infirmière passera toutes les heures pour vérifier votre état. Je pense que vous avez besoin de repos, je reviendrais demain matin. »

Il me souhaite une bonne nuit, change ma perfusion et s’en va sans un bruit.


Dimanche 09, février 2009, 9h30

[La nuit a été longue, à cogiter, à trop réfléchir, à se torturer l’esprit …]

La porte s’ouvre, et mon médecin de la veille entre dans la chambre.
« Bonjour, comment ça va aujourd’hui ? »

[Ce genre de question m’étonnera toujours.
Après un suicide « ça va ? »
Oui bien sur, qu’elle va bien !
Tellement heureuse qu’elle a voulu creuver !
Si ça c’est pas un signe de bonheur]


« Mieux »
Je ne sais pourquoi, je fais encore cet effort de mentir, mais je le fais.
« Bon, j’ai plusieurs question à te poser, si tu veux bien y répondre »
« On va essayer »
« Est-ce que c’était ta première TS ? »
« Oui »
« Est-ce que tu penses que te suicider résoudrais tes problèmes »
Morte je n’en aurais plus, pensais-je.
« Non »
« Est-ce que tu as déjà bu à en être ivre ? »
« Jamais »
« Tu fumes ? »
« Non »
« Tu te drogues ? »
« Non »
« As-tu déjà eu des relations sexuelles ? »
« Le rapport avec le sujet ? »
Il relève la tête, détachant son regard de ses notes. Il me regarde étonné.
« Il faut que tu répondes à ma question »
Je laisse quelques secondes couler puis finit par répondre un petit « Ouai »
« As-tu de bonnes relation avec tes parents ? »
« Excellente »
« As-tu beaucoup d’amis ? »
« Quelques uns »
« Es tu amoureuse ? »
« Oui » mais non l’amour c’est pour les autres.
« As-tu un TCA ? »
« Non »
« Bien, bien, bien »

Le questionnaire semble finit.
Ma conscience hurlait de dire la vérité, mais je n’ai pas pu, alors j’ai fait ce qui me semblait être le mieux. Pour qui, je sais pas, mais le mieux que je puisse faire.

« Une dernière question »
« J’écoute »
« Ça vous arrive de dire la vérité ? »
« Rarement »

Il sourit un peu. Mais c’est un sourire triste.
« Nous avons eu le résultats de tes analyses, et je sais que tu m’as menti. »

Je reste silencieuse comme toujours. Cloîtré dans mon silence.

« Il faudrait que je parle à tes parents, mais les infirmières n’ont pas réussi à te faire cracher leurs numéros de téléphone. Pourrais tu me le donner ? »
« Non »
« Ok, alors un membre de ta famille ? »
« Non »
« Angélique, tu es dans un sale état, tu sais. Il faut que j’en parle avec quelqu’un de ton entourage. »
« Non »
« Ton système digestif est à deux doigts de lâcher, à cause de la drogue. Tes reins sont en mauvaise posture. Et ton cœur est mal alimenté à cause du sang que tu perds quand tu te mutiles. Je dois parler avec ta famille »

« Elle n’a personne »
Cette voix retentit, et je la reconnais. Le docteur se retourne brutalement pour voir à qui elle appartient.
Gustav avance dans la pièce, le médecin lui fait face
« Qui êtes vous ? » demande le plus vieux.
« Sa famille »
« Suivez moi, on va discuter dehors » renchérit le toubib.
« On parlera plus tard, là je vais rester un peu avec elle »
« Je ne crois pas que ça soit possible, jeune homme »

La porte s’ouvre encore une fois, cette fois c’est Andréas et Georg qui entre.
Le médecin se trouve bien vite dépassé, par les évènements, et se tourne vers moi.
Je lui fais signe de la tête, mais il m’interroge encore.
Alors dans un soupire j’annonce « C’est ma famille »
Cette phrase m’arrache le cœur. C’est comme avoir avouer qu’ils ont gagnés, comme si je capitulais… et c’est un peu le cas…
« Bien, je reviens dans 30 minutes, les visites seront terminés à ce moment » déclare le médecin qui s’éclipse rapidement.

« Nous voilà tous les quatre, on va pouvoir discuter … entre nous » ironise Andréas.

[suite page 61]

Bon
voili voulou
il me faut votre avis !
lOOl
nan dites ce que vous en pensez que je sache quoi changer parce que j'aime po du tout --'