[E.P.] Il était une fois..[Topic3]

[Quelques instants plus tard, les deux « tourtereaux » étaient tendrement enlacés, l’un veillant sur l’autre. Ils se sentaient bien, apaisés, tranquille comme si un bulle de bonheur s’était crée autour d’eux.
Malheureusement une bulle, ça se brise très, trop, facilement. Mais ils vont tout de même essayer de la préserver de toutes leurs forces, de tous leurs êtres.
Ils vont se battre pour ce sentiment de bien être qui les envahit quand ils sont ensemble, pour cet amour naissant. Ils vont se battre contre tous.
Ils gagneront peut-être.
Qui sait ce qu’il peut arriver, si je me décide à être comme le semblant des mortels ?
Je pourrais changer son histoire ! Vous dire niaisement, qu’ils arriveront à gravir tous les obstacles, que les gentils vainqueront et les méchants abdiqueront, finir mon histoire par ce fameux « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » malheureusement, la vie ce n’est pas ça.
Certes son histoire n’est pas censé donner une morale ou quelconque leçon de vie, je ne me permettrais pas, mais je me dois de dire la vérité pour tous ce qui on souffert. Une vérité quelque fois modifiée par mes soins, mais le fond reste réel, vous savez,
… je ne vous raconte pas une histoire banale.]

« BILL !!!!! Répond !!!! »

On se réveille tout les deux en sursaut par les hurlements perçant de la mère des jumeaux.
Bill se gratte la tête, puis après quelques secondes d’égarements, il se lève paresseusement.
Il va jusqu’à la porte de sa chambre, qui l’ouvre juste pour entendre sa mère vociférer une seconde fois.

« BILL !! »
« Oui ? » demande-t-il d’une voix pâteuse.
« Ah enfin ! Je voulais juste te prévenir que j’allais faire les courses. Ton frère rentre dans 30 minutes »
« Ok, ok »

Un court laps de temps s’écoule puis elle réplique froidement et hautainement « ça serait bien que quand il rentre sa petite amie ne soit pas dans ton lit »

Ses talons claquent sur le carrelage, et la porte claque comme si elle y avait mis toute sa hargne dans son geste.

Bill reste un instant sans bouger, puis il revient vers son lit, il reste debout devant moi puis annonce d’une voix monocorde « Je suis le vilain petit canard »
« Pardon ? o_O »

Mes yeux s’écarquillent d’incompréhension et je répète bêtement « Tu es le vilain petit canard ? »
« Je suis le vilain canard » acquiesce-t-il.
« Ah »

Il s’assied sur le rebord du lit, me tournant le dos.
Il respire fortement puis sans que je le questionne il commence
« Tu sais, le vilain petit canard, celui qu’on ignore lors fête de famille, celui qui ne réussira jamais dans la vie, celui à qui on voit que les défauts. Je ne dis pas que je n’ai pas de hein défauts ! J’en ai, je le sais, mais … tout le monde en a, pas uniquement moi. »

Je m’assois derrière lui doucement, puis il se tourne vers moi, le visage pâle, les yeux triste mais flamboyant.

« Je suis un peu l’erreur de la famille, tu sais. Tom… lui, c’est toujours le meilleur pour tout le monde. »
Il prit alors une voix chargée de rancœur « Quand on était enfant c’était toujours regarde Bill, ce que Tom a fait ! Regarde Tom, Fais comme lui, fait comme Tom. Demande à Tom, Tom sait le faire. Oh Bill pourquoi tu ne prends pas exemple sur ton frère, il est si… si parfait ! Tom c’est le meilleur, Tom…toujours, toujours Tom. »

Sa voix s’adoucit peu à peu jusqu’à n’être plus qu’un murmure.
« C’est mon jumeau, je l’aime, mais... alors que je le vois comme un être à part, un être à part entière, moi on me voit comme son ombre. Tu comprends ? »

Bien sûr que je le comprends, comment je pourrais ne pas comprendre ?

« Oui, je comprends Bill »

Il me sourit tristement, puis il continue
« On a changé d’école à cause de moi… du moins ma mère a voulu changer d’école à cause de moi.
Comme tous les autres, ma mère préfère Tom, je ne dis pas ça juste pour le dire, je le dis parce que c’est la vérité. Elle a honte de moi, de mon look, de l’ambigüité de ce que mon look provoque.
Dans mon ancien lycée, les gens pensaient que j’étais homo. Pour la plupart des gens l’homosexualité est diagnostiquée par une simple analyse physique, j’ai pas de bol je réunissais tous les aspects de la ‘maladie’, je m’habille serré, j’ai les cheveux long et je me maquille !
Les élèves ont fait circuler des bruits comme quoi je me faisais sodomiser par des mecs dans les couloirs du bahut.
Charmant, n’est ce pas ? » Commenta-t-il.
« Ce genre de rumeur, ne me dérangait pas plus que ça, je veux dire c’est sur que mon égo au début en a pris un coup ! » rit-il nerveusement comme si une vague de souvenirs incontrôlable déferlait au même moment en lui.
« Mais, j’ai appris à vivre avec. Et je n’allais pas changer de look pour ces gens qui jugent une personne à son emballage … fin, tu comprends ce que je veux dire ? » Dit-il en s’emmêlant les pinceaux.
« Oui, t’inquiète pas, j’ai un décodeur d’intégrer ! »

Il rit doucement, puis recommence son histoire « Je le vivais bien, mon look, je me sentais bien, à l’aise.
J’étais enfin quelqu’un, une personne à part entière. Même si j’étais une personne qu’on critiquait, qu’on emmerdait, mais … on me regardait certains avec dégoût, certains avec admiration. Je vivais dans le regard de ces gens.
Tom n’a jamais rien dit sur mon look, il semblait heureux que je me sente bien, on était différent, mais on était pareille à la fois. On était un, tout en était deux. Je n’étais plus son ombre, j’étais moi.
Il me défendait même ! On s’est battu je ne sais combien de fois. C’était nous deux contre le monde.
Alors que les autres me traitaient de pédé, de pédale de merde, de sale homo, en me mettant par terre pour me tabasser, Tom venait prendre ma défense, il me relevait et me disait « Il y aura toujours des gens pour te critiquer, mais moi je t’aimerais pour tout ce qu’il n’aime pas en toi, et bien plus encore. Je serais toujours là pour toi. »
Il n’avait pas honte de me dire ça en plein milieu du couloir bondé d’élèves. Il défiait du regard tout ce qui me regardait de travers. Quand je lui demandais pourquoi il faisait tous ça pour moi, il me répondait « On est lié, tu es ma chair, mon sang, mon double. Quand on te fait du mal, on m’en fait à moi aussi »
Et alors toutes mes craintes s’effaçaient parce que je savais qu’importe ce qu’il arriverait il sera toujours avec moi pour tout affronter, je serais jamais seul.
On était bien, malheureusement un jour le directeur à convoquer ma mère « Votre fils est un fauteur de trouble ! » Voilà ce qu’il a dit à ma mère, il lui a également parlé des insultes, des rumeurs, ma mère a tous gobée sagement, elle détestait mon look, mais ce qu’elle détestait par-dessus tout, c’est que les gens puissent penser que son fils puisse être gay.
Alors on a déménagé et changé d’école et ma vie est devenu un cauchemar ! » Finit-il.

Ses yeux se posèrent dans les miens, et la seule chose stupide que j’ai réussi à articuler c’est
« T’es gay ?! »

Il éclate de rire, sans prenant la peine de me répondre.
Quand je réalise le manque de tact dont j’ai fait preuve, je tente de me rattraper comme je peux.
« Fin… Pas que ça me dérange, mais si un peu… euh, Bill ! Arrête de rire ! »

Son rire résonne dans sa chambre, puis tout d’un coup il reprend son sérieux et demande d’une voix déroutante « Si c’était le cas, ça poserait un problème ? »

Son regard me transperce, je rougis rapidement et balbutie « Bah… euh… un peu. »
« T’aimes pas les gays ? o_O »
« NON ! »
« C’est pas ce que tu me laisses penser là ! »
« Non, mais euh… »
« Rame » rit-il.
« Non mais, ça me dérangerait que toi tu sois gay … » soufflais-je timidement.
« Ah. »

Mes yeux se baissent vite, toutes mes pensées s’entre choquent, un mélange de déception et de tristesse

« Angélique ? »
« Mmm ? » marmonnais-je.

Son index relève doucement mon menton, ses yeux se sont adoucis, puis il susurre délicatement
« Si j’étais gay, je prendrais pas autant de plaisir à t’embrasser »
Il ne me laisse ajouter un mot et ravit mes lèvres des siennes.

Le baiser s’intensifie, il me couche sur son lit. Son corps se pose délicatement sur le mien.
Ses mains caressent mes cheveux.
Ses lèvres migrent vers ma mâchoire, puis mon cou.
Sa voix s’entrecoupent entre chaque caressent de ses lèvres.
« J’ai des sentiments… pour toi… tu sais »
« Moi aussi »
« Je suis… pas gays…mais »
« Mais ? » soufflais-je dans un gémissement refoulé.
« Mais… »

Son visage remonte face au mien « Mais tu es avec Tom » susurre-t-il fébrilement, comme si le souffler rendait la souffrance de ses mots plus acceptable, tolérable.

[Il n’en ait rien !
La souffrance est atroce, les mots semblent s’échouer et rebondir sur eux laissant leurs âmes mutilées.
Les mots raisonnaient dans leurs têtes à tous les deux, provoquant une douleur psychique atroce.
Ils ont mal tout les deux, ils s’embrassent douloureusement jurant intérieurement, agonisant.
La souffrance était insoutenable parce qu’au fond d’eux même, au très fond de leurs âmes, ils avaient consciences qu’ils étaient destinés l’un à l’autre.
Mais qu’ils ne pouvaient pas être ensemble, là était la douleur, savoir que c’est la personne, mais que c’est impossible pour le moment… pour toujours ?]


Notre étreinte devient de plus en plus passionnée, c’est bon et douloureux à la fois.
Je sens son cœur battre la chamade contre le mien, ses mains effleurer mon corps avec toute la douceur dont il peut faire preuve, il est doux comme si j’étais la chose la plus merveilleuse du monde, je me sens aimée, ça ne m’étais jamais arrivée. Mes membres se mettent à trembler, il me berce.
On est dans un autre monde, un monde si merveilleux, que je n’y crois pas, et je m’attends à me réveiller à n’importe quel instant.
Notre baiser s’intensifie encore et encore, je manque d’air, mais je préfère suffoquer plutôt que de quitter ses lèvres…mais.
Mais je reprends conscience de qui il est, mais surtout de qui je suis...qui je ne suis pas et ne serais jamais.
On ne doit pas faire ça, je ne dois pas lui faire ça à lui, je coupe notre douce embrassade savourant ses lèvres, son front se repose contre le mien, son souffle est court et chaud, je le vois sourire.

« Bill ? »
« Mmmh ? »
« C’est mal… »

Il relève doucement la tête vers moi, et me regarde déboussolé.
Ses iris qui étaient emplis d’étoiles semblent tout à coup bien sombres.

« Non, ce n’est pas mal ! » répond-t-il déterminé.
« Si ? Bill … c’est mal » soupirais-je.
« Non ! » réplique-t-il encore fortement.

Sa voix est dur, presque sèche, mais ses yeux me supplient. Il ne se rend pas compte que c’est mal, j’aimerais lui expliquer pourquoi, mais je ne pourrais lui expliciter, le pourquoi du comment, je ne suis pas sur de les connaître moi-même, je sais juste que nous deux ça ne peut exister, il est trop … pur, innocent. Il ne faut pas.

[Vous la prenez peut-être pour une folle de penser comme elle le fait.
Peut-être que vous ne la comprenez pas.
Vous savez elle veut juste le protéger.
Être avec elle, ça signifie côtoyer un milieu très spéciale et ne plus pouvoir en sortir.
C’est s’engouffrer dans un nouvel univers crasseux, violent, pourri jusqu’à la moelle.
C’est entrer en enfer, sans être certain d’en ressortir vivant.
Et ça elle ne le veut surtout pas pour lui.]

« C’est à cause de Tom ?! » questionne-t-il froidement, alors qu’il s’assied.

Je me lève à mon tour, il me fait dos, je pause ma main sur son épaule
« Bill… non » mais il s’écarte, sans prêter attention à mes propos.

Il se retourne rapidement vers moi, les yeux brillants et triste
« Il ne t’aime pas lui ! Tom ne t’aime pas ! »
« Je sais » bredouillais-je.
« Et les autres là, Georg et tous les autres, ils s’en foutent de toi aussi ! »
« Je sais »
« Angélique, s’il te plaît, dis-moi, pourquoi ? » implore-t-il.

Je reste muette, la tête baissée pour ne pas croiser son regards, pour ne pas voir sa peine, pour ne pas voir sa triste, pour ne pas le voir.

« Pourquoi eux et pas moi ? » supplie-t-il.

Un silence s’abat entre nous, aucun mot ne pourrait justifier quoi que ce soit.
Si je lui expliquais tous, il ne pourrait croire le comment, et ne comprendrait pas le pourquoi

[Un peu comme vous…
Un peu comme les « tous le monde »
Si on ne le vit pas, on ne peut pas comprendre.
Les mots jamais ne sont aussi forts, intense que l’acte en lui-même.
Les mots sont les euphémismes de la réalité, les mots ne sont qu’un témoignage.
Jamais la description sur papier d’un coup de couteau ne sera aussi forte que la douleur qu’on éprouve lorsque le couteau déchire notre peau, notre chair
Jamais couché un viol sur papier ne sera aussi douloureux à lire qu’à subir.
Aussi intense soit la répugnance à lire un acte, dîtes-vous que la réalité est bien pire]

« Bill…entre nous c’est pas possible »

Ses yeux me pulvérisent comme si j’avais prononcé des mots interdits.
Je crois qu’à cet instant, il me déteste de prononcer ces mots là.

[Il paraît qu’on aime comme on déteste…avec passion, avec violence.]

« Ne dis pas ça ! »
Il se lève d’un bond, et me dévisage.
« Bill, je ne veux pas te faire de mal »
« Alors pourquoi tu dis ça ? »

Pour te protéger…
« Parce que c’est la vérité. Je…je suis avec Tom… »

Je me répugne de dire ça, mais pourtant ces mots sont bien sortis de ma bouche, me laissant un goût âcre, répugnant dans la gorge. J’avale difficilement ma salive sous le regard menaçant de Bill.
« Il ne t’aime pas ! Tu préfère être avec un type qui veut juste te sauter qu’avec moi ? »

Ses mots me font mal, parce que pour nous il voyait un avenir, un avenir que je brise sans lui avoir donné le temps de naître.
Une vague de tristesse, de répugnance pour moi-même emplis mon âme, parce que je vais devoir lui répondre, et que je n’en ai pas envie.
« Répond ! »

Je prends une grande inspiration. Mon cœur bat à tout rompre, je retiens mes larmes, il faut qu’il me croit, c’est mieux pour lui.

[Comment peut-elle dire que c’est mieux pour lui ?
Le mensonge…encore et encore….]

Je me lève doucement de son lit, faisant glisser mes mains sur les draps un court instant.
Je lui fais face, son regard glacé plongé dans le mien, j’espère qu’il me pardonnera.

« Oui » sifflais-je.

[Elle vend son âme au diable, pour le sauver
…en vain malheureusement…
Vous verrez]

Il se liquéfie sur place, son teint pâlit, j’essaye de rester le plus neutre possible, le plus froide, le plus inhumaine possible.

« Tu mens ! » Hurle-t-il.
Je ne bouge pas, je reste stoïque.
« Pourquoi tu mens ?! »

Ses yeux m’appellent à l’aide, mais je ne peux pas l’aider… je ne veux pas l’aider.
Si je l’aide là, je le coule après, et je ne veux pas.
Je suis peut-être lâche quand il s’agit de servir mes intérêts, mais je ne serais pas lâche pour lui.
Alors je serais forte pour lui, quitte à lui faire mal maintenant, si ça peut l’empêcher de connaître ma vie, mon univers, je lui ferais mal de ma propre volonté, avec mes propres mots.
Je préfère le faire souffrir moi, plutôt que eux, qui n’auront pas la même clémence.
« Angélique… pitié »

Je crois mourir, il est là devant moi, me suppliant et je ne bouge pas, je ne bougerais pas.

Ma voix tremble « Bill, je dois te laisser maintenant… »

Je sors de sa chambre silencieusement, je ne lui jette aucun regard et referme la porte derrière moi.
J’entends ses genoux s’échoués au sol, au même moment la porte d’entrée claque, et je devine que le loup est de retour dans la bergerie…

« JE SUIS RENTRE ! » Crie-Tom de manière joviale.

Je descends les escaliers très lentement, retardant au maximum l’instant de nos « retrouvailles ».
Il est dans la cuisine, j’entends divers bruits : réfrigérateur claqué, bouteilles décapsulées…
J’entre dans la cuisine, quand il me voit ses yeux deviennent similaire à deux soucoupes.
Il reste un moment ébahit, puis déclare nonchalamment
« Tu fous quoi ici ? »
« Je suis ta petite amie, non ? J’ai le droit de venir chez toi te voir, non ? »

Un rictus nait sur ses lèvres, puis il ajoute « C’est pas bien de mentir »
Il se moque de moi.
Il s’installe sur une chaise, et pose ses pieds sur la table, avec irrespect.
Il boit une gorgée de sa canette.

« Alors, pourquoi tu es venu voir mon cher et tendre Bill ? »
« Comment tu sa… Je suis pas venir voir Bill »

Je suis stupide, je me claque mentalement, pour une fois où je devais faire comme toujours : La fermer, j’ouvre ma gueule. Il rit, rebois une gorgée puis déclare
« Ma mère m’a appelé pour me dire que tu étais là, et pas pour moi.
Tu sais je m’en fous que tu ais été le voir, visiblement ça c’est mal passé, puisque désormais tu acceptes le fait qu’on soit ensemble. Donc c’est tout bénef’ pour moi »

Il recule sa chaise de la table, écarte ses cuisses, et tapote sur l’une d’elle, pour que je vienne m’asseoir dessus.
Je le fais languir, il n’apprécie pas des masses, et ses prunelles marrons virent au noir.
Il pose sa canette de bière violement sur la table. « Viens là » débite-il avec colère.

Je m’approche de lui doucement, il va me toucher de ses sales mains, alors qu’un ange m’avait effleuré avec amour, il va tout gâcher… il a déjà tout gâché, il me salit encore.
Quand je suis à portée de ses mains, il m’empoigne les hanches rapidement et m’approche de lui.
Il me fait me mettre assis à califourchon sur ses cuisses, face à face.
Une de ses mains se pose sur mes fesses, alors que l’autre se plaque contre ma nuque, il me colle à lui brutalement.
Il niche son visage dans mon cou, qu’il mord, et marque dans un bruit de succion.
Une fois son « œuvre » achevée, ses lèvres glissent vers ma mâchoire, puis vers mes lèvres, qu’il se décide à souiller avec animalité.
Sa langue broie la barrière de mes lèvres, et son muscle visqueux vient meurtrir le mien.
J’essaye de rester le plus neutre possible, mais il me donne la nausée, je ne veux pas de son baiser, je ne veux pas de lui.
Mon corps est parcouru d’un spasme violent, et je lui donne un coup de bassin involontairement.
Il sourit dans notre baiser, alors que j’essaye de le repousser, mais il me tient trop fermement.

Le baiser se finit seulement quand il est à bout de souffle, les joues rosies.
Ses mains empoignent mes hanches, et il m’oblige à effectuer des allées et venus sur son entre jambe.
« Arrête ! »

Ses mains se crispent sur mes reins « Je continue simplement ce que tu as commencé ma belle » souffle-t-il.
Je le dévisage froidement, et il ajoute cyniquement « Tu préfèrerais peut-être que ce soit avec Bill, non ? »

Je ne prends pas la peine de lui répondre, et il n’attend pas réellement de réponse, il me maintient fermement, puis se lève m’emportant avec lui, j’agrippe ses épaules pour ne pas tomber, mais lui y voit un signe d’attirance. Ses mains se font plus pressantes et chutent jusque sous mes fesses, je déplie mes jambes qui étaient atour de sa taille, mais il me serre plus fort et me susurre à l’oreille
« Ne bouges pas »

Mes jambes enlacent alors, sa taille tristement.
On monte tout deux à l’étage, lui avec son sourire, moi avec ma peur…chacun son truc.
On arrive dans sa chambre, il me jette vulgairement sur son lit, puis va fermer la porte de son « territoire ».

« Tu voulais me voir, alors je suppose qu’on va passer un petit moment…dans ma chambre…ensemble…toi et moi »

Sa voix pleine de sous entendus me glace le sang, il s’assoit à côté de moi, ses mains glissent sur mes jambes.
« Allonge-toi » demande-t-il froidement.

Voilà =) alors ?

Suiiite *_*

Oh ce Tom --' il est sans espoir!! Pauvre Bill ='(
Hum le narrateur me fait un peu peur quand à l'avenir de ce dernier...`fin j'me trompe peut-être mais
je sens mal le dénouement de cette histoire. Sinon comme toujours
je salue le style de ton écriture et la puissance de tes mots pour
faire nous passer d'une bulle de love à un dégoût profond.
Bref j'ai hâte de lire la Suite!
Ah j'allais oublier elle était supra longue, merci.
Allez Miss Sase, SUITE!

*Tu voulais dire "sea, sex and sun" *
lool

Vite, vite , vite.