[T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime. 3

tro tro bien srx je kiffe tro il me tarde tro la suiteeeeeeeeee cest tro bien miss gro bisou et suiteeeeeeeee!!!!!!!!

J'aime pas. J'aime pas j'aime pas j'aime pas !
La fin...

'faut qu'elle tombe sur quelqu'un qui l'empêche de faire une grosse connerie, lui redonne le sourire.
Une personne me vient à l'esprit : NOLAN
Je sais, c'est bientôt son mariage, il faut qu'il prépare et tout, mais justement ! Abby ne peut pas les lâcher avant le mariage ! Même si y allait avec Tom aurait été formidable...

J'aime pas ce froid entre eux, parce que je vois pas comment ça va s'arranger, j'vois pas d'issu possible, Abby a cessé toute conversation...
A part s'il vient, j'vois pas comment ils peuvent s'en sortir =/

Mais cette suite était une fois de plus magnifique.
La façon que tu as de décrire les choses c'est juste magnifique. On s'imagine parfaitement la scène, l'ambiance, tout.

Tu sais quoi, encore une fois j'ai les larmes aux yeux.
Abby semble si perdu. Il faut qu'elle relève la tête, il faut qu'elle vive. Il faut que Tom ramène ses fesses & lui dise la vérité. Il faut qu'elle profite de ses cousins & de la grosse fête après le mariage qui arrive.
Il faut qu'elle vive !

J'ai eu les larmes aux yeux. C'est fou ce que certaines phrases peuvent nous faire subir.
C'est tellement bien écrit que j'ai l'impression d'être à côté d'elle, ressentant chacun de ses sentiments.
Et rien que ça, ça me donne encore plus envie de te lire donc... suite please^^

Billie483-10 a écrit:: J'ai eu les larmes aux yeux. C'est fou ce que certaines phrases peuvent nous faire subir.
C'est tellement bien écrit que j'ai l'impression d'être à côté d'elle, ressentant chacun de ses sentiments.
Et rien que ça, ça me donne encore plus envie de te lire donc... suite please^^

+1, c'est tellement beau ce que tu écris!
Suiiite Smile

suite!!!! de retour et je veux la suite!!^^

Aaah aaah, je suis enfin venue au bout des 3 topic :')
Alors, tu as désormais une nouvelle lectrice 8'D

Suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !

Ca va, t'as pas chomé Ju' What a Face

J'ai trop aimé cette suite.
J'espère en avoir une autre dans pas longtemps !!!!=D

suite stp

Je suis encore une fois en pleure . Ca change pas de d'habitude je sais .
Je suis vraiment trop contente que tu es continué !!! Tu ne peux pas savoir à quel point ca fait plaisir
Mais malheuresement je suis deg'. En faite en ce moment je suis en Suisse . Je pensais pouvoir avoir acces à internet , mais comme
bien souvent je me suis trompé ,
Lire ta fic est un combat que je perd bien evidemment ,
Mais je ne t'oublie pas , sache le . Je suis toujours une de tes plus grande lectrice .
Je pense fort a toi . $
Gros Bisoux
Philippine

SUITEEEEEEEE! suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite suite SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

suite ^^

J'ai enfin pu lire ... Mais je ne te raconte pas le bazarre ...
Enfin bref ...

J'ai eu du mal a me souvenir de Jason ... Je sais toujours pas c'est qui mais bom bref xD
Ca ne m'etonne pas que Bill est cette reqction . Et je ne suis pas surprise par l'attitude de Abby ...
Et c'est quoi cette derniere phrase la .
Pour vivre ou ne pas vivre ... UN truc comme ca . Non mais n'importe quoi ! Franchement ! Tu perd la foi ou quoi ? xD

Bon je veux une suite parce que ca ne le fait pas du tout la !!

Non c'est extra comme d'habitude . Ca fait tellement du bien de te relire . Je croit que si j'avais la possibilte je relirais tout
encore une fois .
Mais c'est deja chaud pour deux suite alors toutes la fic ... Truc de fou .
Mais je le ferais . Je le ferais un jour .

Gros BisouXxXxXxXxX
Et SUiiiiiiiiiiiiiiiiTE

Abby poussa la porte de son appartement, détacha Tyson et retira sa veste. Il pleuvait à torrent dehors, et cela n’arrangeait en rien son humeur. Elle détestait les jours comme celui-ci ; les jours gris, où le moral est au plus bas, où rien ne va et lorsque personne n’est là pour vous aider à retrouver le sourire. Lorsque le sort s’acharne sur nous, que tout le malheur du monde repose sur nos épaules.
Elle soupira, retira ses chaussures et se dirigea au salon d’un pas léger, silencieux, lent... Elle ferma les volets de la grande baie vitrée, remplit la gamelle de son rottweiler et s’assit sur le canapé. Tyson grimpa à côté d’elle, s’allongea posant ses pattes avant et sa tête sur les cuisses de sa maîtresse et ferma les yeux. D’un geste machinal, Abby se mit à le caresser doucement, tendrement, le regard perdu dans le vide, une fois de plus. La pire d’entre toutes les tortures, celle contre laquelle même les médicaments ne valent rien, ce devait être la pensée. Se repasser en boucle les instants qu’on voudrait oublier, sans pouvoir l’en empêcher, contrôler les flux incessants d’idée morbides, tristes, désespérées... Tenter en vain de penser à autre chose, chercher un souvenir heureux, mais revenir à chaque fois au point de départ. C’était ce qu’elle ressentait, en cet instant précis. Elle aurait voulu s’endormir instantanément, plonger dans un sommeil lourd et vide du moindre rêve – ou cauchemar - et ne se réveiller que lorsque tout ce qu’elle souhaitait oublier aurait véritablement disparu.
Paisiblement, doucement, ses paupières se fermèrent, la laissant s’abandonner dans les bras de Morphée. Sa tête pencha légèrement sur le côté, sa main cessa son mouvement au niveau du flan de Tyson, et sa respiration se fit calme, détendue et lente.

- Comment tu t’sens, p’tit frère ?
Bill s’assit doucement sur le lit que son jumeau n’avait pas quitté depuis maintenant trois jours. Il posa maladroitement sa main sur son bras et pris grand soin de ne pas croiser son regard.
- Si elle revient pas, j’irai plus jamais bien.
- Oh non, dis pas ça, Tom. Penses pas à ça, je t’en prie, après tu t’en sortiras plus, t’auras que des idées négatives... Tom, je...
- J’peux pas, j’ai pas l’choix, le coupa-t-il. J’suis plus qu’accro à elle.
- Oui, je sais... Mais on est là, nous. Tu vas m’dire que c’est pas la même chose, et t’as raison, mais t’auras toujours l’amour de beaucoup de personnes, tu sais qu’on te soutiendra toujours, alors baisse pas les bras. Je t’en supplie, Tom.
Bill se força à respirer normalement, espérant que son frère ne se soit pas rendu compte du trémolo dans sa voix.
- Dès la première seconde, j’ai été accro. C’est inexplicable, certains appelleront ça le « coup de foudre » ou je n’sais quoi, mais ce que je sais, c’est que rien ni personne me fera l’oublier. Ni le temps, ni une autre fille, pas même une amnésie. Elle est... ancrée en moi. C’est pire que la clope, pire que n’importe quelle drogue, j’en suis accro, dingue, fou. C’est elle et personne d’autre.
« Avant, j’me demandais souvent si c’était la fille quand j’sortais avec quelqu’un. Là, j’ai pas eu besoin de m’poser la question pour le savoir, c’était évident. J’peux pas sans elle, c’est pas un choix que j’peux faire, même avec toute la volonté du monde, j’pourrais pas vivre loin d’elle en sachant qu’elle m’oublie, m’a oublié... J’vois pas l’intérêt de m’lever le matin et d’faire semble de vivre tout au long de la journée ; j’peux pas vivre sans elle.
Il leva les yeux vers son frère et remarqua que celui-ci était en larmes. Il sursauta et se redressa brusquement, paniqué.
- Putain, Tom, commença son jumeau à mi-voix, si tu savais comme j’ai mal pour toi. J’sais que tu l’aimes, et quand j’te voyais avec elle, j’savais que ça serait jusqu’au bout, et ce même pendant les pires moments de votre vie. J’ai toujours voulu qu’tu puisses trouver la bonne personne et vivre ton existence entière avec elle. J’avais l’sourire quand j’te voyais dans ses bras, j’savais, j’sentais que t’étais bien.
Tom resta silencieux un instant. Bill redressa la tête et le regarda, essayant de déchiffrer les émotions qui se reflétaient dans ses prunelles. Il semblait sur le point d’éclater en sanglots, mais aussi de tout plaquer. Il n’y avait qu’un pas entre les deux, c’était certain.
- J’ai l’impression d’être vide, lâcha soudainement le guitariste. En me quittant elle a emmené une partie d’moi avec elle, et la seule façon que j’ai d’être à nouveau entier, c’est qu’elle revienne. Seulement, est-ce que j’peux espérer qu’elle ait encore ne serait-ce qu’un sentiment, le plus minime qui soit, envers moi ? Elle m’a dit que j’pouvais faire c’que j’voulais, aller où j’voulais, mais putain, le monde sans elle m’intéresse pas !
« J’deviens fou. J’ai envie d’reprendre quelque chose qui s’est éloigné, mais j’peux pas. Comme si c’était hors de portée. C’est frustrant, et ça m’fait de plus en plus prendre conscience de c’qui m’arrive. J’me prends la réalité dans la gueule comme une gifle, et putain, ça fait mal.
Bill se leva d’un coup, tourna le dos à son frère et se mit face à l’unique fenêtre de la pièce. Il essuya ses jours du revers de la main et il y laissa plusieurs traces noires. Il soupira, entremêla ses doigts dans ses cheveux et ferma les yeux.
- Tu mérites pas tout ça. J’aimerais tellement pouvoir t’aider, et te rendre ton sourire, bordel ! Si j’pouvais, j’inverserais les rôles, rien qu’pour t’libérer de tout ça. J’prendrais ta place. Si j’pouvais, si seulement j’pouvais...
« J’voyais bien qu’tu l’aimais comme un fou, et que tu l’aimes toujours, d’ailleurs. T’es vraiment un gars bien, Tom, et elle avait de la chance de t’avoir à ses côtés. C’est rare les gars comme toi qui pensent au bonheur de leur petite-amie avant le leur. C’est un exemple. Tu es un exemple, Tom. Prends-en conscience. Ne pense pas que j’dis ça parce que t’es mon frère, c’est faux. J’le dis parce que c’est vrai. Et t’as rien, absolument rien à te reprocher, aucune raison de culpabiliser.
« Peut-être que c’est la distance qui vous sépare qui la dérange et qui la fait douter, peut-être qu’elle savait qu’elle souffrirait loin de toi. Et que ça serait plus supportable si elle te quittait. Mais putain, elle aurait dû penser à toi ! et se dire qu’en te laissant tomber comme elle l’a fait, elle te détruirait !
- Si elle avait peur de souffrir à c’point, elle aurait dû m’en parler. J’aurais fait tout c’que j’aurais pu pour rester, quitte à abandonner une deuxième fois la musique, définitivement cette fois. C’est peut-être c’que j’aurais dû faire dès l’départ, j’aurais jamais dû accepter d’partir loin d’elle... Maintenant, ça m’revient dessus et faut croire que c’est tout c’que j’mérite.
- Arrête, Tom ! hurla Bill en se tournant vers lui, veillant à ne pas le regarder dans les yeux. Arrête de croire que c’est de ta faute, arrête ! Elle a fait un choix, elle croit que c’est l’bon... pour l’moment. Mais j’suis certain que ça va changer. Parce que la distance c’est pas suffisant, et que c’qui vous lie est bien plus fort. C’est rien qu’un moment d’faiblesse, comme y’en a dans tous les couples. Mais redis plus jamais que c’est à cause de toi, tout c’qui vous arrive. T’as choisi d’avancer dans la vie, d’aller de l’avant, mais tu l’as pas écartée pour autant. Ce choix, c’était l’bon, j’en reste persuadé.
- Je m’éloigne d’elle, je la laisse tomber, je l’abandonne. J’peux pas lui en vouloir de m’quitter. J’aurais simplement dû réfléchir aux conséquences avant.
- Tu peux pas non plus t’en vouloir, Tom.
- J’sais plus quoi faire. J’sais pas si j’dois baisser les bras, abandonner, même si c’est impossible, au moins essayer. J’sais pas si j’dois insister encore, jusqu’à c’qu’elle comprenne que j’tiens à elle plus qu’à moi-même. Que j’donnerais ma propre vie pour la sienne. Et si jamais elle revient pas, qu’est-ce que j’vais faire ? Si elle revient pas... j’peux pas m’passer des matins où elle me réveille en m’embrassant, les matins où j’me lève super tôt pour lui faire un petit-déjeuner, lui faire des surprises, sortir sous la pluie un dimanche pour lui acheter un croissant, tout ça dans l’espoir de la voir heureuse. J’pourrais pas me passer de son rire, sa voix, son visage... j’ai peur de tout oublier. Si elle revient pas, j’aurais plus jamais tout ça, et c’est impossible. J’vivrais pas en étant privé d’elle maintenant que j’connais le bonheur et la plénitude que j’ressens quand j’suis à ses côtés.
« J’ferais tout pour revenir en arrière. Revenir à ce putain de jour où j’ai dit que j’reprenais la musique. Et j’ferais tout pour qu’elle me quitte jamais, c’est trop dur putain, j’y arriverai pas, c’est impossible ! J’peux même pas imaginer comment ça sera quand j’passerai devant chez elle, quand j’verrai une fille qui lui ressemble dans la rue, quand j’entendrai les chansons qui la faisaient pleurer, quand j’irai dans les endroits où on a vécu des moments inoubliables... Y’a tout qui m’ramène à elle, j’pourrais pas l’oublier. Même si par je n’sais quel moyen j’arrivais à m’en remettre et à m’faire à l’idée, j’pourrais pas l’oublier, et j’aurais toujours ces putains de remords quand j’penserai à elle. J’me dirais à chaque fois que j’aurais forcément pu faire quelque chose, et j’regretterais toute ma vie. Elle en saura rien, elle pensera même peut-être que j’ai tourné la page...
« J’crois que même toutes les larmes du monde suffiront pas à montrer à quel point j’suis anéanti. J’suis pas triste, j’suis plus que ça. J’suis détruit, y’a plus aucun sens à rien, en une seconde, avec un simple texto, la plupart d’mes rêves et d’mes espoirs se sont envolés.
Il marqua une courte pause, prit une grande inspiration et enchaîna :
- C’est juste un cauchemar, j’me réveillerai demain et elle sera là. Elle me sourira et j’la serrai contre moi, j’la lâcherai plus.
Il renifla, s’allongea en tirant l’oreille sous sa tête, puis ferma les yeux.
Bill resta silencieux, regardant par la fenêtre le ciel gris et nuageux. Il croisa les mains dans son dos, et fut prit d’un léger étourdissement. Il avait tellement mal pour son frère, tellement mal de le voir souffrir à ce point. Il aurait donné sa vie pour qu’il retrouve ne serait-ce qu’un semblant de sourire, pour apaiser sa douleur.

Moit' Moit', Moit' Moit', Moit' Moit'...

Comment as-tu osé me dire qu'il n'y avait pas quoi sauter de joie avec cette suite ?
Elle est magnifique.
Certes il ne se passe pas grand.
Mais la façon que tu as de décrire les sentiments c'est juste indescriptible.
Rien que ça, ça mérite tous les prix Goncourts de la terre.
C'est magnifique. Mais j'me répète, y'a vraiment pas de mots pour décrire comment tu décris bien. Toi seule pourrait décrire ta description (c'est débile ce que je dis)

Mais je pourrais vraiment te lire tout le temps. On est dans un autremonde quand on te lit.
J'me répète toujours, c'est toujoursla même chose que je dis. Mais c'est tellement vrai <3

Je vais me répéter mais tant pis. J'adore trop ta façon d'écrire. On se croirait vraiment près d'eux en train de ressentir chacunes de leurs émotions.
Franchement c'est toujours agréable à te lire.^^

Suite please!!!!!!!!!!

Très belle suite.
Ouais vraiment.
Merci...Merci d'nous faire partager toout ça.

cest manifike srx jen et les larmes o yeux! cet tro bo! suite miss stp!!!

magnifiquement magnifique!^^

je ne demande qu'une autre magnifique suite!^^

Ouaw, ouaw, ouaw, c'est magnifique I love you

Suiteeeeeee !

Magnifique. Chaque sentiments, chaque sensation on arrive à la ressentir grâce à tes mots. C'est juste génial. On voit vraiment que Tom est malheureux dans cette suite. J'aimerais que ça s'arrange entre Tom & Abby Sad

. Et puis Bill qui dit qu'il aimerait être à sa place pour ne pas qu'il souffre c'est juste émouvant je trouve.
L'espace d'un instant, le temps de lire ta fiction je suis embarquée et j'ai l'impression d'être ailleurs et de ressentir tous les sentiments des personnages c'est fou. I love you

Enfin bon tout ça pour dire que j'aimerais une suite s'il te plait Smile

suite stp

Je confirme une nouvelle fois , c'est magnifique !
C'est triste . C'est horrible . Mais fallait s'y attendre non ?
Mais c'est clair que de le voir ecrit change tout . Vraiment tout .
C'est géniale . Je suis accro . Mais ca on le savait deja non ? xD

SUiiiiiiiTE

J'ai eu beaucoup de retard et j'ai tout lus, mais comment te dire a quel point c'est ma-gni-fi-que . C'est juste un délice de lire ta fiction, tu arrive a nous faire nous projetés dans l'histoire .
Je le soupçonner déjà mais la c'est confirmé; ta fiction est la meilleure que j'ai pus lire et croie moi j'en est lus Beaucoup .
Ne t'arrête jamais d'écrire par pitié !

Suuite !

Une petite suite pour détendre un peu. =) Toute gentille, zéro frayeurs et pas de larmes, promis. ^^

___________________________

Plusieurs semaines passèrent. Abby n’avait pas eu de nouvelles du groupe, et avait passé la plupart de ses journées avec Jason, comme au bon vieux temps. Il avait tenté en vain de la faire remonter sur un skate, mais avait abandonné, voyant que sa ténacité n’avait pas disparu avec son caractère asocial.
La veille du mariage de son cousin, Abby avait invité Jason à dormir chez elle. Avec l’autorisation de Shannon et Nolan, il viendrait à la réception. Ils avaient passé une journée à Berlin, à faire les boutiques afin de lui trouver un costume, ce qui n’était pas une mince affaire... De ce côté-là, Jason était encore plus difficile à convaincre que Tom. Laisser son baggy pour un costard ? Très peu pour lui !
Abby finit d’installer les draps sur le matelas de Jason, passa sa main sur un pli pour le faire disparaître et se redressa, fière d’elle. À cet instant, la sonnerie retentit puissamment dans l’appartement. Elle s’empressa d’aller ouvrir et se trouva face à un Jason souriant, chargé d’un énorme sac et d’une petite valise.
- T’aurais pu me prévenir que tu voulais rester jusqu’à la fin de l’année, se moqua gentiment Abby.
- Rigole pas, tu seras contente quand tu verras c’que je t’ai apporté.
La jeune fille lui sourit et s’apprêta à le débarrasser de ses affaires, mais il eut un mouvement de recule, l’interrompant.
- Hop, hop, hop ! sourit-il, on touche pas. Va plutôt allumer ta télé et poser ton derrière sur ton canapé, j’arrive.
Abby arqua un sourcil, souriant. Elle insista tout de même pour prendre sa veste, l’accrocha au porte-manteau de l’entrée et alla dans le salon, tandis que son invité déposaient ses bagages dans la chambre.
Une fois la télévision allumée, des sodas et des chips posés sur la table basse et le canapé débarrassé de ses cousins encombrants, Jason revint.
- Une Wii ! s’enjoua Abby en voyant la console blanche qu’il tenait entre les mains.
- Remballe ton sourire de p’tite fille, Abby, sourit-il. Et va plutôt chercher les CD dans mon sac. Oh et tant qu’à faire, prépare-toi à recevoir la raclée de ta vie à Mario ! ajouta-t-il en riant alors qu’elle entrait dans sa chambre.
Il entendit Abby ronchonner, pouffa de rire et s’agenouilla devant la télévision afin de brancher sa console.
- Au fait, j’ai mis une pizza à chauffer pour ce soir, ça te va ? s’enquit Abby en posant la pile de jeux à côté de son ami.
- C’est parfait !
Il alluma sa Wii, et se releva, affichant un sourire victorieux.
- J’ai bien mérité un p’tit soda bien frais, moi ! lança-t-il en se retournant. Et puis un p’tit bisou, hein ? ajouta-t-il en voyant Abby le regarder en souriant d’un air moqueur.
- Hm, ça dépend de si tu me laisses gagner.
- Ha ! Tu croyais m’avoir si facilement ? Je l’aurai par la force mon bisou s’il le faut !
- Essaye un peu, pour voir, le provoqua Abby tout en s’armant d’un coussin.
Sans attendre, Jason se précipita sur elle, se prenant un coup dans la figure au passage, et l’attrapa par les hanches en riant.
- T’es chatouilleuse ?
- Non, répondit Abby un peu trop rapidement.
- Tu me permets d’en douter ?
Il lui pinça les hanches tout en la faisant basculer sur le canapé. Abby se tortillait en riant, essayant d’attraper ses mains.
- OK, OK j’me rends ! s’écria-t-elle entre deux rires.
- Tu m’feras mon bisou ? lui demanda Jason, le sourire jusqu’aux oreilles.
- Si t’es sage... et si tu me laisses gagner.
Son ami prit un air faussement offusqué et se redressa légèrement. Abby en profita pour récupérer son arme et lui envoyant dans la tête. Le coussin s’écrasa au sol en un bruit étouffé, tandis qu’un silence s’était installé dans la pièce.
- Ah tu veux jouer à ça ? murmura-t-il en se baissant et en refermant la main sur le coussin.
- Jouer ? J’veux me battre, oui ! s’exclama Abby en se levant sur le canapé, dépassant ainsi Jason de deux bonnes têtes.
- Tu veux t’battre ? Non mais j’taperai jamais une fille, moi !
- Ah mince, j’avais pas pensé à ça, souffla Abby en se rasseyant. J’vais pas pouvoir te taper, alors.
Elle leva les yeux vers Jason, attendant sa réaction. Ce dernier fronça les sourcils, puis, au bout de quelques secondes de réflexion, finit par ouvrir la bouche en affichant un air mi-choqué mi-amusé. Il n’hésita pas plus et se jeta sur Abby, qui explosa de rire bruyamment en tentant de le repousser. Elle se glissa dans le mince espace entre lui et le canapé et partit en courant jusqu’au fond du couloir, où elle s’adossa au mur, piégée. Jason se dirigea vers elle, affichant un sourire en coin, et haussant un sourcil d’un air vantard. Abby fut parcourue d’un frisson et sa tête lui tourna. Elle ferma les yeux, plaqua sa main contre son front et se laissa glisser au sol. Pendant la fraction de seconde durant laquelle ses paupières étaient closes, elle revit la scène où elle était dans la même situation, fuyant quelqu’un. Même situation, simplement, c’était Tom.
Elle sentit deux mains lui agripper les bras fermement et la relever, puis ses pieds quittèrent le sol. Elle bascula sur le côté et se retrouva allongée dans les bras de Jason. Celui-ci la regardait d’un air inquiet tout en se dirigeant vers le salon, où il la déposa délicatement sur le canapé.
- Ça va ? s’enquit-il d’une voix qui trahissait son inquiétude.
- Oui, oui, je crois... J’ai eu rien qu’un petit étourdissement.
- Assez violent, ton « petit étourdissement », lui fit remarquer Jason d’un ton de reproche. T’as pâli d’un coup et je t’ai vu t’écrouler, j’ai cru que t’avais un malaise !
- Rien qu’un... vieux souvenir douloureux qui m’est revenu en mémoire, soupira-t-elle.
- Souvenir douloureux ?
- Ouais, oublie, conclut-elle en se redressant. Bon, on se la fait cette partie de Wii ?
Jason la dévisagea d’un air suspicieux, puis obtempéra. Il lui tendit une manette et un volant blanc en plastique.
- Je... suis censée faire quoi avec ça ? demanda-t-elle à mi-voix.
Jason soupira en souriant, emboita la manette dans le volant et lui rendit.
- Ensuite ça sera pas dur, ici c’est pour accélérer, expliqua-t-il en désignant un bouton, ici pour larguer tes bonus – il désigna un autre bouton – et puis... le reste c’est avec le volant, pour te diriger.
Il s’assit sur le fauteuil en face du canapé, attrapa un deuxième volant et lança la partie.
- Si je gagne, tu me devras une danse demain soir, annonça-t-il en souriant, les yeux toujours posés sur l’écran.
- Ah... Et si c’est moi qui gagne ?
Jason démarra la partie ; le bip du départ de la course retentit.
- J’te ferais un strip-tease tout à l’heure, rit-il en accélérant brusquement.
- Eh ! C’est pas juste, t’as commencé avant moi ! s’écria Abby en enfonçant le bouton de l’accélérateur à son tour.

» [T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime. 2
» [T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime.
» [T] Ta geule! Je taime.
» [T]Je t'aime mais toi que ressent tu ?
» [OS] A trois kilomètres