Je prends ma main entre mes mains, et me massent les tempes.
Sa silhouette me fait de l’ombre alors je devine qu’il est revenu sur ses pas.
Il s’accroupit devant moi, ses mains se posent sur mes genoux.
« T’as… »
« Fait de moi ce que tu veux, mais pitié laisse moi tranquille, j’en peux plus.Laisse moi crever si tu veux sur ce banc, je m’en fou, mais là je suis fatiguée ! Tu comprends ? Fatiguée, j’arrive même plus à mettre un pied devant l’autre, tu vois pas ? Non bien sûr que non ! T’es trop occupé à m’intimider ! T’as qu’à me faire tous ce que t’as dit, si ça te change ! Qu’est ce que tu veux que je te dise moi ?! »Les derniers mots s’extirpent douloureusement de mes lèvres et j’éclate en sanglot.
Il me prend doucement dans ses bras, bien que je le rejette, il s’obstine et je me retrouve contre son torse, il se relève et me soulève en même temps.
Mes jambes s’enlacent autour de sa taille, ainsi que mes bras autour de son cou.
Je pleure avec le reste de mes forces, les larmes coulent sans relâche et sans retenu.
Son odeur me rappel une autre, bien que légèrement différente.
Je continue de pleurer dans ses bras. Il me rappel quelqu’un d’autre.
Et je me rends compte que je préfèrerais que ce soit son frère plutôt que lui.
Mais malheureusement ce n’est et ne sera jamais lui.
Je ne le mérite pas lui… je n’ai pas le droit d’être avec lui… on a pas le droit de souiller un ange.
Je continue de sangloter alors qu’il me porte à travers les rues, je ne me rends pas bien compte d’où l’on est, mais yeux sont embués, et mon cerveau n’arrive plus à penser par lui-même de façon cohérente.
Il ne dit rien tout le long du trajet se contentant d’être l’épaule sur laquelle je pleure.
Je me calme doucement, épuisée d’être vide de larme.
Il me dépose sur un banc, et s’assied à côté de moi.
J’essuie mes yeux, récoltant du noir plein les doigts à cause de mon maquillage.
« On est bientôt arriver, j’ai pensé que t’aimerais te calmer un peu avant de rentrer. » annonce-t-il doucement.
« Merci »« Pas de quoi »
Son regard se porte sur les maisons alentour, il gigote de droite à gauche, visiblement mal à l’aise.
« Je… je suis un peu fatiguée, ces derniers temps »[La fatigue on n’a pas trouvé mieux pour s’excuser, de ne pas être au top.La fatigue c’est l’excuse passe partout.]« C’est pas grave »
Les larmes coulent de moins en moins jusqu’à cesser totalement.
« Quand… quand on rentre tu vas faire quoi ? »« Je vais monter avec toi dans ta chambre »
« Pour…faire quoi ? »« Pour que tu puisses enlever tous le maquillage qui a coulé sur ton visage, et que tu puisses te reposer »
« Tu me feras rien ? » demandais-je perplexe.
« Non »
[Il arrive des fois, qu’on devienne un être mauvais parce qu’on a de mauvaise fréquentation.Parce qu’on est poussé à agir méchamment.Alors quand la mauvaise influence disparaît, on redevient un être capable de ressentir de la compassion et de l’empathie pour les autres.]Après quelques minutes silencieuses, il me demande si je veux rentrer.
J’accepte, alors que mon corps commence à geler.
[...]Il pousse la porte d’entrée de chez moi, la musique est toujours aussi forte.
Il entre le premier et je suis son pas. On prend directement l’escalier.
Je fais un état des lieux rapides, c’est comme toujours dégoûtant.
Il me prend délicatement la main, et m’invite à monter plus vite.
On arrive bientôt à l’étage et on se dirige vers ma chambre encore fermée à clef.
Il essaye d’ouvrir, mais n’y parvient pas, il se tourne vers moi et m’interroge du regard.
Je sors de ma poche un trousseau de clef, et lui tends la bonne clef.
Il sourit puis ouvre doucement la porte.
[…]Je suis dans ma salle de bain, prête à aller me coucher. Tom m’attend dans la pièce à côté.
Je ne sais pas à quoi m’attendre, je verrai bien…
Du bout des doigts je caresse le bracelet qui recouvre mon entaille la plus profonde, celle qui aurait pu me délivrer, mais qui n’en a rien fait.
J’enlève le précieux bracelet, et le pose délicatement avec mes autres bijoux.
Puis d’un pas incertain, je retourne dans ma chambre.
Tom est couché sur mon lit, avec uniquement son baggy, je ne l’observe pas plus que ça.
« Ça te dérange si je reste ? »
« On fera rien ? »« Non, à part si tu veux »
« Je veux pas »« Alors je te ferais rien »
Je m’avance doucement jusqu’à mon lit, et me blottis dans mes couvertures.
Quand à Tom il déboucle sa ceinture, retire son baggy, ne restant plus qu’en boxer, puis se glisse à son tour sous les couvertures.
Son corps chaud vient se coller à moi de façon à ce que mon dos soit contre son torse.
Sa main vient onduler sur ma cuisse, puis se déplace vers mon ventre.
« Tom ! » étouffais-je crispée.
Son visage vient se nicher dans le creux de mon cou
« T’inquiète pas, ça va aller, détends toi… »
Non, ça ne va pas aller ! Pas du tout même.
Il colle de plus en plus mon dos, frottant lascivement son bassin contre mes fesses.
J’essaye de sortir de mon lit, mais il a vite fait de passer une de ses jambes dans les miennes, et de me bloquer le torse avec sa main.
« Où tu vas comme ça ? »
[Quelques fois, la gentillesse n’en ait pas.En faîte, je vous ai menti.Dans le cas de Tom, les mauvaises influences ont révélés sa vraie nature.Il n’a pas été gentil, il l’a simplement manipulé.Il y a une différence]Sa voix est plus sèche, plus dure, plus décidée.
Je sens son érection contre mes fesses, mon corps est parcouru de spasmes incontrôlables.
Je ne veux pas, je ne veux pas…
« T’as dit que… »« On dit beaucoup de chose qu’on ne pense pas ma belle. »
« Arrête, s’il te plaît »« Chut, laisse moi faire, détend-toi, je vais te faire du bien »
« Je veux pas ! »Il ne prend pas la peine de me répondre, et continue de caresser mon ventre…puis mon bas-ventre. Toujours plus bas, toujours trop bas.
J’essaye de me débattre, mais il est bien plus fort que moi.
Il me donne un coup de hanche révélateur, et je sens mes entrailles se contorsionner.
J’ai si mal à la tête, mon cœur cogne extrêmement fort, je l’entends raisonner dans mes tempes. Des sueurs froides agitent mon corps, et me mettent dans un état second. Plus rien n’est cohérant, la peur seule gouverne mon corps.
Sa main continue sa progression dans des endroits intimes, qu’il ne devrait pas toucher.
Je retiens mes larmes, je ne veux pas lui montrer qu’il me fait peur, alors que c’est totalement le contraire, je suis tétanisée.
Je n’ai même pas la force de crier ou de hurler. Et même si j’y arrivais qui m’entendrais ?
« Ça va … »
Au même moment je sens deux doigts pénétrer en moi, et une vague d’humiliation déferler en moi.
« …aller »
Il se frotte toujours à moi, et je me sens de plus en plus sale.
Ses doigts entre et sorte de moi, allant à chaque fois plus loin… douloureusement.
Je n’arrive pas un instant de plus à retenir mes larmes.
Je sens son souffle putride s’écraser contre ma nuque. Son corps s’éloigne légèrement de moi, j’essaye de sortir hors de mon lit, mais je n’ai pas le temps de faire un centimètre, qu’il me recolle brutalement à lui.
On est dans la même position que précédemment, son torse contre mon dos, la seule chose qui change, c’est qu’il me semble qu’il n’a plus son boxer.
Je sens son sexe frotter avec plus d’insistance contre moi.
Je ne sais plus quoi faire, je subis et n’arrive pas à m’échapper.
Les secondes me paraissent des siècles. Ses rires, ses souffles, résonnent à mes oreilles comme un requiem.
Ses doigts s’insinuent en moi avec rage et brutalité.
J’ai mal. J’ai mal physiquement et moralement.
Il s’agite derrière moi, j’essaye encore une fois dans profité pour déguerpir, mais je n’y parviens pas.
Il descends mon boxer sur mes cuisses, et reclaque mon corps contre le sien.
Je sens … je sens, cette chose qu’il lui fait croire qu’il est plus fort que moi. Je le sens se frotter contre mes fesses.
Je n’arrive plus à rien faire, je suis paralysée.
Il gémit de plaisir, et j’étouffe des sanglots.
Il prend son pied, et j’agonise.
« T’es – hmm- crispée » rit-il cyniquement.
Il insinue un troisième doigt en moi, et j’ai la sensation qu’il me déchire.
Ses mouvements sont fait sans douceur ou quelconque plaisir.
Ses gestes sont fait pour me diminuer, me salir, et me briser.
Et ça marche.
Sa queue se frotte encore et encore et j’hurle à l’intérieur, et je meurs qu’il me fasse ça.
Mon cerveau se déconnecte pour ne pas qu’il est à reconnaître ce que Tom me fait.
Je veux oublier, je veux tout oublier, je ne veux pas vivre ça !
Pourquoi ?!
Je sens son sexe se gorger, se tendre et se durcir encore.
Je prie pour que tout ça s’arrête, pour qu’il atteigne le plaisir pour enfin arrêter cette torture.
Ses doigts triturent encore mon intimité violement, ses gestes froids s’accélèrent en moi.
Ses frottements contre mes fesses s’accélèrent également.
Il gémit et dans un long soupire éjacule entre nos deux corps…
Son corps se détache du mien, je me roule en boule rapidement.
Mais il ne me laisse pas encore, il me tourne vers lui d’une main, colle son front au miens, puis doucement me susurre « T'as vu t'as aimé mon ange »
suite page 9
Voilà