╔╝Chapitre 34 : Aide-moi … mais laisse moi … ╔╝
Aucune nouvelle des jumeaux depuis 2 mois … aucune nouvelle du batteur depuis 4 semaines … quelque nouvelle du bassiste mais sans plus … restant toujours vague dans ces réponses qu’il donne des fois sans grande conviction.
… : Bonjour.
Toujours se même accent qui rode dans ces paroles … toujours la même joie de vivre qu’on ressent en rentrant dans cette librairie.
Une voix douce et Allemand sort des lèvres de la silhouette recouverte de différent linge sombre.
… : Bonjour … parlez-vous allemand ?
Le patron de la librairie regarde la personne … un allemand … rien que ça … ça fait longtemps qu’il avait entendu une voix sans l’accent bien trop prononcer du français.
Maxum : Oui bien entendu … que puis-je faire pour vous ?
La capuche cache parfaitement le visage de la personne … laissant pas apparaitre un seul morceau de peau … les mains recouvertes de parfait gans … on ne remarque pas vraiment la forme de la silhouette … le noir recouvre parfaitement … on pourrait penser à un voleur … mais pourtant la présence de cette personne laisse la sérénité de ces lieux.
… : Engel … je voudrais voire Engel.
Maxum : Elle arrive seulement vers 14h30 l’après-midi … vous voulez l’attendre dans le coin lecture ?
… : Non … je repasserais dans l’après-midi … 15h00 elle sera là ?
Maxum : Oui bien sur.
Il cherche un crayon et un papier pour prendre note des réponses de sa prochaine question.
Maxum : Puis-je avoir …
Mais la porte se referme déjà sous le cliquetis de la clochette positionnait au dessus de la porte … il voit la silhouette s’évaporé telle un fantôme sous la pluie battante de l’extérieure.
Il se dit qu’il repassera … surtout si c’est pour voir Engel. Il pose papier et crayon et recommence à faire l’inventaire qu’il trouve bien long sans les rires cristalline de la jeune gothique qu’il apprécie beaucoup à ces côtés.
La pile de magazine à ranger diminue à chaque passage d’Engel … n’oubliant pas de les ranger par ordre alphabétique … n’oubliant pas de se servir du lecteur de prix pour vérifier que c’est correcte … et n’oubliant pas de sourire en voyant par elle-même qu’elle a bien travailler … il ne reste plus cas accueillir les clients.
Une nouvelle fois les cliquetis se font entendre … le patron ne laisse pas un minute de plus à la personne et s’exprime dans un parfait allemand.
Maxum : Elle est dans le rayon des magazines allemand.
Un léger «
Danke » sort de la bouche de la silhouette toujours aussi sombre … il arrive à voir un morceau de peau palle quand un léger vent rentre maladroitement dans la magasin en même temps qu’un client … la silhouette se faufile déjà dans les rayons cherchant le rayon si particulier qui contient l’actualité de l’Allemagne.
Engel se lève en entendant des pas dans son dos … elle se retourne et découvre la silhouette sombre.
Engel : Bonjour … puis-je …
Une main se pose doucement sur ces lèvres … la fessant reculer un peut plus loin dans le rayon … la peur se lit dans les yeux de la jeune gothique … son dos touche le murs blanc … des tremblements se fond délicatement sentir sur son corps.
… : Ne crie pas … je veux juste te demander un service … tu as juste à dire oui.
Elle connait cette voix … elle la déjà souvent entendu … mais où ? Quand ? … elle fait un signe de tête positif … mais les tremblements ne s’arrêtent pas pour autant. Les doigts gantés se retirent doucement de ces lèvres … les frôlant délicatement.
… : Aide-moi !
Elle découvre le visage de l’homme qui se tient devant elle … se piercing à la lèvre … ces yeux chocolat qui pétille de vie, sauf aujourd’hui … la peau un peut bronzer à l’habitude, tellement palle en se moment.
Engel : Tom … mais …
Elle ne termine pas ça phrase … après tout ça ne sert à rien … elle entours ces bras autours du cou du guitariste … les mains de l’homme se pose sur la taille de la jeune fille qui ne tient plus vraiment sur la pointe de ces pieds … des lèvres se posent sur la joue gauche de la gothique … la fessant sursauter par la surprise de cette douceur.
Tom : Aide-moi Engel !
Les bras d’Engel se ressert un peut plus … les rapprochant un peut plus l’un de l’autre. Le guitariste pose son visage dans le cou dénuder de la jeune femme … déposant ces lèvres à plusieurs reprisent.
Engel : Comment je peux t’aider ?
Tom : Laisse-moi t’aimer … laisse moi le droit de t’aimer comme tu dois être aimé … et je te promets de ne plus te laisser.
Comment on aime dans la vraie vie ? Comme on dit « Ich liebe dich » en le ressentant ? Comment ?
Engel : Mais Tom … tu sais bien que je ne sais pas aimer.
Tom : Laisse moi t’apprendre … laisse moi te montré que c’est simple … laisse moi te faire sourire … laisse moi te faire des bisous … laisse moi te montré un amour franc.
Engel : Mais …
Un doigt se pose sur ces lèvres … l’empêchant de continuer de parler.
Tom : J’irais à ton rythme … et si je vais trop vite dit le moi … je t’écouterais.
Elle ne sait pas quoi dire … que doit-elle vraiment comprendre dans ces phrases … dans ces mots ?
« Tom … ton cœur, il dit quoi en se moment ? »
Avis ???