[T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime. 3

Abby est prise Chad donc faut pas aller plus loin XD

Suite please j'adore toujours autant^^

eh ben y a pas de suite sniffffff
on veut une suite nous s'il te plaitttt

Attention, très, très longue suite. x)
J'ai cherché pendant dix minutes où j'allais couper, et comme j'ai pas trouvé bin... j'mets tout.
J'ai passé beaucoup de temps sur cette suite, à la fignoler, la réécrire, décrire... J'avais envie que ça soit bien fait.
J'veux vos avis, ce que vous en pensez,, si y'a des trucs qui clochent...
Sur ce, bonne lecture.

Oh, et avant que j'oublie...
Musique d'ambiance : Angels - Robbie Williams (Je conseille de la lancer au moment où j'ai mis un gros point. x) Ce n'est qu'une proposition, évidemment. )






Après avoir salué Chad une dernière fois et rangé la vaisselle dans la cuisine, elle alla dans sa chambre afin de prendre des vêtements propres. Elle opta pour un tee-shirt à l’effigie des Rolling Stones et un jean déchiré aux genoux ; puis elle alla dans la salle de bain, où elle se déshabilla avant d’entrer dans la cabine de douche. Le jet d’eau tiède la réchauffa immédiatement. Elle ferma les yeux et savoura l’instant, encore une chose qu’elle adorait pendant l’hiver : les douches chaudes auxquelles elle pouvait mettre fin quand bon lui semblerait. Personne ne la critiquerait d’avoir utilisé toute l’eau chaude, ou d’avoir laissé sa serviette sur le rebord du lavabo, d’avoir mis de l’eau partout, de monopoliser la salle de bain...
Au bout d’un quart d’heure, elle dû se faire violence pour couper l’eau et sortir de son petit mètre carré de chaleur, pour affronter la fraîcheur du reste de la pièce. Elle s’emmitoufla dans sa serviette -qu’elle avait prit soin de poser sur le radiateur- et frissonna de nouveau, puis elle enroula une seconde serviette autour de ses cheveux pour qu’ils ne dégoulinent pas dans son dos. Enfin, elle se tourna vers le miroir et, ce qui la surprenait toujours autant, elle remarqua un énième message inscrit au marqueur noir : « Je t’aime. »
Cette fois, son auteur avait signé. En tout petit, en dessous, à droite : son prénom accompagné d’un cœur.
Abby ne put réprimer un sourire et essaya de l’essuyer en même temps que la buée, mais rien n’y fit. Tom avait utilisé un marqueur indélébile.
Avec un soupir, la jeune fille débarrassa le reste de la vitre de la buée de la tranche de la main, puis finit de se préparer en vitesse avant de sortir vivement de la pièce ; la chaleur à l’intérieur était étouffante.
Elle enfila des chaussettes dans sa chambre et retourna dans la salle de bain pour récupérer son pyjama. En entrant elle eut droit à une nouvelle vague de chaleur, nettement moins suffocante cette fois. Elle traversa la pièce et récupéra ses vêtements sur la machine à laver puis fit demi-tour. Elle posa les pieds dans une flaque d’eau et pesta, levant les yeux au ciel. À présent, elle comprenait pourquoi ses parents lui demandaient sans arrêt d’essuyer le sol après sa douche. ●
Elle sortit, prit une autre paire de chaussettes et alla sur le canapé pour les enfiler. Tyson la rejoignit en trottinant, la langue pendante. Abby le caressa affectueusement et enfila une chaussette. Au même moment, la sonnerie de la porte retentit. La jeune fille prit une grande inspiration bruyante, se leva en soufflant et se dirigea vers le hall. Elle ouvrit, s’attendant à voir Chad, ou bien l’un de ses cousins, ou Marta... elle se retrouva face à deux prunelles brunes, qui lui étaient étonnamment familières. Elle crut d’abord à une hallucination - qu’elle voyait ce qu’elle voulait voir - mais non, il était bel et bien là, arquant un sourcil d’un air interrogateur devant la non-réaction de sa petite-amie.
Celle-ci, aussitôt qu’elle eut reprit ses esprits, réagit vivement ; elle lui sauta au cou et posa ses lèvres sur les siennes, avec un mélange de douceur et d’hésitation. Elle ne savait pas vraiment si son baiser était déplacé, vu la situation, mais Tom lui confirma qu’elle n’avait pas à hésiter, lui rendant intensément son baiser. Abby passa ses bras autour de son cou, se hissant même sur la pointe des pieds de façon à profiter davantage. Comme s’il n’attendait que ce moment, le vide, le trou béant, le manque qui avait prit place en elle ces derniers jours disparut, et son cœur se perdit dans une chamade incontrôlée comme elle n’en avait jamais connue.
- Bonjour, chuchota Tom contre ses lèvres, mettant doucement fin à leur éteinte.
Abby ne répondit pas. Ceci dit, elle ne savait pas quoi répondre. Un simple « bonjour » aurait fait l’affaire, mais elle se sentait tellement perdue et gênée par la situation ; gênée de l’avoir laissé si brusquement, et perdue de ressentir tant d’émotions à travers un simple baiser qui était pourtant devenu un geste coutumier entre eux.
- J’pensais pas que t’aurais le cran d’partir, lâcha finalement Tom, voyant qu’elle ne répondrait pas.
Abby baissa la tête.
- En fait, j’pensais pas qu’tu tenais à Georg au point de tout laisser tomber pour éviter de t’embrouiller avec lui.
Abby entortilla ses doigts entre eux en adressant un sourire désolé à Tom.
- Mais j’suis content que t’apprécies mes amis, conclut-il.
Ses yeux se posèrent sur les mains d’Abby, qu’elle continuait d’emmêler nerveusement, puis atteignirent ses pieds. Il s’esclaffa.
- Quoi ? s’étonna Abby, déconcertée par ce brusque changement d’ attitude.
- T’as qu’une seule chaussette, fit-il sur un ton entre la constatation et l’interrogation.
- Bin ouais, j’ai marché dans l’eau de ma douche avec donc j’ai dû changer de paire et puis t’as...
Elle n’eut pas le temps de finir, Tom s’emparait de ses lèvres.
- Tu parles trop, s’expliqua-t-il devant le regard interrogateur que lui adressait sa petite-amie.
- Désolée !
Elle recula, l’invitant à le suivre, et alla jusqu’à la cuisine.
- Tu veux un café ? Mes parents m’ont offert une superbe machine ! fit Abby d’un air amusé.
- Ouais, OK, s’esclaffa Tom devant la soudaineté de sa proposition.
Abby sortit une boîte en carton d’un placard.
- Quelle couleur ? demanda-t-elle alors.
Tom releva la tête, surpris.
- Pardon ?
- La capsule, quelle couleur ? Noire, violette, dorée, verte ou rouge?
Elle lui tendit la boîte remplie de petits pots colorés et Tom le visage de Tom s’illumina d’une lueur de compréhension.
- Ristretto, c’est noir, si je n’m’abuse, sourit-il.
Abby lui rendit son sourire et se retourna vers le plan de travail. Elle saisit une capsule noire et se baissa légèrement vers la machine, l’observant sous tous les angles afin de trouver comment elle fonctionnait. Elle tira sur un manche, le tourna et le dévissa ; elle devait être sur la bonne voie. Mais c’est alors qu’elle entendit un ténor suave briser le silence, ainsi que ses réflexions.
- Besoin d’aide, peut-être ?
Abby se retourna et sursauta lorsqu’elle se rendit compte que Tom se trouvait juste derrière elle. Il la dévisageait, un sourire amusé aux lèvres, mais Abby secoua vivement la tête, soucieuse de bien faire. Tom voulait un café, elle le lui ferait !
Elle fronça les sourcils et plaça la petite capsule dans le creux du manche, puis elle tenta de le remettre là où elle l’avait pris, mais il ne rentrait plus. Inconsciemment, elle se mordit la lèvre d’un air contrarié, et Tom se dit que s’il n’intervenait pas rapidement elle finirait sans doute par casser sa luxueuse machine à café. Il ne l’écouta donc pas et posa ses longues mains sur les siennes, guidant ses mouvements. Il rapprocha son corps du sien, se collant involontairement - ou pas - à elle et se pencha à son tour vers la machine.
Le souffle chaud du jeune homme caressa la nuque d’Abby, qui baissa immédiatement le regard, réprimant avec difficulté un lourd frisson ; une fois de plus, les battements de son cœur s’accélérèrent, à sa plus grande surprise. Elle aurait pu prendre sa première réaction « exagérée » pour une marque de soulagement après avoir eu la preuve que Tom ne lui en voulait pas, mais apparemment là n’était pas la raison. Son cœur s’emballait de nouveau. Non que cette sensation fût désagréable, au contraire, mais elle était incompréhensible. Et nouvelle.
Un léger rire la fit redescendre sur terre. Elle pouvait deviner le sourire en coin de Tom, et le laissa l’aider sans prononcer le moindre mot. Elle devait avouer qu’elle adorait le contact de ses mains sur les siennes, elles étaient légèrement rêches – ce qu’il devait à la guitare - mais terriblement sensuelles, et c’aurait été complètement stupide de l’en empêcher.
Rapidement, Tom eut terminé et le café se mit alors à goutter doucement et régulièrement dans la tasse.
- C’était pas si compliqué, finalement, s’amusa Tom devant l’air déconfit de la jeune fille.
Il s’éloigna un peu et Abby fut contrainte de se retourner. Elle releva le visage vers lui et sourit maladroitement, s’excusant d’un faible sourire.
- J’bois pas de café, se justifia-t-elle.
- Je sais. J’me demande bien pourquoi tes parents t’ont offert cette machine, d’ailleurs.
- Oh bin c’est simple, ils avaient pas d’autre idée, répondit-elle d’une voix espiègle alors qu’elle remplissait une petite casserole de lait afin de se préparer un chocolat chaud.
Tom lâcha un rire, saisit son « Ristretto » fin prêt, et s’assit sur un coin de la table de la petite cuisine américaine. Abby s’appuya contre le plan de travail, tournée vers lui et attendit que le lait soit chaud. Elle fit un léger signe de tête vers le café de Tom.
- Il est bon au moins ?
- Délicieux !
Ils rirent, se rendant compte à quel point la situation était ridicule. Ils étaient fiers d’avoir préparé un café... Un simple café. Abby reprit son sérieux et une lueur de joie brilla dans son regard. Tom lui sourit.
- J’crois que le lait est chaud, intervint-il en hochant la tête du côté de la cuisinière.
Abby se tourna vivement vers les plaques et lâcha un petit cri de stupéfaction en voyant la mousse qui débordait. Elle s’empressa de couper le gaz et tira la casserole hors de la plaque. Tom riait gentiment derrière elle ; Abby avait toujours eut un petit côté maladroit qu’il trouvait mignon. Dans la mesure où ce trait de caractère n’était ni exagéré ni poussé à l’extrême, il avait tendance à l’attendrir face à la jeune fille.
Celle-ci versa de la poudre chocolatée dans sa tasse et vint prendre place au côté de Tom, s’asseyant sur une chaise en bois. Elle souffla sur le lait chaud et le porta doucement à ses lèvres. Tom était comme hypnotisé par ses mouvements et la regardait boire le breuvage chaud avec délectation, un air bienveillant et doux au visage. Quelque chose avait changé en elle, elle semblait plus mature, plus soucieuse, plus gracieuse... Il avait l’impression de la voir pour la première fois, redécouvrant presque sa façon de faire, ses mimiques. Il remarqua alors qu’elle avait relevé le visage vers lui et souriait en haussa les sourcils d’un air interrogateur.
- Qu’est-ce qui a ? demanda-t-elle, légèrement gênée devant l’attention inhabituelle qu’il lui portait.
Tom haussa les épaules, se rapprochant pourtant de son visage. Il posa sa main sur sa joue et caressa la commissure de ses lèvres de son pouce, puis reprit sa position initiale et porta son doigt à sa bouche.
- T’avais du chocolat, s’expliqua-t-il en un murmure.
Abby, contre toute attente, rougit furieusement et sentit son rythme cardiaque accélérer brusquement. Elle se repassa en boucle ce qu’il venait de se passer, laissant un large sourire – presque niais - s’emparer de ses lèvres. C’était... Nouveau. Oui, c’est ça, comme s’ils n’avaient jamais réellement profité des instants passés ensemble, comme si ils s’étaient brusquement rapprochés au point d’être... dépendant ? l’un de l’autre. Était-ce possible de vivre un coup de foudre après plusieurs mois d’une relation amoureuse ? Abby grimaça inconsciemment, frustrée de ne pas trouver de réponse.
Tom rit et finit son café d’une traite. L’ambiance était calme et agréable. Silencieuse mais néanmoins pas gênante.
- Au fait ! s’exclama soudainement la jeune fille.
Tom releva le visage et arqua un sourcil.
- J’ai oublié ma guitare au chalet...
- Oh, je sais, sourit Tom.
Abby lui adressa un regard insistant, attendant la suite.
- C’est en partie pour ça que j’suis là.
Il déposa sa tasse dans le lave-vaisselle et sortit de la pièce. Abby resta immobile tendant l’oreille. Elle l’entendit ouvrir la porte d’entrée, puis la refermer. Elle but rapidement les quelques gorgées de lait chaud qui lui restaient, posa son bol sur la table et prit le même chemin que Tom. Au moment où elle ouvrit la porte, il arriva en face d’elle. Il s’arrêta de justesse, évitant de la percuter. Abby sourit en voyant qu’il avait sa guitare à la main.
- Merci ! se réjouit-elle en prenant son instrument.
Ils retournèrent à l’intérieur. Abby s’installa sur le canapé, tandis que Tom prenait place sur le tabouret devant son piano à queue. Il regarda Abby sortir la guitare de sa housse, prendre un médiator dans une petite pochette latérale et s’installer convenablement. Elle ferma les yeux ; elle aimait gratter ses cordes sans forcément jouer une mélodie particulière, cela la détendait juste. C’était une sensation indescriptible, il fallait la vivre pour comprendre.
Elle fit une courte pose, changea de médiator pour un qui semblait être en bois et joua un morceau nettement plus nostalgique.
Tom se laissa envahir par la mélodie qui s’échappait de l’instrument. Viscéralement, il se tourna vers le piano et posa ses doigts sur les touches. Il joua quelques notes, frissonna, puis se lança en accompagnement à la guitare. Il se perdit totalement dans son jeu, ne remarquant pas qu’Abby s’était arrêtée pour l’écouter. La jeune fille se leva et vint s’asseoir à côté de lui ; Tom eut un mouvement d’hésitation, mais le regard suppliant que lui adressa Abby l’incita à continuer. Abby reconnut la mélodie de Mistral Gagnant. Une larme perla au coin de son œil.
La dernière note se perdit. Tom laissa glisser ses mains sur les touches et finit par les poser sur ses genoux, se tournant vers Abby.
- Tu m’avais pas dit que tu savais jouer, maugréa Abby, faussement vexée qu’il ait omis ce détail, qu’elle jugeait plutôt important.
- Tu me l’as jamais demandé, sourit Tom.
Il embrassa chastement Abby et se leva. La jeune fille fit de même et alla ranger sa guitare. Tom remarqua que son bas de survêtement assez large - qui lui servait de pyjama - tombait légèrement, ce qui lui laissait entrevoir deux fossettes au creux de ses reins. Abby releva le visage vers lui et il fut entièrement parcouru d’un violent frisson. Elle lui parut soudain si faible...
Il s’approcha d’elle et la prit délicatement dans ses bras. Abby resta immobile, ne comprenant pas se brusque élan d’affection. Elle enlaça néanmoins son cou, lui souriant d’un air attendri.
- Tu vas tellement me manquer, murmura finalement Tom, sa voix se brisant sur les derniers mots.
Les mains de la jeune fille se refermèrent sur le sweat foncé de son petit-ami, nerveusement. Elle posa sa tête contre son torse, pinçant les lèvres.
- J’dois y aller, Abby. David m’a laissé trois quarts d’heure, pas plus. Ils doivent m’attendre en bas...
Sans un mot, Abby le lâcha, à contrecœur, se recula et plongea ses yeux dans les siens.
- Et pas question de pleurer, d’accord ? continua Tom. J’veux encrer ton sourire dans ma mémoire pour l’avoir avec moi pendant les six mois à venir.
Abby sourit. C’était ainsi, dès qu’on lui parlait de sourire, surtout lorsque c’était Tom, elle ne pouvait s’empêcher de le faire.
- Merci.
- Tu m’appelleras souvent, hein ? lui demanda Abby, sur le ton d’une question rhétorique sous-entendant un « t’as intérêt à le faire ».
- Évidemment. Dès que j’aurais un moment de libre.
- Et tu... Tu diras à Georg que...
- Il a déjà tout oublié, t’en fais pas.
Il l’embrassa avant de se diriger vers l’entrée. Abby le suivit. Il ouvrit la porte, sortit et se retourna, silencieux. Abby le regarda, se forçant à sourire, ne pouvant malgré tout pas empêcher sa lèvre supérieure de trembler. Tom ouvrit légèrement la bouche pour parler, mais Abby le prit de court et l’embrassa fougueusement. Elle pressa ses lèvres contre les siennes avec une force incroyable. Elle avait sentit que le trou béant dans sa poitrine n’attendait que son départ pour ressurgir, plus grand et profond que jamais. Comme si un baiser plus fougueux que les autres pouvait y changer quoi que ce soit...
Finalement, elle se détendit un peu, prenant le temps de glisser ses mains le long du visage de Tom. Celui-ci posa ses mains sur ses hanches et glissa sa langue entre ses lèvres. Abby se hissa sur la pointe des pieds et sentit les mains de Tom quitter sa taille pour venir caresser tendrement ses joues. Jamais elle ne se lasserait de cette sensation de bonheur intense, de totale plénitude qu’elle ressentait lorsque la langue de Tom dansait autour de la sienne. C’était une sensation nouvelle, et qu’elle aurait l’éternité pour expérimenter.
Tom s’écarta et, tout en continuant de la fixer intensément, il chuchota :
- C’est le moment.
Oui, Abby savait, mais elle aurait donné n’importe quoi pour prolonger cet instant. Ils étaient plus proches que jamais, plus amoureux que jamais, et forcément, il devait partir... Elle avait une insatiable envie de partir avec lui, ou bien de l’empêcher de quitter cet appartement hanté par de si nombreux et merveilleux souvenirs. Elle savait qu’à la seconde où la porte se refermerait sur lui elle aurait déjà hâte de le retrouver et ce, avec deux fois plus d’impatience.
Les mains de Tom la quittèrent. Abby fuit son regard, sachant très bien que s’il elle le croisait ne serait-ce qu’une seconde, elle ne le laisserait jamais partir.
- Je t’aime, murmura Tom au creux de son oreille, de son éternelle voix suave.
- Je t’aime.
Elle sentit les doigts de Tom effleurer sa joue, puis il partit. Elle resta sur le pas de la porte longtemps, jusqu’à qu’elle entende la porte de l’immeuble grincer, claquer et se verrouiller, après que Tom soit sorti. Elle soupira, retourna à l’intérieur de son appartement et ferma la porte, avant de s’adosser contre et de se laisser glisser jusqu’au sol. Elle croisa ses bras sur ses jambes repliées, enfouit son visage entre et laissa les larmes s’échapper, en silence, glisser le long de ses joues et déposer leur goût amer sur ses lèvres. Le goût de la situation à cet instant précis ; le goût de l’amertume.

humm
je sais que tu veux des avis mais serieusement la je sais pas quoi dire
cette suite est vraiment super mais je pourrais pas te dire pourquoi
je sais pas on a comme l'impression d'etre dans la piece avec eux en spectateur
enfin c'est tout simplement super bien
on a attendu pour l'avoir cette suite mais elle vallait bien cette attente ^^
une autre comme ca please ^^

Citation :

un ténor suave briser le silence

Waah Moit' Moit'. The phrase


Elle est vraiment magnifique cette suite.
On voit que t'as passé du temps dessus =)
Et t'as bien fait de pas couper, c'était parfait comme ça =)

C'est injuste qu'il doive partir ! C'était trop mignon.
Les descriptions étaient magnifiques. Tout était magnifique.

J'aime comment tu écris Moit' Moit', c'est magique =) <3

Quand on dit qu'on peut tout oublier en lisant, ta fic' en est le parfait exemple.
Quand je la lis, j'ai plus aucune notion de temps ou de lieu. J'suis juste dans ton histoire et c'est tout.

T'arrête jamais d'écrire.

Je t'aime <3

J'crois que c'est une des premières fois où j'me suis crue devant ...un écran. Ouais, chacunes de tes phrases, chacun de tes mots placés à la perfection m'ont permis de me plonger totalement dans l'histoire et de la voir défiler sous mes yeux.
C'est une scène vraiment ...belle. Pleine d'émotions et de tendresse. On les voit, on les sens s'aimer ces deux là. Et j'te cache pas que ca donne incroyablement envie.
Tu y as passé de temps, et franchement tu l'as pas perdu. On ressent bien que t'y as mis tout ton coeur. Donc juste pour ça Merci. Merci.

♥

Gott que dire... C'est tellement bien écrit qu'on se croirait vraiment dans l'histoire, en train de regarder ce qu'ils font...
Et honnêtement je ne vois jamais des trucs qui clochent tellement c'est parfait.

Suite please je ne me lasserai jamais de cette fiction^^

OLALA c'est trop beau , faut arreter d'nous faire destrucs comme ca hein ? si non , à toutes les suites on va pleurer xD



Suiiiite Pliiiize

TomiKaulitz a écrit:

Citation :

un ténor suave briser le silence

Waah Moit' Moit'. The phrase


Elle est vraiment magnifique cette suite.
On voit que t'as passé du temps dessus =)
Et t'as bien fait de pas couper, c'était parfait comme ça =)

C'est injuste qu'il doive partir ! C'était trop mignon.
Les descriptions étaient magnifiques. Tout était magnifique.

J'aime comment tu écris Moit' Moit', c'est magique =) <3

Quand on dit qu'on peut tout oublier en lisant, ta fic' en est le parfait exemple.
Quand je la lis, j'ai plus aucune notion de temps ou de lieu. J'suis juste dans ton histoire et c'est tout.

T'arrête jamais d'écrire.

Je t'aime <3

Je suis totalement d'accord...

agnifique!
J'ai adoré!
Suite please =)

C'est vraiment touchant.
On se croirait dans une petite bulle c'est vraiment mignon x)
On attend plus que la suite qui sera moins rose (?)

la suite stp jadore trop.

Enfaite, je ne sais même pas quoi dire ou penser. Je suis totalement ailleurs. Dans un monde parallèle. J'ai les larmes aux yeux, parce que je sais ce que ressent Abby. & ça fait mal.
Merci d'écrire aussi bien & de nous faire partager cette histoire ♥.

suiteeeeeeeeeeeee

jadoreuhhhhhhhhhhh tro!!!!!!!!!!cest tro emouven^^

Voilà la suite.
Pas à la hauteur de la précéente, d'après moi. Pourtant je l'ai écrite et réécrite... Mais ça doit pas être mon jour. ^^
Bonne lecture quand même





Des milliers de questions tournaient dans son esprit. Elle se demandait si elle pourrait tenir six mois sans le voir, s’il l’aimerait toujours autant lorsqu’ils se retrouveraient, s’il penserait à elle durant la tournée... De son côté, chacune de ses pensées lui serait destinée. Mais ce qui l’intriguait le plus, c’était sa propre réaction quant aux baisers de Tom. Elle n’avait jamais ressenti cela ; le cœur qui bat la chamade tel un oisillon, le corps qui se réchauffe juste par un effleurement de sa part, les mains qui tremblent lorsque son regard croisait le sien, une vague d’émotions diverses qui nous submerge lorsque son rire retentit, les frissons qui traversent son être au simple son de sa voix... Tout cela l’intriguait, elle ne comprenait pas pourquoi elle ne l’avait pas ressenti avant, pourquoi maintenant ? Pourquoi si brusquement ? C’était étonnant, nouveau, et ça n’était arrivé qu’une fois - pour l’instant ; cependant, elle en était déjà folle. Elle serait prête à les réclamer à chaque fois qu’ils s’embrasseraient, à l’avenir. Quitte à passer des heures collée à ses lèvres pour que les sensations l’envahissent de nouveau.
Toujours adossée à la porte d’entrée, elle fit basculer sa tête en arrière, l’appuyant contre le battant en bois. C’est alors qu’elle se rendit compte à quel point elle s’était montrée enthousiaste et avide. Elle avait presque sauté sur Tom, s’était littéralement accrochée à lui... Se remémorant ce court moment qu’ils avaient passé ensemble, elle ferma les yeux, sourit et se mordit la lèvre inférieure. Entre eux, ce n’était plus simplement de l’amour, c’était bien plus. De la passion. La passion qui nous rend dépendant. Qui nous déchire lorsque l’autre s’éloigne. Qui nous fait exploser le cœur lorsqu’on se retrouve.
Pendant sa scolarité, elle avait étudié le coup de foudre dans les romans du XVIIe siècle. À cette période, elle avait trouvé tout cela trop sentimental, presque surnaturel tellement ça paraissait fort et inévitable. Et brusquement, tout avait prit un sens à ses yeux. Elle comprenait exactement ce que voulaient dire ses professeurs en parlant de la fatalité. Non pas que la dépendance rendait fou au point de se tuer pour l’être aimé, comme elle l’avait cru, mais plutôt que l’on n’y réchappe pas. Une fois que la passion nous choisit comme cible, même par pur hasard, on n’est obligé de s’y plier. Les personnages romanesques qui prétendaient ne voir que l’élu de son cœur en présence d’autres personnes, même dans une salle bondée, lui avaient parus pathétiques, vraiment ridicules. Or, maintenant, elle était elle-même devenue l’un de ces personnages.
Elle soupira puis se leva assez prestement, avant de se diriger vers le salon, où elle récupéra sa guitare. Elle s’assit et l’installa sur ses genoux, c’est alors qu’elle sentit quelque chose vibrer sous sa cuisse. Elle se releva et souleva les coussins. Le portable de Tom était là, en mode silencieux, et quelqu’un l’appelait. L’écran affichait « Petit frère ». Abby sourit, à la fois attendrie et amusée. Elle finit par prendre le téléphone, décrocha et le porta à son oreille.
- Allô ?
- Abby, c’est Bill.
- Oui, je sais, sourit-elle, tu vas bien ?
- Moi oui, mais j’en connais un qui va passer un sale quart d’heure quand il devra annoncer à David qu’il a laissé son portable chez toi, soupira l’androgyne.
Abby devina son sourire malicieux, celui qu’elle aimait tant, celui qui creusait deux petites fossettes dans les joues de son beau-frère.
- Eh ! cria une voix, il m’fallait une excuse pour revenir la voir bientôt.
Abby et Bill s’esclaffèrent simultanément, tandis que Tom maugréait dans son coin.
- Comme si t’avais besoin d’une...
- J’sais bien que j’ai une tête de roi du monde, le coupa Tom, mais David m’écoute pas toujours, hein !
- Oui, mais il sait autant qu’moi que quand t’as décidé quelque chose, même l’apocalypse pourrait pas t’empêcher d’aller au bout de tes projets. Et puis, y’a que moi dans la famille qui ait hérité totalement du don d’influence, que veux-tu... Soit on a la classe, soit on l’a pas...
- Arrête de raconter des conneries et donne moi c’téléphone, râla Tom, provoquant une fois de plus les rires de son jumeau.
Abby entendit le rire de Bill devenir plus sourd, puis la voix suave de son petit-ami lui parvint.
- Dis-le que j’suis intelligent, sourit-il.
- T’es un idiot, Tom.
Les rires de Bill redoublèrent.
- Ah bin merci, bougonna Tom, j’retiens.
- Non mais Tom, t’aurais pas pu laisser autre chose que ton portable ? Comment j’vais faire pour t’appeler jusqu’à que tu viennes le chercher ? Si tu viens le chercher.
- Bah tu m’appelleras sur le portable de mon petit frère chéri !
- En plus de ça, t’as complètement oublié que j’ai deux billets pour un de vos concerts, ça aussi c’est une bonne excuse. Enfin moi j’dis ça, j’dis rien.
Tom soupira ; un sourire s’étira sur le visage d’Abby.
- Bill, va voir Georg et Gustav, tu veux ?
- Bin pourquoi ? demanda innocemment l’androgyne, je m’amuse bien, ici !
De nouveau, il éclata d’un rire toniturant, ce qui lui valut une tape derrière le crâne.
- Dégage de là ! râla Tom.
Abby sourit, s’imaginant parfaitement la scène entre les deux frères.
Après un court silence, elle entendit une porte claquer puis des pas résonner dans le combiné. Elle percevait encore la respiration de Tom, assez rythmée, comme s’il chantonnait d’une voix très basse.
- Eh, Abby ?
- Oui, Tom ? s’amusa-t-elle.
- Je t’aime.
Son sourire disparut instantanément, laissant place à une moue ébahie par la surprise.
- Je t’aime et je t’aimerai toujours, d’accord ?
- Euh... d’accord.
- Même si pendant ces six mois on risque de pas se parler très souvent, même si on va quasiment pas se voir, même si j’suis pas là pour te l’dire en face, je t’aime, Abby, et j’t’interdis d’en douter, peu importe la raison.
La brune resta silencieuse, essayant en vain de calmer son rythme cardiaque qui envoyait son sang taper contre ses tempes. Elle fut presque euphorique à l’idée de savoir qu’il n’y avait pas que les lèvres de Tom caressant les siennes qui pouvaient provoquer cette chamade incontrôlable.
- Jamais, promit-elle, une fois qu’elle fut certaine que sa voix ne tremblerait pas.
- Abby ?
- Oui ?
- Toi... Toi aussi tu... commença Tom.
- Je ?
Elle sentit que Tom hésitait, et l’imaginait déjà en train de triturer nerveusement son piercing. Elle baissa les yeux et, à sa plus grande surprise, rougit furieusement. Elle n’entendit pas la question de Tom et lâcha un rire malgré elle.
- Qu’est-ce qui a de drôle ?
- Pardon, s’excusa aussitôt Abby, devant son ton vexé. Je... j’rigolais à cause de moi.
- De toi ? répéta Tom, de plus en plus incompréhensif.
- Oui, je... rougissais.
Le rire amusé de Tom la détendit. Elle se laissa tomber sur le canapé et soupira.

Leur conversation dura plusieurs heures. Abby ne s’était jamais sentie si heureuse et comblée. Elle s’était même surprise à penser que les six mois passeraient vite s’ils pouvaient s’appeler et parler si longtemps. Évidemment, ce serait impossible, mais elle préférait ne pas y penser.
- On va arriver à l’hôtel, finit par annoncer Tom.
- Ah.
- J’te rappellerais le plus tôt possible, t’inquiète pas.
- J’y compte bien, sourit-elle. Tu... Tu raccroches, OK ?
- OK, à trois. Un, deux... trois.
Bip... Bip... Bip...
- Tu imites très mal le bruit du téléphone, Tom, s’esclaffa Abby.
Les rire de son petit-ami se joignirent aux siens. Mais la voix de David les rappela vite à l’ordre.
- Bon, je dois vraiment te laisser. Je t’aime, Abby. Tu me manques déjà.
- Je t’aime...
Elle éloigna lentement le portable de son oreille, fermant les yeux pendant quelques secondes. Quelques secondes durant lesquelles la voix de Tom résonnait encore en elle. Lorsqu’elle ne fut plus capable de l’entendre de manière assez proche de la réalité, elle rouvrit les yeux et posa le téléphone à côté d’elle, puis saisit un coussin et le serra contre elle.

Magnifique =)
J'adore toujours!
Suite please!

Raa comment je connais cette sensation raaa bref suite.

C'est mignon et triste à la fois. Mais aussi drôle surtout la scène entre Bill et Tom que j'imagine très bien d'ailleurs XD

Suite please j'adore toujours autant^^

J'adore. Tom est trop mignon. Putain ils forment un couple parfait.
Dit dit, les six mois vont passé vite hein ? Je veux pas qu'ils se séparent, ils me font trop rêver !
En tous cas j'adore

suite cet de plus en plus mieu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!^^[/img]