Clarouche Schrei
Nombre de messages : 251 Age : 31 Ma localisation : Devant lui, derrière toi, à droite de la mort, à gauche d'une vodka Date d'inscription : 02/08/2006
| Sujet: [OS] J'irais crucifier tes ailes Dim 18 Mai 2008 - 17:27 | |
| Elle écrase sa cigarette sans enlever ses lunettes de soleil. Elle pose la monnaie sur la table du café, laissant un pourboire de quelques centimes, se lève, prend son sac et part. Il est déjà 21 heures et elle ne sait toujours pas ce qu'elle fait de sa soirée, elle allume une Marlboro Light, elle ne les comptes plus. Elle se change, change de sac, change de lunettes, enfile ses escarpins, et part vers la boîte de nuit. Elle sort de son sac son iPod et l'allume, elle le met sur "repeat" et laisse les premières notes de Placebo l'envahir. Elle arrive vers le cube gris, ils la reconnaissent, lui demande comment elle va, bien, elle va toujours bien. Elle entre, sans payer. Elle s'installe sur une banquette, la musique trop forte tuant ses tympans déjà amochés, elle commande une bière. Elle regarde la piste, scrute les visages, elle le voit, lui. Sa maigreur l'attire plus que jamais, son corps se balançant sur un air déjà trop entendu. Elle le regarde, l'observe, l'étudie, elle le dévisage, il lui donne envie, elle le veut. Pas pour un soir, elle le veut, elle veut qu'il lui appartienne. Elle finit sa bière, en commande une autre, puis une autre, encore une, elle ne le lâche pas des yeux, elle fusille de ses pupilles bleues les rivales potentielles. Les verres vident se remplissent, les verres pleins se descendent, l'alcool lui monte à la tête, elle surcharge une fois de plus son cendrier dans lequel s'entasse un paquet et demi de mégots. Elle file au toilettes, elle sait qu'il la regarde, qu'il la suit des ses grands yeux sombres, qu'il se retient d'aller derrière elle. Non il ne se retient pas, elle a à peine le temps de couper court à son état nauséeux par deux doigts dans la gorge, les effets de l'alcool redescendent, elle s'asperge le visage d'eau. Il entre et bloque la porte, trop vite. Elle se poste face à lui, mains sur les hanches, elle se laisse absorber par l'obscurité de ses yeux. Il avance, près, très près, trop près. Il sent son souffle sur son visage, elle sent sa bouche se promenant le long de son cou à a recherche de ses lèvres, elle ne sent même plus sa main dans ses cheveux tant elle est absorbée par la douceur de l'instant... Il est grand et mince, ses cheveux noirs ébène et ses mèches blanches lui caressent le cou, elle frissonne sous ses baisers, sous ses caresses. Il l'assoit sur le bord du lavabo, et promène ses mains le long de son dos, elle l'enivre de son parfum en effleurant sa nuque du bout des lèvres. Ils se sont embrassés mais à peine, elle en veut plus, elle prend son visage entre ses mains elle l'embrasse, doucement leurs lèvres se cherchent, s'attrape et ne se lâchent plus. Elle est à l'aise, se laisse faire, il passe sa main sur son ventre, il est chaud, brûlant même, elle le serre plus fort encore dans ses bras, elle descend sa main jusqu'à l'élastique de son caleçon, il n'en reste pas immobile, il s'approche d'elle au point d'être enfouie dans son cou, dans ses longues boucles blondes, il embrasse son cou, son décolleté, joue avec ses mains sur son jean à elle. Elle passe sa main dans sa chevelure sombre, tente de le faire frissonner en promenant ses lèvres sur lui, ce qu'elle réussit très bien à faire, il en tremble presque. Ses mains restées jusqu'alors à une hauteur décente descendent sur ses sous-vêtements à elle, il caresse son ventre toujours plus chaud par l'excitation et déboutonne son jean serré. Elle en sursaute, de stupeur crois t'il mais en réalité c'est plus de plaisir qu'autre chose, il hésite et l'espace d'une fraction de seconde il veut partir, pensée qu'il regrette dès qu'il sent qu'elle soulève son tee-shirt et pose sa bouche sur son torse, elle s'applique, doucement mais avec suffisamment de force pour le tenir en haleine. Elle promène ses lèvres partout, comme si elle voulait embrasser la moindre partie de lui... Elle continue, elle veut l'exciter, elle veut qu'il la désire plus qu'il n'a jamais désirer personne, elle veut qu'il s'accroche, elle veut qu'il est envie d'elle, elle le veut. Et puis c'est à son tour à lui de soulever son tee-shirt, il prend son temps et découvre petit à petit le corps blanc mais parfait qu'elle cache sous sweet blanc. Son ventre plat, lisse, doux et chaud, puis sa poitrine généreuse mais pas trop, soutenue par un soutien-gorge noir, classique mais qui lui va à merveille, il observe ce corps parfait et entreprend de le toucher, il pose ses mains dessus, remonte, caresse, doucement, ses mains glissent avec agilité, elle le laisse toujours faire, appréciant à leurs juste mesure les délicatesses exquises auxquelles elle à droit. Il fait glisser ses bretelles le long de ses épaules nues du bout du doigt, elle frissonne au contact de ses mains si proches de ses seins, bientôt il enlève le peu de vêtements qu'il lui restait en haut, il a dégrafé son soutien-gorge et contemple sa poitrine, magique ou magnifique ou encore les deux. Il est envoûté plus que jamais et elle le sait, elle le sent, elle le sert contre lui, consciente de l'effet produit elle continue à l'embrasser, elle retrouve ses lèvres qu'elle ne quitte plus malgré l'excitation qu'il lui donne en promenant ses paumes le long de ses hanches, de sa poitrine, de son visage. Elle retire alors son pantalon et se poste devant lui avec uniquement ce qui lui sert de sous-vêtement pour l'habiller , il s'approche de son corps frêle, si fin et si parfait, il la lève du sol et sans l'embrasser il la sert contre lui, il s'imprègne d'elle comme d'une fragrance rare, elle à réussi, elle en est sûre. Et c'est alors que les baffles de la discothèque se mettent à hurler Placebo et d'en est trop. Le son craché rythmera leurs premiers vas et viens, il sera celui de la plus belle de leurs nuits d'amour. Ils ne sont plus qu'un et seule l'autre leur importe, ils sont heureux, ils l'expriment. Ils restent allongés plusieurs minutes sur le carrelage froid. C'était sublime. Il la rhabille, elle le rhabille, ils vont danser, ils s'enlacent. Elle paye ses bières, laissant un pourboire de quelques centimes, elle sort, elle allume une Marlboro Light, puis une autre, elle ne les compte plus... | |
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Love48 Komm
Nombre de messages : 8271 Age : 31 Ma localisation : Un pti village pomé x) Date d'inscription : 07/04/2007
| Sujet: Re: [OS] J'irais crucifier tes ailes Dim 18 Mai 2008 - 17:38 | |
| J'adore ! c'est trés beau la façon dont tu a décrit cette scene ! j'aime beaucoup la fin aussi =) tu écris trés bien =) bravo ^^ kissoussss ps : par contre , un OS ça va dans les fanfictions terminées =) | |
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Clarouche Schrei
Nombre de messages : 251 Age : 31 Ma localisation : Devant lui, derrière toi, à droite de la mort, à gauche d'une vodka Date d'inscription : 02/08/2006
| Sujet: Re: [OS] J'irais crucifier tes ailes Dim 18 Mai 2008 - 19:31 | |
| Ha zut ! Je vais la mettre dedans alors. Merci du renseignement Et merci beaucoup pour les compliments. =$ Bisous tout pleins. | |
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