[T] « Elle mentait très souvent. »

Chapitre 11 : Les fils de vies. On voudrait s’exiler dans le silence et saigner les causeries..

Une voix mélodieuse avait attiré mon attention. Aussitôt, je lançais un regard interrogateur à Céleste qui, elle, ne semblait pas surprise. Elle me sourit et se dirigea vers la fenêtre avant de l’ouvrir entièrement. Un frisson me parcouru tout le long de mes avant-bras dû à la soudaine fraîcheur qui venait d’envahir la chambre de Céleste.

« Reste ici, je vais lui ouvrir. » dit-elle en ouvrant doucement la porte de sa chambre et pendant qu’elle sortit dans le couloir j’avais reporté mon attention sur autre chose : l’appareil photo de Céleste.

J’étais curieux de savoir ce qu’elle aimait prendre en photo. Et alors que j’entendais les pas de Céleste qui descendait l’escalier, j’avais décidé de m’emparer précautionneusement du précieuse appareil et l’alluma. Je fis défilées les photos une par une.
Elle était indéniablement douée pour cet art. Ses clichés étaient variés, mais représentaient pour la plupart des instants de la vie quotidienne et le cliché qui me toucha la plus sincèrement représentait celui d’une jeune fille, sans doute un peu plus jeune que moi d’une ou deux années seulement, assise sur un banc en bois écrivant dans un petit carnet d’un air rêveur alors que sa guitare était posée à côté d’elle.
D’une certaine manière elle me rappelait moi. Il y a quelques années auparavant…

Je songeais aux moments passés à répéter avec mon frère dans notre garage, quand Céleste revint dans la chambre. Aussitôt je remis l’appareil photo à sa place et me prépara à m’excuser mais elle se mit à sourire en me demandant d’une voix enthousiaste :

« Mes photos te plaisent ? »
« Oh, oui. Oui, elle sont vraiment magni… » commençais-je avant de m’interrompre en voyant la nouvelle arrivante.
« Bill voici Léna, et vice versa. » dit Céleste alors que la dénommée Léna s’assit sur le lit en me lançant un seul regard qui semblait lasse.
« Alors c’est toi … je t’imaginais plus… viril » murmura-t-elle d’une voix moqueuse.

Je ne savais pas vraiment quoi répondre à cette remarque. D’habitude les répliques me venaient instinctivement - il faut dire qu’avec Tom c’était obligatoire pour conserver une dignité personnel… - .

« Léna… tu es venue pour un but précis ? » demanda nerveusement Céleste. - Et j’aurais mis ma main à couper qu’elle s’était dépêcher de changer de sujet. -

« Depuis quand a-t-on besoin d’une raison particulière pour rendre visite à sa meilleure amie ? »

Il y eut un silence d’une seconde au moins et Céleste avait eut le temps de lever les yeux au ciel d’un air agacé.

« J’étais venue te dire que j’étais prise demain soir… donc pour les photos on peut les repousser à dimanche ? » demanda-t-elle en ouvrant de grands yeux -faussemenq innocents .
« Je… ce n’est pas grave, j’avais prévus d’y aller avec…Bill. » répondit Céleste, les joues rouges.
« Je vois… tu ne perds pas de temps avant de me remplacer. » répliqua Léna en se renfrognant aussitôt.

Pour tout dire, je ne pouvais pas m’empêcher de rigoler intérieurement en les observant toutes les deux. Elles me rappelaient mon frère et moi en moins pire. C’était vraiment amusant de les regardés discuter entre elles, Léna autant que Céleste semblaient connaître d’avances les répliques que l’une ou l’autre allaient sortir.

«  Mais non, Léna. Ce n’est pas ça… c’est juste que Bill part dans une semaine alors… » Céleste fut interrompu par Léna qui s’indigna.
« Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ? Hein ? A part au niveau anatomique, si tu vois ce que je veux di… » cette fois-ci ce fut au tour de Céleste de l’interrompre en faisant monter la conversation d’un ton.

«  LENA ! Tu raconte n’importe quoi ! Tu es complètement débi… » une fois de plus Céleste fut interrompu par Léna.
« Tais-toi.  » dit-elle d’une voix autoritaire mais parfaitement calme.

En une demi seconde cette fille avait retrouvé une impassibilité remarquable. C’était déconcertant, sans compter que Céleste lui avait obéit en se renfrognant dans son coin. Et finalement Léna se tourna vers moi :

« Toi… je ne t’aime pas. » dit-elle d’une voix neutre alors que Céleste s'excusait déjà du regard, pour cette remarque blessante.

____________________

Alors premièrement, je tiens à vous remercier de continuer à me lire et pour vos gentils commentaires, ça me fait vraiment plaisir. ^-^
Et je me dis que j'ai vraiment bien fait de vous mettre deux suites, car malheureusement, j'ai un petit problème avec mon ordinateur portable, (la batterie ne charge plus) et je vais devoir l'emmener en réparation, donc plus d'internet : ( . Mais il y a un petit espoir pour que ce soit juste le câble de recharge qui déconne et donc qu'ils ont juste à m'en donner un autre, et à ce moment j'aurais encore internet.
Je vous dis ça parce-que si je ne poste pas de suite , cette semaine et la semaine prochaine ne vous inquiétez pas, je ne la laisse pas tomber. J'ai encore pleins d'autres suites en réserve. X3

Mort de rire "Toi je ne t'aime pas".
Bon j'espère que ton problème d'ordi sera vite réglé parce que je suis impatiente de lire la suite . (:

coucou

C'est vraiment génial ce que t'écris, j'aime beaucoups =)
Vivement que ton ordi remarche pour pouvoir avoir la suite

MDR
"Toi je t'aime pas"

j'adoooore !
Suite ♥

j'adore la franchise de lLéna =D

J'ai hâte d'avoir une suite.
en éspérant que ton ordi ne soit pas mort

le pauvre, elle ne l'aime pas alors qu'il n'a rien demandé
suite en espérant que ton pc va bien aller

Belle suite
Pressée de lire la suite

Chapitre 12 : Pourquoi ? Je ne vis pas seulement pour aujourd’hui. Je vis aussi pour hier et pour demain..

Trois jours s’étaient écoulés. Trois longs jours sans aucune nouvelle de lui. Rien ne laissait présager cette absence de nouvelle. Il était partit peu de temps après la remarque blessante de Léna en me lançant un petit « à demain ». Et je l’avais attendu comme promit l’appareil photo accroché au cou, mais il n’était pas venu.
Et je n’avais aucun numéro pour le contacter. Pas moyen de savoir s’il était vexé au point de ne plus vouloir me parler.

« t’es fâchée ? » demanda Léna en soupirant.

Je ne pris pas la peine de lui répondre et fis simplement semblant d’être absorbé par les vitrines de magasins.

« Répond moi, Céleste » rajouta-t-elle face à mon silence obstiné.
]« Que veux tu que je te dises, Léna ? Tu as tout gâché. » murmurais-je.

J’affichais alors une mine sombre et lui tourna le dos.

« Tu as tout gâchés. » répétais-je en accentuant chaque mot.

La nuit était tombée depuis environs une demi-heure, et nous avions décidés de prendre le tram pour rentrer chez moi. L’arrêt se trouvait à environs 10 minutes de notre destination finale. Je gonflais mes poumons de l’air calme du soir, en ouvrant grand les yeux sur la rue.
C’était assez frappant. La différence qu’entrainait la tombée de la nuit dans le comportement des gens, ils semblaient tous avoir une mine sombre. Il y avait par exemple ce businessman qui avait dévoré Léna du regard pendant tous le trajet du tram, nœud de cravate défait et sa veste dans les bras. Et puis aussi la boulangère qui fumait tranquillement sur le seuil de sa boutique. Ils avaient des gestes lents et lourds, des sourires doux et fantomatiques. Dans leurs attitudes émanait quelque chose de vrai, comme si le masque qu’ils portaient le jour tombait la nuit.

Arrivés à la maison, j’ai tout suite vérifié le mot que mon père avait laissé sur la table basse du salon. « Tu peux commander une pizza, Céleste. Nous rentrerons tard ce soir. Bisous, et surveille bien ta sœur. ».

« Marie, je suis rentrée ! » m’écrirais-je aussitôt.

Un simple tambourinements de porte me suffit en guise de réponse. J’attendis d’entendre la musique de Marie redémarrer avant de me mettre devant la télé alors que Léna s’installa à côté de moi. Une minute passa, tandis que j’essayais de trouver un programme de télé intéressant.

« Pourquoi ? » finis-je par demander.
« Pourquoi, quoi ? » demanda Léna en se tournant vers moi.
« Pourquoi… commençais-je, tu lui as dis une chose pareille ? »
« Parce-que c’est vrai. » répondit-elle du tac-o-tac. « je ne l’aime pas. Je ne vais pas faire semblant du contraire, simplement pour ne pas le vexer. Je me fiche qu’il soit chanteur ou pas. »
« Tu ne lui as parler qu’une seule fois et c’était pour te moquer. J’ai aussi penser la même chose lorsqu’on s’est vus et j’avais tords. Tu n‘aurais pas pu prendre le temps de le connaitre, non ? » répliquais-je.
« Je n’en ai pas ressentis le besoin. » lâcha-t-elle à son tour d’un ton détaché.

Elle me prit la télécommande des mains et changea de chaine. Au fil des minutes l’atmosphère sembla se détendre un peu plus. Nous avions opter silencieusement sur un film nommer « une autre vie » qui retraçait l’histoire d’une fille absorbée par la planification de sa propre mort. Je la prenais pour une folle jusqu’à ce qu’elle dise « La mort est belle. Du moins, la mienne le sera. Je frémis, bien sûr à l’idée d’y penser. Mais ce n’est qu’une petite peur et ce n’est pas pire qu’être frêle, petite, insignifiante dans une marre d’humains qui peuplent ce monde. Après tout ce n’est qu’une simple vie parmi d’autres qui s’arrêtera, comme une toute petite fourmis qui se meurt. Et ce n’est pas grave, non ? Ce n’est rien. Je ne suis rien. »

« Chambre 127, si tu tiens tant à le revoir. » murmura Léna, le regard toujours fixé vers la télévision.
« Hein ? Comment tu sais ça ? » m’étonnais-je.
« J’ai mes sources, Céleste. » répondit Léna, un sourire espiègle aux lèvres.

____________________



C'est vrai que Léna est vraiment... spéciale ! Et ce n'est pas finit, encore, croyez-moi. x)
Alors, vous pensez que l'égo' de Bill en a prit un coup ou qu'il a simplement eut un contre-temps ? xD

Nouvelle lectrice j'adore , alors bah Suite

j'aime bien cette suite.
Comment Léna sait où il est?

suite?

Suuite !
j'adore

On critique pas Léna, ok ?
Nan bah qu dire à part que j'aime, j'aime et j'aime ? & qu'il me tarde une suite

fafounette a écrit:

Moi je pense ... que son ego en a prit un coup mais qu'il a eu un contre-temps. C'est à dire, qu'il a du se vexer, certes, mais ces paroles ne sortaient pas de la bouche de Céleste mais de celle de son amie. Alors bon, je pense qu'il est pas bête =')
Oui, le personnage de Léna est spéciale mais moi j'aime bien ce côté espiègle & toujours surprenant.

+1 ! Je pense exactement comme toi !



Suite ~

Oune souite ? ;_;

AAAHH, xD . Je la met plus tard, je suis en train de peaufiner. Vous aurez le droit à deux chapitres d'un coup ♥

Chapitre 13 : Fin. Je m’har­mo­ni­sais à la nature, pareille à une brin­dille qui se con­fon­dait dans les bran­cha­ges..

J’hésitais à frapper. Après tout, peut-être était-il réellement vexé.
Enfin, il n’y avait qu’un seul moyen d’éclaircir les choses.
Après une profonde inspiration je me décidais enfin à toquer à la porte et je n’eus pas longtemps à attendre pour que celle-ci s’ouvre. Mais pour ma plus grande stupeur, ce n’était pas Bill qui se tenait devant moi. Non, non. C’était l’autre. Son frère : Tom.
Lorsqu’il me vit, il essaya aussitôt de refermer la porte mais, par simple réflexe, je mis mon pieds dans l’entrebâillement pour l’en empêcher avant de m’écrier :

« Eh ! Je veux parler à Bill. »
« Qu’est-ce que tu lui veux ? » répliqua-t-il agacée.
« Ca te regarde pas. » rétorquais-je.

Pendant un instant, il parut surprit. Était-il lui aussi susceptible ?

« Qui es-tu ? » demanda-t-il, alors.
« Une amie. » répondis-je, avant de me mordre la lèvre inférieur. « Enfin, une amie… façon de parler, apparemment. » ajoutais-je.

Il me dévisagea pendant quelques secondes.

« T’es la fille de l’autre soir ? »
« Céleste. » répliquais-je en fronçant les sourcils.

Il soupira et m’ouvrit enfin la porte. Ce fut à contrecœur, apparemment. Il n’attendit même pas que je puisse observer la pièce avant de m’attaquer verbalement :

« C’est à cause de toi que Bill est si étrange ces temps-ci ? Si c’est le cas, tu n’as rien à faire ici. Ces deux derniers jours, il semble enfin reprendre ses esprits. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé réellement mais je… »
« Où est-il ? » le coupais-je sans ménagement.
« Il n’est pas encore là. » répondit-il avant de m’inviter à quitter sa chambre au plus vite.

Je ne répondis rien, me contentant de quitter cette pièce pour me retrouver dans le couloir luxueux de l’hôtel. Dans l’ascenseur j’en profitais pour m’observer dans le miroir. J’aurais juré que mes cheveux s’étaient éclaircis, à présent ils n’étaient plus noirs mais bien bruns foncés. Peut-être étais-ce une différence minime, mais elle m’intrigua assez pour ne pas m’apercevoir tout de suite que les portes de l’ascenseur s’étaient déjà ouverte laissant apparaître le grand hall. D’un pas distrait je suis finalement sortie de l’ascenseur, et c’est là que je l’ai vus. Oui. Il semblait en forme et discutait avec un des deux autres membres -dont le nom ne me revenait pas, pour l’instant- du groupe. Je suis restée planter, figée. Oh et après tout, s’il ne veut plus me voir c’est à lui d’assumer ce choix. D’une démarche que j’espérais assurée, je traversa le hall et pendant une simple seconde ses yeux noisettes croisèrent les miens. Un simple regard commun qu’il s’empressa aussitôt de rompre, tout en continuant à parler les yeux rivés au sol. Dans un dernier geste précipitée je m’emparais de la poignée de la porte sans laisser le temps au portier de le faire à ma place, et je descendis dans la rue bruyante. Parmi le brouhaha des klaxons mélanger aux diverses bribes de conversation, je sentis à nouveau cette douleur dans ma tête. C’était donc comme ça que cette amitié artificielle allait se terminer ? Je repris lentement une marche silencieuse pour retourner chez moi, sans doute, Léna devait m’attendre. Mais c’était tellement triste. Tout était finis.

Bon, je suis vraiment désolée mais ma mère m'a virée de l'ordi donc j'ai pas eu le temps de faire la mise en page du chapitre suivant donc je le mettrais demain matin. : /

Qu'une chose a dire : SUITEEEEEEEEEEEEEEEE =D

New lectrice!!!!!!!! J'adoreeeeeeeeee