[T] Il était une fois.. [Topic 2].

Re =) !!
lOOl, voilà ^^ le chapitre est written, j'espère il vous plaira ^^
Angélique est en Bleu




Mercredi, 12 février 2009, 20h14

« ANGELIQUE ! »
Ce cri résonne encore et encore, m’extirpant violement de mon sommeil.
Je me réveille, la respiration haletante, ne sachant pas réellement si c’est un cri réel ou cauchemardesque ; n’ayant pas le souvenir de mettre endormie.
Mais j’en arrive à la déduction que ce cri est réel, lorsque des pas se font entendre dans le couloir.
La porte de ma chambre s’ouvre sans qu’on ait demandé mon avis. Et comme à leurs habitudes, Andréas, Gustav et Georg entrent, accompagné de Tom pour mon plus grand malheur.

« On t’as pas réveillé au moins ? » questionne Georg.
« Nan … bien sur que non » ironisais-je.

Les trois s’installent sur mon lit sans aucune gêne, tandis que Tom s’assoit sur ma chaise de bureau.
Bien vite, ils créent la discussion, je n’y participe pas vraiment, j’y assiste juste.
Je les écoute… je les entends. Tantôt ils parlent de moi, tantôt de drogue, de sortie, de sexe… comme si je n’existais pas.

[Elle existe réellement ?
Ne me dîtes pas oui. Arrêtez, ouvrez les yeux.
Regardez là, regardez là bien. C’est un fantôme ! Une ombre.
Chaque jour qui passe, elle disparaît un peu plus, elle s’efface.]

Après plusieurs minutes d’un même mouvement, Georg, Gustav et Andréas se lèvent.
Ils se justifient rapidement, prétendent devoir aller chercher à manger et …
« On t’abandonne aux soins de Tom le temps qu’on revienne » déclare Andréas un sourire vainqueur ancré sur ses lèvres.
Tout se passe rapidement. Andréas me jette un dernier regard.

[Le genre de regard qui lui glace le sang.
Qui fait comprendre que le moindre pas de travers coûtera très cher.
Et c’est à ce moment là, qu’elle comprend, qu’elle sera obligatoirement à la merci de quelqu’un. Si ce n’est pas Tom, là, tout de suite, ça sera Andréas plus tard.
Elle a le choix de son bourreau.]

La porte se referme dans un bruit sourd, l’ambiance se glace, et l’atmosphère s’électrise.
On se méprise, ça se voit, ça se ressent.

« Alors ? »
« Alors quoi ? »
« Tu te … » Il hésite un moment puis reprend « Tu te sens mieux ? »
« Je me remets » coupais-je sèchement.

Il ne cesse de m’observer. Jamais son regard ne se baisse, jamais son regard n’hésite, jamais.
Ses yeux me mettent mal à l’aise, inconsciemment je me recouvre un peu plus du drap dans lequel j’étais enveloppé avant qu’ils ne débarquent.
Il rit.

« Je te fais peur ? »
« Je devrais avoir peur de toi ? »
« Je sais pas »

Il vient s’asseoir sur mon lit « Peut-être que tu devrais avoir peur … ou pas »
Je ne bouge pas, c’est lui qui va prendre les commandes. De quoi ? J’en sais rien.
Il s’approche encore et encore. Je replie mes jambes contre ma poitrine.
Il doit être à une 20ène de centimètre de moi.
Je me crispe légèrement, ne sachant pas réellement à quoi m’attendre. Ayant juste conscience que je suis faible aujourd’hui.

Il essaye de me rassurer « N’ai pas peur, je vais pas te faire de mal »

[Pas encore, aurait-il du préciser.]

Il balaye une mèche de cheveux derrière mon oreille, puis sa main relève doucement mon visage… il s’approche encore un peu de moi… un peu trop…

[C’est là qu’elle a choisit son bourreau.
Elle l’a choisi lui. Elle a choisi l’inconnu.
Elle a eu le courage de choisir l’inconnu.
Est-ce que c’était le bon choix ? Etait-ce une erreur ?
On ne le saura jamais.
Comme on ne saura jamais ce qui ce serait passé si elle avait choisi Andréas.
La vie est faîte de choix. Et on ne peut pas savoir si le choix qu’on fait est le bon ou pas, avant d’en voir le résultat.
Si notre vie est meilleure après ce choix, alors c’était le bon. Dans le cas contraire, ça signifie que le choix était mauvais.]

Ses lèvres s’emparent des miennes.
Comment je peux faire ça ? Je me dégoûte.
Sa langue vient danser avec la mienne. Je le haïs autant que je me haïs.
Sa main vient serpenter derrière ma nuque, et me presse plus fort contre lui.
Je me laisse faire.

[Elle se haït réellement. Je ne sais pas si vous avez déjà ressenti ça, à votre propre égard.
C’est assez perturbant. Ça monte en vous, encore et encore, avec toujours plus de force.
La haine. Le dégoût. La répugnance.
Elle se fait horreur, elle se déteste. Dans sa tête c’est un vrai cauchemar. Elle sait que c’est mal, elle sait tout ça. Mais elle n’y peux rien, c’est une force au-delà de sa propre volonté, ça la ronge, la consume. Elle se déteste de se laisser faire.
Ne lui en voulez pas, elle s’en veut déjà assez. Ne la jugez pas, elle se juge déjà assez.
En faîte, vous ne pouvez rien pour elle. C’est ça le plus triste. Personne ne peut rien pour elle.]


Sa langue délie la mienne encore pendant quelques instants, avant qu’on se sépare enfin.
Il embrasse encore délicatement et chastement ma joue, puis sourit.
Il a l’air heureux, alors je souris pour ne pas gâcher sa joie.

[Elle est gentille, non ?
Elle n’en veut pas à beaucoup de monde, à part elle-même.
Aux autres, elle arrive à trouver des excuses, mais pas à elle.
Elle pense que si elle souffre, c’est de sa faute, alors qu’en faîte pas du tout.
Mais ça, elle n’arrive pas à le comprendre.
Le comprendra-t-elle un jour ?]

« Au faîte ? »
« Oui ? »
« Quand on est arrivé, on a vu mon frère qui sortait de chez toi »
« Oui »
« Il te voulait quoi ? »
« Me donner les cours »

« Pourquoi tu souris ? »
Le sourire qui était né sur mes lèvres innocemment s’efface rapidement.
« Je souris pas »

« C’est pas avec moi que tu veux être, c’est avec lui »
« Ça change rien, ou bien ? » répliquais-je.
Un sourire mauvais s’affiche sur son visage « Tu as raison ça change rien »


Un silence pesant s’installe, qu’il brise bien vite.
« Tu es à moi ! » s’emporte-t-il.
« Pourquoi je serais à toi ? »
« Parce que c’est comme ça ! Je te veux et je t’ai, un point c’est tout ! Merde ! »

[Ce qu’il n’a pas compris.
C’est qu’une personne n’appartient vraiment à une autre que lorsqu’elle se donne mutuellement leurs cœurs, leurs âmes.
On ne possède pas une personne, par son corps.]


« Tu ne m’auras jamais Tom. » déclarais-je calmement.
« Si ! »
« Tu ne m’aimes pas et moi non plus »
« Un jour, tu m’aimeras ! »

[Il ne sait pas ce que c’est que d’aimer. Il confond l’Amour avec une attirance physique, comme beaucoup de gens. Mais malheureusement ce n’est pas ça Aimer et Être Aimer.]

« Arrête, tu te fais du mal pour rien »

Il s’approche brutalement du moi, c’est yeux plongés dans les miens.
Ses mains sont crispées, il transpire légèrement.
Sa voie est tremblante, mais déterminée « Je vais t’apprendre à m’aimer »

Il n’ajoute pas un mot, et sors de ma chambre en claquant la porte.
Je reste là, sur mon lit.

[Elle aurait peut-être du choisir un autre bourreau …]

[SUITE PAGE 66]

Voilà ^^
3 pages word et 1/2 xD
Je fais des progrès niveau longuur ^^
lool
Bisous =)
Bonne vacance à celle qui partent là ^^
dîtes moi ce que vous en pensez, que je sache si je dois être plus sadique ou non
Je crois que je me ramolis =/

M.D.R! Sase qui efface son p'tit *ou grand* côté sadique!
Non mais la pauvre, elle est encore toute faible donc j'pense que
le Tom va y aller crescendo...et que ça va...euh faire d'autant plus mal!
Rolala j'adore ta façon d'écriture, le choix de tes mots pour décrire
l'histoire, les émotions... Et j'love le [narrateur]
*oui je l'ai dit 30 fois mais j'adore ses point de vue et commentaires*
Bref vivement la SUITE!