[T] Back To School II .

Un Homme nous demanda de nous installer en attendant que le groupe arrive. J'avais une boule énorme dans la gorge. Des goutes de sueur tombaient de mon front. Je devais vraiment être répugnante. La porte s'ouvrit et je me retrouvai face à Bill, l'air profondément embarrassé. Il demande à tout le monde de sortir pour nous laisser seul. Combien de fois avais-je rêvé de ce moment ? Le retrouver, le serrer contre moi...

- Je... Notre carrière ne nous permet pas de voir beaucoup de monde. Tu sais que je ne devrais même pas te parler. T'a eu tort de venir ici, dit Bill d'un ton amer.
- Oui je sais, c'est Ginny qui m'a poussé à venir et si ça n'avait tenu qu'à moi je serais reparti immédiatement, répondis-je au bord des larmes en cherchant un mouchoir.

Il s'assit près de moi et pose une main amicale sur mon épaule. Je sentais que quelque chose le gênait.Il cherchait ses mots, les plus doux pour me faire le moins de mal possible.

- En fait, c'est dingue, les deux dernières années passées ensemble ont été les meilleures de ma vie. Mais ça fait parti du passé, comme notre histoire. Aujourd'hui j'ai changé, je crois qu'il n'est pas bon de mélanger passé et présent. Tu vois ce que je veux dire ?

Je suis entrain de me faire définitivement larguer je crois. J'aquiescais sans vraiment savoir pourquoi. Sa main se retira et il se leva en direction de la porte, sans même un mot.

- C'est la blonde qui nous a ouvert ? C'est elle ? Celle qui a pris ma place, demandais-je d'un ton sec.
- Quoi , Nathalie ? Oh, peu importe. Rentre chez toi.
- Ordure. J'ai traversé la moitié du globe pour espérer t'entendre me dire que tu m'aimais encore et tout ce que tu trouve à me dire c'est que le passé reste au passé et que je dois rentrer chez moi ?! Finalement j'aurais peut-être du tenter quelque chose avec Tom... Lui au moins, il m'aimait.
- Mais qu'est-ce que tu crois ? Que j'ai fais semblant ? T'es dingue ! J'étais complètement raide de toi mais t'a tout foutu en l'air à jamais savoir ce que tu voulais... dit-il tout bas en me faisant signe de ne pas monter le ton trop haut.

Enervée, je pris mon sac et sorti de la pièce. Mais qu'est-ce que je croyais ? Que moi Joyce Sullivan, la banalité incarnée, je pourrais être aimr par un garçon aussi parfait ? Je voudrais tout recommencer de A à Z pour ne jamais le perdre. Mais c'est trop tard, je ne peux que regretter. Chienne de vie... Une voix au bout du couloir m'interpella.

- On dit plus bonjour ? Lança Tom de la porte de sa chambre.

Je me rappocha de lui d'un pas lent et hésitant, et lui déposa un baiser sur la joue. A travers Tom, c'est Bill que je voyais. Peut-être que je m'étais trompé, que je m'étais fié à mes préjugés et que j'avais tenté avec la mauvaise personne. Tout était en désordre dans ma tête.

- J'ai entendu votre conversation ,désolé, dit-il sans gêne. J'ai voulu prendre de tes nouvelles mais Bill...il voulait qu'on coupe tout contact, il s'est enfermé dans sa petite bulle et voilà...
- Oui je sais. Alors je te dis Au revoir cette fois. Je crois que j'en ai assez entendu pour aujourd'hui et...dit à Bill que, malgrès tout, je le remercie.
- Et moi pas merci ? Plaisanta-t-il en bougeant son piercing avec sa langue.

Je lui souris le plus sincèrement possible et m'en alla. Le soleil m'aveugla quand je sorti de la grande bâtisse. Le garde du coprs me fit sortir par une porte arrière du jardin . Ginny était déjà dans la voiture.

- Laisse moi deviner, echec total ? Dit-elle d'un ton désolé.
- Il ne m'a presque rien dit.
- Oui, c'est pourquoi Tom m'a remis une lettre pour toi, de la part de Bill. D'après Tom, il n'avait pas assez de "couilles" pour tout te dire en face.

La voiture démarra et je pris de mes mains tremblantes, l'enveloppe que me tenait Ginny. J'avais peur de lire ce que contenait cette lettre.
Je finis par l'ouvrir en retenant mon souffle.

Salut Joyce.

Si tu lis cette lettre c'est que je n'ai pas eu assez de courrage pour tout te dire en face. Je suis profondément désolé de ce que je suis devenu et de ce que je te fais subir. Tu mérite tellement mieux que moi si tu savais. Je suis un garçon comme les autres ; si on m'enlève ma célébrité, tu as bien vu que je suis tout ce qu'ill y a de plus normal. Alors tu trouveras quelqu'un, c'est tout ce que je te souhaite.
Je voulais aussi te dire que tout change constament pour moi, c'est horrible, je n'ai plus aucun repères depuis que je t'ai quitté. J'essaye tant bien que mal d'aimer mais c'est dur. Oui, j'ai quelqu'un d'autre, tu te posais sans doutes la question. Saches que ce que j'ai vécu avec toi est sans hésitation la pire et la meilleure période de ma vie. Tous ces évènements m'ont profondément marqués... Je te dis merci car aujourd'hui et dans le futur, tu resteras la personne qui m'inspire le plus. Peut-être que si tu écoute nos chansons, un jour tu te reconnaîtra dans nos textes... J'aurais voulu que ça marche mais je ne peux t'offrir que mon amitié à présent. Prend soin de toi.

Bill Kaulitz.

Une larme ,puis deux, puis trois, puis une infinité tombèrent sur cette feuille froissées par la colère et les remords. C'est une jolie histoire qui s'achève sur une terrible fin. Un carnage pour mon coeur et tout mon être. Donner l'amitié à qui veut l'amour c'est donner du pain à qui meurt de soif. & c'est exactement ce que je ressens ; Une sécheresse intérieure profonde. Une canicule dévastatrice. Ce soir je prendrais l'avion pour rentrer chez moi et brûlerai tous mes souvenirs.


FIN.


Merci à toutes les lectrices d'avoir suivi cette fiction. Je suis désolée de ne pas avoir assurer sur la fin, j'avoue que j'ai un peu bacler mais l'inspiration pour cette fiction n'y était plus. J'espère quand même vous retrouver sur mon autre fiction Hard Romance et je vous remercie encore.

Putain t'es imprévisible toi.
Tu m'a tiré les larmes ! J'my attendais pas...
C'était une belle fiction, vraiment, c'est dommage que ca se termine comme ça.
Merci pour cette histoire, merci pour les rires, les larmes.