[T] En silence

New lectrice.

Un seul mot me vient a l'esprit WAHOU.

Et aussi suite =D

new lectrice
la suite stp!!!!!

(L)
merci tout le monde.
rocky girl. Oui on peut dire que c'est en partie tiré de ça. Mais en fait, j'ai eu l'idée devant un épisode de Cold Case sur une fusillade.

J'vous aime merci (L)

han lala j'ai de plus en plus de lectrice! HAPPY!

P.S: Pour ma patate: BABY! xDxD

Agathe dans les bras d'Andréas eut le temps de se calmer, jusqu'à la fin du concert. Il y eu les feux d'artifices, les sourires, les rires, mais rien ne changea le visage désespéré d'Agathe. Rien. Alors, doucement, Andréas la ramena à l'hôtel. Doucement, pour ne pas agiter plus son cœur effrité. Chambre 410, il allonge Agathe lorsque Bill entre.
- J'aurais préféré mourir.
Andréas la regarde, lui prends la main.
- Tu dis n'importe quoi. Et nous comment on ferais sans toi ? Et Bill ?
- Bill s'en tape, Andy. Je suis un trou comme un autre, c'est tout.
Bill s'appuie contre la porte, écoute.
- Tu as tord. Il est juste maladroit.
- S'il m'aimait un temps soit peu, tout serait différent, Andréas. Tout.
Silence.
- Mais moi je l'aime, tu vois. Vraiment. Je suis amoureuse. Je sais qu'on n'en avait décidé autrement mais ce n'est pas grave. Je me contente de ça, et ça va. Je suis mieux comme ça, que sans vous.
Silence.
- Ne reste pas seule, ce soir.
- Restes avec moi, alors.
Bill reste quelques secondes de plus, puis, il se retourne et, sans faire de bruit, il sort et rejoint sa chambre. Georg est là, et lui propose de sortir. Bill accepte avec un sourire et dit qu'il veut d'abord se changer et prendre une douche. Il se déshabille, entre dans la salle de bain. Il démaquille ses yeux, fais couler l'eau afin qu'elle se réchauffe avant d'entrer dans la douche. Durant plusieurs longues minutes, il reste silencieux, sans bouger. Et puis, doucement, le liquide salé coule. Doucement, Bill pleure. Bill pleure, mais son visage ne change pas. Il reste impassible. Après, c'est sans importance. Tous ensemble, tous les six, ils sont sortis et ont chacun noyés quelque chose dans l'alcool. Des souvenirs, des sentiments, des envies et des dégoûts. Une soirée presque banale, avec un goût d'amertume en arrière plan. Mais ça, c'est sans importance.

[ . . . ]

Il fait froid. J'ai mal. Mais cette chaleur, dans la main. Est-ce que je vais vraiment mourir ? J'aurais aimé. J'aurais voulu. Nous. – Elle est en vie. Vous la connaissez ? J'ai mal. Mais. Nos vies. Il a. - ... une... une amie de lycée ? Je ne veux pas. J'ai trop de choses à. Je dois. Non, je. – Vous avez de la chance tous les deux. Je ne veux pas. Laissez moi. Pourquoi ?
Agathe ouvre doucement les yeux. Sa tête cogne, effet de l'alcool. Il est à côté d'elle. Il dort encore. Agathe sourit, mais très légèrement. Il ne tient pas l'alcool, lui. Agathe se lève et ramasse ses affaires. Ses vêtements ne sont pas dans cette chambre, alors, Agathe sort et rejoint la 410. Elle se lave, se prépare et emplit deux verres d'eau dans lequel elle met un cachet d'aspirine. Puis, elle sort, et de nouveau, entre dans sa chambre à lui. Il est levé. Il ne la regarde pas, mais boit.
- ça va déjà mieux.
- Contente pour toi.
Bill la regarde.
- Pourquoi, Agathe ?
- Gueule de bois, mon pauvre Billou. Je n'y peux rien.
- Pourquoi est-ce qu'on en est là ?
Agathe s'assoit, soupire. Est-ce que le calvaire de la journée de la veille doit se reproduire, encore ?
- Parce que je suis morte il y a un an.
- Tu n'es pas morte, Agathe.
Silence. Agathe regarde ses mains se croisés.
- Tu n'es pas morte !
Bill sort en claquant la porte, la faisant sursauter. Il ferme les yeux puis, sans plus hésiter, se dirige vers une porte voisine. C'est Tom qui lui ouvre, les yeux à demi-fermé, en caleçon. Mais il voit son frère, et il y a son visage, et ses yeux. Il le fait entrer, le prends dans ses bras. Pas de mots superflus. Entre eux, il y a tellement plus. Dans la chambre de Tom, il y a Anaëlle qui les regarde, d'une façon étrange. Elle les voit, enlacés, et profite de l'occasion pour s'éclipser. Mais ça, Anaëlle, c'est une autre histoire. Une toute autre histoire. Dans le couloir, elle croise Gustav, entrant dans la chambre 309. Gustav qui sourit faiblement à Agathe.
- ça va ?
- ...
- « Bien sûr ».
Pause.
- Tu dois me répondre « bien sûr ».
- ...
- Dis quelque chose.
- Comment est-ce que j'ai rencontré Bill? Je ne sais plus.
Gustav est assis et Agathe reste debout, face à la fenêtre.
- Il ne me l'a jamais dit. Ça fait partie des secrets qu'il garde. Comme un trésor, j'imagine.
- Où une honte.
Silence.
- Tu sais, moi, je n'y comprends rien. Je vous vois évoluer depuis un an, mais ça me dépasse. Vous avez les moyens d'être heureux, mais vous gâchez tout à cause du passé. Est-ce que tu penses que tu n'as pas le droit de tourner la page ? Parce que c'est faux. Et tu vois, je crois que, peut-être, c'est ce qu'Andréas et Bill ont voulu te faire comprendre hier.
- Bill n'a rien à voir avec ça.
- Alors dis moi pourquoi il a tant insisté pour que tu viennes à ce concert ?
Agathe reste silencieuse, Gustav se lève et sort.
- Moi non plus, je n'y comprends rien. Murmure-t-elle.

suite j'adore

suite (mais moi aussi je suis larguer là 0_o)

Ahh xD. Bah j'espère que ça va s'eclaircir par la suite =). Si tu as une question, n'hésite pas, j'y répondrais si la réponse n'est pas dans la suite. =)

Tu sais déjà ce que j'en pense patate. Tu le sais. Je te l'ai déjà dit, mais je te le redirais autant de fois qu'il le faudra : je vis pour tes mots. J'aime ce que tu écrit. Merci. Merci pour tout ce que tu apporte en écrivant.

Je te hais patate.

PS : Han ! Baby !!! NYYYYYYAH !! *-* On rejoint le Lycée Osaka ?? What a Face

Suite. <33'

SUITE

Merci (L)

Patate: Tu vis pas pour mes mots
P.S: BABY! YOSH! on y vas direct moi je dis

Après avoir passé quelques minutes avec son frère, Bill se dirigea vers la chambre d'Andréas. Celui-ci lui ouvrit presque immédiatement, déjà préparé.
- Tu ne changes pas, sourit Bill.
Il entre doucement.
- Je suis désolé, pour hier.
- Désolé de quoi ?
- Agathe et toi. Vous deviez rester... ensemble, non ?
Andréas fronce les sourcils.
- Je vous ai entendus. Je veux dire, j'étais entrés, après que tu les ramenés dans sa chambre, avant qu'on sorte. Je vous ai entendus.
Silence.
- Et tu crois quoi ? Qu'on allait coucher ensemble ?
Bill baisse les yeux.
- Elle n'est pas comme toi. Elle ne m'aime pas, elle t'aime toi.
- Mais toi, tu l'aimes, non ?
- Non. Entre elle et moi, il y a quelque chose d'unique. Ce truc, là, qui a tout changer, il y a un an, on l'as vécu ensemble. Et ça a créé quelque chose d'unique. Mais ça n'a rien à voir avec de l'amour.
Silence.
- De toute façon, vous êtes fait pour être ensemble. Seulement tu ne sais vraiment pas y faire. Si tu ne te bouges pas, ça finira mal. Je veux dire, pire qu'aujourd'hui.
Silence.
- Mais bouges-toi !
Bill le regarde, sourit.
- Merci, dit-il, avant de partir.
Merci. Et Andréas se laisse tomber sur un siège. Ouais, grand con. Merci. De rien. De toute façon, l'un de nous finira malheureux.

[ . . . ]

- Agathe ?
Elle est là, assise, Les bras autours de sa tête, posé contre la table.
- Agathe.
Elle ne bouge pas, Bill s'assoit à côté d'elle.
- C'était il y a un an, maintenant.
Bill se tait. Et Agathe écoute. Elle écoute le silence imparfait. Et Agathe attends.
- Tu étais à l'hôpital, et Andréas était à côté de toi. Je veux dire, il était blessé, et son lit était à côté du tien. Mais lui, il était debout. On voyait bien qu'il souffrait, mais lui il était debout et il te tenait la main. Je ne sais pas, mais quand je l'ai vu avec toi allongé... C'est comme s'il n'y avait plus rien, tu vois? Parce que lui, il avait un putain de mal au corps et à l'âme, mais il te tenait la main, et c'est comme si l'espoir renaissait. Quelque chose d'incroyable. Andréas, quand il nous a vus, il a presque souris. Pour de vrais, je ne ment pas. Il y avait eu cette fusillade, et tous ces morts, mais lui, il arrivait à sourire, presque. Il as dit vous voyez cette fille-là? Il a dit elle m'as serré la main. Et puis, plus rien. Ça se voyait qu'il avait mal, à l'intérieur. Il y avait un truc qui clochait dans sa tête, et c'était parce qu'il en connaissait, des morts. Et je me suis dit que tu l'avait sauvé. C'est ça qu'il avait voulu dire. Tu lui a serré la main, et ça l'as sauvé. Parce que, peut-être que ça lui a donner la force de se battre, je ne sais pas. On n'en a pas vraiment reparlé. Mais je pense que c'était ça. Tu étais drogué à la morphine. Je crois que tu étais éveillé, mais c'était le brouillard. On ne t'avais pas encore expliqué, pour toute cette journée. On ne t'avait pas dit qu'ils étaient morts. Au début, j'ai juste compris que tu avais été touché à la jambe. Et je me suis dit pourquoi est-ce qu'il n'as pas essayé de toucher le coeur ou la tête, comme avec les autres. Parce que, tu le sais, toi, qu'Andréas, c'est 2millimètres qui l'ont sauvé. Alors j'ai pas compris. Après je t'ai regardé, pour de vrais. Là, j'ai compris. Je veux dire que j'ai pris un éclair, une brique, une douche froide. Je t'ai vu et je me suis dit merde. Tu as un truc. Dans le visage, où ailleurs. Je n'arrive pas à savoir ce que c'est, ce truc, mais tu l'as. Et alors, tu as tout doucement ouvert les yeux. Et tu m'as souris, à moi. Tu as murmurée quelque chose. Tu as murmuré Bonjour, Ange. Tu étais drogué, et c'est pour ça, tu n'y comprenais rien, et peut-être que tu pensais que tu étais morte. Mais tu l'as dit, tu vois, et ça change tout. Je veux dire, peut-être que si tu ne m'avait pas regardé, souris, peut-être que tu n'aurais connu qu'Andy. Ça aurait peut-être été mieux. Mais voilà. La suite, tu l'as connaît, puisque tu t'es réveillé et qu'on a fait connaissance. C'est comme si ma vie avait débuté ce soir là. Je ne sais pas si tu te rends compte, Agathe. Mais moi je peux te le dire, que c'est un truc énorme. Moi, j'étais persuadé que je vivais pleinement, avant toi. Mais t'arrives, et tout est différent. Mieux. Même si on se déchire. C'est mieux avec toi.
Et de nouveau le silence. Mais cette fois, il sonne différemment, aux oreilles d'Agathe. Pourtant, elle ne se relève pas, et ne le regarde pas. Bill se lève et sort. Mais avant, juste avant de fermer cette porte, il murmure quelques mots. Ces quelques mots qui font que tout est différent.
- Je t'aime.
Agathe relève doucement la tête, regarde la porte. Il y a son coeur qui bat à toute vitesse et elle ne sait plus quoi faire. Elle ne sait plus quoi faire... Et de toute façon, la porte s'ouvre de nouveau. Il s'est arrêté, une main sur la poignée de la porte ouverte. Il la regarde. Elle le regarde. Il faut bien s'imaginer la scène. C'est quelque chose d'important. Lui, debout et elle assise. Mais surtout cette espace entre eux. Cette espace qui les sépare. Et leurs regards. C'est quelque chose de presque magique, oui.
- Tu sais Bill, tu l'as aussi, ce truc.
Ils ne se quittent pas du regard, mais il ferme la porte, doucement. Comme pour ne pas brusquer ce moment, comme pour ne pas le briser.
- Pourquoi est-ce qu'on a décidé qu'entre nous, ce serait compliqué?
- Parce qu'on voulait que ce soit simple, sans sentiments.
- Tu avais peur, je crois.
- Oui, j'avais peur. Tu sais, quand ça c'est passé. Ce machin qui a tout bousillé en moi et en Andréas, j'étais avec deux amies. Alors, reperdre quelqu'un, ça me tuait trop.
- C'est con, quand même. Parce que je crois bien que je t'ai aimé tout de suite. Pas complétement, mais ça a commencé dès que je t'ai vu.
- Ouais. On choisis pas les gens qu'on aime.
- Et si on pouvais?
Silence.
- Tu aurais choisi Andréas, et ça aurait donné quelque chose comme le bonheur.
Silence.
- Un truc impossible entre nous, quoi.
- Pourquoi, Bill? Pourquoi est-ce qu'on pourrait pas être heureux ensemble? Je veux dire, pleinement heureux.
- Je sais pas pourquoi. Je le sais, c'est tout. Et toi aussi, non? ça sera toujours pleins de déchirure.
- ... Oui. Je sais... murmure Agathe.
Silence.
- Je t'aime, Bill. Alors, tu vois, je préfère être malheureuse avec toi. Parce que, sans toi, ce sera pire.
Silence.
Silence.
- Je devrais te dire de partir avec Andréas. Parce qu'il t'aime, tu vois. Il m'as dit le contraire, mais je sais qu'il t'aime. Mais.
Pause.
- Tu me connais, je suis égoïste, je te veux pour moi seul.
Agathe se lève, et s'approche de lui. Elle pose une main sur son torse et lui sourit.
- Alors laisse moi être la seule.
Elle fait glisse sa main autours de sa nuque et lui tends ses lèvres, qu'il effleure doucement. Après, ce n'est plus si important. Il y a des caresses, des baiser, mais surtout de l'amour. Et ça c'est quelque chose de nouveau, entre eux-deux. De l'amour dans leurs gestes. C'est quelque chose de nouveau.

[ . . . ]

Deux heures plus tard, les valises bouclées, Tom entre en trombe dans la chambre de son frère.
- Bill est-ce que t'as eu besoin de ma carte de crédit?
- Bah non, j'ai la mienne, pourquoi?
- Mon porte feuille a disparu.
Silence.
- Tu crois que tu te l'ai fait volé?
- Mais qui ça aurait pu être, je l'avais hier, et j'ai pas quitté ma chambre.
Les deux frères se regardent, la même idée traverse leur esprit.
- C'était qui, la fille?

C'est mignon =)
Tom c'est fait voler son portefeuille Surprised

Suiiite

Bordel, si je vis pas pour tes mots, tu peux m'expliquer pourquoi y a que les tiens qui me font avoir le coeur qui bat plus vite ?? Et le souffle coupé (comme avec le vaccin ?) ??

PS : Eh ? Nyaaaah, prends ton billet d'avion What a Face

PS 2 : Décidement, le thaïlandais, c'est excellent. xD

suite stp!!!!!

suite stp avant qu'il y est plusieurs crise cardiak

Je suis.....sans voix! c'est vraiment magnifique!!
Je ne sais pas quoi dire, à part que c'est grandiose et que j'ai rarement, voire jamais lu quelqu'un qui écrit aussi bien que toi! je suis totalement, aspiré par ton histoire, je suis dedans et quand on me dérange (parce que c'est arrivé), j'ai envie de tuer la personne qui me dérange! Et je veux la suite!!
Il faudrait que je le relise pour être sure de ce que je dis (parce que c'est sûrement une grosse connerie), mais ton écriture me fait pensé à "Hiroshima Mon amour".....ou c'est juste que ça fait genre scénario! c'est génial!

c'est trés beau
un peu compliqué
mais je veux la zuiiiiiiiiiiiiiiiteeeeeeeeeeeeeeeeee

Bon, première étape, répondre au reviews >_<.

morwen j'en ai le coeur qui bat. ça me fait tellement plaisir. Je ne pense pas écrire aussi bien que tu le dis (et je n'ai malheureusement jamais lu Hiroshima mon amour) mais merci (L). ça me fait vraiment énormement plaisir.

Patate, et les mots de Lil'?

Merci tout le monde. Darling, j'espère que tu es encore vivante

Je viens de remarquer ça, là. Mais en fait, c'est l'avant dernière suite. Après c'est fini. Et je n'ai pas de nouvelles fiction sur Tokio Hotel de prévu.
Va falloir dire au revoir à Agathe, là.

Agathe est dans la chambre 410, qui n'a finalement pas servi, et prépare ses affaires lorsqu'Andréas entre.
- ça va?
Elle le regarde et lui sourit.
- Oui, dit-elle.
Pas Bien sûr. Elle dit oui, en souriant. ça le fait sourire, Andréas. Même si. ça le fait sourire.
- Je suis content.
- Je suis désolée.
- Pourquoi?
- Pour l'aimer lui, et pas toi. J'aurais peut-être préféré t'aimer, tu vois. Je ne sais pas. C'est tellement compliqué avec lui. Mais. Et puis, toi, tu mérites tellement mieux.
- Il n'existe personne de mieux que toi, Agathe. Mais je suis content malgré tout. Il est compliqué mais il t'aime. ça te suffit, n'est-ce pas.
Agathe laisse échapper un petit rire.
- Bien sûr. Parce que sinon, je serais déjà morte.
Andréas la regarde, interlocqué.
- Tu as vu ce qu'il a fait?
Agathe rit, Agathe vit.
- Il a réussi à me convaincre que je suis vivante. Alors, finalement, qu'il aille baiser des groupies, que jamais il n'avoue au monde qu'il m'aime, qu'il soit toujours loin, et tout le reste. Finalement, ce n'est pas grave. Parce qu'il m'as convaincu que j'étais vivante. Et ça, il n'y a que lui, qui en était capable, je crois bien.
Andréas acquiesce, David entre en trombe.
- Le groupe reste ici.
Agathe et Andréas le regarde, curieux.
- Vous, vous pouvez partir si vous le voulez, mais on ne peut pas partir, Tom s'est fait volé hier par sa conquête. La police arrive, et demande à ce qu'on reste ici.

[ . . . ]

Quelques heures plus tôt, Anaëlle entrait dans un petit appartement sale, à peine meublée. Une autre jeune femme se lèva.
- Salut Maëlis.
Elle murmurait, Anaëlle. Comme si c'était trop dur, de parler. Comme si quelque chose était cassé. Maëlis s'approcha, Anaëlle s'éloigna.
- Ne me touche pas, il y a encore plein de lui sur ma peau.
Maëlis baissa la tête, Anaëlle laissa tomber à ses pieds un porte feuille gris.
- Je suis désolé.
- Le soit pas, Maé. On a besoin de ce fric, non?
Silence.
- Il va falloir qu'on bouge. Je ne te garantis pas que j'ai été la plus discrète qui soit.
Silence.
- Prépare les affaires, je vais me laver.
- Je t'aime Ana'. Tu le sais, n'est-ce pas.
Anaëlle lui sourit.
- Bien sûr mon amour.
Et disparut derrière la porte de la salle de bain. L'eau froide, les larmes salés. Anaëlle se frottait la peau, se griffait jusqu'à ce qu'elle devienne rouge. Cette impression d'être souillé...

[ . . . ]

- Tu aurais du rester à l'hôtel, Agathe. Tu aurais même du partir avec Andréas.
- Non.
Agathe, Tom, Bill et cinq policiers face à une porte, sale.
- Pourquoi ça?
- J'étais trop curieuse de voir la fille qui a pris Tom pour un pigeon.
Sourires. Tom lui assène une legère tape sur la tête. Un des policiers demandent à ce que la porte soit ouverte. Une jeune femme ouvre au bout de quelques minutes, dans un état de stress. Le policier fait signe à Tom.
- Ce n'est pas elle.
Derrière, dans l'appartement, Anaëlle reste debout, sans bouger.
- Non, c'est moi.
- Anaëlle! Laisse échapper Maëlis, en même temps qu'une larme.
- Ne vous inquietez pas, je vais me rendre. Laissez moi juste lui dire au revoir.
Anaëlle s'approche, prends Maëlis dans ses bras et la serre, fort. Personne n'entends les mots murmurés à l'oreille. Et puis, Anaëlle embrasse Maëlis, délicatement, avant de lui prendre la main. Agathe et Bill regardent Tom. Et puis, tout est très rapide. La porte leur claque au nez, faisant disparaître les deux jeunes filles. Les policiers l'ouvrent, les suivent par la fenêtre ouverte et monte les escaliers de secours. A leur suite, Tom, Bill et Agathe. Mais quand ils arrivent, elles sont toutes les deux au bord du précipice. Main dans la main.
- Ne faites plus un pas!
- C'est plutôt à nous de dire ça.
Silence. Agathe avance, doucement.
- Pourquoi est-ce que vous voulez briser votre vie?
- Elle est déjà briser, notre putain de vie.
Leur deux mains liés, Agathe, si proche et si lointaine à la fois, des larmes qui ont trop coulés et l'incompréhension. Une scène parfaite.
- Ana'... je ne suis plus sûr.
Silence.
- Tu te rapelles? On s'était promis l'éternité, toi et moi. On s'était promis que rien ne pourrais nous séparer. Même mes parents, incapable de supporté mon homo sexualité, même les tiens, incapable de comprendre notre amour. On s'était juré que rien ne réussirais à briser ce qui nous faisait vivre. Mais il y a ce monde, et tous cet argent que nous n'avons plus.
Anaëlle se tourne vers Agathe.
- Tu vois, nos deux familles nous ont chassés et il ne nous est resté que notre amour. Plus fort que tout. Mais tu le sais bien, toi aussi, qu'on ne vit pas d'amour et d'eau fraîche. ça fait six mois, et regarde ce que j'ai fait. J'ai couché avec un mec comme une pute pour prendre son fric.
Silence.
- Tu ne sais pas, toi, ce que c'est, la faim. Tu ne sais pas. A des moments, tout est tellement tiraillé à l'intérieur que tu mangerais n'importe quoi. N'importe quoi. Mais toi, tu es riche.
- Je ne suis pas riche. Ma famille est modeste.
- Oui, mais ces gars t'entretiennent, ça revient au même.
Choc.
- Alors, tu vois, aujourd'hui, on va la tenir complétement cette foutue promesse.
Anaëlle se tourne vers Maëlis.
- On va la tenir. On sera ensemble, dans l'éternité. Toutes les deux. Et qu'ils aillent tous crever.
Maëlis pleure, mais il y a son sourire. Elles avancent, ensemble et il y a ce cri. Celui d'Agathe. Qui déchire tout, une nouvelle fois. Mais quand Agathe arrive au bord du bâtiment, elles sont déjà loin, dans l'éternité. Loin. Et Agathe continue de hurler et de pleurer. Agathe continue, alors que Bill la prends dans ses bras, alors qu'il l'éloigne du bord, alors qu'il l'emmène à l'hôtel. Agathe ne s'arrête plus d'hurler. Mais elle le fait en silence, et il n'y a rien de pire.

Mon Dieu...
Suiiite (L)

Diane, tu m'as achevée.
(L')

Putain. Voila.
De toute façon, je t'ai déjà dit 1000 fois ce que je pensais de ce que tu écrivais. Et d'Agathe aussi.
Tu sais, je l'aime.
Et je suis heureuse que tu l'ai laissé s'appeller Agathe. Smile

PS : Oui, y a Lily aussi. mais vos mots sont différents et ont chacun leur effet sur moi. Y a les tiens : coeur qui accélère, souffle coupé. C'est comme si je vivais à travers tes mots, même si ca parait con.. >_<
Et y a Lil'. Lily, ca me fait l'effet de revivre quand je la lis. Je vis pas à travers ses mots, mais ils me font vivre, et soupirer.
C'est incompréhensible, mais pour moi ce sont deux sensations différentes. Smile

Je te hais.

PS : C'est pas thaïlandais en fait, c'est Taiwanais ce qui explique qu'ils parlent chinois xD

oh putein
j'en pleure
l'ordi est tous flou
les larmes brouille ma vision
c'est trop beau
suite stp
dommage que ce soit la fin

J'vous dis merci. Pour Agathe, pour Bill, Andy, Anaëlle et tout les autres. Merci (L).
maggie03, ça va te paraitre sadique, mais j'suis contente que tu pleures devant mes mots. (L).
Patate, Lise, Billove~~
Merci (L)
Je voulais une fin qui soit heureuse, mais pas trop. Avec un arrière gouts de larmes. Je crois que j'ai réussi, je ne sais pas.
Mais merci. (L)

- La vérité c'est qu'on ne sera jamais totalement heureux. Il y aura toujours ces souvenirs qui simisceront à chaque instants dans nos veines. Qui viendront empoisonner nos baisers et nos sourires. Il y aura toujours ta vie et ton succès qui nous séparera en nous faisant douter. Il y aura toujours tes voyages interminable, ta petite route du bonheur, avec toutes ses filles que tu laisseras dans ton lit. Tu seras toujours devant, et moi, à la traîne. Il y aura toujours l'amour d'Andréas dans l'ombre de nos pas. Si ça se trouve, il finira par te détester, à nous voir enliser dans notre putain de malheur.
Silence. Bill ferme sa valise, Agathe est sur le lit.
- C'est quand même con, tout ça.
Bill se relève et la regarde dans les yeux. Doucement, il étire ses lèvres en un sourire doux, tendre.
- C'est con,oui, mais tu vois, je pense qu'on ne pourra jamais être plus heureux qu'ensemble.
Agathe sourit, baisse la tête.
- Oui, c'est évident.
Ils se lèvent et rejoignent ensemble les voitures qui les conduisent à l'aéroport. Agathe est loin d'eux, pour ne pas éveiller les soupçons. Mais de temps en temps, leurs regards se croisent. Sourires. Et puis, tous les deux côte à côte dans l'avion, Agathe côté hublot, ils regardent Paris s'éloigné.
- Je t'aime.
- Moi aussi, Bill.
Et leurs mains liés, et leurs sourires.

Fin.

Bordel. J'ai lu 3 fics de toi & toutes m'ont mise les lamres aux yeux. C'est tellement beau (L) Merci...

c'est trop injuste la vie pk ça fini?
et pk tant de malheur ?
j'aime tes fic!!!

trop émouvant
pfiou
enfin j'ai adoré cette fic malgré qu'elle fut courte