Les excès plaisent toujours aux hommes n’est ce pas ?
Après tout c’est justifiable, à quoi sert de vivre, si c’est pour se contenter d’un doux chemin rectiligne, infini.
Alors oui, l’homme aime les excès. C’est ce que son petit être recherche sans cesse.
Il s’épanouie comme ça, il grandit ainsi, il recherche cela, il aime vivre grâce à eux.
Excès, excès…
Ca va, ça vient, dans les deux sens, dans tous les sens, en bien, en mal. Du moment que ça nous plaît, du moment que ça nous change, de ce putride quotidien.
Car oui l’homme déteste ce quotidien. Cette vie sans zigzag, cette répétition continuelle, cette boucle qu’est la vie.
Me voilà moi, enfin plutôt nous, l’excès est devenu notre quotidien. Qu’avons nous le droit après cela? Que voulons nous de plus ? Existe-t-il plus ?
Non, il n’y a rien de plus, rien de plus grand, fort, imposant, intéressant, étonnant, fantasmant que nos vies.
Quotidien dépravé, succès à souhait, alcool, filles, argent, et drogues si on le voulait. Rien ne nous échappe, tout nous appartient. On contrôlerait presque le monde, la majorité à peine passé.
Il faut comprendre, nous sommes les Tokio Hotel.
Machines à fric, engrenage du showbiz, succès, succès, continuel. Excès, continuels.
On s’en lasse vite, finalement. Léger goût amer, d’envie de rien.
Fatigués, épuisés ? On n’en sait rien, on ne sait plus. Ça nous plaisait, ça nous plait plus, on y a trop goûté, à cette vie, elle en devient trop connue, trop normale. Absurdité, mais ce n’est que nous les Tokio Hotel.
Nous prenons une petite pause, maintenant.
Lettre de Tom aux fans, soufflée par ces trois compères, à bientôt…