|
| [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I | |
|
+19maridu17 rocky girl An@-mOrphOze tiffie. amandus kaulitz MadHatter diesel87 Camilla . Sunshine_. Lysanxia L I P T O N caro17 QueenOfSuburbia Geheimnis val Viola. 04-bill-29 x-Trashiiix Papagei 23 participants | |
Auteur | Message |
---|
Lysanxia Modératrice
Nombre de messages : 6949 Age : 124 Ma localisation : Dans un kinder surprise. Date d'inscription : 05/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Mer 24 Nov 2010 - 18:48 | |
| On peux vouloi, mais je suis la seule à l'avoir, je le finis ce soir, parce qu'il est looooooong, je sais pas si elle vous donne tout, mais elle s'est gavée, clem :-)
| |
| | | Papagei Traductrice
Nombre de messages : 2672 Age : 31 Ma localisation : Lyon Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 17:55 | |
| Bon, une courte suite, et je vous poste le HS Gustav ce soir je pense. Bonne lecture ! _______________ Nous étions enfin réunis, et ce, pour le meilleur et pour le pire.
[…] - Tom ? Tom réveille-toi !!! Il faut que tu...Tom, t'as couché avec une fille cette nuit ? Merde Tom ! Et Anna ? Quelqu'un venait d'entrer dans cette chambre, qu'on pouvait appeler notre chambre. - Non mais tu ne pouvais pas t'empêcher de... Il nous observait, furieux. J'étais encore tendrement enlacée à mon homme, dans le coaltar. Je levai ma petite tête toute endormie, histoire de voir qui criait sur mon amoureux, si tôt le matin. - Chuuuut Gustav...il dort, fis-je, en fixant Tom, attendrie. - Anna ? Anna c'est bien toi ? répondit le blond, ahuri. - Voui. - Mais...tu...tu...t'es...t'es là ? - Bah non Gustav, c'est mon fantôme que je projette à la force de ma pensée, et qui s'évaporera après que Tom se soit réveillé...je veille sur son sommeil toutes les nuits, tu sais. - Oh mon Dieu...Bill ! Biiiiiiiiiiill !!! L'androgyne arriva en courant dans la chambre, paniqué. - Quoi quoi quoi ? - J'ai des hallucinations. - Hein ? - Tu vois Anna, toi, là, dans le lit de Tom ? - Bah oui. - Ah oui ? - Bah oui. Je frappai mon front de la paume de ma main. Mais quel abruti, quand il s'y mettait, mon bisounours. Je me levai délicatement, pour ne pas réveiller Tom. Je sautai dans les bras du batteur, qui ne comprit rien de ce qu'il se passait. - Oh Anna...Anna ma p'tite Anna...tu m'as trop manquée, ma puce...je t'aime ma p'tite poupée, je t'aime. - Eh oh ! Je suis là, hein, fit Tom, bondissant du lit, pour se poster devant Gustav qui m'enlaçait à présent. - Oui mais attends, je l'ai pas vu depuis longtemps. Excuse-moi de dire bonjour à une des personnes les plus importantes de ma vie. - Oui mais là Gus...tu m'étouffes, ris-je. - Oh ! Oh pardon !!! dit-il en me lâchant d'un seul coup. Tu n'as rien, ça va ? - Oui oui, lui souris-je. - T'es sûre, hein ? - Oui oui. Tom me prit alors dans ses bras, histoire de bien faire comprendre à Gustav que j'étais à lui. Je sentis comme un morceau de viande. Gé-nial. Bill me vit grimacer et nous rîmes alors tous les deux, laissant les deux autres dans le flou le plus complet. - Qu'est-ce qu'il y a ? m'interrogea le guitariste. - Rien rien, essayai-je d'articuler. Bill et moi étions toujours complètement hilares, et Tom se mit soudain à bouder, desserrant notre étreinte. Gustav sembla, lui aussi, dérangé par quelque chose. - Franchement, j'aimais limite mieux quand tu l'aimais pas, hein, grommela-t-il à l'intention de Bill. Tom acquiesça avant d'ajouter : - J'veux bien que vous vous parliez gentiment, mais enfin là...z'êtes trop complices. J'aime pas quand les autres sont trop complices avec ma chérie, bouda-t-il. Bill et moi n'en pouvions plus tellement ils avaient des têtes hilarantes. Gustav fronçai les sourcils de cette façon que j'aimais tant, et il avait imprimé sur le visage son air « j'suis-un-gros-bougon-hyper-méga-blasé-d'ma-vie-pas-drôle-mais-j'assume », tandis que Tom lui, avait une moue d'enfant triste. - Vous pouvez pas vous arrêtez de rire quand on vous dit des choses comme ça ? s'écria ce dernier. Gustav a limite raison là : je préférais quand vous vous faisiez la gueule. - Je peux repartir à Berlin si tu veux un peu retrouver ton frère..., plaisantai-je. Il m'attira alors à nouveau contre lui, m'entoura amoureusement de ses bras, et planta ses yeux dans les miens, m'enveloppant de tendresse par ce simple regard. - Jamais tu ne repars où que ce soit sans moi, Anna. Plus jamais, me souffla-t-il. - Plus jamais, c'est promis, lui assurai-je. - Bon c'est bien mignon tout ça, mais David nous attend, annonça Bill. Il faut qu'il nous reparle du prochain voyage en... - Oui oui, on sait, le coupa brusquement son double. Laissez-moi dix minutes, il faut quand même que je m'habille... - Ah ? T'es obligé ? lui dis-je, dessinant des petits cercles sur son torse nu. Moi le boxer, ça me va très bien. - Oui, mais David n'est pas toi mon amour. Je sais que j'ai un corps de rêve, mais je provoquerais des émeutes si je sortais habillé comme ça, déclara-t-il de sa voix de dragueur. Les deux autres roulèrent des yeux avant de nous abandonner. - C'est où, votre prochain voyage ? demandai-je, curieuse de connaître la nouvelle destination de rêve vers laquelle les garçons allaient très prochainement se rendre. - Je te le dirai pas...me lança-t-il d'un ton joueur. - Aller !!! criai-je. C'est pas justeuuuuh ! - Je ne te dirai rien. Tu le sauras bien assez tôt. - C'est quand « assez tôt » ? répondis-je. - Assez tôt, ma puce, me dit en m'embrassant furtivement le front. Bon aller, j'y vais, sinon David va attendre. Et tu sais autant que moi... - Que David n'aime pas attendre...aller, file ! Mais on en reparle quand tu reviens, hein. - Mais oui ma chérie ! - Non mais c'était pas vraiment une question, mon cœur. Il rit et se précipita vers la porte de la chambre. - Tom ? - Mh ? - Bisou ? me plaignis-je. Il revint vers moi, et m'embrassa vraiment très tendrement. Nous nous sourîmes et il me glissa un « A tout à l'heure » des plus craquants. J'entendis tout le petit monde s'activer, puis s'en aller. J'étais bien, mon cœur semblait soigné de cette douleur fulgurante qui l'avait déchiré ces derniers temps... Son sourire, ses baisers, j'en avais besoin. Sa voix, ses yeux, étaient mes repères. Et rien, rien au monde ne faisait palpiter mon cœur plus fort que sa façon de me toucher, de me parler et de m'embrasser. Mon téléphone sonna, me tirant de mes pensées.
« Nouveau message : Kat <3
Ma petite chérie, alors, comment ça va ? Ton con de copain a réagi ? Bill m'a fait peur quand il a dit qu'il t'embarquait. J'avais peur que Gus me tue... Mais non. Il m'a juste dit Merci. Ce mec, décidément, je ne le capterai jaaaamaaaaaiiiis. Matt me fait la gueule. Il t'a pas envoyé de message, hasard ? Bisous ma petite sœur de cœur, appelle-moi un de ces 4. <3 »
Je souris et décidai de lui téléphoner, puisque j'allai passer la journée seule, autant l'occuper un peu. - Allo ? - Hello Kat ! - Aaaaaaaaaah ! Anna ma chérie d'amour !!! Tu vas bien ? Tu me manques, toi et tes problèmes de mecs, s'esclaffa-t-elle. - Oui, oui, ça va. Toi aussi tu me manques. L'école se passe bien ? - Bah ouais, à part que la demi portion ne daigne même plus m'adresser la parole. Il m'en veut de t'avoir laissé partir, je crois... - Ah. - Donc bon, je me sens un peu seule parfois, mais moi et ma folie, t'inquiètes qu'on s'en sort pas trop mal, plaisanta-t-elle. - Ma puce...comment on va faire si loin l'une de l'autre ? demandai-je, un peu triste tout de même. - Je viendrai te voir pendant les vacances, et je harcèlerai ton mec, ton ex et Bill pour qu'un d'eux te ramène vers moi aussi de temps en temps. - D'ac. - Et Tom ? Comment il va ? - Bah...je te le dis mais tu cries pas, hein ? Il est juste...bah mille fois mieux que dans mes souvenirs. Je sais pas...c'est magique quoi. - Ok. Donc il n'est plus dégénéré d'la cervelle ? - Non non, ris-je. Il a compris que son frère était une partie de lui, et c'était que ce j'attendais de lui. Donc l'histoire est réglée. - Très bien. Mais sache que quoi qu'il se passe, tu seras toujours la bienvenue ici. - Entendu. Et dis, mes fringues, tu me les envoies ? - Gus va passer les chercher demain. - Ok. - Anna ? - Ouais ? - Fais attention à toi. Et préviens Tom qui s'il te fait encore du mal, je viens en personne lui défoncer sa gueule d'ange, fit-elle. - Je lui transmettrai le message, Kat. Aller, bisoooouuuus ma belle !!!! - Bisous ma chérie !!!____________________ Voili voilou ! Alors ? J'ai un peu avancé cette semaine, et je me rapproche peu à peu de la fin. J'ai des putains d'envie d'écrire cette semaine... Le froid, la différence ville/campagne, les lumières de Lyon la nuit... Et puis j'ai rêvé de TH (enfin, de Tom & Gus) cette semaine, la preuve que terminer cette histoire m'obsède. x) Oh, vous avez vu comment Gustav a grossi ? J'étais choquée. Ileana, vu que c'est ton mari : mais qu'est-ce que tu lui donne a bouffé ??? XD Et puis y'a aussi son nouveau tatouage...mais c'est quoi cette horreur ?
Bon aller, faites moi de gros RTL, j'adore en lire.
Bref...HS Gustav ce soir je pense, je suis pas sûre. | |
| | | Pitchoune Schrei
Nombre de messages : 255 Age : 41 Ma localisation : Dans ma bulle avec mes manga et Tokio Hotel Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 18:11 | |
| c'est tout c'est po juste c'est trop vite lu. Merci pour le lemon et le HS de Tom j'ai adoré !! | |
| | | Papagei Traductrice
Nombre de messages : 2672 Age : 31 Ma localisation : Lyon Date d'inscription : 11/04/2007
| | | | x-Trashiiix Heilig
Nombre de messages : 4116 Age : 31 Ma localisation : Rennes Date d'inscription : 21/03/2010
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 18:42 | |
| Haan Mais Nan Moi J'aime Pas Cette Suite ! u_u * Devine Pourquoi * Je Veux Que... Nan Je Sais Pas En Fait xD - Citation :
- « j'suis-un-gros-bougon-hyper-méga-blasé-d'ma-vie-pas-drôle-mais-j'assume »
Haan J'adore, Il Pourrait Faire Cette Tête Là En Live Un Jour ? - Citation :
- Les deux autres roulèrent des yeux avant de nous abandonner.
Je Sais Pas Pourquoi Mais J'ai Eu La Même Réaction Qu'eux Sur Le Moment... Bizarrement, Hein, Bizarrement... Bon Je Veux Le MégaUltraLong HS Gus Et Ptète Que T'auras Un MégaUltraLong Commentaire xD Suite Hs : Oui J'ai Vu Le New Tatouage De Gus, J'aime Pas xD 'Parait Que C'est Des Têtes De Morts... J'en Ai Aperçus Une Et Encore, Faut De L'imagination Je Trouve XD J'ai Pas Fais Gaffe Si Il A Grossit oo * Cherche Sur Google* Par Contre T'as Vu, Sur Certaines Photos Pour Le Best Of, On Dirait Que Bill A Un Piercing Au Nombril, Gott Dis Moi Que C'est Pas Vrai XD Sinon Il Neige Chez Moi Et Jsuis Happy... Mais Niveau Inspiration Ba... Ca Me Donne Pas Plus Envie D'écrire Que D'habitude, Merde xD Bon HS Off, Suite Maintenant Edit : Oui En Fait... Mais Jtrouve Pas Que Ca Choque Autant Que Ca Pour Gus oo xD Re Edit : Ah Si En Fait xD | |
| | | Papagei Traductrice
Nombre de messages : 2672 Age : 31 Ma localisation : Lyon Date d'inscription : 11/04/2007
| | | | x-Trashiiix Heilig
Nombre de messages : 4116 Age : 31 Ma localisation : Rennes Date d'inscription : 21/03/2010
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 19:28 | |
| Mdrrr x) Rhô Nan, Pas Sur Toutes Les Photos Quans Même xD Et Ouaip Jviens De Regarder... Surtout Du Bidon Nan ? XD Et Ouai J'tenvoie Un Lien Par Mp Stuveux x) Et Youpii | |
| | | Sunshine_. Heilig
Nombre de messages : 4101 Age : 30 Ma localisation : Paris Date d'inscription : 28/04/2010
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 19:31 | |
| Mouhahaha c'est trop miiiiignon! J'adore la complicité de Bill&Anna! Et KAT, un amour! Mais je sens que Ca va se gâter .... Pour info: Je suis espagnole, donc Gustav a le droit tous les jours de manger tortilla, paella, beignets, confiture de chorizo...hehe je m'occupe tres bien de lui . Pour le tatouage, il m'a pas concertè --" (mais t'en fais pas, je sens que j'vais passer mes nuits a l'effacer xD) Suite, le HS mon petit chou (ouh que je suis gentille x)) | |
| | | Papagei Traductrice
Nombre de messages : 2672 Age : 31 Ma localisation : Lyon Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 19:44 | |
| | |
| | | x-Trashiiix Heilig
Nombre de messages : 4116 Age : 31 Ma localisation : Rennes Date d'inscription : 21/03/2010
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 19:45 | |
| Mode Double Menton Mouahahaha XD Et Ca Y Est, Envoyé XD | |
| | | Lysanxia Modératrice
Nombre de messages : 6949 Age : 124 Ma localisation : Dans un kinder surprise. Date d'inscription : 05/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 21:29 | |
| | |
| | | Papagei Traductrice
Nombre de messages : 2672 Age : 31 Ma localisation : Lyon Date d'inscription : 11/04/2007
| | | | x-Trashiiix Heilig
Nombre de messages : 4116 Age : 31 Ma localisation : Rennes Date d'inscription : 21/03/2010
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 21:38 | |
| Youpii | |
| | | Lysanxia Modératrice
Nombre de messages : 6949 Age : 124 Ma localisation : Dans un kinder surprise. Date d'inscription : 05/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 21:39 | |
| ouuiiiii puis comme ça après tu pourras me posté ma suite à moi | |
| | | x_Ov3r-Doz3_x Heilig
Nombre de messages : 5416 Age : 30 Ma localisation : 93. Date d'inscription : 28/02/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Sam 27 Nov 2010 - 22:36 | |
| | |
| | | Papagei Traductrice
Nombre de messages : 2672 Age : 31 Ma localisation : Lyon Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Dim 28 Nov 2010 - 12:43 | |
| Je songe à vous le poster en deux parties... Parce que là, il est vraiment long. --' Jsuis sur la mise en forme depuis hier soir. U.U' Donc dites-moi si ça vous dérange pas... Je vais couper après le départ d'Anna à Berlin je pense. | |
| | | x-Trashiiix Heilig
Nombre de messages : 4116 Age : 31 Ma localisation : Rennes Date d'inscription : 21/03/2010
| | | | Sunshine_. Heilig
Nombre de messages : 4101 Age : 30 Ma localisation : Paris Date d'inscription : 28/04/2010
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Dim 28 Nov 2010 - 12:47 | |
| Pareil que Trash | |
| | | amandus kaulitz Fan kraft 483
Nombre de messages : 736 Age : 30 Ma localisation : Avignon Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Dim 28 Nov 2010 - 12:47 | |
| J'adore ce chapitre de retrouvaille, de bonne humeur & tout ça Gustav m'a bien fait rire dans ce chapitre Pas très fut fut le petit blond . On comprend mieux pourquoi il a besoin de lunettes. Enfin bon tout le monde se retrouve s'enlace, s'aime. La pays magique ! Mais ou vont il partir ? Anna avec eux aussi non ?! Bon du coté de Kate, elle est soulagée, et elles se reverront surement ; et le petit Matt qui boude : Haaa bien fait pour lui . Mais la reverra t'il aussi ? Se pointera t'il pour foutre la merde ou Matt est exclus à présent ? Allez Suite | |
| | | Lysanxia Modératrice
Nombre de messages : 6949 Age : 124 Ma localisation : Dans un kinder surprise. Date d'inscription : 05/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Dim 28 Nov 2010 - 12:51 | |
| Posteee sadique mdr Il me tarde de te lire | |
| | | Papagei Traductrice
Nombre de messages : 2672 Age : 31 Ma localisation : Lyon Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Dim 28 Nov 2010 - 13:33 | |
| Le voici, le voilà, le fameux HS Gustav !!! =D Comme fond sonore, je vous conseille Totgeliebt suivie de Nach Dir Kommt Nichts. Je crois que ce sont celles dont les paroles collent le plus à la situation. Bonne lecture. ________________________ Je ne sais pas pourquoi je fais toujours tout de travers. Je pique des crises. Pour rien. Mais je t'aime tellement Anna. J'ai tellement peur de te perdre. J'ai si peu confiance en moi, tu sais. Je ne m'aime pas, alors ça me surprends que tu m'aimes. Tu vois Anna, tout ça, tu le ressens pas. Tout ça tu le vois pas. Je te le cache, parce que je sais que tu me vois comme un protecteur. Mais quel genre de protecteur n'a pas confiance en lui ? Alors je crie. Oui je crie. Mais je crie à quel point je t'aime tu sais. A quel point je serais perdu sans toi. Sans tes yeux dans les miens, sans ta main dans la mienne. Sans toi dans la vie, je ne suis plus vraiment cet homme que tu aimes. Je suis juste quelqu'un qui cherche un but à son existence. - Gustav, tu sais que je t'aime non ? me demande ma belle. - Bien sûr que oui... - Alors pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu me fais pas confiance ? - Parce que je sais pas...je peux pas. T'es trop belle, Anna. Trop belle pour rester avec un type comme moi. - T'es con, rit-elle. T'es mon bisounours d'amour, et je reste avec toi parce que j'aime les types comme toi. Enfin plutôt...j'aime le type que tu es.Je rougis à cette remarque, et elle rit de plus belle. - Je t'aime, lui dis-je alors. Désolé si parfois je suis un peu... - Chiant ? Jaloux ? Frustrant ? s'écrit-elle, taquine. - Voilà, tout ça. - T'inquiète pas va. J'aime bien quand tu t'énerves, au fond. Parce que ça prouve que tu tiens à moi.Elle me sourit, d'un de ses sourires si sincères. Ceux qui font qu'elle n'a pas besoin de parler pour que je la comprenne. Je l'enlace, on est si bien. Sa tête se pose au creux de mon cou, et nous restons là, blottis l'un contre l'autre, heureux. Elle est tout ce dont j'ai toujours rêvé. Notre histoire est si belle que j'ai peur. Peur qu'elle se lasse, peur qu'elle ne trouve mieux que moi. Parce que si tous les hommes la voit de la façon dont je la vois, si tous les hommes la trouve magnifique, généreuse, gentille, douce... Si ils la voient tous comme ça, alors, je suis fichu.
[…]
Je l'emmène au restaurant. Aujourd'hui, c'est notre cinquième moisiversaire. Je sais, ça peut paraître débile. Mais c'est une de nos petites habitudes. On se fait découvrir des endroits qu'on aime, chaque mois, à la date du jour où on s'est mis ensemble. Celui qui montre à l'autre un de ses endroits fétiches doit lui bander les yeux, et le guider jusque là. - C'est encore loin ? me demande-t-elle, impatiente. - Non non, on arrive. Attention, y'a une marche là. Tiens moi bien, lève le pied...voiiilààà.On entre par la porte de derrière, l'entrée des employés. Un ami à moi travaille ici, et c'est devenu un de mes endroits préférés, tellement il est calme, chaleureux et tellement la nourriture y est bonne. Elle a un sourire niais scotché sur les lèvres, identique au mien. - Et voilà, dis-je en lui retirant le foulard qu'elle a sur les yeux.Elle se tait et regarde partout autour d'elle. Nous sommes dans une salle à part, dont la lumière a été tamisée. Des bougies rouges ornent la table, et rappellent le chemin de table, rouge elle aussi, et les roses rouges qui sont disposées dans un vase. Des pétales de ces mêmes fleurs ont été parsemés un peu partout dans la pièce, nous embaumant de leur senteur exquise. - Gus...c'est...c'est magnifique, me dit-elle, visiblement émue. - Pas autant que toi, ma p'tite poupée.Elle se jette alors dans mes bras, et m'embrasse fougueusement. Passionnément. Amoureusement. Nous nous embrassons longtemps, tendrement. Jusqu'à ce que quelqu'un nous interrompe en toussant. - Hum. - Oups ! rit-elle. - Pardon Dan, dis-je.Je lui tire sa chaise, comme un vrai gentleman. - Merci, me dit-elle, une fois assise. - Je viens vous apporter le menu, nous annonce mon ami. Ne vous dérangez pas pour moi, hein. Y'a un loquet sur cette porte, et la pièce est insonorisée, alors si vous voulez reprendre là où je vous ai interrompu, plaisanta-t-il. - Merci, on a saisi. - Non mais je vous assure qu'on attendra rien, hein. Et puis quand vous aurez faim, enfin...faim de nourriture quoi...venez me chercher, ou bien utilisez l'interphone, là, il est relié à la salle. - Oui oui, on a compris, je répète, entre gêne et agacement. - Ah ! Et...voilà votre champagne. Bonne soirée, lance-t-il, quasi hilare.Et il s'en va. Nous rions, un peu gêné. Je me demande si elle a envie de moi comme j'ai envie d'elle. J'ai faim, faim d'elle. Elle rougit son mon regard brûlant. - Un peu de champagne ? - Oui, merci.Elle est tellement belle, quand elle est embarrassée. Nous nous saisissons de nos coupes, et elle plonge ses yeux dans les miens. Elle vient s'asseoir sur mes genoux, et son parfum m'enivre complètement. - A nous, me murmure-t-elle à l'oreille. - A nous.Nous trinquons, et buvons. Nous n'avons même pas besoin de parler, la présence de l'autre nous suffit. Nous décidons de notre repas, et le commandons. Mais je n'ai pas réellement faim, moi. Je la veux juste, elle.
[…] - Dis Gustav... - Oui ? - Tu crois que toi et moi, c'est pour de vrai ? - Hein ?Nous sommes installés sur le canapé, blottis l'un contre l'autre, et je la vois sensiblement rougir lorsqu'elle s'apprête à m'expliquer où elle veut en venir. - Je veux dire : tu crois qu'on est fait l'un pour l'autre ? - C'est-à-dire ? dis-je, ne sachant vraiment pas ce qu'elle entend par là. - Ben...je me demandais...si...on était des âmes sœurs.Je ne sais pas quoi lui répondre, tellement sa question est intrigante. Tellement elle me fait interroger sur notre relation, sur ce qu'Anna représente à mes yeux. Je l'aime, ça c'est certain. Je ferais tout pour la voir sourire, la savoir heureuse, et lorsqu'elle n'est pas là...je me sens vide. - Gustav, ça va ? - Oui oui. - T'en penses quoi alors ? me lance-t-elle timidement. - Bah...je sais pas. Je sais que je t'aime, et que je tuerai le premier connard qui viendrait à te faire du mal. Je sais aussi que chacun de tes sourires me rend plus heureux, et que je ne peux pas me passer de ton rire, de tes yeux...de toi. Alors je ne sais pas si c'est ça, des âmes sœurs, mais ce que je sais que quoi qu'il arrive, je t'aimerais toujours, Anna.Elle semble heureuse de ma réponse, puisqu'elle rougit de plus belle, et que ses lèvres s'étirent en un petit sourire satisfait. - Moi aussi, je t'aime Gus. Et moi aussi, je ne peux pas me passer de toi. Je te posais la question, parce que j'ai jamais été amoureuse comme ça...alors...peut-être que ça te paraît précipité, mais moi, je te considère comme mon âme sœur.Et sur ces derniers mots, elle me serre plus fort contre elle. On est bien. On est si bien...
[…]
Nous nous aimons, vraiment. J'aime tout chez elle. Mais je gâche tout. Je fouille dans son portable. Encore et encore. Presque neuf mois qu'on est ensemble, mais je n'arrive pas à arrêter ça. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai besoin de faire ça pour être rassuré, pour être bien dans ses bras, pour être sûr et certain qu'elle m'aime. Aucun message de garçons que je ne connais pas, juste deux trois messages de Tom. Je sais que c'est comme son meilleur ami, alors... Et un de Georg, mec casé et amoureux, donc pas de soucis. Je m'apprête à remettre son téléphone à sa place et la rejoindre au salon, quand soudain, des pas se dirige en ma direction, et je perçois sa voix : - Gustav, qu'est-ce que tu fais je t'attends depuis tout à l'heu.......re. C'est mon portable que tu tiens dans ta main ?Merde. Grillé. - Non non, c'est...commencé-je, confus. - Merde Gus ! Merde !!! Qu'est-ce que tu cherches, hein ?! crie-t-elle, furieuse. - Rien, rien je...quand j'allais à la cuisine, je l'ai entendu sonné, je me suis demandé qui pouvait t'appeler à cette heure-ci, alors euh...j'ai voulu décrocher, mais ça a fini de sonner avant que je n'arrive. - Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? ne cesse-t-elle de répéter, les larmes aux yeux. Pourquoi tu fais ça...je t'aime, moi. Je t'aime. - Mais moi aussi, merde. Tu le sais ça. J'ai...j'ai juste besoin de savoir qu'il n'y a personne d'autre. - Gustav Schäfer, que faut-il que je fasse pour que tu comprennes qu'il n'y a que toi ? Comment je dois m'y prendre, dis-moi ?! Parce que moi, je sais plus...sanglote-t-elle doucement. Je vais à sa rencontre, pour la réconforter, mais elle m'évite, récupère simplement ses affaires, et s'en va. Mais quel con. Quel con.
[...] - Je t'aime Anna. - Moi aussi.Je ne saurais pas dire comment, mais je sens qu'elle est ailleurs. Un mois qu'elle est ailleurs. Un mois qu'elle ne semble plus aussi bien dans mes bras. Un mois qu'elle répond seulement « Moi aussi » à mes « je t'aime ». Alors je panique, je m'interroge et je m'emporte. Encore et encore. - T'as fait quoi ce weekend ? - J'suis allée me balader un peu. - Tu m'avais pas dit ça au téléphone, tu m'as dit que t'avais rien prévu. - J'ai eu envie de sortir. Je suis sortie. Point. - Toute seule ? - Oui. - Vraiment toute seule ? - Oui. - J'te crois pas. Elle se lève alors, comme désespérée. Et un peu perdue. Je lui saisis le bras, et elle lève ses beaux yeux et les plonge dans les miens. Ce que j'y vois m'effraie : juste une immense tristesse, des regrets, et une flamme, une minuscule flamme d'amour, qui menace de s'éteindre à la moindre de mes paroles malheureuses. D'ailleurs j'ai la mauvaise impression qu'elle s'éteint tous les jours un peu plus, sous mes yeux. - Et bien crois ce que tu veux Gustav. J'en ai marre. - Mais je t'aime Anna. - Ouais. Peut-être. Mais moi...Je lâche son bras, comme complètement sonné par ce qu'elle s'apprête à dire. - Moi...je ne sais plus. - Tu...tu ne sais plus ? - Non, je ne sais plus. Je vais pas te mentir, j'en ai marre. Je ne sais plus où j'en suis et...Son portable sonne, et je reconnais la sonnerie qu'elle avait choisi pour Tom : « An Deiner Seite (Ich Bin Da) ». Je trouve qu'il l'appelle un peu trop ces temps-ci. Mais je ne dis rien, parce qu'il l'épaule quand je lui prends la tête, et surtout parce qu'il m'a juré sur la vie de Bill qu'il ne se passerait jamais rien entre eux. - Allo ? Oui oui. Non non. Je suis avec Gustav. J'allais partir. Comment ? Est-ce que ça va ? Pas trop. J't'expliquerais. Oui. Oui. A tout à l'heure.Elle raccroche. Me regarde une dernière fois, et s'en va. J'ai vraiment tout gâché.
[…] - Anna, attends !!! m'écrié-je, entre fureur et peine. - Je t'ai tout dit Gustav, me répond-elle. - Mais...est-ce que..., je bafouille, complètement perdu. - Je l'aime ? - Non. Est-ce qu'il s'est passé quelque chose entre vous...avant que tu me quittes ? - Huuum...je...enfin...euh... - Ok, je vois, lui lançé-je, haineux. Je t'aimerais pas tant, je pourrais te dire que tu me dégoutes.Et elle me laisse là. Après la violence du choc, le contrecoup. Je suis enragé, et détruit. Elle vient de me quitter. De me quitter pour Tom. Ma belle Anna. Mon cœur, tu l'as toujours eu. Et là tu me le rends, en miette. Sans mode d'emploi pour en recoller les morceaux. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Et toi, tu ne m'aimes plus.
[…]
Je veux comprendre. Je veux savoir. Pourquoi. Pourquoi il a fait ça. [color=orange] - Mais bordel Tom ! On sait tous que c'est pour faire chier Gustav que tu te la tapes !!!! crie Bill. - Tu n'as jamais supporté qu'une jolie fille t'échappe hein ? dis-je, amer. Et puis tu t'es dit, Gustav est une bonne poire, il va pas en faire un drame...[/color] Je ne sais pas vraiment ce que je dis. Je veux juste comprendre. Et lui péter la gueule aussi. - Je...c'est faux, dit simplement Tom.Mon œil. - Tom...commence Georg, écoute, je voulais pas m'en mêler, mais j'avoue que je suis perdu. Qu'est-ce que tu fais d'une de nos principales règles : on ne drague pas la copine d'un membre du groupe ? Franchement, si ça avait été moi, je t'aurais déjà pété la gueule.Il ne faut pas me le répéter deux fois. Je me précipite sur le brun, le poing levé. - Eh oh ! Nan mais je déconnais Gus' !!! panique le bassiste. J'aurais jamais levé la main sur l'un d'entre vous...calme-toi.- Mais...mais putain je l'aime, et lui il arrive et il la saute sans remords !!! Comment je suis sensé rester calme ??? hurlé-je, au bord des larmes. - Vous êtes minables, lance soudainement Bill, avec une froideur incroyable. Minables. Elle se sert de vous. Elle en prend un, prend l'autre, jette l'un et jettera bientôt l'autre. Ouvrez les yeux. Elle n'aime aucun d'entre vous. Elle est juste là pour votre fric. Et ça m'étonnerait pas d'elle qu'elle reste pour le sexe aussi.Je ne dis rien. Je ferme les yeux et inspire, puis expire profondément. Non, je ne frapperai aucun des jumeaux. Non. - Bill, ta gueule. Ta gueule, ta gueule, ta gueule. Elle est pas comme ça. Tu sais pas de quoi tu parles. Anna ferait jamais ça. - Oh ! Ben alors là, c'est la meilleure. Il l'aime ! ricane son double, moqueur. J'hallucine. C'est ça, Tomi, t'es amoureux ? rit-il de plus belle. INCROYABLE. - Je...je... - Voilà qu'il rougit maintenant !!! - Je...sais pas ce que je ressens. Il se pourrait que...je l'aime bien. - Haha...il l'aime bien...cette fille...cette...cette...trainée. Tom aime une trainée !!! Tu vas me dire, ça doit pas trop te changer de toutes ces filles que tu te tapes sans arrêt !!!Anna sort en trombe de la chambre du brun, et pars comme une fusée, les larmes ravageant son beau visage. Bill, toujours victime de son fou-rire, prends tout de même la peine de lui hurler sa haine : « Bon vent ! » envoie-t-il, avant de claquer la porte. Le départ soudain de petit bout de femme qu'elle est m'a juste complètement renversé. Je regarde Tom, et, complètement atterré, constate que ce dernier est plus rouge encore. Entre honte et colère, il serre les poings, et ferme les yeux. C'est là que je comprends. En le voyant complètement embarrassé face à son frère qui rit tellement qu'il est quasiment plié en deux. Je comprends qu'il l'aime. Vraiment. Qu'il m'a menti aussi. Comment ai-je pu être aussi aveugle tout ce temps ? Toutes ces fois où il était là, avec elle, quand je débarquais l'improviste pour me faire pardonner...il a toujours été intéressé. Son meilleur ami, qu'il disait. Il me dégoûte. Il m'avait juré. Sur la vie de son frère. Et moi, comme un con, j'ai rien vu venir. Il m'a dérobé la chose la plus précieuse que je possédais : son amour. Sous mes yeux, comme ça. Sans remords, sans scrupules.
[…]
Je veux en avoir le cœur net. Être sûr que tout cela n'est pas un cauchemar. Je me suis réveillé ce matin, après avoir réfléchi hier toute la journée, seul, chez moi, en me disant que ça ne pouvait pas être la réalité. Ça ne pouvait pas être Tom qu'elle voulait. Non. J'arrive chez elle, la porte d'entrée n'est pas ouverte, mais je sais où ils cachent leur clé de secours. Je m'en saisis et ouvre la porte, me dirige vers sa chambre. Elle est encore endormie dans son lit, avec sa bouille d'enfant sage, elle est juste magnifique. - Anna ? - Hummmm... - Tu dors ? - Hummmm... - Vraiment ?Elle ne réagit que très peu, mais finis par émerger. Et semble surprise de me voir. - Avant que tu ne me poses la question, oui, je dormais vraiment bien, avant que tu débarques, me lance-t-elle. - Ah. Désolé. Je voulais juste te parler, je peux repasser plus tard si tu préfères. - Nan. Maintenant que t'es là, hein.Elle tapote simplement le bord du lit. Je ne sais pas si je dois accepter, j'ai peur de la brusquer. Mais j'accepte, et tout en évitant de plonger mes yeux dans les siens, je me lance. - Je suis désolé pour l'autre jour. Je voulais pas te blesser...c'est juste que...ben...je... - Tu ? - Je...je t'aime encore, lâché-je et comme soulagé d'un poids énorme, je soupire.Elle ne dit rien. Elle ne fait rien. C'est bon signe ça, non ? Je sens mon corps sortir de la torpeur dans laquelle il séjournait depuis notre rupture. - Je ne sais pas quoi dire, souffle-t-elle, complètement penaude. - Ne dis rien, alors.Je me rapproche d'elle, et scelle nos lèvres d'un baiser passionné. Elle se laisse faire, ce qui m'emplit d'une joie incroyable : elle m'aime encore. - Bon Gustav, j'espère que tu n'es pas mort. J'ai pas envie de perdre du temps à rechercher un autre batteur.Je suis tellement bien, son corps contre le mien, ses lèvres contre les miennes. Je sais pas vraiment comment décrire ça. C'est un tout. Je sens pourtant qu'elle me repousse un peu, qu'elle s'empresse de vouloir briser cette étreinte. Mais qu'est-ce qu'il lui arrive ? [color=orange]- Bon Gustav, j'ai déjà été sympa de t'emmener, bouge ton cul meeerrr.........de. OH PUTAIN ! J'HALLUCINE !!!! - Attends Bill, c'est pas ce que tu crois...bafouille-t-elle, rouge de honte. - A ton avis, qu'est-ce que je crois, connasse ???!!! J'te trouve en train d'emballer ton pseudo ex, alors que mon frère jumeau a avoué à demi-mot qu'il t'aimait... - Non mais, c'est de ma faute. Elle à rien à voir là-dedans, dis-je, vraiment gêné. - Ah parce que tu t'roulais une pelle tout seul, peut-être ?|/b] vocifère le brun. [b]C'est la pire des excuses minables que j'ai entendu de ma vie. Et crois-moi, j'en ai entendu des belles pourtant. J'crois que celle-ci remporterait la palme de la mauvaise foi. Autant je savais qu'elle était tout sauf quelqu'un de bien, autant je suis surpris, Gus. Je ne te connaissait pas si vicieux, faux-cul et con.
Silence gêné. Anna tente de s'expliquer, de manière maladroite.
[b]- Il m'a eu par surprise, dit-elle, en baissant les yeux. Et tu crois vraiment qu'avec mon mètre 60 et mes 50 kilos toute mouillée je pouvais le repousser ? - Tu me prends pour une buse en plus ? répond-il, choqué. Messieurs dames, pour le prix de reine des salopes, nous avons une gagnante : Anna Schneider. Applaudissez-la bien fort, elle s'est donnée beaucoup de mal pour obtenir ce prix, annonce-t-il tel un présentateur télé, un sourire mesquin s'étirant sur ses lèvres. - Elle n'y est pour rien merde ! m'exclame-je, pour tenter de sauver la face. Tu ne comptes tout de même pas faire souffrir Tom pour un baiser sans sentiment ! - Un baiser d'adieu, murmure-t-elle soudainement. Juste un baiser d'adieu. - Il fallait y penser avant, bande d'abrutis, dit-il, déterminé.Il se mit à sourire, de ce genre de sourire qui vous ferait frissonner même le plus insensible des hommes. Déjà, il est dehors, le téléphone scotché à l'oreille, en train se s'exclamer : « Tom, c'est Bill. Tu dois sûrement encore dormir, mais sans Anna. Je le sais parce que tu devineras jamais ce qu'il s'est passé ? Rappelle-moi. C'est urgent. » Anna reste là, stoïque. Elle semble complètement ailleurs, ses beaux yeux bleus-verts ses lèvent vers moi, se plantent doucement dans les miens, et j'essaie de lui faire comprendre que je suis réellement désolé. Mais tout ce que je lis en elle, c'est qu'elle ne réalise pas ce qu'il vient de se passer. Elle pourrait m'en vouloir, ah ça oui, elle pourrait me haïr, me hurler de dégager, mais elle n'en fait rien. Elle me regarde, sans réellement me regarder. - Un baiser d'adieu, hein ? lui souris-je, un peu maladroitement. - Ouais. - Merci. - De quoi ? me répond-elle, un peu étonnée. - De ne pas avoir dit que tu ne m'aimais plus. Je le sais, je l'ai senti, quand tu m'as repoussé... - Alors pourquoi ? Pourquoi t'as continué ? rétorque-t-elle, totalement perdue, et les larmes aux yeux. - Parce qu'il fallait que j'en ai le cœur net. Parce que je t'aime trop pour te voir partir, avoue-je. - Je comprends pas... - Te l'entendre dire m'aurait été insupportable. C'est la seule façon que j'ai trouvé pour savoir. Je suis vraiment désolé si ça va foutre le bordel entre...entre lui et toi, dis-je, en évitant de prononcer le nom de mon remplaçant. - De toute façon, Bill aurait trouvé un prétexte un jour ou l'autre pour me dégager de vos vies. C'est juste arrivé plus tôt que je ne l'aurais imaginé.Je jette alors tout mon désespoir dans mes bras qui vont l'étreindre une nouvelle fois. Mais juste pour la réconforter. Je me fais alors une promesse : je dois tout réparer. Lui faire regagner la confiance en moi qu'elle a perdu, et la protéger. Même si elle ne m'aime plus autant qu'avant...moi, je l'aime encore de tout mon être. Alors je ferais tout, tout pour son bonheur. Je souris doucement, alors qu'elle semble un peu gênée par la longueur de notre câlin que je lui impose. Je desserre alors mon étreinte, et la regarde encore une fois avec compassion et tendresse, avant de me lever et de me diriger vers la porte de sa chambre. - Gustav ! - Oui ? fais-je, intrigué. - Tu resteras toujours mon bisounours, tu sais... - Et toi ma p'tite poupée, lui souris-je. Je veillerais toujours sur toi, Anna. Peu m'importe ce qu'ils en pensent, ce qu'ils me disent. Je serais là pour toi. Peut être même qu'un jour tu te rendras compte que je suis l'homme de ta vie, ris-je, sans réellement plaisanter. - Qui sait, me répond-elle, en riant à son tour. A plus tard, Gus.[…]
J'ai couru comme un dératé. J'ai manqué de m'étaler plus d'une fois, en sortant de chez Anna. J'ai chopé un taxi, et lui ai demandé de conduire aussi vite qu'il peut. Je dois absolument parler à Tom avant que son frère ne ruine tout. Me voilà arrivé chez les jumeaux, je sors de ma voiture, et ne prends même pas la peine d'appeler l'ascenseur, je me précipite dans les escaliers. Arrivé devant chez eux, je n'entends, à travers la porte, rien d'autre que la douche. Ouf. Je sonne comme un fou, mais il ne réponds pas, je frappe à la porte, ou plutôt je démonte quasi la porte à coup de poings. J'entends Tom jurer, même pas une minute après que j'ai commencé à tambouriner à sa porte, et il m'ouvre, une serviette autour la taille, encore trempé. OK. Dans le genre j'te fous des complexes en veux-tu en voilà, Tom se défend pas trop mal. J'avoue que je suis un peu jaloux de sa musculature, mais me dit que de toute façon, j'ai plus de muscles que lui... et puis ils ont beau dire, je suis pas gros, non. En fait j'ai juste un gros cul, et je suis cambré. Mais bref. Ressaisis-toi, Gustav. Il faut que tu répares. - Tom, il faut que je te parle. - Ça peut pas attendre ? Je dois aller voir Anna dans pas longtemps. - Non non, ça ne peut pas attendre. Je veux que tu connaisse la vérité, peu importe ce que Bill te dira. - Ok entre, mais dépêche-toi alors.Je m'exécute, et Tom me fixe, une autre serviette dans la main, et se sèche les cheveux. - Bah vas-y accouche. - En fait...je...ce matin, je suis parti voir Anna, et euh... - Oui ? - Bah, elle était un peu endormie, mais je voulais lui parler, alors elle m'a autorisé à enter...elle a...elle a tapoté le coin du lit, je suis allé m'y asseoir et... - En quoi tout ça me concerne ? - Ben...je lui ai dit que je l'aimais encore. - Mais encore ? me répond-il, s'impatientant. - Ben elle a rien dit...et enfin...tu vois...je...j'ai cru que...qu'elle ressentait la même chose...alors je...je l'ai enlacé, et euh...embrassé.Il lève soudain la tête, et je lis dans ses yeux une fureur, une fureur qui n'annonce rien de bon. Il s'avance vers moi, et en deux secondes, je me retrouve projeté à genoux par un fulgurant coup de poing. Pas grave. Pas grave. Ne réplique pas Gustav. Laisse-le faire. Il faut que je répare. Que je répare mes conneries, pures conséquences de mon incapacité à admettre la vérité. - Mais comment t'as pu ? Hein ? Comment t'as pu faire ça, connard ! vocifère-t-il. - Je...je sais pas...je..., bafouille-je, me relevant doucement. J'suis désolé, vraiment... - Non mais c'est pas une raison, putain ! Qu'est-ce que tu comprends pas dans le fait qu'elle t'a quitté, bordel de merde ! - Je...j'suis désolé, Tom. J'voulais pas tout ça. Enfin, c'est surtout que Bill nous a surpris...et... - Quoi ? - Bah il m'a surpris en train de faire ça...et il a cru qu'elle me rendait mon baiser. Alors il risque de te dire que je suis un gros faux-cul, et qu'Anna est...une salope.Il me fixe, d'un œil fou. Il ne dit rien, et se contente juste d'aller dans sa chambre, s'habiller en vitesse, et lorsqu'il en ressort, il se dirige vers la porte, et sans me regarder, me dit, d'un ton sec : - Dégage.Je le précède donc, et m'en vais. J'ai gagné contre Bill. Mais j'ai tout de même sacrément mal. Pas grave. Tom a eu l'air de me croire. J'ai sauvé leur couple. Enfin...je crois.
[…]
On part en Asie. Voilà c'est décidé. Bill est furax, Tom est complètement ailleurs, parce qu'il lui a été interdit d'emmener Anna. Il boude, il a envie de me péter la gueule dès qu'il me voit. Georg nous regarde, et ne dit rien. Il en marre de cette ambiance de merde. Moi aussi, mais tant que Bill sera aussi furieux... Tout à l'heure, j'ai reçu un sms d'Anna, qui m'a un peu réconforté.
« Salut bisounours. Merci, merci pour ce que tu as fait. J'espère que ton oeil ne te fais pas trop souffrir. Bisous. Anna. »
Même si j'ai extrêmement mal, même si mon œil a viré au violet noir, même si j'ai l'impression d'être borgne tellement il est enflé...je m'en fous. J'encaisse tout. Pour elle, parce que je sais que je lui ai rendu service. Que j'ai renforcé leur relation. Et même si ce dernier détail me fend le cœur, peu importe. Elle est heureuse avec lui, et c'est tout ce qui compte. Parce qu'elle est tellement belle, Anna, quand elle est heureuse.
[…]
L'ambiance depuis notre retour, est de plus en plus lourde. J'étouffe, mais je ne dis rien. Je ne peux rien dire. Bill ne veut rien entendre, il n'aime vraiment pas Anna. Tom a beau dire que tout va bien entre son frère et lui, il ne lui adresse quasiment plus la parole, et Georg et moi on les regarde se détruire mutuellement à petit feu. Ça me fait mal de l'admettre, mais j'ai de la peine pour Bill. Parce qu'il a beau haïr Anna, il a beau lui vouer une haine encore plus puissante depuis qu'elle est avec son double, une haine qui nous dépasse tous, on a tous remarqué que c'est par simple désespoir. Tous, ou presque. Le principal intéressé ne voit rien. Anna l'obsède tellement, qu'il ne voit plus qu'elle. Chaque jour, chaque jour ils s'aiment un peu plus. Alors chaque jour, chaque jour je souffre un peu plus. Tous ces gestes, ces gestes qu'il fait et que je ne fais plus, tous ces mots qu'il lui dit et que je ne lui dis plus, tous les regards qu'ils s'échangent, et qu'elle ne m'envoie plus. Tout ça me tue. Mais je ne dois rien dire. Non. Parce que le lui dire, ce serait gâcher son bonheur. Et je sais que mon cœur ne se remettrait pas de l'avoir rendue malheureuse.
[…] - Gustav, viens avec moi, me lance ma sœur, en cette fin d'après-midi. - Où ça ? lui dis-je, intrigué. - Tu verras. Tais-toi et grimpe dans la voiture, m'ordonne-t-elle.Je me demande ce qu'elle prépare. Elle semble un peu mal à l'aise. Je ne sais pas où on va, avant de comprendre qu'on se dirige vers chez Tom. Pourquoi va-t-elle là-bas ? - Qu'est-ce qu'il se passe, tu vas me le dire ?! m'exclame-je, stressé. - J'en sais rien, Anna m'a appelé, pour que j'aille la chercher. - Quoi ? Comment ça ? - J'en sais rien, je te dis, s'énerve-t-elle. J'ai pas posé de questions. Je dois être là pour elle, peu importe ce qui s'est passé. C'est tout, et tu dois en faire autant. - Mais... - Tais-toi, on arrive. Je vais la chercher...toi, tu restes là.Je la vois sortir de la voiture, et j'aperçois alors, Anna, les jambes tellement tremblantes qu'elle s'effondre dans les bras de ma sœur. Une fois dans la voiture, elle fond en larmes. Mon sang ne fait qu'un tour. J'espère pour Tom qu'il a une bonne explication. Sinon je lui pète la gueule. - Qu'est-ce qui t'arrive, ma poupée ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ce connard ?! m'exclame-je, furieux. - Gustav, laisse-la tranquille, elle a besoin de calme. - Non je ne me calme pas !!! Regarde, regarde un peu comment elle est, merde ! J'vais le buter, j'te jure que si je le croise, je le tue. - Gustaaaav... - J'déconne pas. Il est sensé la protéger, pas la faire pleurer et souffrir, insiste-je. - Bisounours ? dit-elle, à bout de nerfs. - Oui ma puce ? - Ta gueule. - Quoi ? - C'est pas sa faute. Il est sûrement dans le même état que moi en ce moment. Voir pire. Alors ta gueule. S'il-te-plaît, chuchote-t-elle.Elle semble tomber dans un demi-sommeil, et c'est alors que j'interpelle ma sœur, qui reste, elle, totalement calme. - Tu m'expliques ? - Elle le fera. Quand elle en aura envie. Ce ne sont ni mes histoires, ni les tiennes. - Fran'...bordel, je l'aime ! Je l'aime tellement...tu sais ce que j'endure quand je la vois comme ça..., me plains-je. - Oui je sais. T'as qu'à t'en prendre à toi-même. Ça te servira de leçon pour la prochaine. - Y'aura pas de prochaine, frangine. Je l'aime et c'est elle, elle et personne d'autre, lui lance-je, déterminé. - Bah ça, fallait y penser avant, Gustav, me répond-elle, acide.Je me tais, et lui lance un regard noir. Nous ne nous disons plus un mot, et roulons jusqu'à chez moi.
[…]
Je la regarde dormir depuis dix bonnes minutes, et admire sa beauté. Son souffle régulier, son visage si paisible. Sans réellement savoir pourquoi, il me prend l'envie de la réveiller à « notre » façon. Je me dirige donc vers mon lit, et lui caresse doucement son si beau visage. Elle sourit doucement, et m'attrape la main, l'enlace tendrement à la sienne, et me tire ensuite à elle. Je me cale donc dans son dos, pendant qu'elle placent nos mains jointes sur son bassin... - Bonjour, je lui glisse à l'oreille.Je me sens tellement bien, j'ai l'impression de renaître. Mes mains passent dans ses cheveux, qui dégagent toujours cette douce odeur sucrée que j'aime tant... elle se tourne face à moi, souriant de plus belle, je lui donne alors un petit baiser sur le front. - Bonjour mon Tom...Ce dernier nom me ramène à la réalité : elle n'est plus mienne. C'est bel et bien fini, nous deux. Mais quel con, quel con je peux faire quand je m'y mets !!! Elle ouvre brusquement les yeux, et semblerait presque déçue de me voir, si elle ne s'était pas mise à rougir. - Je euh...je suis désolée. C'est...enfin..l'habitude tu vois, bafouille-t-elle.L'habitude ? Mais ils sont ensemble depuis deux mois tout juste ! C'est pas possible...c'est pas...elle...oh merde ! Mais ce que je me fais de la peine, d'avoir cru une seule seconde qu'elle avait reconnu tous « nos » gestes... mes yeux se remplissent alors d'une mer qui ne demande qu'à couler. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait, deux secondes plus tard. Et je pleure. Je pleure et elle ne comprend rien. Elle me fixe avec des yeux ronds, entre pitié et horreur. - Tu...enfin...tu... - Merde Anna. Putain mais tu croyais que ça me ferait quel effet de t'entendre dire après seulement deux mois avec lui que vous avez déjà des habitudes ? Que tu n'aies même pas reconnu la manière dont je te réveillais quand on avait passé une nuit ensemble ? Merde Anna, merde.Je suis hors-de-moi, et un silence lourd s'installe entre nous. Je pleure encore, désespéré, et elle, elle me regarde juste, ne cherchant même pas ses mots pour me réconforter. Je soupire, et lui annonce : - Je t'aime Anna. Et j'en peux plus. - Gustav...je... - Ose me dire, là, en me regardant droit dans les yeux, que tu ne ressens vraiment plus rien pour moi. Que tu n'avais pas reconnu mon odeur quand je t'ai approché tout à l'heure, que tu n'avais pas reconnu ma voix, mes gestes, mes bras, mes mains. Mes lèvres sur ton front. Je sais que tu le savais, Anna. Ça ne s'oublie pas comme ça. Ou alors tu ne m'as jamais aimé comme je t'aime.Elle semble complètement perdue, et surtout en colère que je lui dise une telle chose. Je suis vraiment le dernier des enfoirés. Oser lui dire ça, alors que c'est elle qui s'est le plus forcé à nous maintenir ensemble aussi longtemps. Alors que j'ai brisé sa confiance en elle, alors que je l'ai brisée. Alors que c'est moi qui ais tout gâché. - Gustav, je t'ai aimé. Je t'ai aimé et tu le sais, me dit-elle, durement. J'ai rien reconnu, tout simplement parce que pour moi, c'est fini. J'ai arrêté d'y croire y'a deux mois. Ne dis pas ce que j'ai pu ressentir à ce moment, tu n'en sais rien. Tu m'as détruite, Gustav. Je t'ai aimé, mais tu as tout gâché.Sa voix est brisée, ses yeux évitent les miens... - Mais..., tenté-je.Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'elle enchaîne directement, avec énormément d'amertume. - Y'a pas de mais...j'ai essayé de tirer un trait sur nous. J'y suis arrivée. Tom m'a aidé. Beaucoup. Il était là pour me dire de persévérer, de ne pas lâcher, de réessayer, de ne pas t'abandonner. Il savait que j'étais à bout de force. Mais je t'aimais tellement...alors non. Je n'ai pas tout oublié. Rien même. Tes bras, nos réveils, ton odeur, rien de tout ça n'est sorti de ma tête. Mais tout ce que Tom représente pour moi, c'est ce qu'il y a de plus fort maintenant.Elle n'a pas oublié, donc. Elle m'aime peut-être encore un peu ? Ce serait...wow. Je me sens tout bizarre, tout retourné par cette éventualité. Elle n'a pas oublié, elle a juste recouvert nos souvenirs de ceux qu'elles s'est créé avec Tom. J'ai juste peur que ce ne soit pas du tout le cas, vu la douleur avec laquelle elle vient de me déballer tout ça. Et là soudain, je retombe de mon nuage. Et si elle me haïssait ? Et si elle ne voulait plus jamais me voir ? Et si elle décidait que je l'ai trop faite souffrir pour rester quelqu'un en qui elle peut avoir confiance ? Je décide de lui faire part de mes peurs, de vider, pour une fois, mon cœur, qui se tait depuis trop longtemps. - Anna ? Tu m'aimes encore un peu, hein ? Je veux dire...ne me hais pas. Je crois que je ne pourrais pas supporter que tu me haïsses. Je suis désolé de tout ce que je t'ai fait subir. Je suis désolé de ne m'en être rendu compte qu'après que tu m'aies quitté. Je suis désolé de ne pas avoir ouvert les yeux avant. Je suis désolé de te le dire seulement maintenant. Désolé d'avoir à te dire que je t'aime Anna. Je t'en supplies, ne me hais pas. Reviens avec moi, je serais plus comme avant, je te le promets. Plus de crises de jalousie. J'oublierais que tu m'as trompé avec Tom. J'oublierais que tu m'as quitté pour lui. Reviens...et je t'aimerais encore plus fort je le fais. - Gustav. Arrête. T'as pas le droit ! Pas le droit ! hurle-t-elle, se levant du lit, comme électrisée par ma confession. - Mais que j'arrête quoi ??? De t'aimer ? Je peux pas. Et quand bien même je pourrais, je ne voudrais pas. Je t'aime, et je ne veux personne d'autre que toi, rétorqué-je. - Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça maintenant, hein ?!?!? s'époumone-t-elle. Elle semble complètement possédée, et hurle de rage en me balançant tous les coussins du lit. Je les évite tous, et avance stratégiquement jusqu'à elle. Elle me fixe furieusement, avant de s'effondrer en larmes, à genoux, et de souffler : - T'as pas...pas...pas le drooooit...Je la regarde, tendrement, m'agenouille face à elle...et l'enlace avec force. Pour lui montrer que je suis là, que je l'aime, et peu m'importe ce qu'elle veut. Je me sens pathétique et puissant à la fois. Je sais qu'elle ne me choisira jamais. Elle l'aime trop. Je sais que je dois être là pour elle, tout simplement parce que...tout simplement parce que je le dois. Elle fait partie de moi maintenant. Elle ne mérite pas d'être malheureuse, et si pour qu'elle ne le soit plus, il faut que j'oublie ma fierté, que je la range ou plutôt que je l'enterre six pieds sous terre...je le ferais. - Je sais, je sais que je n'ai pas le droit. Mais te voir avec lui me tue...je t'aime Anna. Et si tu te mets dans un tel état...c'est que tu m'aimes aussi. Peut-être pas autant qu'avant, peut-être pas autant que tu aimes Tom, je le conçois. Mais tu m'aimes encore. - Je...j'en sais rien Gus...je...oui...peut-être encore un peu...je...j'sais pas. J'sais pas.Elle pleure dans mes bras, se laisse complètement aller. Elle est complètement paumée, et je suis là pour elle. Elle m'a dit que peut-être elle m'aimait encore ? Incroyable. Je le savais, je m'en doutais. Bon d'accord ok, je l'avais surtout imaginé en rêve. Georg m'a déjà dit que c'était malsain, tout ça, que mes rêves de toutes façons, n'étaient pas la réalité. Que j'allais devenir fou, à force de « lui servir de carpette », comme il dit. Mais lui, il ne comprend rien. Il ne fait qu'observer. C'est dur de s'entendre dire ça de la part d'un de ses meilleurs amis. Mais je ne suis pas la carpette d'Anna. Non. Je l'aime plus que mon propre être, c'est tout.
[…] - Kat ? - Oui ? - T'es sûre que ça te pose pas de problème, hein ? interrogé-je mon amie. - Bien sûr que non, Gus ! Si j'ai accepté, c'est bien que je le veux bien. Ça va me faire du bien un peu de compagnie, et puis d'après ce que tu m'as dit, elle a besoin de calme la petite, et de se changer les idées, loin de vous tous. - Oui mais bon, elle vient pour bosser, hein ! Pas trop de sorties, ok ? - Bah pourquoi tu dis ça ? Tu me connais non ? - Oui ben c'est bien pour ça que je me méfie, ris-je.Je suis bien content que Kat ait accepté d'héberger Anna. Je n'aurais pas supporté qu'elle soit livrée à elle-même dans Berlin... je l'y aurais même accompagné si il avait fallu. Je soupire donc, complètement soulagé d'un poids. - Tu l'aimes fort, hein ? me lance Kat. - Hein ? Quoi ? - Je dis : tu l'aimes fort ta petite Anna, hein ? - Oui. - Je le sentais au son de ta voix. T'as toujours eu cette petite angoisse qui y résonne quand t'es amoureux. - Ah oui ? réponds-je, surpris. - Oui oui. Mais là je dois avouer que c'est la première fois qu'elle sonne autant angoissée. Comme si t'avais peur pour ta propre vie en l'envoyant dans cette école, loin de toi...c'est assez...intéressant. - Tu sais que t'aurais dû faire psy, toi ? - Oui, on me le dit souvent. Mais je crois que je suis trop folle moi-même pour soigner les problèmes bizarres des autres, plaisante-t-elle. - Pas faux. Bon, alors t'as bien noté tout ce que j'ai dit ? insisté-je. - Oui oui : elle adore le nutella, le chocolat, la... - Non non non ! Pas n'importe quel chocolat ! Le chocolat pur cacao, le chocolat au riz soufflé, et son préféré, c'est le chocolat blanc ! - Voilà...c'est ça. Bon, donc je disais, elle aime aussi la glace à la vanille, les bonbons, le... - Mais non Kat, merde ! Pas n'importe quels bonbons ! m'écrie-je. Elle aime les œufs, les cocas, les bananes, les crocos, les dragibus, mais elle déteste, elle déteste la réglisse !!!! - Bien sûr, bien sûr, soupire-t-elle. Donc, sinon à part ça, elle est allergique à un truc. - Au kiwi, Kat ! Au kiwi ! Non mais t'es sûre que tu veux pas que je t'envoie son carnet de santé ??? J'ai trop peur que tu lui fasses bouffer un truc qu'elle aime pas...ou PIRE, que tu lui fasses bouffer du KIWI, m'inquiète-je. - Mais non Gustav, ça va aller...tu m'as envoyé par mail la liste des trucs qu'elle aime...ça va le faire. - Bien, très bien. Mais je viens te tuer de mes propres mains si il arrive quoi que ce soit. - Mais bien sûr, Gusti, mais bien sûr. Alors elle arrive à quelle heure ? - 17h30. Sois là, hein ? - Bah non non, je vais la laisser poireauter une heure dans la gare, toute seule...dans le genre boulet, toi..., grommelle-t-elle. - J'ai pas le droit d'être inquiet ? - Non mais là, mon pote, c'est plus de l'inquiétude. C'est de l'obsession. - Si tu le dis. Bon aller, je te rappelle plus tard. Bisous Kat, et merci. - Mais de rien. Bisous.[…]
Ça y est, je sais. Je sais pourquoi elle l'a laissé. Et autant dire que ça ne me plaît pas du tout. Elle souffre déjà assez comme ça pour en plus mettre son couple dans les mains de Bill. J'espère pour elle qu'il va enfin comprendre qu'elle ne lui fera jamais de mal, que jamais elle ne ruinera sa si précieuse carrière. Je cogite à tout ça alors que nous sommes en route, en taxi, pour la gare. N'empêche, elle est courageuse, ma petite Anna. Laisser son amour, se mettre en retrait pour qu'il puisse retrouver son double... je dois avouer qu'elle doit l'aimer vraiment très fort pour faire un tel sacrifice. Tom, j'espère pour toi, grand abruti, que tu te rends compte de ce qu'elle est capable de faire par amour... que tu te rends compte d'à quel point elle veut ton bonheur. Parce que si tu ne le vois pas, je viendrais moi-même t'ouvrir les yeux; et ça se peut que ce soit douloureux. - Gustav, j'ai peur. - Comment ça, peur de quoi ? m'angoisse-je. - Peur de ne pas aimer l'école, peur de ne pas savoir comment m'y prendre, peur de tout. - Mais non, mon coeur, je t'ai dit que mon amie serait là. Elle m'a promis que tout allait bien se passer. Et puis je t'appellerais aussi souvent que je le pourrais.Elle plante alors ses yeux dans les miens, et me prends la main. - Promis ? me demande-t-elle, avec une voix d'enfant. - Promis, lui assuré-je.Et nous restons la main dans la main, les yeux dans les yeux jusqu'à ce que le chauffeur nous annonce que nous sommes arrivés. Nous descendons donc du véhicule, je me saisis des bagages de ma belle, et nous nous dirigeons vers le quai sur lequel elle est attendue. Je l'enlace par la taille, la serre contre moi, et enfouis mon visage dans sa belle chevelure brune. Je m'emprunte de son parfum, si sucré et enivrant, et je l'entends faire de même de son côté. La voix de la gare déclare l'arrivée du train d'Anna. Je desserre mon étreinte, et la regarde, les larmes aux yeux. - Ça y est, fais-je. - Ouais. - Bon et ben...bon voyage. Appelle-moi quand tu arrives s'il-te-plaît. - Oui oui. Elle semble aussi tétaniser que moi, à l'idée de notre séparation. C'est comme si nous étions encore ensemble, et que nous nous quittions pour des mois entiers. - Tu vas me manquer, articule-t-elle difficilement. - Toi aussi. Je t'aime, murmuré-je. - Moi aussi, Gustav. Moi aussi.Je me penche alors légèrement pour lui déposer un baiser sur le front, lorsque je sens le contact chaud de ses lèvres contre les miennes. Le rouge me monte aux joues alors qu'elle s'enfuie déjà dans le train, me laissant complètement gaga sur le quai. ELLE M'A EMBRASSE !!! Je souris doucement, et me sens emporté par une sorte de tourbillon de bonheur qui me fait virevolter le cœur si fort dans ma poitrine qu'on aurait presque l'impression qu'il veut prendre son propre envol, en dehors de mon corps... Après près d'un quart d'heure après son départ à comater sur le quai, tout con-con, j'ai subitement envie de lui parler. - Allo ? Je te manque déjà ? rit-elle. - Terriblement. - C'était pour ? - Pour te dire que je t'aime. - Et ? - Et si il advenait que Bill décide de... - Gustav. Arrête. - Non non, laisse-moi finir. Je me disais...si il faisait ça...alors, tu pourrais revenir avec moi, hésité-je. - Gus... - Anna, écoute. Je te l'ai déjà dit, je t'aime et peu m'importe des raisons qui font que je suis avec toi. Peu m'importe si je suis ton deuxième choix, tant que je sais que je peux te rendre heureuse, déclaré-je sur un ton très sérieux. - Je...j'en sais rien. Ce serait totalement hypocrite. Enfin...non pas que je t'aime pas. J'ai apprécié les deux jours avec toi, c'est vrai. Mais...je ne veux plus te faire souffrir. Je ne veux plus te faire pleurer. Je ne veux plus... - Anna. Anna, Anna, Anna...tu chipotes trop, soufflé-je. - Non mais Gustav, c'est pas une question de chipoter ou quoi, je ne veux plus t'infliger ça. Et puis...je veux pas non plus que les gens me prennent pour une salope : « Oh mon Dieu ! Maintenant elle a repris son ex, uniquement parce qu'elle s'est faite jeter par son mec. Pa-thé-tique. », rigole-elle légèrement. - N'importe quoi. Depuis quand tu te préoccupes de ce qu'il se passe dans la tête des gens ? Le pire, ma petite poupée, c'est que je sais que tu y penses sérieusement. Tu ne m'aurais pas embrassé sinon.Elle se tait, et je sais alors que j'ai raison. Peut-être ne l'ai-je pas complètement perdue, au final ? - Je ne peux rien te cacher, donc, lance-t-elle. - Eh non ! Je te connais par cœur. Bon, je te laisse, j'ai un double appel. Je sais déjà qui c'est, mais c'est pas grave. - Ok. Je te fais confiance pour garder le silence, alors. - T'inquiètes, poulette.Nous rions à l'unisson. - Aller, bisous ma belle. - Bisous bisous bisounours.___________________ Voilà la première partie. J'espère que vous avez pas trouvé ça trop long... Vu qu'il y a beaucoup de dialogues que vous connaissiez déjà. Je préfère la deuxième partie, je la posterais dans l'aprem' si vous me commentez bien celle-là. (vive le chantage. )
Bisous ! | |
| | | Lysanxia Modératrice
Nombre de messages : 6949 Age : 124 Ma localisation : Dans un kinder surprise. Date d'inscription : 05/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Dim 28 Nov 2010 - 13:50 | |
| | |
| | | Papagei Traductrice
Nombre de messages : 2672 Age : 31 Ma localisation : Lyon Date d'inscription : 11/04/2007
| | | | amandus kaulitz Fan kraft 483
Nombre de messages : 736 Age : 30 Ma localisation : Avignon Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Dim 28 Nov 2010 - 14:01 | |
| Waouhh , J'ai juste un seul mot pour le résumer : Magnifique. Rien d'autre. On voit une telle force dans son amour que ça en devient presque effrayant. Mais je crois que tout ça, on l'a assez souvent sentie au cours de toute ta fic... Mais là c'est juste impressionnant . Vivement la deuxième partie ! | |
| | | Lysanxia Modératrice
Nombre de messages : 6949 Age : 124 Ma localisation : Dans un kinder surprise. Date d'inscription : 05/04/2007
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I Dim 28 Nov 2010 - 14:09 | |
| Et je tai répondu mdr Dis toi que quand je lai lu jetais comme Tom dans ma sign mdr | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I | |
| |
| | | | [T] Aime-moi, Anna...aime-moi. I | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |