Allez mes cochonnes, voici la suite, j'ai pas fini de vous martyriser
Dites vous bien que si je coupe encore comme ça, c'est parce que si je m'arrête pas là, après je peux plus m'arrêter après...et voilà je me comprends XD
»Lundi 4 Mars . 21h50 . Négociations.- Reste avec moi. T'as peur de quoi ?
soupira Bill..De quoi j'ai peur ? Mais de tout ! C'est bien ça le problème. Pourquoi insiste-t-il tant ? Je suis sûre qu'il veut me parler mais la question est ; Ai-je vraiment envie d'entendre ce qu'il à a me dire maintenant ? Notre Jeu me plait, je ne veux pas arrêter tout de suite. Mais, lui, combien de temps tiendra-t-il encore ? Peut-être qu'il en a vraiment assez et que je suis entrain de bousiller toutes mes chances à force de le fuir. Je poussais un long soupir et finit par me glisser sous sa couverture tandis que Tom revenait bredouille de la salle de bain.
-Bill, tu dors à poil ce soir, l
ança-t-il avant de s'aperçevoir que je m'étais glissé sous les draps de son frère. Oui ou alors tu vas garder un slip, c'est peut-être mieux,
s'empressa-t-il de rajouter en me fixant drôlement.Je me sentais plus que mal à l'aise. C'était la première fois que je me retrouvais sous les draps d'un garçon. Ceux de Bill sentaient bon la lessive et étaient doux comme du cachemire. Je l'obligeais à me prêter un peu de son oreiller pour me soutenir la tête qui commençait à me faire mal. Il se colla contre moi et ferma ses yeux . Il semblait vouloir dormir et non parler. Seulement moi si je suis resté, ce n'est pas pour jouer le rôle d'un doudou.
- Bill tu dors ?
Demandais-je anxieuse.- Oui ,profondément,
répondit-il tout bas.- Ahah. Eh, je suis pas un doudou. Pourquoi devrais-je rester avec toi ?
- Parce que Tom refuses de dormir avec moi. Et je suis plus rassuré quand j'ai quelqu'un à côté.
- Tu m'étonnes qu'il ne veuille pas dormir avec toi. T'es un grand garçon maintenant, tu le sais ça ? C'est fini les dodos collectif mon petit Billy ,
soupirais-je. - Chut, je suis fatigué maintenant. On dort , d'accord ?
grogna-t-il en s'enfonçant dans son lit.Qu'est-ce qu'il peut être lourd parfois. Dix minutes plus tard, Monsieur s'était mis en mode "
Eh Roger mate ma caisse comment je la fais ronronner." ,En gros, il ronflait. . Impossible de trouver le sommeil. J'avais beau lui donner des coups et le secouer, il ne se réveillait pas. Je me suis donc résigné à dormir avec lui . J'étais maintenant en exploration dans le couloir. Une fin rayon de lumière s'échapait de sous la porte de Tom. J'entrais alors pour observer l'artiste en pleine composition avec sa guitare.
- Ils sont jamais là tes parents ou quoi ?
Lui demandais-je en baillant.Il se retourna vers moi et me sourit tout en posant sa guitare contre son lit. Je refermais la porte derrière moi et m'installais sur son lit, à côté de lui.
- Non, ma mère bosse tout le temps & mon beau-père l'accompagne dans ses voyages. C'est cool, on la maison pour nous tout seul, tout le temps,
me répondit-il en s'allongeant .- Vous vous sentez pas seul au bout d'un moment ?
- Moi non, je ramène toujours une fille quand je me sens seul. Mais Bill, lui , il doit se sentir vraiment seul oui. En même temps il a qu'a aller un peu plus vers les filles...
dit-il en faisant une drôle de moue. Il voulait que tu restes alors ?
- Oui, puisque tu refuses de dormir avec lui, c'est moi qui m'y colle,
soupirais-je.Il etouffa un petit rire et ebouriffa mes cheveux avec sa main. Je me levais pour mettre un peu de musique. En observant ses CD, je n'en trouvais pas un seul qui soit à mon gout. J'ai finalement prit le plus "potable", Dirty de Christina Aguilera. Le son était bas, pour ne pas réveiller le petite chose de la chambre d'à côté. Tom me fit signe de venir m'asseoir et alluma une cigarette. Je m'exécutais en réclament une petite bouffée de sa cigarette.
- Rêve,
dit-il en levant les yeux au ciel. Je-ne-veux-pas-que-tu-fumes.
- C'est juste une cigarette, c'est bon.
- Non c'est un joint et vu la façon dont tu as réagi la dernière fois que tu as essayé, on va éviter, à moins que tu ne veuilles faire des choses regrettables,
dit-il d'une façon pleine de sous-entedus.Je lui ri au nez et attrapa son joint pour en tirer une petite bouffée. Je me sentais tout à coup beaucoup plus détendue . Je m'étais mis debout sur le lit de Tom et le piétinais de long en large tout en donnant quelques coups de pied par-ci par-là à son propriètaire qui se tenait contre le mur et qui me regardait détruire son lit sans broncher. J'aime bien qu'il me laisse détruire ce qui lui appartient, ça me soulages. Bah quoi ?
- Tu dors avec moi la dévergondée ?
dit-il en récupérant son joint.- Je vais pas t'embêter, je crois que vous avez un canapé confortable qui fera l'affaire,
répondis-je.- Tu vois, ce soir je me sens seul,
répliqua-t-il en me soufflant sa fumée en plein visage. - Ca veut dire quoi ça Kaulitz ? Ton frère à déjà essayé d'abuser de moi aujourd'hui, tu vas pas t'y mettre aussi ?
plaisantais-je ,tout en restant distante.
Il ne répondit rien et se laissa tomber sur son lit en m'ouvrant ses bras. Il attendait que je me blotisse contre lui.Dom Juan se sent seul et veut de la compagnie. Je n'étais plus tout à fait claire d'esprit. Ma vue commençait à se troubler ( oui je sais il m'en faut peu. ). Il semblait si'mpatientait et se mit à gémir comme un chiot abandonné. C'était si mignon de le voir faire ses yeux rond. Mon petit chien à moi. Je ne pus résister une minute de plus face à ses pleurnichements et m'installa contre lui. Il dégageait une chaleur incroyable. Ses mains m'entourèrent et sa tête vînt se poser dans ma nuque. Qu'était-il entrain de faire ? J'étais d'accord pour lui servir de doudou, mais pas d'objet sexuel.
- J'ai pas très sommeil,
dit-il au creux de mon oreil. Oh mais tu as la chair de poule on dirait. Je te fais de l'effet ou quoi ?
Ricana-t-il.- - - - - - - - Alors, les paris sont ouverts, que va-t-il se passer ?