[T.] Sentiment à trois ( topic n°1)

Le vent souffle, la neige recommence à tomber et le froid nous glace le visage, mes doigts sont gelés, je ne sens plus mes pieds.

Miley : Maxime, j’en peux plus, je suis glacer.

Maxime : Moi aussi, regarde ma mèche est toute gelée !

J’éclate de rire, il me regarde et fronce les sourcils.

Maxime : Ben quoi ?

Miley : Rien

Maxime : J’aime mieux sa !

On s’arrête un moment, histoire de se reposer, on à déjà fait 3 km plus que deux. Au loin on voit une voiture arriver vers nous, les phares nous éblouissant.
Elle s’arrête sur le côté de la route, la portière s’ouvre et là le choc.
Mon frère jumeau Alec se tient devant nous, les bras croisés sur son torse.

Alec : Montez dans la voiture sans dire un mot.

Maxime et moi ayant peur, courrons direction la voiture et montons tous les deux derrière, Alec nous rejoint et démarre.

Maxime : Hey, mon vieux ! Sa fait longtemps qu’on ne sait pas vu ?
Alec : Maxime, ferme là ! Et laisse-moi parler !

Maxime : Oook

Miley : Je vais tout t’expliquer mais stp ne te met pas en colère.

Alec : Comment veut tu que je ne sois pas en colère. Tu m’à promis hier d’arrêter de sécher et tu recommences. Je n’ai plus confiance en toi.

Touchée, il m’a touchée au cœur, il n’a plus confiance en moi.

Maxime à moi : Tu lui a promis ?

Miley : Oui

Alec : Maxime tais toi !

Maxime : Nan, j’ai pas à t’obéir, tu te prends pour le plus vieux alors que tu as le même âge que nous.

Alec : Tu détournes la conversation là. Pourquoi avez-vous séchés aujourd’hui ?

Miley : Eh bien, on à séchés parce que hier on a rencontrés le groupe Tokio Hotel et ils nous ont invité à passer a leur studio aujourd’hui.

Alec : Là je suis sensé être mort de rire, c’est ça ?

Maxime : C’est la vérité.

Alec : Non, mais tu te fous de ma gueule, tu as loupé les cours pour aller voir un groupe de rock ?

Miley : oui.

Alec : Tu es incroyable, crois moi tu vas passer un sale quart d’heure en arrivant à la maison.

Maxime ne supportant pas comment Alec me parle, prends ma défense.

Maxime : Mais tu vas arrêter de te prendre pour un paternel, tu n’es son frère, tu es son jumeau, tu es celui qui doit la soutenir, l’aider et là tu l’enfonces. T’es vraiment qu’un connard !

Cette phrase là, il n’aurait jamais du la prononcer, c’était une phrase en trop, Alex freine et tourne la tête vers Maxime prêt à bondir dessus.
Je tente de m’interposer mais je ne peux pas, un camion vient s’enfoncer sur l’avant de la voiture.
La dernière chose que je vois c’est Maxime en sang à côté de moi.
Je ferme les yeux, et je m’évanouis.

Deux semaines, maintenant, que mon meilleur ami est mort.
Je suis effondrée, je pleure tous les jours, je ne vais plus en
cours et je reste constamment enfermée dans ma chambre.
J’aurais préféré que ce soit moi qui soit morte à sa place que lui, il ne méritait pas ça.
Les médecins m’ont dit qu’il avait perdu énormément de sang
et que c’était dans l’ambulance qui l’avait succombé à ses blessure.

Quand à mon jumeau, il ne sait plus quoi faire pour me sortir de
cet état, il ne se pardonne pas de la mort de Maxime.
Depuis l’accident, on n’a jamais reparlé de ce qui s’était passée dans la journée et c’est peut-être mieux ainsi.

La vie à repris son chemin, les parents de Maxime ont déménagés et sont partit vivre à Londres, il ne pouvait pas restés ici, il ne pouvait pas supporter la vue de la pierre tombale de Maxime m’avait dit son père.
Ils m’ont juste laissés quelques affaires de Maxime auquel il tenait beaucoup.

Je n’ai toujours pas rappelé Bill ou Tom, je n’en ai pas le courage, et puis ils doivent m’avoir oubliée, d’après ce que j’ai lu, ils sont partit aux U.S.A faire carrière.



12hOO, encore une journée sans lui, une journée à pleurer, à déprimer. Il pleut, un temps à rester dormir.
Je me lève et vais chercher quelques choses à boire.

J’ouvre le frigo et écarquille les yeux.

Miley : Flûte, il n’y a plus rien dans le frigo !

Alec ne doit pas avoir eu le temps de faire les courses, si je ne me bouge pas, on n’aura rien à manger.
Je remonte à l’étage et file prendre une douche, je m’habille rapidement sans me soucier de mon apparence.
J’ai beaucoup maigrie, je ne me maquille plus et délaisse mes cheveux.

Prenant au passage mon bonnet et un peu d’argent, je sors dehors, pour la première fois depuis sa mort .
Le village n’à pas changé, toujours aussi vieux et pauvre.

Je marche dans le froid jusqu’à l’arrêt de bus et attend le premier bus passé.
Quelques minutes plus tard, j’arrive à la ville la plus proche de chez moi, plus peuplée.

Je descends et marche jusqu’au premier supermarché que je vois. J’entre, ouf, aujourd’hui il n’y a pas foule, c’est un peu normale, tous les enfants sont à l’école, et le peu de personnes faisant leurs sont en partit des gens à la retraite.

Je prends un panier, et me dirige vers le rayon fruits et légumes, prenant en passant des bananes, des pommes..

Mon panier se remplit au fur et à mesure, il me reste plus qu’à passée dans le rayon obligé : Les bonbons.

Je prends un paquet de skitles et de crocodiles. Mon regard se tourne vers l’étagère du haut. Les bonbons que Maxime adorait
les dragibus, je retiens mes larmes et me met sur la pointe des pieds et tend un bras pour attrapé un paquet, étant trop petite, je n’y arrive pas, et je décide donc d’abandonner, quand une main se pose délicatement sur mon épaule, et attrape le paquet que je voulais.
Cette main manucurée, je sais à qui elle appartient. Je me retourne et lève la tête Bill Kaulitz se tient devant moi avec mon paquet de bonbons dans ses mains