POUAH !
Die grosse Scheisse !
Leck die Katze !
C'était horrible V_V
Je suis pas satisfaite de mon chapitre *sans dec' xD*
Nan mais, le réécrire ça m'a fait chiée, parce que je l'avais déjà écrit une fois, et j'aime pas faire les choses deux fois --'
Bref, j'ai eu ENORMEMENT de mal à écrire --' [dispute de couple avec ma meilleure amie xDDD] pour un résultat de merde --'
Magniata => J'ai trouvé ton blog =) Marchi, je suis flattée
Les gens je vous souhaite une bonne rentrée ^^
Moi je rentre que le 15 xD ouai je vais a la fac
*la premier qui me dit que c'est cool je l'égorge ! parce que la fac s'est IMMENSE ! et c'est plein de nouveaux gens O_O et j'aime pas les gens fin pas tout les gens xD mdr*
Bref, la suite de scheisse Je m’engouffre dans la petite ruelle à l’écart.
Je le vois rapidement… du moins je vois une ombre noir…sa silhouette.
Je me précipite vers lui.
Il git par terre, son dos adossé contre le mur de brique froide.
Je tombe à genou devant lui, son visage est abaissé et recouvert par des mèches de cheveux.
J’avance une main tremblante vers lui, mon cœur bat à tout rompre, tout me semble si irréel…et pourtant.
Ses jambes à terre, remuent légèrement et un murmure s’extirpe de ses lèvres.
Sa voix est brisée par la douleur et l’état de semi-conscience dans lequel il se trouve.
« Bill… » Soufflais-je horrifiée.
Mon corps se colle au sien, je balaye doucement ses cheveux pour dégager son visage, autrefois si rayonnant.
Au fur et à mesure que les traits de son visage m’apparaissent, la douleur s’insinuait en moi.
Son teint livide me donne l’impression d’être face à un mort.
Mes yeux se posent alors sur son œil droit noir, et boursoufflé, mon cœur se serre, mon corps tremble, je n’ose imaginer la puissance des coups qu’il a du recevoir…
Ma main se pose sur sa joue, que je caresse avec mon pouce.
Mon attention est rapidement reporté sur le reste de son visage, sa lèvre est écorchée, et un filet de sang assez conséquent ruissèle le long de son menton et continue sa progression jusque dans son cou.
Qu’est ce qu’ils ont fait …
« Ange… »
Mes yeux rencontrent les siens, qu’il tente d’ouvrir clairement, mais sans y parvenir réellement.
Son regard est trouble, il me tend sa main faiblement, je m’empresse de la saisir et d’entremêler nos doigts.
« Ça va aller, ça va aller, je vais m’occuper de toi, je te promets, je vais prendre soin de toi »
Je finis par lâcher sa main, pour le prendre dans mes bras, avec tout l’amour que je peux lui donner.
Mon visage se niche dans son cou, je le retiens le plus fort possible contre moi.
Sa main vient caresser maladroitement mon dos, mais qu’importe.
« Ne t’inquiète pas, c’est rien… »
Mon corps s’écrase un peu plus contre lui, mais je l’entends gémir et m’éloigne de lui tout de suite.
Ses traits sont tendus et crispé, il sert les deux, et de longues trainées noires coulent de ses yeux.
« Bill ? » interrogeais-je affolée.
Je cherche des yeux l’origine de sa souffrance. Sa main gauche ensanglantée est posé sur un de ses côtes. J’enlève doucement sa main, et relève son T-shirt pour voir l’ampleur des dégâts.
Mon sang ne fait qu’un tour et la colère monte en moi, contre ses monstres.
« Je vais appeler les urgences, ok ? »Il relève le torse rapidement et crie « Non ! »
Mais la douleur le rattrape, et son dos retrouve appuie sur le mur.
« Bill, il faut qu’on te soigne »
« Je vais bien »
« Non, tu ne vas pas bien »« N’appel pas, s’il te plait »
« Tu ne peux pas rester comme ça, il te faut un médecin »« Non, c’est que quelques égratignures…aide-moi à me relever, et je…quand je serais chez moi, je désinfecterais…. »
Quelques secondes s’écoulent, perturbé uniquement par le bruit lointain de la circulation.
Je me relève rapidement.
« Viens »Son visage se lève vers moi « Où ? »
« Je te ramène chez moi »
« Ok »
Je l’aide à se relever, il passe un bras autour de mon épaule et, s’appuie lourdement sur moi.
On tangue de droite à gauche dans la petite ruelle jusqu’à arriver dans la rue principale.
Il n’est absolument pas question qu’on marche durant des kilomètres, l’effort sera considérable.
La meilleure option reste le taxi.
Pour une fois, la chance est avec nous, à peine sorti du cul de sac dans lequel j’ai trouvé Bill, j’aperçois un taxi. Je fais des signes maladroits avec mon seul bras « disponible ».
Le taxi s’arrête près de nous, j’ouvre la porte rapidement, et aide Bill à s’y installer.
Je m’engouffre à mon tour dans la voiture, je jette un coup d’œil rapide au chauffeur qui semble incommodé par notre présence.
Je lui donne mon adresse, et le prie de se dépêcher.
[…]
Je paye le chauffeur, et sors la première de la voiture, fais ensuite le tour de la voiture, ouvre la portière, et aide tant bien que mal d’aider Bill à sortir à son tour.
Une fois, qu’on est tout deux hors de la voiture, le taxi démarre en trombe, le chauffeur essayent de mettre visiblement le plus rapidement de la distance entre nos corps en sang et lui.
Il se cramponne à moi fermement, et on se met à marcher lentement jusqu’à ma porte d’entrée.
[…]
Vu l’état de Bill, je pense qu’on va limiter les distances à parcourir, alors à défaut d’aller dans ma chambre, nous allons dans le salon.
J’accompagne ces mouvements, et il se retrouve rapidement couché sur le canapé blanc…
« Je vais chercher de quoi te remettre sur pied, ok ? »J’attends désespérément une réponse de sa part, mais on front ruisselant de sueur, ses dents serrés, et ses muscles tétanisés par l’effort qu’il a enduré, l’empêche de dire quoi que ce soit.
Je le quitte à regret, je me dépêche de monter à l’étage direction la salle de bain pour prendre le nécessaire.
Lorsque je suis de retour dans le salon, Bill ne semble pas avoir bougé d’un millimètre.
Je retourne près de lui rapidement.
« Je suis là, je vais m’occuper de toi »
Je soulève doucement son torse, il se met en position assise sans broncher, comme un pantin articulé.
Je retire sa veste, et son T-shirt plein de sang, puis je laisse son dos retrouve le moelleux du canapé.
Je relève sa tête et y place en-dessous un coussin.
Je regarde les blessures qui se trouvent sur son torse, son ventre, je refoule une nausée, et les larmes me montent aux yeux. Chacune de ses plaies portent l’empreinte de ces bourreaux, je reconnais leurs « doigtés », les plus profondes entailles sont celle d’Andréas, les plus longues celles de Gustav, les endroits les plus douloureux comme les cotes sont les œuvres de Georg…et je suppose que les hématomes proviennent de Tom.
Je regarde son corps qui me rappel mon propre reflet dans le miroir, mes anciennes cicatrices semblent s’être rouvertes, mes entrailles se déchirent, des images me sautent aux yeux, et il m’est impossible de les chasser de mon esprit, mon sang bouillonne en moi, tout se mélange.
« Ange ? »
Je reprends mes esprits aussi rapidement que je le peux…mais une partie de mon esprit semble s’être bloqué sur mon passé.
J’imbibe une compresse de désinfectant sans regarder vraiment ce que je fais, mon regard n’arrive pas à se détacher de ses lésions.
Est-ce ma faute ?
Ma main dans laquelle se trouve la compresse va d’elle-même sur une des nombreuses blessures de Bill, et se pose dessus. Ce dernier est parcouru d’un spasme, mais se retient de gémir en mordant fortement sa lèvre déjà meurtri.
Je reproduis la même action de nombreuse fois, jusqu’à ce que le sang ai disparu de sa peau diaphane, je panse chacune de ses blessures avec soin.
Je ne ressens plus rien, je me sens tellement vide.
J’ai la sensation que chacune de ses blessures m’est adressée.
« Angélique ? »
Je ne réagis pas en pleine possession de mes moyens, mon visage se tourne vers lui mécaniquement.
Son torse est légèrement relevé, les larmes coulent le long de mes joues quand je vois le sang sur son visage. Toutes ces souffrances, toutes ce sang versait… à cause de moi.
« Bill, je suis tellement désolé »Sa main vient se plaquer sur ma nuque et m’approche de lui. Ses lèvres se posent sur les miennes, avec un mélange de douceur et de détresse.
Le baiser cesse et il me susurre à l’oreille que ce n’est pas de ma faute, que ce n’est pas grave, mais c’est faux, c’est grave, et c’est de ma faute.
[Que ce soit sa faute ou non, pour lui ça n’a pas d’importance.
Il l’aime, il l’a prend comme elle est, avec son passé, ses cicatrices, ces problèmes.
Et puis après tout, ce n’est pas elle qui l’a mutilé, alors au fond ce n’est pas réellement de sa faute ou bien ?
Peut-être que certaines d’entre vous, penseront que c’est de sa faute à elle.
Elle n’avait pas qu’à se droguer !
Mes chères amies on a tous et toutes, le droit de faire des erreurs, on a tous le droit d’avoir un moment de faiblesse, et de vouloir fuir. C’est vrai c’était un choix délibéré de sa part.
Mais on fait tous des mauvais choix, et personne ne veux subir les conséquences de ses mauvais choix toute une vie. On a tous le droit à une deuxième chance.] Alors ? Bisous !!!