J'aurais voulu t'arracher les yeux et les préserver, comme un trésor, pouvoir m'y perdre quand l'envie me prend, à mon gré. Bordel, j'aurais voulu te mordre les lèvres jusqu'aux sang, j'aurais aimé sentir ce gout ferreux sur ma langue, te briser en mille morceaux rien qu'en te serrant dans une main, te griffer jusqu'aux os et m'excuser toujours un peu plus. Mon dieu, ce que j'aurais aimé te torturer de cette façon jusqu'à ce que tu me dises que tu m'aimes. Et je t'aurais même attaché au lit. Bordel, qu'est-ce que je t'aime toi et tes insultes qui me brisent le cœur. Je te l'aurais bien pris, tiens, ton cœur, et mon talon de catin en plein dedans. J'aurais aimé le faire gicler dans cette chambre étroite. Mon dieu, et ton sourire, je te l'aurais volé si j'avais pu. Ton putain de sourire. La boule au ventre, j'aurais voulu t'embrasser tendrement avant de te tuer. Te taillader les veines, coup de poignard et te noyer au fond de la baignoire. Je te hais comme jamais. J'aurais voulu poser chacune de tes magnifiques mains sur mes seins. Juste pour ressentir une dernière fois cette sensation. Bordel. J'aurais du croquer ton corps à pleine dents, l'éclater de mes canines et l'avaler pour ne plus en entendre parler. J'aurais du. Mais, bon sang que je t'aime.
Crève Tom, crève de l'amour que je te porte si tu ne veux pas mourir de désespoir.