Te voilà dans sa chambre.
Tu ne sais pas comment ni pourquoi.
Mais tu es là.
Et lui aussi.
Tu dois lui plaire. Oui sûrement.
Il se colle contre toi, te plaque contre le mur.
Douce violence.
Il effleure ton cou de sa bouche rosée,
Remonte un peu, doucement,
Embrasse ta peau avec fougue.
Douce violence.
Il te le murmure du bout de ses lèvres,
Au coin de ton oreille.
Doux mensonge ?
Ces trois mots s’éclipsent.
Ça ne t’a pas ému plus que ça.
Ça sonnait trop faux pour toi.
Oui, doux mensonge, qu’il balance à tout va.
Tu le sais, et tu n’en veux pas.
Tu veux plus, toujours plus.
C’est ça ton défaut.
Tu le repousses tendrement.
Il comprend,
Te relâche.
Tu aurais pu te perdre,
Dans les méandres de ses yeux chocolats.
Tu aurais pu les prendre,
Ces quelques instants de plaisirs.
Mais tu veux plus.
C’est ça ton défaut.
T’aurais aimé vivre à la vitesse de son cœur.
Voilà tout.
Tu poses la main sur la poignée,
Tu la tournes doucement.
Tu hésites ?
Non, tu tentes juste d’oublier,
Ces quelque baisers volés.
« Au revoir Tom ».
Te voilà dehors.