[T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime. 2

Lemon stp bien sur,et vite la suiteuhhhhhhhhh.

Suite ? #

Elle se réveilla au moment ou Tom coupait le contact. Il lui fit un clin d’œil et ouvrit sa portière avant de s’extirper à l’extérieur de l’habitacle. Abby en fit de même. Ils entrèrent main dans la main dans l’immeuble et montèrent les escaliers silencieusement. Lorsqu’ils arrivèrent à l’étage où vivait Kristof Keller, la porte d’entrée de ce dernier s’ouvrit. Il fut aussi surpris qu’eux.
« Bonsoir, Abby ! Bonsoir... Tom.
- Bonsoir », fit Abby d’un air dégagé sans pour autant s’arrêter.
Son attitude déconcerta Tom ainsi que leur interlocuteur.
Alors qu’ils arrivaient chez eux, Tom lâcha la main de sa petite-amie.
« Qu’est-ce qui a ? s’enquit celle-ci.
- J’sais pas si t’as remarqué mais... c’était Keller.
- Oui. Et alors ?
- Bin... Pour quelqu’un qui a du mal à se concentrer devant lui... J’t’ai trouvé bien assurée.
-Eh bah... J’sais pas. Tu veux que j’fasse demi-tour et que j’aille lui sauter dans les bras, peut-être ? sourit-elle d’un air moqueur.
- Te fous pas d’ma gueule, Frantz. Ou j’pourrais bien...
- Tu pourrais bien... ?
- Te punir.
- Ouh j’ai peur ! Mon dieu que j’ai peur... »
Elle poussa la porte d’entrée et pénétra dans le hall, un sourire malicieux lui fendant le visage.
« Frantz, tu vas prendre ! »
Abby éclata de rire. Elle siffla Tyson qui accourut immédiatement.
« J’sors le promener, j’vais prendre mon temps. Donc... dors si t’as envie, m’attends pas.
- OK. »
Il caressa sa joue, la regardant tendrement. Abby sentit une boule prendre place au fond de sa gorge. Son geste semblait plein de nostalgie. Il avait le regard fuyant.
« Tom, qu’est-ce qui a ?
- Rien, rien. »
Il esquissa un sourire et fit volte face. Mais Abby attrapa son poignet et le tourna vers elle. Tom baissa le regard.
« Tom...
- Va promener Tyson, il s’impatiente.
- J’ai dit quelque chose de mal ?
- Non, t’en fais pas. C’est moi et mes changements d’humeur, tu sais bien...
- Hm. On en parle quand j’reviens ?
- Oui... »
Abby le lâcha et le regarda s’éloigner. Il entra dans la chambre et referma derrière lui. La jeune fille soupira et sortit de l’appartement.
Tom s’adossa à la porte et ferma les yeux. Pour la première fois depuis trois mois, il allait se retrouver seul dans un appartement vide. Et il craignait de craquer. Oui, la douleur du départ de son meilleur ami était toujours présente. Et ce soir plus que jamais. Il ne savait pas pourquoi, il ne savait pas comment, mais elle refaisait surface. Et les larmes ne tarderaient pas à faire leur apparition à leur tour.
Il ne pouvait pas s’empêcher d’en vouloir à Andreas. Son meilleur ami savait à quel point il l’aimait et, malgré tout, il était parti. Il l’avait laissé. Tom avait tenté de ne pas se laisser submerger par la tristesse, par peur de finir dépressif à se consoler dans l’alcool. Mais ce soir-là... Peu lui importait. Sous ce ciel étoilé, le visage d’Abby simplement éclairé par les lueurs dorées de la lune, il avait cru voir Andreas dans ses traits. La sensation qu’il avait ressentit à cet instant était indescriptible. Comme s’il l’avait perdu une deuxième fois.
Il ne voulait pas craquer devant Abby. Il ne voulait pas craquer. Il aurait souhaité ne jamais avoir à se retrouver seul face à sa tristesse. Jusqu’à maintenant, s’occuper des autres l’avait aidé, mais il était conscient que cela ne durerait pas. Et voilà, c’était aujourd’hui que sa vie d’illusionné s’achevait. Il n’avait plus qu’à accepter la réalité avec toutes les conséquences et le chagrin qui allait avec. Il n’avait plus qu’à pleurer jusqu’à ne plus pouvoir. Il n’avait plus qu’à faire sortir toute la mélancolie qu’il avait en lui. Et la vie reprendrait son cours. Oui, mais il était trop tard pour demander du soutien. Il devrait passer cette épreuve seul. Bill, Abby, Gustav et Georg n’étaient pas suffisamment remis pour qu’il leur demande de l’aide. Ou bien, au contraire, ils étaient trop remis pour qu’il se permette de les replonger dans cette histoire.
Il s’allongea sur le lit vide et froid. Les larmes coulaient en silence, sans qu’il n’essaie de les arrêter. Il aurait pu être simplement allongé là, le regard perdu dans le vide comme le grand penseur qu’il était, mais les larmes le trahissaient. Elles étaient le seul témoin de sa tristesse.
Andreas. Ce prénom si insignifiant pour certains, mais si tragique pour lui. Et il tournait dans son esprit, le torturait. À cet instant, il comprit le renfermement d’Abby. Et il l’admirait d’avoir pu remonter la pente aussi vite. Il se demandait quelle avait pu être sa motivation. Lui, il n’en voyait aucune. Andreas l’avait laissé, sans prévenir. Il était pourtant son meilleur ami ! Il aurait dû lui parler ! Il aurait dû lui faire part de sa maladie qui ne tarderait à l’emporter... Il aurait dû le préparer à cette épreuve...
Il était le dernier souvenir de son enfance. C’est avec lui qu’il avait surmonté toutes les épreuves, c’est avec lui qu’il avait découvert sa passion pour les voitures, c’est avec lui qu’il avait rencontré sa première copine, c’est lui qui l’avait consolé après sa première rupture... Il avait toujours été là. Il pensait qu’il serait toujours là. Mais il était partit. Et il lui en voulait, malgré lui.

___________________________

Désolée j'ai pas pu m'en empêcher, fallait que cette histoire refasse surface. ><

C'est malin j'en ai les larmes aux yeux tellement c'est beau et triste à la fois.

Suite please.

Moi qui pensais que c'était du passé, que tout été oublié ou presque. C'est sadique de ta part de remuer le passé, ça n'apporte jamais rien de bon =) Sinon, très belle ta suite. Au début je pensais que c'était à cause de Keller qu'il avait réagit bizarre mais enfaite nan ... [ Sherlock prend sa retraite ? ]
SUITE #

pareil les larmes aux yeux mechante va *boude* lol suite pour la peine stp.

c'est vrai que c'était bizarre que tom craque pas pour la mort d'andreas fallait bien que ca arrive a un moment
il dit qu'il voit pas de solution pour remonter la pente mais il en a une il l'a voit meme pas : abby
c'est grace a lui qu'elle a remonter la pente faut qu'il la laisse l'aider mais il va pas le faire et il va faire des conneries enfin jespere pas
bref encore une fois suite très touchante
une suite pleasee

Mon dieu! T'écrit tellement bien que ça me retourne le ventre ^^
J'en ai les larmes aux yeux tellement le passage est émouvant :')
Je pensais pourtant que Tom allait rester fort, mais finalement, il est comme tous les autres. Fragile et sensible.
C'est juste qu'il veut pas le montrer.
Et il a bien raison, parce que c'est pas devant Abby ou Bill qu'il doit craquer. ça serait pire je pense.

Par contre là j'ai peur pour Abby qui descend toute seule promener son chien alors que Kristof est juste en dessous dans son appartement et il sait qu'elle est là :s
J'espère que rien va se passer et que tout ira bien pour elle

SUITE !!

Il devait bien craquer à un moment . Mais je m'attendais vraiment pas à ce que ce soit maintenant !

J'ai mal pour lui et pour Abby quand elle va rentrer

SUiiiTE

Roh pauv' Tomi.
Fallait bien qu'il craque un jour.
Mais j'suis sûre qu'Abby y arrivera. Elle l'aime tellement, et j'suis sûre qu'elle sera assez forte. =)

Allez, une suite Moit' Moit' =)

Et oublie de m'envoyer un sms opur que j't'appelle [T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime. 2 - Page 29 Icon_razz

<3

J'ai la larme à l'oeil. Pauvre tom :'(.
Magnifique suite, comme toujours, vivement la suite =)

Alors là, je préfère vous prévenir maintenant, j'ai complètement déliré dans cette suite, ça part un peu dans n'importe quoi. U_u Désolée, elle est un peu barbante =/
Enfin, c'est mon avis, et je me rattraperai. : )

___________________________

Abby marchait, les mains dans les poches, le regard vide. Pourquoi Tom était-il si mal ? Que s’était-il passé ? Pourquoi tant de tristesse si soudainement ?
De nombreuses questions se bousculaient dans sa tête. Et aucune réponse. Elle aurait voulu lui demander, mais elle n’osait pas rentrer. Par crainte de le voir pleurer. Par crainte de connaître la raison de son chagrin. Car oui, elle se doutait de la véritable raison. Elle se doutait que Tom n’était pas indifférent à la disparition de son jumeau. Il était son meilleur ami, après tout... Et elle ne l’avait vu pleurer, elle n’était même pas sûre qu’il ait réalisé. Elle aurait aimé lui certifier qu’elle serait là pour lui, mais elle n’en était pas convaincue elle-même. La blessure n’était pas complètement guérie. La plaie s’était refermée, mais n’avait pas disparu. Et elle ne disparaitrait jamais entièrement. Le moindre choc pourrait la ramener au point de départ...
Elle soupira. Tyson frottait sa tête contre sa main. Il avait toujours ressentit son chagrin. Lorsqu’elle avait quitté l’Angleterre pour l’Allemagne, lorsqu’elle avait quitté sa famille et ses amis pour une ville inconnue, il avait été son seul réconfort. Il avait grandit avec elle. Elle ne le considérait pas comme un simple animal de compagnie, il était plus que ça. Bien plus que ça.
Elle s’assit sur un banc, dans l’obscurité du parc. Le seul endroit qui n’était pas éclairé. Elle se remémora, une fois de plus, tous les moments qu’elle avait passés ici. Son premier réel moment de complicité avec Tom, malgré qu’ils ne se connaissaient que depuis quelques jours. Ses retrouvailles avec Andreas. Sa réconciliation avec Tom. La première fois qu’elle prenait Gustav dans ses bras. La première fois qu’elle parlait avec Georg, qu’elle faisait connaissance avec lui. Le premier endroit où elle s’était sentie chez elle, en arrivant en Allemagne. Cet endroit représentait beaucoup pour elle.
Elle soupira. Tyson grimpa sur le banc, s’allongea à côté d’elle et posa la tête sur ses cuisses. Abby le caressa doucement. Elle savait qu’à travers de simple geste, son chien comprenait son état d’âme. Il sentait l’amour qu’elle tentait de lui transmettre, ainsi que ses remerciements. Abby lui était reconnaissante. Même si certains pouvaient trouver cela stupide, elle était reconnaissante à Tyson de lui être si fidèle. Elle n’avait pas besoin de quelqu’un qui lui parle, qui la rassure, qui la console, mais simplement de quelqu’un qui soit à ses côtés et qui ne la juge pas. Tyson était la seule « personne » qui avait tenu ce rôle à la perfection.
Abby le fit se redresser. Elle passa ses bras autour de son cou et posa le bout de son nez contre sa truffe humide. Les yeux jaunes de Tyson semblaient tristes. Abby secoua la tête. Elle délirait.
Elle le lâcha et se releva. Elle devenait complètement stupide. Elle parlait et se confiait à un animal, qui ne comprenait certainement rien. Elle n’avait pas d’amis sincères à qui se confier, un ami qui cherche réellement à la connaître, elle, la jeune fille, Abby. Et non pas la petite élève rebelle populaire au lycée pour ses coups de gueule et ses coups de poings bien placés.
Tyson prit sa main entre ses crocs. Abby tourna la tête vers lui. Elle eut une impression étrange. Pendant une seconde, elle fut persuadée que si Tyson avait hérité de la parole, il lui aurait parlé. Elle faillit rire de sa bêtise. Pourtant, Tyson ne semblait pas vouloir lâcher sa main. Abby lui gratta le dessus du crâne, essayant en vain de saisir ce qu’il cherchait à lui faire comprendre.
Étant petite, elle se souvint s’être moquée d’une de ses camarades de classe. Celle-ci lui avait avoué parler à son cheval lorsqu’elle n’avait pas le moral, et dans ces grands yeux larmoyants, elle y trouvait un certain réconfort. Ce jour-là, Abby avait rit. Aujourd’hui, elle comprenait.
Tyson desserra les mâchoires et descendit du banc. Il se dirigea en trottinant vers la sortie du parc. Abby le suivit, curieuse. Jamais Tyson n’avait prit la décision de partir ainsi, sans s’assurer que sa maîtresse serait d’accord. Le rottweiler se comportait de manière étrange. Et Abby ne comprenait pas.
Elle le suivit jusqu’au pied de l’immeuble où elle vivait. Elle soupira. Une fois de plus, elle avait été la fille la plus stupide du pays. Croire que son chien allait la guider quelque part...
Elle poussa la porte d’entrée, Tyson se mit à courir. Il monta les escaliers à une vitesse folle ; Abby avait du mal à le suivre.
Lorsqu’ils arrivèrent devant la porte de l’appartement, la jeune fille hésita. Devait-elle entrer ? Elle ne voulait pas voir Tom pleurer...
Malgré tout, elle ouvrit la porte. Son chien se précipita à l’intérieur et se dirigea directement vers la porte de sa chambre. Abby posa la laisse, retira ses chaussures et sa veste et s’approcha du rottweiler qui s’était mit à gratter la porte.
« Tyson, arrête ! »
Il n’obéit pas. Abby fut prise de panique. Et si Tom...

Elle ouvrit précipitamment mais doucement la porte. Tom était endormi. Elle soupira de soulagement et referma. Entendant la porte se refermer, Tom ouvrit les yeux. Non, il ne dormait pas. Mais voir Abby serait certainement le déclic qui le ferait craquer. Or, il ne voulait pas. Pas devant elle. Ni personne d’autre, d’ailleurs. Il enfouit son visage dans l’oreiller, tirant la couverture sur lui afin de se recouvrir entièrement. Le lendemain, tout irait mieux.
Abby ordonna à Tyson de la suivre. Elle alla au salon, s’installa sur le canapé et alluma la télévision. Tyson se coucha sur le tapis, la tête posée sur les pattes avant.
La brune zappait avec désintéressement. Pour oublier toutes les idées noires qu’elle s’était faites, elle pensait à son séjour en France avec le groupe, souriant béatement en imaginant Tom sur des skis.

Tard dans la nuit, elle décida d’aller se coucher. Elle se changea dans la salle de bain pour ne pas réveiller Tom, puis s’allongea à ses côtés avec précaution. Se collant contre son dos, entourant son torse de ses bras, elle s’endormit paisiblement, ne doutant aucunement qu’au même moment, le visage de Tom était noyé par les larmes.

suite please!

J'suis d'accord avec toi, t'as complètement déliré sur cette suite x)
Mais c'est pas grave, y'a des fois c'est comme.
Et on aura droit à une super suite pour la prochaine fois Razz

Bon bin puisque on peut pas s'appeler on verra comment on fait demain et puis moi là j'vais faire je sais pas quoi, dormir peut être. J'sais pas quoi faire de moi, c'est chiant, j'ai la force de rien mais j'aime pas rien faire ><

Enfin bref on va arrêter ici ^^

La suite Moit' Moit' =)

bizard cette suite mais jai aimer,je suis aussi bizard ses pour sa mdr,triste a la fin pauvre tom suite stp jadoreuhhhh.

bizard cette suite mais jai aimer,je suis aussi bizard ses pour sa mdr,triste a la fin pauvre tom suite stp jadoreuhhhh.

bizard cette suite mais jai aimer,je suis aussi bizard ses pour sa mdr,triste a la fin pauvre tom suite stp jadoreuhhhh.

un peu drôle comme suite mais bon pas mal quand même sa change!!!
suite stp

Moi je l'ai bien aimé cette suite (comme toutes les autres d'ailleurs^^).
Et personnellement je pense que les animaux comprennent vraiment ce que l'on ressent et c'est très agréable d'être en leur compagnie surtout lorsqu'on est triste.

Suite please!!!!!!!

J'aime, J'aime, J'aime
Trois fois J'aime comme Trois bonnes suites que je viens de lire
Et j'en veux encore des tonnes et des tonnes.
Aurais-je entendu parler d'un lemon? (si tel est vriament le cas je le veux!!!!!)

SUITE

Je suis triste ! C'est vraiment pas juste ! Pourquoi maintenant et pas avant ?
Je sens que ca va foirer et je sais pas pourquoi

SUiiiiTE

Le lendemain, Tom se leva le premier. Ses yeux lui piquaient et il était plus fatigué que jamais. Mais une part de lui-même était soulagée. Il avait enfin réussit à faire son deuil. Certes, il avait passé toute la nuit à pleurer, mais maintenant il se sentait mieux.
Il s’assit sur le canapé et prit une brochure sur la table basse. C’était la publicité que Georg avait récupérée sur ce chalet en France. Un chalet cinq étoiles, perdu dans la station au pied des pistes. D’après les photos, il était typique du chalet de montagne : les murs tapissés de lambris clair, les couloirs recouverts d’une moquette rouge bordeaux. Des nombreux cadres étaient accrochés de-ci de-là, certains représentants des paysages enneigés, d’autres des animaux et d’autres encore encadraient simplement des carrés de tissus brodés de petits sapins.
Tom soupira. Lorsqu’il était plus jeune, il avait passé des vacances dans un chalet semblable à celui-ci. Il était avec sa mère, son beau-père et son frère. C’était l’année où il avait apprit à skier. Et il avait eu du mal. Beaucoup de mal.
Il rit à cette pensée et reposa la brochure. Il s’apprêta à se lever mais deux mains se posèrent sur ses yeux et une voix lui parvint comme une douce chanson au creux de l’oreille.
« Bonjour... »
Il sentit les lèvres de sa petite-amie lui taquiner le cou, provoquant une multitude de frissons lui traversant le corps. Il prit les deux mains dans les siennes et les abaissa, de manière à ce qu’Abby se penche au-dessus de lui. Il captura ses lèvres, souriant. Il adorait l’embrasser à l’envers, cela lui procurait une sensation grisante inégalable. Il perdait la notion du temps et aussi de l’espace dans lequel il était. Il se perdait dans son baiser. Il se perdait dans l’amour qu’il avait pour Abby. Et mon dieu qu’il aimait ça...
« T’as passé une bonne nuit ? s’enquit-il.
- Merveilleusement calme. Pas de rêve, pas de cauchemar, simplement le noir total. Ça faisait longtemps.
- Tant mieux. T’es bien reposée alors ?
- Oui. »
La brune contourna l’accoudoir du canapé et s’assit à côté de lui. Elle se blottit contre lui et replia les jambes. Il vit qu’elle portait l’un de ses pull-over, qui lui arrivait au niveau des genoux, la rendant terriblement sexy.
« Tu te souviens qu’on devait avoir une conversation hier ?
- Oui, mais... j’préfère qu’on oublie. Aujourd’hui j’vais bien et j’voudrais que ça continue. »
Abby lui sourit, entrelaça ses doigts avec les siens et se mit à tripoter l’une de ses tresses.
Tom laissa tomber sa tête contre le dossier. Il ferma les yeux. Abby sourit et effleura sa pomme d’Adam du bout des doigts. Elle glissa jusqu’au col de son tee-shirt et finit par enlacer son torse. Tom passa ses bras autour d’elle, déposant des baisers dans ses cheveux.
« Je t’aime. »
Il redressa la tête et caressa sa cuisse lentement. Sans sous-entendu. Il ne savait pas comment lui faire comprendre à quel point il était bien, à cet instant. Il serait resté ainsi pendant des heures, voire des jours, sans bouger. Même s’il savait que c’aurait été complètement stupide et inutile. Mais il était tellement bien...
Son portable se mit à vibrer et à tourner sur la table basse. Il le saisit et décrocha sans prendre le temps de regarder qui l’appelait.
« Allô ?
- Bonjour mon fils ! Alors, tu oublies ta petite maman chérie ?
- Oh, maman ! Ça m’fait plaisir de t’entendre ! Comment tu vas ?
- Bien et toi mon chou ?
- Très bien.
- Tant mieux. J’ai essayé d’appeler ton frère, mais il ne répond pas. Je suppose qu’il dort encore ?
- J’en sais rien.
- Comment ça tu ne sais pas ? Tu n’es pas avec lui ?
- Non.
- Tu es encore chez une fille ? Mais enfin Tom, quand me feras-tu le plaisir de te stabiliser...
- Maman, la coupa-t-il, j’suis pas avec une fille.
- Quoi ? Toi aussi tu es... tu es...
- Maman ! rit le brun. J’suis avec une fille, mais... pas une fille quoi.
- Un hermaphrodite ? »
Tom éclata de rire, sous le regard incompréhensif d’Abby.
« Non, c’est la fille, maman. »
Abby perçut un grand cri dans le combiné. Elle sursauta. Tom lui sourit d’un air amusé et caressa sa joue avec son pouce.
« Tu me la présenteras, n’est-ce pas ? Avant de partir en tournée !
- Oui, maman, oui.
- Je suis si heureuse, mon fils !
- Et moi donc.
- Je vais te laisser alors, tu dois avoir des choses à faire. Passe une bonne journée ! Et dis à ton frère de me rappeler dès que tu le verras.
- Pas de problème. Salut mam’, je t’aime.
- Je t’aime aussi, Tomi. »
Le jeune homme raccrocha, le visage fendu par un sourire radieux.
« C’était ma p’tite maman.
- Oui, j’avais compris. Pourquoi elle a crié ?
- Elle vient d’apprendre que son indécis de fils avait enfin trouvé chaussure à son pied. »
Abby ne pu s’empêcher de sourire. Tom reposa son téléphone, alluma la télévision avec la télécommande et se cala confortablement contre le dossier, serrant son amoureuse contre lui.
« T’es mignon, Tom.
- Hein ? Pourquoi tu m’dis ça ?
- Salut mam’, je t’aime, l’imita-t-elle.
- Te moque pas...
- Mais j’me moque pas ! C’est vrai, t’es mignon. »
Tom secoua légèrement la tête et l’embrassa. Ils reportèrent leur attention sur l’écran qui diffusait une publicité sur les préservatifs. Leurs regards se croisèrent, à la fois complices et amusés.

Hannnn comment c'est trop meugnon le passage avec sa mère.
Je veux le même, tu crois que sa peut se commander ou?
Suite =D <3

C'est trop CHOU ! J'aime trop avec le chien qui fait des trucs bizarres, mais est-ce que ça a un interet ?
SUITE #

Genial ta suite avec sa mere c'etait mimi!!!suite please

» [T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime. 3
» [T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime.
» [T] Ta geule! Je taime.
» [T]Je t'aime mais toi que ressent tu ?
» [OS] A trois kilomètres