Kikou *BAAF*J'espère que vous allez bien =)J'espère que celle qui passe le rattrapage ça c'est bien passé =)et j'espère que celle qui on eu le résultats de leur brevet, c'est bon aussi ^^[Pssst !! Y a 3 pages Word et 1/2 xD][Angélique en bleu]« Nous voilà tous les quatre, on va pouvoir discuter … entre nous » ironise Andréas.
Gustav et Andréas s’asseyent sur les deux chaises près de mon chevet tandis que Georg se pose sur le bord de mon lit tout près de moi, trop près de moi.
Tous les regards sont braqués sur moi.
« Oui ? » tentais-je timidement.
« On rentre. » annonce Georg.
« Pardon ? »Il répète en plongeant ses yeux dans les miens « On rentre »
« Je peux pas, je tiens à peine debout et j’ai pas le droit de sortir. Le médecin m’a dit que je dois encore rester une nuit en observation »« Tu t’en fous de leurs nuit d’observation. Rentre, on va s’occuper de toi » argumente Andréas.
« Allez en cours, et foutez moi la paix, merde » rabâchais-je en faisant tomber lourdement ma tête dans l’oreiller.
« On est dimanche » répond du tac au tac Andréas.
Georg se colle un peu plus à moi et me murmure « Vient on te ramène à la maison »
« Je suis fatiguée » soufflais-je à bout de souffle, à bout de force…
Ses lèvres se posent sur mon front brûlant « tu dois rentrer avec nous »
« Je peux pas … je peux pas, je suis fatiguée, laissez moi » pleurais-je.
13h32, le même jour.Il pousse la porte de chez moi. Je somnole contre son torse, je suis si fatiguée … je… je…
[Et plus rien]Lundi 10, février 2009, 4h30[Je ne sais pas si vous connaissez cette sensation étrange.Vous rêvez, et vous en avez conscience.Vous cherchez à ouvrir vos yeux, vous y mettez toutes votre force, mais pas moyen d’y parvenir.Horrible n’est ce pas ?C’est ce qui est entrain de lui arriver.Elle s’agite avec le peu d’énergie qui lui reste. Des larmes coulent le long de ses joues.La pauvre… elle est impuissante. Et ce petit enfer dure depuis bientôt 20minutes.Vraiment horrible.La sueur perle sur son front, ses membres tremblent, son cœur menace d’exploser.Son rêve la terrifie. Son rêve n’est en faîte qu’un triste cauchemar… Elle revoie ce que Georg et les autres lui ont fait endurer, ce soir là… juste avant de vouloir mourir.Quand ils l’ont forcés à souiller ses lèvres, et son âme …]« Ha » [Un cri étouffé quand le fragile être se réveille.]Je me redresse rapidement, cherchant à tâtons l’interrupteur de ma lampe de chevet.
Mais avant que je n’aie pu le trouver, la lumière principale de la pièce s’allume et m’éblouit.
« Ça va ? »
Mon lit se retrouve bien vite envahit par une autre personne que moi. J’ai reconnu sa voix et son odeur, sans même avoir à ouvrir les yeux.
Lorsque mes yeux se sont enfin habitués à l’éclairage, je relève le visage.
Ses yeux tombent dans les miens.
Il me sourit doucement, caresse mes cheveux « rendors toi » souffle Gustav.
« J’ai soif »« Je vais te chercher ça »
Avant de sortir de la chambre, qui me semble être la mienne, il prend le temps d’allumer ma lampe de chevet, et d’éteindre la lumière principale.
Son ombre disparaît de plus en plus, jusqu’à s’éteindre dans l’obscurité.
Mercredi, 12 février 2009, 18h32[Quelques jours sont passés, avec leurs lots de tristesses, de larmes et de violences.La vie quoi.Angélique se remet doucement ou plutôt elle tente de se remettre.Comme à chaque fois… elle essaye de positiver, ou plutôt à ne pas être trop négative.C’est différent.]La sonnette retentit. J’évalue la distance qui me sépare de la porte d’entrée et … quand j’en arrive à la conclusion que je dois faire approximativement 30 mètres, je me résous à ne pas bouger d’un centimètre.
Je retourne à la contemplation de la télé. Mais malheureusement pour moi, la sonnette n’arrête pas.
Ce bruit m’énerve, m’exaspère, ça me soul, ça me gave, j’en peux plus.
Après 5 minutes de combats intensifs avec moi-même, je me lève péniblement et irritée.
Je me traîne, avec une couverture enroulée autour de moi, jusqu’à la porte d’entrée, près à incendier le bouffon qui m’a dérangé. J’ouvre la porte prête à hurler
« Ab… Heum… ah… Tu fais quoi ? » Marmonnais-je abasourdi.
Sa main passe dans ses cheveux, puis sur sa nuque, visiblement il est aussi étonné d’être devant ma porte !
« Je…euh, je me suis dit que tu voulais peut-être reprendre les cours, alors je te les ai apportés. Mais c’était une mauvaise idée, je crois, je ferais mieux de m’en aller. Désolé. »
Il commence déjà à faire demi-tour, alors je l’attrape rapidement par le bras
« Nan ! Reste ! »« o_O »
« Je… je dois reprendre les cours, et je crois que je peux pas compter sur ce qui me sert d’amis »Il sourit et je l’invite à rentrer.
[…]« Tu… euh tu veux boire quelques choses ? »« Non ça ira, merci »
« Alors viens, on va dans ma chambre » Il soulève un sourcil, visiblement… troublé ?
« T’es une rapide toi ! »
« C’est pas une proposition hin ! » me défendais-je.
Il rit, puis déclare « Je plaisante » --'
1h30 minutes plus tard dans la fameuse chambre« Je comprends rien aux maths ! » peste-il au bord de la crise de nerf.
« Tu sais que c’est toi qui est censé m’aider à comprendre ? Moi qui était pas là en cours, et toi qui a assisté au cours ! »« J’ai déjà pris le cours ! C’est un exploit ! » Se défend-il.
« On est mal »« Mais non, mais non ^^. Regarde on a déjà fait un exercice, c’est pas mal, je trouve »
« Y en a encore 6 à faire »« Ah oui
Mais ça aurait pu être pire ! »
« Ah oui ? »« Non pas vraiment, mais je disais ça pour faire le gars optimiste »
On rit un peu… puis tout devient silencieux, tout est calme, on se regarde un peu gêné.
Inconsciemment on se rapproche l’un de l’autre, comme si … comme si son corps était un aimant. Son souffle vient caresser ma peau, je sens sa chaleur … bientôt ses lèvres …
[Mais…Oui il y a toujours un « mais ».C’est bête, mais je n’arrive pas à me retenir d’intervenir. J’ai besoin de « casser » l’ambiance, j’ai besoin de vous laisser croire jusqu'au dernier moment. C’est pour mieux faire naître l’espoir en vous. Et là, ils y étaient presque, non ?A deux doigts d’avoir un petit moment de bonheur, de plaisir charnel, d’attention, d’affection et d’amour. Ils y étaient presque.Mais malheureusement ….]Et alors que nos lèvres allaient enfin se rencontrer, son portable vibre dans sa poche et le fait sursauter.
[Mais malheureusement, ils échouent si près du but !En plus pour un malheureux portable, si c’est pas dégeulasse, hin.Ne vous plaignez pas, j’aurais pu faire pire.Ils auraient pu arriver… D’ailleurs ils peuvent encore arriver, mes amis] Il saisit son portable et décroche le coup de fil « Allo ?... Maman ! »
C’est le genre de truc qui ne m’arrivera jamais ça. Me faire couper par ma mère.
Il vire au rouge rapidement, il réplique que c’est pas le moment, mais sa mère semble complètement paniqué et ne l’écoute pas.
Je souris malgré moi, et il s’empourpre encore un peu plus.
« Maman… oui, non. Maman ! J’arrive, c’est bon ! »
Il raccroche plutôt énervé et très embarrassé.
« Désolé…euh c’était ma mère, elle était inquiète. »
« Je comprends »« Je dois y aller. Je dois encore retrouver mon frère »
« Ok, va »Il remballe ses affaires rapidement, puis se tient debout devant moi
« Bien… euh… »
« Oui ? »« Ce fut un plaisir de ramer avec toi sur ces exos de maths et… »
« Plaisir partagé » souriais-je.
« Tu reviens quand en cours ? »
« Lundi normalement »« Ok, a plus alors »
« A plus »Il va en direction de la porte de ma chambre, mais quand il y arrive au lieu de s’éclipser, il revient d’un pas sur vers moi, et s’en que j’ai le temps d’articuler la moindre chose. Ses lèvres se posent avec passion sur les miennes. Mes bras se nouent autour de son cou, et je m’agrippe à lui de toutes mes forces.
Ses lèvres restent un instant lier aux miennes chastement.
C’est instant semble durer éternellement, le monde n’a plus d’importance, je me sens bien.
A bout de souffle, il se défait de moi. Nos yeux se guettent pendant quelques instants, plein d’étoiles.
« Euh, désolé » murmure-t-il avant de s’échapper rapidement.
[suite page 64]Voilà Espère que vous avez aimé ?Bisous merci de me lire