[T] Hard Romance.

Aaaaahhh nan !
Je viens de tout lire d'une traite, j'adore, et là, page 19, PLUS RIEN !

J'aime beaucoup ta façon d'écrire, et puis, c'est super original !
Vite, une suite !

J'ai rattrapé tout mon retard.
J'ai beuacoup aimé ta dernière suite.
Donc, suite =D S'il te plait bien sur ^^

Voilà la suite, j'ai hésité à la couper mais j'ai décidé d'être gentille et de tout mettre.

» Mercredi 23 Janvier. 14h00.

Quelques jours ont passé. J'ai l'impression que quelque chose en moi a changé mais je ne peux pas encore dire quoi. Chaque fois que je marche dans la rue, je dévisage les gens, je n'arrive plus à me concentrer. Ma mère dit que lorsqu'on a une peine de coeur, le plus souvent on s'enferme dans une petite bulle fragile dans laquelle on se déconnecte de tout. Je ne sais pas si c'est ça. En tout cas, c'est sûr, je ne me suis pas reconnecté avec Jools. Le fait que Tom l'ai largué pour de bon n'a pas du lui faire plaisir. Elle ne se maquille plus, ne se coiffe plus, ignore tout le monde, même la bande. Peut-être qu'elle était vraiment amoureuse. J'éprouve un peu de pitié pour elle, mais un peu, un tout petit peu. Un échantillon de pitié.

» Mercredi 23 Janvier. C'est bon, je suis redescendu sur Terre.

J'ai attendu que les choses changent, résultat ; Rien n'a changé. Je suis donc descendu au salon pour téléphoner. J'ai composé le numéro sur le combiné et j'ai attendu qu'elle déccrohe. J'ai pris une voix calme et détendue ;

Moi ; Jools, Alex je l'aurais jamais. & Tom veut plus de toi. Tu veux venir manger de la Häagen-Dazs chez moi ?
Elle ; J'amène le Titanic. A toute à l'heure.

Voilà, ça c'est nous. Ça fait du bien de retrouver son bouche-trou favori. Vers 15h00 elle est arrivé chez moi en larmes et on s'est chialé dans les bras l'une de l'autre sur le perron de ma porte pendant un bon quart d'heure. On s'est serré fort, on a poussé des gémissements de douleurs intérieure et les voisins ont téléphoné chez moi pour dire que ça devenait gênant qu'on s'affiche ainsi dans la rue et que nous devions pratiquer nos activités homosexuelles ailleurs que sous les regards ahuris de leur chères tête blondes. C'est mon père qui nous a transmis le message à sa manière ;" Oh George Michael monte dans ta chambre avec Elton John, les gosses des voisins vont faire des cauchemars, qu'ils disent ! ". Alors on est monté, on s'est raconté tout ce qu'on ne s'était pas dit, on a vidé 3 pots entiers de crème glacée et on a encore chialé devant Titanic en insultant Rose comme d'habitude. C'est vrai, il y avait de la place pour deux sur cette foutue planche ! Non ?! & puis après je lui ai parlé de Bill qui était venu pour me réconforter. Elle a pensé la même chose que moi ;

- C'est clair, il veut ton cul. Moi je te dis, lui cède pas comme ça. Faut lui en faire baver ,a-t-elle dit.
- Non mais c'est hors de question, je veux pas coucher avec lui, j'aurais l'impression de faire l'amour à une femme. Non,non,non....
- Hm, moi je trouve que ça a un côté excitant, rétorqua-t-elle en caressant mon épaule.
- Dégage ou je te met un poing.

Elle s'est exécute sans discuter. On a joué a action ou vérité. C'est elle qui a eu l'idée, je précise. Je la soupçonne d'avoir commencé ce jeu pour obtenir des infos sur la relation que j'entretiens avec Tom alors j'ai choisi "action" pour éviter de répondre à ses questions. Et cette...bécasse m'a mis au défi de téléphoner à Bill et de lui faire croire que j'avais des sentiments pour lui. Ne voyez vous pas comme moi, un sorte de vengeance ? Bien sur, je ne recule devant rien. J'ai composé le numéro et j'ai laissé sonner. Je vais gagner.

Intérieurement je prie pour qu'il ne réponde pas mais il a fallu deux bip pour qu'il décroche. Il parut surpris d'entendre ma voix. Agréablement surpris. Tout à coup, je me suis demandé ce que je foutais avec ce téléphone dans les mains. Ce que j'allais faire était cruel, mais le sourire vainqueur de Jools me poussait à le faire. Faut me comprendre aussi...Non ?

Moi ; Heu, faut que je te dise un truc.
Bill; Ah oui, je t'écoute, attends quitte pas ,deux secondes....Ouais c'est bon, vas-y.
Moi ; Heu je sais pas comment te dire ça... La dernière fois, j'ai senti que il y avait comme un truc entre nous tu vois ? Enfin ce que je veux dire c'est que...
Bill ; Oui je vois, continue...
Moi ; Et bon bah, je sais pas comment appeler ça, c'est comme....
Bill ; Oui ?

Je sentais beaucoup d'espoir dans sa voix légèrement tremblante. Mais dans quelle galère je me met encore ? Si seulement j'arrivais pour une fois, à accepter de perdre, j'y gagnerais beaucoup [ Quelle philosophe je fais, prenez-en note. ]. Jools avait allumé une cigarette et me regardait de haut en bas, elle savourait ma future défaite. Ça m'agaçait tellement. J'ai repris le combiné en main et j'ai respiré un grand coup.

Moi ; Désolée, je peux pas. C'était un pari Bill, je suis désolée. Pardon si tu as cru que...enfin voilà. Ça restera entre nous. M'en veux pas, je....je dirais rien à personne, promis.

Bien sur, je n'ai pas eu de réponse. Il a raccroché. Jools a poussé un cri de victoire et a écrasé sa cigarette sur le rebord de la fenêtre. J'avais juste envie de me pendre. Elle s'est jeté sur le lit et s'est mis a examiner des vieux magazine people en crachant son venin sur tous les kilos en trop des stars du moment. Elle ne semblait même pas remarquer mon teint subitement devenu pâle. J'ai encore merdé. Et elle, elle a eu sa vengeance.

» Vendredi 25 Janvier. 10h00. Avec la bande, retouche maquillage au QG Chiotte.

Ce matin avant d'entrer en cours, j'ai reçu un sms de Bill qui disait ;" T'aurais au moins pu tenir ta promesse et ne pas balancé a tout mon bahu que tu t'étais foutu de moi." J'ai aussitôt assassiné Jools du regard. Mais à quoi elle joue celle-là ? Je ne lui ai plus adressé la parole de la journée et après les cours je suis directement aller devant Benson. Deux types sont venu me draguer. Je ne leur ai même pas adressé un regard. J'ai vu Bill sortir sous les moqueries de certains garçons. Je me suis approché, il m'a vu et a changé de direction en baissant la tête.

- Oh allez, attends moi quoi ! Ai-je crié avant d'arriver à le rattraper. J'ai rien dit, c'est Jools, je sais pas pourquoi, mais c'est pas moi. Allez, écoute-moi, arrête-toi ! Bill ! Tu vas me répondre oui ou merde ?!

Il ne disait rien et continuait de marcher droit devant lui, sans me jeter le moindre regard .On peut dire qu'il m'en veut. Mais je n'y suis pour rien ! Enfin si, un peu. OK, ça va. J'avais beau m'accrocher à son sac en mettant tout mon poids sur lui, il continuait quand même d'avancer sans m'adresser un mot.

- Bill ! Parle-moi ! C'est pas moi qui ai voulu ça, allez réponds-moi !
- Je croyais que tu n'en avais rien à foutre de moi. Alors si c'est le cas, pourquoi du t'obstines à vouloir te faire innocenter ? dit-il sèchement.
- Bah heu...
- T'en sais rien ? Bah moi je vais te le dire. T'as perdu, voilà tout, ça arrive à tout le monde, même au meilleurs. T'a perdu à ton propre jeu. Tu voulais faire la fille qui n'a peur de rien, ni de personne, qui ne ressens rien et puis tout le monde a marché dans ton sens, et maintenant tu veux inverser les choses et tout le monde t'envoit chier. Bah c'est bien fait pour toi. J'ai essayé d'être gentil avec toi, mais tu t'es bien foutu de moi.
- Ok, et alors pourquoi ça te vexe tellement que je t'ai fait croire que j'avais des sentiments pour toi ? Parce qu'entre nous, j'aurais dit ça au premier type dans la rue, il s'en serait bien moqué.

Il a sourit l'air de dire "tu fais pitié" et s'est remis en route. Je voulais qu'il le dise, je voulais l'entendre. Je lui ai agrippé le bras et j'ai marché à ses côtés sans rien dire, jusqu'au ce qu'on arrive devant chez lui. Il s'est aors mis face à moi et m' regardé droit dans les yeux.

- Tu crois que je t'aime c'est ça ? Bah prend pas tes rêves pour des réalités, dit-il avec un sourire plein de dédain.
- OUAIS c'est ça rentre chez toi...sale...Travesti !

C'est tout ce que j'ai trouvé à répondre. On fait avec ce qu'on a ,que voulez-vous. J'étais vexé, humiliée et congelée par la neige qui ne cessait de tomber. Quel Bordel. Je suis totalement paumé. Alors il ne m'aime pas ? Peut-être qu'il essayait juste d'être un bon ami et que j'ai tout gâché à vouloir jouer les dures. Une seule façon de le savoir...

l'insulte qu'elle lui balance
et lui il laisse passer ça oO
faut qu'elle admette qu'elle a perdu
et qu'elle a des sentiments pour lui
suite

J'ai adoré cette suite, elle m'a bien fait rire
Suite please!!!

Aya mais comme Jools c'est une pétasse o.O
Mon pauvre petit Bill, attend je vais aller le réconforter moi (A)
Oups je m'égare.

Hum j'aime bien la tournure que prend cette histoire, p'tetre que ça va la faire réagir. Du moins je l'espère. Mais quand même Bill comme il me fait pitié o.O D'ja que tout le monde se fou de lui faut qu'elle en rajoute. Arg ces filles alors x)

En tout cas j'ai beaucoup aimé [comme toujours], et puis j'ai hate de savoir le p'tit mystère de la fin. Comment elle va faire pour savoir ça?

J'suis [on est plutôt puisqu'on lit ta fiction à deux sur mon pc] impatiente de lire la suite.

Bisous miss

J'aime les relations compliquées :-D

Suite.
J'aime beaucoup le personnage que tu as fait de Bill :3

Waaaaaaaaaaah !!!!!
Jools je l'aime vraiment pas =)
Mais j'adore ce qui se trame entre ton personnage principale et Bill ^^

Ah, Après une semaine de vacances je reviens et paf ! j'ai sauté de joie en lisant tes suites ! x)
Franchement, Jools est vraiment une salope xD mais j'sais pas pourquoi j'arrive pas à la détester : p

Bref, suite ! *o*

Coucou les lectrices, voici une petite suite, bon je m'excuse d'avance pour le contenu, je prend un risque en faisant du 90% conversation téléphonique. En espérant que ça vous plaise quand même.

» Dimanche 28 Janvier. 15h00. Après avoir comaté tout un weekend...

J'ai hésité à lui téléphoner , j'avais trop peur. & finalement j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai composé le numéro. Ça n'a pas décroché tout de suite, alors j'ai essayé une deuxième fois. & c'est Tom qui a déccroché.

Lui ; Tu veux parler à Bill ?
Moi ; Non du tout, si je l'appelle c'est en fait pour un dépannage de bananes là tu vois...
Lui ; Coquine. Bon bah t'a deviné, il veut pas te parler alors je suis le...type...qui...
Moi ; L'intermédiaire.
Lui ; Voilà c'est ça ! L'intermédiaire ! Alors d'abord il veut que je te dise que tu es une petite...heu Bill, ça se dit pas ça quand même...une petite garçe.
Moi ; C'est ce qu'il a dit ?
Lui ; Non, mais c'est la traduction moins vulgaire.
Moi ; Bon, peu importe ! Dis-lui que Jools était avec moi, on a joué a action ou vérité, mon gage était de lui faire croire que je l'aimais et voilà, j'ai perdu. & c'est Jools qui a du balancé notre coup dans votre Lycée...voilà.
Lui ; ....
Moi ; Tom ? T'a compris ? T'a entendu ce que je t'ai dis ?
Lui ; Hm, action ou vérité...Tu sais qu'il existe une version sexuelle de ce jeu ? Ça te dirait d'y jouer ? Aie, mais c'est bon je plaisantais ! Lâche-moi !

Quel obsédé. J'ai raccroché, je crois qu'il n'y a plus rien à dire. Il a le choix, soit il me crois et cesse de me tirer la tronche, soit il ne me croit pas et continu de me maudire. Il y quand même quelque chose de bon, je sais que actuellement, Tom est entrain de se faire martyriser par Bill... & puis mon téléphone à sonné. Cette fois, c'était Bill.

Lui ; Vas-y, parle-moi.
Moi ; ...Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
Lui ; Ce que tu veux.

Il me surprendra toujours ce garçon. C'est une des choses que j'aime chez lui. Je ne sais jamais à quoi m'attendre. C'est un peu notre point commun. On aime se surprendre. Dans le bon sens, ou dans le mauvais. Que lui dire ? Ai-je vraiment quelque chose à dire ? En fait oui, il y a beaucoup de choses que j'aimerais dire mais je ne crois pas que ça l'intéresserait et ce serait trop long à raconter. Oh et puis merde, j'emmerde le temps...

Moi ; Tu sais pourquoi j'ai jamais réussi à garder un mec ?
Lui ; Peut-être que je le sais mais...
Moi ; Je suis vierge. J'ai toujours dit non. Même à ceux avec qui je sortais depuis longtemps...
Lui ; Heu attend, je crois que je vais enlever le haut-parleur. Je pensais pas que tu parlerais de ce genre de choses au téléphone, là, en fait...
Moi ; QUOI ?! Tom a entendu ?!

J'entendais ce dernier qui criait du fond de la pièce ;"Je peux arranger ton problème Morgane ! ". Sacré Tom. Quelle honte. Mais qu'est-ce qui m'a pris encore ? Je suis la reine du crétinisme. Je sais pas si ça se dit mais si ça n'existe pas, j'appelle de ce pas Larousse ou le gros Robert pour leur prouver que je suis la définition de ce nouveau mot.

Moi ; J'avoue être très gênée là.
Lui ; Bah, moi aussi je suis ...puceau.
Moi ; Oui ça je le savais.
Lui ; Comment ça tu savais ? TOOOOOOOOOOOM !

J'ai entendu un bruit sourd puis un cri. Bill devait surement de nouveau être parti frapper Tom pour avoir dévoiler son secret ,puis il avait repris le combiné en main, tout essoufflé.

Moi ; Bon bah... maintenant je vais peut-être raccrocher hein.
Lui ; Moi c'est parce que j'ai peur de m'en faire un mauvais souvenir, je veux trouver la bonne.
Moi ; Hein ?
Lui ; Pour la première fois je parle. Je veux faire le bon choix.
Moi ; Oh non moi je suis promise à Jude Law, je l'attends depuis un moment mais la célébrité ne lui laisse pas beaucoup de temps pour venir me...hm, me... bref. Sans vouloir te blesserr, si t'attend LA bonne, à 40 ans, tu seras toujours puceau.
Lui ; Qui te dit que j'ai pas déjà trouvé LA bonne ?

C'est ce genre de petite phrase pleine de sous-entendus qui vous met si mal à l'aise mais qui en même temps vous fait frémir de plaisir parce que vous savez que c'est de vous dont il s'agit.

Lui ; Il y a une fille, Laura , je vais lui demander de sortir avec moi je crois.

Ou alors vous pensez être concerné, mais en fait ,vous ne l'êtes pas du tout. Alors vous ouvrez grand la bouche, froncez les sourcils, laissez un grand silence et faite comme si tout allait bien. Ce n'est pas que j'aurais aimé être cette...Laura, non, c'est que ça me plaisait de croire que j'avais un admirateur, ou que j'étais LA bonne de quelqu'un. Bien que j'ai déjà été sa bonne mais c'était pas les même fonctions. Bref, me voilà encore une fois, très surprise et décontenancée. C'est tout de même étrange, je n'ai jamais entendu parler de cette Laura avant...

Wouaaaw...
Suite :O

Ah, xD. J'étais aussi persuadé qu'il parlait d'elle pour "LA" bonne, et je devais sûrement faire exactement la même tête que tu as décrite dans le dernier paragraphe xD

j'aimerais entré dans ton histoire et les enfermer tous les deux dans une pièce pour qu'ils se disent enfin ce qu'ils pensent réellement car ça se voit qu'au fond elle apprécie Bill bien plus qu'elle ne l'a dis et inversement. x)

Suite ? ^.^
Oui, je sais on fait bosser dur les écrivaines de la P.O : p

J'ai adoré cette suite!!Je pensais aussi que Morgane était "LA" bonne personne pour Bill!!Tu aimes être sadique avec tes personnages lol!!!
En tout cas suite stp!!

fafounette a écrit:

Moi je suis sûre qu'elle existe pas Laura, c'est une vieille excuse.

Pareil, ça me paraît évident.
Suite ^^

oh oh oh
une laura qui sort de nulle part
la demoiselle qui se confie tout d'un coup a Bill
ca promets de bonne chose tout ca

suite stp!!

Je suis sur que Morgane est la bonne personne quand même c'est une feinte de Bill ^^

Nouvelle Lectrice

Je suis totalement Gaga de ta fiction !
Suuuuuuuuuuuuite =D ! ♥.

Mdr ! La fibn m'a trop fait rire ton "Bien que j'ai déjà été sa bonne mais c'était pas les même fonctions" xD

Ca me tue quand t''écris des trucs comme ça.

Moi je dit que c'est pas beau de mentir Bill (A)

Ahah j'ai trop hate de lire la suiiiiite
J'espère que quand je rentrerais de Belgique la semaine prochaine y'aura tout plein de suite ^^

En tout cas bravo à toi encore une fois, j'aime toujours autant. et pourtant j'suis devenue trop difficile pour les fictions.

Bon voilà une suite dont je ne suis pas très satisfaite. J'arrive pas a y mettre une touche d'humour. Je met ça sur le dos de mon mal de crâne ... Il y aura bientôt plus d'action...


» Vendredi 2 Février. 18h00 , à la sortie du Goulag.

Toujours ces même crétins à la sortie du Lycée. Ils font vrombir le moteur de leurs minables scooteurs et mâchent leur chew-gum bruyamment pour attirer l'attention qu'ils n'ont jamais eu. Je sors énervée du bâtiment de sciences. Mes notes chutent considérablement, je n'ai pas le temps de rentrer chez moi qu'il fait déjà nuit et le froid me glace le bout du nez. Et puis je vois toutes ses filles qui court se réchauffer dans les bras de leur petits copains dès que la sonnerie retentit et ça m'agace profondément. Je dis au revoir à la bande et me dirige vers le métro. Un klaxon me fait sursauter. En me retournant je constate qu'il s'agit de Tom dans sa super voiture, en compagnie de deux jolies blondes

- Monte, je te ramène , me dit-il en souriant.
- Non. Je vais prendre le métro. Ciao.

Je ne sais pas ce qui me mettait tant en colère. Il coupa le moteur et descendit de sa voiture. Je continuas tout de même de marcher sans l'attendre. Je n'avais pas envie de parler aujourd'hui.

- T'a tes règles ou quoi ? Balança-t-il.
- Oh la ferme. C'est qui Laura ? Demandais-je brusquement en me retournant vers lui.
- Laura ? Connait pas.
- Il parait que Bill va sortir avec...
- Aaaaah t'es jalouse ! C'est la meilleure ! Dit-il en me pointant du doigt.Non, heu sérieusement, si Bill avait une fille en tête il me l'aurait dit. C'est sûr.

Cette réponse me suffisait. Je savais maintenant qui harceler pour toutes réponse. ET je ne suis PAS jalouse !
Je lui ai répondu d'aller se faire foutre avec un grand sourire.Ma colère avait laissé place à la perversion. Non pas la perversion du genre que quand je rentrerais chez moi j'irais me connecter sur un site porno. Non l'autre perversion. Celle qui vous met des idées diaboliques dans la tête et qui vous fait rire d'une façon bien cruelle.

» Lundi 5 Février. 12h00. Creuse sa tombe.

Assise sur un banc avec la bande. On vient de réaliser que la st-Valentin était dans 10 jours. Jools dit qu'elle n'aura pas de problèmes à trouver quelqu'un pour la soirée. Moi je pense que c'est faux. Avec ses dents jaunies par la cigarette, elle aura du mal. Et si elle n'en a pas, je lui en donnerai. ( Du mal, pas de cigarettes.)
Pour en revenir à moi, la plus importante , je suis dans une petite merde fraîche. D'après Lily, j'ai une réputation de sorcière dans le Lycée pour garçon Benson. Ça ne va pas m'aider a trouver un cavalier pour le bal organisé par le Lycée. Et puis...on est en Angleterre ! C'est quoi cette mode des bals ! On n'est pas américains. C'est agaçant cette américanisation.

» Lundi 5 Février, 18h00.

C'est la cohue devant le Lycée. Le, lycée Benson a envahi le parking. Je n'ai jamais vu un tel attroupement d'étalons devant ce Lycée. Ils sont tous venu chercher une cavalière pour le bal. Jools a secouer ses cheveux et s'est mis a marcher doit devant en prenant soin de remuer son popotin inexistant. Je l'ai suivie en observant la façon dont elle attirait les regards et j'ai aperçu Bill , dans un coin, qui semblait chercher quelqu'un des yeux. Je me suis planté devant lui, droite comme un piquet.

- Je parie que tu me cherches ! Lançais-je sur le ton de la rigolade.
- Non, j'ai perdu Tom. Il est en chasse pour une cavalière, dit-il calmement.
- Ah ... &, t'en a une toi ?
- Cavalière ? Bah... Non. Et toi t'y va avec quelqu'un ?
- Non. Mais Laura, tu l'invite pas ?
- Non, elle est...partie, bégaya-t-il, visiblement pris au dépourvu.
- Oh je vois, dis-je en souriant d'un air pervers.

Et puis il n'a plus rien dit. On a attendu que la foule se disperse pour trouver Tom. Au bout d'une demi-heure d'attente dans le froid , nous l'avons aperçu entrain de s'énerver avec une fille dont je connaissais vaguement le visage. On l'a rejoint. Il semblait très vexé.

- Hallucinant, il y a que des garces ici. Aucune n'a accepté d'être ma cavalière ! C'est pas dingue ça ?! S'exclama-t-il d'un air ahuri. Dingue...
- Bah... comment tu les a abordé ?Lui demandais-je.
- Je leur ai dit que si elle acceptait de venir avec moi, elle aurait l'droit de monter à l'arrière de ma caisse pour que je les "démarre". C'était bien trouver comme métaphore mais apparemment, ça leur a pas plu...
- Très Fin Tom, très fin, soupira Bill exaspéré.
- Bref, Morgane tu m'accompagneras puisque que personne t'a demandé. Ok ? dit Tom le plus sérieusement possible.
- Qui te dit que personne ne m'a demandé ?! M'exclamais-je vexée.
- Ouais, qui te dit que quelqu'un n'a pas l'intention de le faire ?! Hein ?! Renchérit Bill, à ma grande surprise.

Tom nous regarda drôlement et décréta que nous étions deux personnes extrêmement ravagées par la solitude sexuelle. Un truc du genre, bref, un truc qui n'a rien à voir avec la conversation comme d'habitude. Cependant, j'ai accepté l'invitation de Tom sous le regard étonné de Bill.