[E.P.] Il était une fois..[Topic3]

Après une longue absence, ma vie se stabilise.
Pour combien de temps, je ne sais pas !
Mais bon =)
J'ai repris ma fiction avec précaution, et avec un peu de peur
Est-ce que ça va vous plaire encore ?
Est-ce que vous allez être déçue ?
J'ai perdue la main ?
Qui est restée ?

Alors voila, une petite suite d'un peu plus de 2 pages word tout de même !
J'ai pris plaisir à écrire, c'est pas du grand art, j'ai perdu mon côté sadique je crois. Paraît que l'amour adoucit les meurs.
J'ai plus de mal à écrire quand je suis heureuse, j'espère que ça ira quand même =)
Merci d'être fidèle a mes torchons =)
Je vous aime fort; j'attends vos avis avec impatience, comme toujours

Tom est en bleu
Andréas en violet

Petit rappel peut etre de la situation ?
_Bill s'est fait tabasser le mercredi, il dort chez Ange la nuit du mercredi au jeudi.
L'action suivante se passe le :

Samedi 28, mars 2009

[Ils rodaient devant chez elle, depuis bientôt 3h
Dîtes, à sa place, vous feriez quoi ?

Il est tard, ils sont là, ils l’attendent elle. Ils aimeraient jouer un peu.
Alors ? Vous, vous seriez joueuse ?
Elle oui.]

Je prends ma tête entre mes mains, arrêtez de penser, de réfléchir, il faut arrêter tout ça, je ne le supporte plus.
Ils sont là dehors, comme des bêtes assoiffées, ils rôdent. Je suis leur proie.
Je les regarde par-delà ma fenêtre, pas besoin de me cacher, ils m’ont vus.
Et de toute façon, ce n’est pas dans mon tempérament de me cacher.

[Pourtant quelques fois, ça l’aurait peut-être sauvée.]

Dans un excès de folie…

[Car comme la dit Voltaire « Ce n'est pas que le suicide soit toujours de la folie. Mais en général, ce n'est pas dans un accès de raison que l'on se tue. »]

…Je me précipite hors de ma chambre, hors de chez moi.
J’arrive bien vite en face d’eux, avant même que je me rends compte de ce que j’ai fais.
Je suis en plein milieu de la route, eux sont accoudés sur le capot de leurs voitures garés sur le trottoir d’en face.
Le visage d’Andréas se tire pour dessiner un sourire sadique. Je les détails rapidement, le même rictus se lit sur leurs visage, sur leurs faces répugnantes.
Tom est là, comment peut-il être là ?
Ils s’approchent tous de moi, et m’encerclent.
Stress, oppression.

Ils ne me font pas réellement peur, c’est ce dont ils sont capable qui me terrifient.

[Et à cette heure, elle n’a pas encore gouté au pire.]

Tom brise l’harmonie du cercle en faisant un pas vers moi.
Il me domine de par sa taille, et de par sa carrure.
Certes il n’est pas très gros, mais moi je meurs à petit feu. Je me désintègre…

« Angélique, Angélique, Angélique » soupire-t-il.
« Tu nous as, comme qui dirait, fuit ces derniers temps, non ? »
« Tu crois ?! » crachais-je férocement.

Mon ton ne lui plaît pas, allons savoir pourquoi…
Un de ses mains vient agripper fermement mes cheveux, qu’il tire violement.
Je ne peux refouler un cri suraigu.

« T’inquiètes pas, on va te faire crier. »
Sa voix est pleine de sous entendue et de menace.
Qu’importe, je sais déjà que je suis en enfer.
Il profite de la prise qu’il a sur mes cheveux, pour m’attirer vers lui.
Je ne suis rien d’autre qu’un jeu, qu’une bête, il tire les reines, et je dois suivre.
Pourtant…une fois, il y a longtemps j’y ai cru, j’ai cru que j’étais une personne, et qu’à se titre on devait avoir un peu de respect pour moi, j’ai cru avoir droit de vivre comme n’importe qu’elle humain. Bill avait ravivé cet espoir, cette naïveté en moi. Son frère, son sang, son jumeau, Tom s’est chargé de détruire ce que Bill avait fait renaître en moi, il s’est chargé de balayer rapidement tous ça.

Son souffle s’écrase contre ma joue, il me murmure des choses, des choses qu’il veut et qu’il va me faire. Je lui demande de se taire, mais je n’en mène pas large.
Ses mots m’assassinent, des images défilent devant mes yeux, et la peur se glisse en moi jusqu’à ce qu’elle emplisse mon âme tout entier.
Ses lèvres essayent de se poser sur moi, et pour la première fois, j’essaye de me défendre, je le gifle, mes ongles raclent sa peau. Il relâche sa pression sur mes cheveux, et je me délivre de son étreinte.
Mais je n’ai pas le temps de réfléchir, que je sens deux bras musclés m’enlacer brutalement. Gustav.
Il me bloque contre lui, et je ne peux plus bouger. Si avec Tom je pouvais avoir l’espoir de m’échapper, Gustav réduit à néant tous mes espoirs. Mon dos s’écrase contre son torse, ses bras se referment tel un piège.

J’observe Tom, qui se trouve en face de moi, deux légères entailles marquent la joue ou je l’ai frappé.
Quelques gouttes perlent sur sa chair martyrisée. Il essuie d’un revers de manche sa joue, et lorsqu’il y voit du sang, il entre dans une rage noire.
Sa main se lève sur moi et je m’attends à prendre une gifle magistrale, mes yeux se ferment par réflexes.
J’attends venir le coup, mais rien ne vient, je rouvre les yeux fébrilement, Andréas retient la main de Tom. Ce dernier ne réplique pas un seul mot, et recule légèrement.
Andréas me fait face, ses yeux se plantent dans les miens, je me sens d’un coup très petite, il me déshabille d’un regard. J’aimerais me cacher, partir très loin, ne plus être là, ne plus être sous son regard.
Il s’approche de moi lentement, un sourire s’esquisse encore sur son visage, il mord sa lèvre inférieure, je le déteste.
Il est très, et trop près de moi, une de ses mains caressent les contours de mon visage fatigué.

Je ferme les yeux, non pas pour savourer, mais pour m’évader de son emprise.
Son visage se niche contre mon cou, et sa voix hautaine me murmure
« On va quand même pas déjà t’abîmer, hin. On a le temps, mon ange, on a le temps. »

Fatiguée, à bout de nerfs, j’encaisse ses paroles sans rechigner.
Je hurle intérieurement, je convulse, je m’effondre.

« Qu’est ce que tu veux ? Qu’est ce que vous voulez ?! Laissez-moi ! Laisse-moi ! »

Je me débats comme une furie, enfin c’est ce que je crois, ou plutôt ce que j’espère.

[En réalité, elle ne bouge presque pas, Gustav a enroulé ses bras autour d’elle, prêt à étouffer sa proie, comme n’importe qu’elle serpent. Elle se débat avec rage, férocité. Si ça n’était pas aussi tragique, ça serait comique.]

« Chute, chute, chute, qu’est ce que tu essayes de faire là ? »

Sa voix, celle d’Andréas résonne à mes oreilles, je me débats toujours.
Pour me calmer, Andréas me gifle de toutes ses forces.
La force du coup me met presque k.o., je crache du sang, ma tête tourne. Je ne sais d’ailleurs pas si il m’a décroché la tête ou pas. La force du coup me scie.

[Tellement de rancœur, tellement de haine et de colère.
Elle ne se rend pas compte de l’état dans lequel ses bourreaux sont.
Elle ne se doute pas encore, du sadisme qu’ils ont développé.]

Je ne suis plus qu’une loque, je ne sais si mes yeux sont ouvert ou fermés, je ne sais plus rien, le trou noir en directe. Mes idées ne sont plus cohérentes. Une question reste suspendue désespérément à mes lèvres depuis des années, mais encore plus à cet instant précis : Pourquoi ?

Ma tête chancelle de droite à gauche douloureusement, je sens ma respiration se couper, et l’emprise autour de moi s’intensifier… comme si je pouvais encre me défendre.
Une main agrippe mon visage. Je ne parviens plus à ouvrir les yeux. Je n’entends plus rien, je me sens partir. Mais je me prends une seconde gifle, qui me « réveille », bien que je reste toujours dans le cirage.

« Lâche-la »

Dès lors, je n’ai plus aucun filet, personne ne me tient, mon poids semble avoir doublé voir triplé, mes jambes tremblent comme des feuilles mortes.
Je titube, cherche un point d’appui, sinon c’est la chute assurer.
Mes pas sont incertains, et je finis par tomber malgré moi dans les bras d’Andréas.

« Tu peux pas te passer de moi hin. Mais fais gaffe tu me fous du sang partout, mon cœur »

[Que voulez-vous répondre face à cette insolence ?]

« Laisse-moi, va creuver »
« Tout doux, tout doux. On va te raccompagner chez toi, ok ? »

[Son avis compte-t-il vraiment ?
Il n’a jamais compté, et ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer.]

Tu n'as pas perdu ton sadisme,
ni tes lectrices d'ailleurs (:
J'AD-ORE

*marjoo en mode happiest ! *

Mein gott ce fameux "clan" n'a pas changé d'un poil depuis le temps ! Ils sont toujours aussi immondes, voir plus !
J'ai mal pour elle en imaginant la violence des gifles. . . et je ne préfère même pas imaginer la suite. . .
Tu n'as absolument pas perdu la main, ça c'est certain !
J'adore et qu'est-ce-que ça fait plaisir de te relire.
Bref je n'ai plus qu'à demander *encore et toujours* une SUITE !