alors faut juste savoir que j'ai écrit cette OS, après avoir regardé l'effet papillon ... je sais pas si cette OS est bien ou pas ... j'en est jamais écrite ... mais voilà ... j'attends vos avis, vos critiques ... surtout par rapport à celles qui ont lues ma fic'...à lire en écoutant cette chanson, dont une parties des paroles sont à la fin
Es-ce qu’on a tous quelqu’un quelque part qui est fait pour nous ?
Es-ce que quel que soit nos choix, nos décisions, tout ce qui doit arriver arrivera ?
Es-ce que quoi que nous fassions notre destin est déjà tout tracé ?
Es-ce que quelle que soit l’époque, le pays, la vie, on retrouve la personne qui est faite pour nous ? dans chaque vie, la même ?
Es-ce possible de n’aimer qu’une personne ? toujours la même ?
Peut-on toujours trouver cette personne ? existe-elle vraiment ? comment la trouver ? comment la reconnaître ? es-ce que quand on la voit, on sait que c’est elle et personne d’autre ? que se passe t’il si on ne le trouve jamais ? ou la chercher ? faut-il la chercher ? ou es-ce que si on doit la trouver, la vie la mettra sur notre route, autant de fois qu’il faut pour qu’on comprenne ?
J’ai eu une vie relativement heureuse, mes parents ont divorcé quand j’étais enfant...
Fils unique, je suis parti vivre avec ma maman, qui m’a toujours aimé, protégé, soutenu ...
Et pourtant, je l’ai toujours su ... il m’a toujours manqué quelque chose, je me suis toujours senti vide, incomplet, comme s’il me manquait une partie de moi-même. Je n’ai jamais pu mettre de mot sur ça, mais pourtant aussi loin que je me souvienne, ça à toujours été là.
Je n’en ai jamais parlé à personne avant aujourd’hui. J’ai toujours ignoré ce sentiment...
J’ai eu une vie heureuse, quand j’étais petit mon beau-père m’a apprit la guitare, et j’ai tout de suite développé un espèce de don. J’avais un chien, que j’ai appelé Macky, je ne pourrais pas dire pourquoi, mais je trouvais ce nom cool, faut dire que je n’avais que 8ans.
J’ai toujours détesté l’école, c’est un truc qui m’a toujours répugné, rester toute la journée sur une chaise à pas bouger, à se fondre dans la masse. Je n’ai jamais eu de vrai copain, en tout cas au début, je trouvais tout le monde chiant, je ne les supportaient pas, j’avais l’impression d’être entouré de clown ? Y a bien eu Andréas ce garçon blond qui a voulu être mon ami, mais je n’ai jamais pris le temps de le connaître, pour moi, il faisait partie des autres, des tous pareil. Moi j’ai jamais été comme ça, j’ai toujours voulu être différent. Marquer les gens, les choquer. Alors à 13ans, j’ai décidé de me faire pousser les cheveux, de troquer mes salopettes bleues contre des pantalons extra large. Et pis je me suis fait percer la lèvre. A la base, je voulais m’en faire un dans le nez, mais le perceur, m’a dit que c’était très douloureux. A 14ans, j’ai connu ma première fille, elle était châtain clair comme moi, à la limite du blond foncé. Je l’aimais bien. J’étais heureux à l’époque. Puis j’ai grandit, entre temps, je suis devenu un pro à la grat’ et je suis allé au conservatoire, moi qui n’es jamais aimée l’école, je peux vous dire que c’était une véritable torture pour moi, de rester en place et d’apprendre mes leçons de solfège. Mais j’ai tenu bon, je savais que je devais le faire. Comme j’avais de bonnes notes, maman et mon beau-père, m’ont autorisés à former un groupe avec Gustav et Georg, 2 trop bon potes à moi que j’ai rencontré au conservatoire. On aurait pu devenir célèbre tout les trois si on s’étaient pas perdu de vu et si j’étais pas aussi con des fois, ce plouc de gus’ aurait fait la batterie et cet féniasse de Georg la basse. Le seul problème, c ‘est qu’on n’avait pas de chanteur, ou de chanteuse, et un groupe sans chant, ça marche pas. On a bien fait passer des auditions à l’époque mais je n’étais jamais satisfait. J’avais toujours cette impression que c’était pas la bonne personne, que ce n’était pas parfait. J’avoue, j’ai fait mon chieur. Résultat, on est jamais devenu célèbre. Gus’ est devenu dentiste et Georg psychiatre.
Comment je le sais ? parce qu’aujourd’hui, je suis allongé sur un canapé en cuir noir. Et je suis entrain de raconter à mon psy ma vie.
Je n’avais pas remarqué au début que c’était Georg, faut dire qu’il a changé de nom, qu’il n’a plus les cheveux long, ses yeux sont devenus ternes et il est aussi obèse que moi.
Oui, aujourd’hui j’ai 120kg, personne m’ayant connu enfant, la peau sur les os alors que je me goinfrais tout le temps, aurait pu prévoir ce changement radical. J’ai mangé pour combler un manque, que je pense affectif et pour passer le temps.
Je suis ici, parce que ma femme m’a quitté y a maintenant 2ans, parce qu’elle disait que je ne l’aimais pas vraiment, qu’en fait, je ne l’avais jamais aimé, que je la prenais pour quelqu’un d’autre, quelqu’un qu’elle n’était pas. Elle m’a dit qu’elle m’avait toujours aimé, et qu’elle avait toujours attendu le jour où moi aussi je l’aimerais, où moi aussi, j’aurais envie d’elle, où je la désirerais plus que tout, où je lui ferais enfin un enfant. Elle m’a aussi dit en hurlant de désespoir que j’étais complètement barge et que je ferrais bien d’aller consulter un psy. Et elle est partie en claquant la porte.
C’est comme ça, que j’ai atterri ici, dans ce cabinet et que depuis maintenant 23mois je vais 2 fois par semaine voir mon psy.
Lui n’on plus de ma pas reconnu tout de suite, c’est juste quand je lui ai dis que je m’appelais Tom Kaulitz, avant que ma mère se remarie et que je prenne le nom de mon beau père, qu’il m’a resitué. Ça à aussi été un grand choc pour lui, de me retrouver après tout ce temps. On a parlés du bon vieux temps, du temps où on voulaient être célèbre.
On s’est tout de suite bien réentendu, et c’est comme ça, qu’après 30ans, on est redevenu la bande des trois.
Après, j’ai du le convaincre de rester mon psy, parce qu’il disait qu’il ne serait jamais neutre, qu’il aurait toujours un conflit entre nous, que c’était pas déontologique.
Je l’ai finalement convaincu et je lui ai dis des choses que je n’ai jamais dites à personne d’autre, même pas à maman, je lui ai parlé de se sentiment de manque qui me rongeait, comme s’il y avait quelque chose qui me manquait, et que je ne pouvais pas vivre sans ça.
Au début il m’a pris pour un dingue, mais étant lui même aussi assez barge, il a accepté de m’aider.
En fait il s’est lancé à ses heures perdues dans l’hypnose et depuis je suis son cobaye.
Je ne me rappel jamais de ce que je lui dis pendant mon hypnose du coup, il me filme, pour que je puisse entendre et éventuellement analyser tout ce que je lui dis, parce que moi seul peut savoir si un mot ou une phrase, peut faire référence à un de mes souvenirs refoulé ou non.
Au début j’étais septique quant aux résultats de l’hypnose.
Mais on est sur le point de revenir à la base, à l’origine, à la conception, au commencement.
Comment ? ça je l’ignore, mais plus on n’y approche, plus je sens que j’atteins mon but, que ma délivrance est proche.
Là je suis tranquillement avachie sur le canapé de mon salon et je visionne la cassette de ma dernière séance. Celle ou j’ai enfin compris.
Je me vois à l’écran, mon regard est vide, comme à chaque fois, j’ai soudain arrêté de parler, et c’est là que j’ai compris. Sans pouvoir vraiment mettre de mot dessus, je viens de comprendre, même si je n’arrive pas vraiment à mettre de mot dessus. Je ne suis pas seul. Je n’étais pas seul. Et c’est pour ça que j’ai toujours eu ce vide en moi.
Même ma mère ne l’a jamais su, mais moi je le savais, je ne sais pas comment, mais c’était inscrit en moi. J’avais un jumeau. Et maman a perdu mon frère au début de grossesse, peut-être qu’elle ne l’a jamais sue, qu’elle n’a jamais fait attention au petit filet de sang qui un jour à couler le long de sa cuisse, ou dans la cuvette des toilettes.
Ou peut-être qu’elle a eu peur d’avoir perdu son bébé, qu’elle est allée faire une échographie et qu’elle a été soulagée de me voir toujours là. Je pense qu’elle a toujours ignorée qu’on était deux. Je lui aurais bien posé la question, mais elle est morte dans un accident de voiture juste avant que je rencontre ma femme. Je me souviens parfaitement, de la première fois que je l’ai vu. Elle était grande, mince, les cheveux noirs avec quelques mèches blanches sur retombant sur les épaules, ses yeux noisette brillaient au soleil. Et j’ai tout de suite su que je voulais cette fille près de moi, que c’était la seule fille qui ne compterait jamais à mes yeux. J’avais 16ans.
Mais maintenant tout est fini. Maintenant que j’ai compris, compris que je n’étais pas fou depuis toutes ses années, maintenant que j’ai tout perdu, même une partie de moi.
Une partie de moi, que j’aime plus que tout, plus que moi même. C’est étrange de penser ça de quelqu’un qu’on a jamais vraiment connu. Peut-être es-ce pour ça que je n’ai jamais vraiment aimé ma femme, enfin pas autant que j’aurais pu.
Rien n’est plus fort que le lien qui unissent deux jumeaux, c’est Georg qui me l’a dit, et je le crois.
Je n’ai plus aucune raison d’être désormais, je suis enfin libre.
Le vent caresse mon visage, le sourie, je ne ressens aucune douleur lorsque mon corps percute le sol.
Je le vois. Je ne vois plus que lui, plus que son visage.
Je vais enfin pouvoir le rejoindre, apprendre à la connaître, à l’aimer.
Hold up
Tiens bon
Hold on
Tiens bon
Don't be scared
N'aie pas peur
You'll never change what's been and gone
Tu ne changeras jamais ce qui a été et ce qui est arrivé
May your smile (may your smile)
Puisse ton sourire (puisse ton sourire)
Shine on (shine on)
Rayonner à jamais (rayonner à jamais)
Don't be scared (don't be scared)
N'aie pas peur (n'aie pas peur)
Your destiny may keep you warm
Ta destinée peut te garder au chaud
Cos all of the stars
Car toutes les étoiles
Are fading away
Sont en train de perdre de leur éclat
Just try not to worry
Essaye simplement de ne pas t'inquiéter
You'll see them some day
Tu les reverras un jour
Take what you need
Prend ce dont tu as besoin
And be on your way
Et sois sur ton chemin
And stop crying your heart out
Et arrête de pleurer à chaudes larmes
Get up (get up)
Lève-toi (lève-toi)
Come on (come on)
Viens (viens)
Why're you scared? (I'm not scared)
Pourquoi as-tu peur ? (Je n'ai pas peur)
You'll never change What's been and gone
Tu ne changeras jamais ce qui a été et ce qui arrivé
Cos all of the stars
Car toutes les étoiles
Are fading away
Sont en train de perdre de leur éclat
Just try not to worry
Essaye simplement de ne pas t'inquiéter
You'll see them some day
Tu les reverras un jour
Take what you need
Prend ce dont tu as besoin
And be on your way
Et sois sur ton chemin
And stop crying your heart out
Et arrête de pleurer à chaudes larmes