Neytiri
Heilig
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Ma localisation : Dans le gard
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![[ T ] Don't ever look back - Page 25 Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Re: [ T ] Don't ever look back ![[ T ] Don't ever look back - Page 25 Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Ven 29 Oct 2010 - 21:21 | |
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AndréasMaeva était la femme de ma vie. Je l’avais trouvée assez rapidement étant donné que je n’avais vécu que trente courtes années, et lorsque je l’avais vu il y a six ans sauter ce grillage du jardin public, jamais je n’aurais cru que je ferais ma vie avec elle. Son père était producteur de rap, et sa mère s’occupait beaucoup de nous.
Ils m’avaient intégré dans leur famille et je ne m’étais jamais senti aussi bien. Alors que je regardais notre album photo, mon fils, Will, vint s’asseoir sur mes genoux. Ce gamin était une des choses les plus belles qui ne me soient arrivée. Certes, pour sa naissance, Maeva n’avait pas eut de chance. A l’hôpital, ils furent contraints de lui faire une césarienne et le cordon ombilic s’était enroulé autour du cou de mon fils, ce fut la peur de ma vie.
-Dis papa, je peux regarder les photos avec toi ?
J’acquiesçai et je me mis à le regarder tendrement, un regard doux paternel que je n’aurais jamais cru avoir. Will ressemblait beaucoup à sa mère. Il avait des cheveux marron, volumineux et frisés, comme les siens, mais il avait mes yeux noirs et son teint était plus clair que celui de sa mère.
Il avait le sens de l’humour, et lorsque les garçons venaient nous rendre visite il s’empressait de les raconter à tout le monde. Et là, normalement, Tom disait d’une voix faussement savante : « Ca, c’est signé Andy, je me trompe » ?
Et mon fils me couvrait. Je l’aimais plus que ma propre vie, je ne pourrais jamais me passer de lui ou de Maeva. J’avais désormais besoin de ces deux personnes pour avancer. Elle, elle travaillait en tant que vendeuse dans un magasin de haute couture, et moi j’avais trouvé un emploi me permettant de rester prés de mon domicile : composer des partitions.
Je ne savais pas jouer de la musique, mais les jumeaux m’en envoyaient pleins dans le mois, et généralement c’était leur brouillons. Pourtant, grâce à cela, je gagnais un salaire décent. Ce n’était pas très professionnel, mais peu m’importait.
-Will, Andy, venez manger ! Cria Maeva de la cuisine.
-Qu’est-ce-que maman a fait de bon à midi ? Demandais-je à Will.
-Des lasagnes !
-Hum, allez dépêche-toi, ça va refroidir !
Tels deux enfants, nous allâmes jusqu’à la cuisine avec un entrain qui ne ressemblait pas à l’ancien Andréas. Maeva nous attendait, assise contre le rebord de la machine à laver. Elle était resplendissante. Ses longs cheveux bruns étaient attachés en deux nattes, elle portait la jolie robe bleue que je lui avais offerte pour notre anniversaire et lorsqu’elle me vit elle me serra contre elle.
Ses lèvres s’emparèrent des miennes et je posai mes mains sur ses hanches. Même après six ans passés ensembles, on s’aimait toujours autant.
-Beurk, s’exclama Will, c’est dégueulasse ! Maman j’ai faim !
-Sois poli ! Lui dis-je en haussant un peu la voix.
-Je peux avoir des lasagnes s’il te plaît maman ? Redit-il d’une voix douce en écarquillant ses grands yeux sombres.
-Oui mon chéri.
Toutes les journées se ressemblaient, notre maison était confortable et j’avais les personnes que j’aimais le plus au monde constamment avec moi. J’avais tout pour être heureux, que demander de plus ? Et surtout, qui ce serait douté que moi, Andréas, éternel boute-en-train fêtard, deviendrait casanier ?
Georg :
-Hilana ?
A l’entente de son prénom, ma future femme se tourna vers moi. Qu’est-ce-qu’elle était belle. J’avais encore du mal à croire que tous les deux étions prés de l’autel, devant le prêtre, et qu’une centaine de personnes nous regardaient, les yeux flamboyants.
Ma tête se tourna doucement vers eux, et une bouffée de chaleur s’empara de moi. Tom, main dans la main avec Lia, nous regardait et applaudissait de temps à autre, sans savoir pourquoi.
Il était tellement content pour moi qu’il languissait que cela soit fait pour pouvoir le fêter dignement. Lia pleurait presque de joie, elle était émotive. A côté d’elle se trouvait Bill, qui ne nous lâchait pas des yeux. Il glissait des paroles à l’oreille de Sienna, qui était attentive aux mots du prêtre. En bout de ligne, il y avait mes parents, et Andréas, accompagné de son fils et de Maeva.
-Hilana ?
-Oui, excusez-moi, bredouilla-t-elle.
Elle devait sans doute être perdue parmi la foule enthousiaste, comme moi d’ailleurs. Jamais elle n’avait été aussi belle. J’étais fière d’elle.
Elle attendait notre premier enfant, et ce ventre et cette poitrine arrondie lui allait à merveille. Tout le monde avait su l’apprécier après ce passage au camping. Tout le monde l’avait pardonnée, sans doute après avoir compris que je ne pourrais pas être heureux autrement qu’avec elle.
Elle passa une de ses boucles châtain derrière son oreille, et elle regarda le prêtre. Oui, elle était enfin prête.
-Voulez-vous prendre comme époux Georg Listing ?
-Oui, je le veux.
-Vous poussez embrasser la mariée.
Ces trois phrases étaient passées trop vite, sans que je ne m’en rende compte. Mais, machinalement, je posai mes mains sur la taille d’Hilana, sur sa robe blanche et j’écartais le voile translucide de son petit visage, étincelant. Je m’emparai de son visage et je l’embrassai comme jamais. Elle manqua même de basculer en arrière mais je la retins.
J’entendais les garçons siffler un peu plus loin, et Hilana me rendit mon baiser. Elle me regarda droit dans les yeux en me murmurant qu’elle m’aimait. Je ne tremblais plus, tout mon stress s’était évaporé. Maintenant, Hilana était ma femme, et ensembles, nous allions élever notre enfant.
Ce mariage avait été trop rapide, heureusement qu’il y avait une fête qui durerait jusqu’au lendemain, car pour rien au monde je ne voudrais oublier ce jour, sans doute un des plus beaux de mon existence.
Gustav :
Adriana s’était presque assoupie. Elle somnolait, les yeux fermés et de faibles murmures sortant de ses lèvres. Ses longs cheveux blonds et bouclés étaient déployés en corole sur l’oreiller, et son corps était encore enroulé dans son peignoir couleur pêche. Elle ne s’était pas démaquillée, et pourtant, malgré ce noir qui coulait de ses grands yeux noisette, elle resplendissait.
J’avais réalisé depuis la première semaine passée avec elle que même si elle ne pouvait pas mettre au monde un enfant, elle me rendrait heureux. D’ailleurs, je l’étais. Quelques fois, lorsque je l’observais et que je repensais aux circonstances de notre rencontre, je me sentais important. Je l’avais arrachée des mains d’Ian, avec l’aide des garçons, et ce juste après l’avoir « péchée ».
Jamais je ne tolérerais que ce type ait pu poser ses mains sur son corps, qu’il ait osé la violenter où abuser de ses faiblesses. A cause de cela, j’étais trop protecteur, un peu trop mais elle m’avait avoué que ça ne la dérangeait pas. Elle se sentait aimée, heureuse, libre et épanouie.
C’était tout ce qui m’importait. Notre amour avait toujours été fort, passionnel, et quelques fois, pensif, je me disais que si elle disparaissait, je la suivrais. Jamais je n’aurais cru que c’était possible d’aimer à ce point. A la vision de son visage tuméfié qui m’hantait de temps à autre, mes yeux rougirent. Adriana se leva doucement et elle posa ses mains moites sur mes joues.
Elle plongea ses yeux dans les miens et doucement elle approcha ses lèvres des miennes. Nous embrassâmes tendrement et je saisis une de ses boucles dorées :
-Je t’aime Adriana, tu m’as ensorcelé !
-Je suis plutôt redoutable alors, me dit-elle en souriant.
-Prouve-le !
Elle monta à califourchon sur moi et elle me chatouilla. Elle s’attaqua à mes cuisses, je pleurais de rire. Voilà comment je voulais vivre désormais, avec ma batterie en plein milieu de notre salon, avec en prime une vue sur l’océan.
Sienna :
Le soleil m’aveuglait, et je sentais une faible brise de vent parcourir mon échine. Je portais à nouveau ces chaussures jaunes au talon infernal, mais ce sont les siennes, celles de ma sœur jumelle, Daliah. J’étais agenouillée devant sa tombe, mes genoux frôlaient l’herbe mal taillée et mes yeux regardaient au loin. Mes cheveux chatouillaient mes lèvres et je ne savais pas quoi dire, quoi penser. Dans un mois, je me marierais, et j’attendais des jumeaux.
J’avais des beaux-parents, alors, oui, ce jour-là, je pouvais enfin essayer de tourner la page. J’avais réussi ma vie, j’avais exaucé son dernier souhait. Lorsque je songeais à ma moitié gémellaire, je ne voyais cette fille maigre, pâle et malade. Je voyais Daliah, pleine de santé et d’enthousiasme.
-Il n’y a personne, c’est complètement désert alors je pense que je vais te parler, pour la deuxième fois depuis que tu m’as laissée. Cette idée est incongrue, je rêve sans doute car finalement je ne suis pas sûre que tu m’entendes de là-haut. Aujourd’hui, j’ai passé ma première échographie. Bill m’a demandé en mariage, et sa mère m’a invitée à un voyage en France. Je…J’ai parfaitement réussi ma vie, et tout ça, c’est grâce à lui. Tu l’aurais adoré. Ce matin, il était tout excité à l’idée que je vienne de parler, car ça signifie que je peux enfin envisager d’être une mère qui a envie de vivre et de faire partager des choses avec sa famille. J’attends un garçon, qui s’appellera Keith, et une fille que nous avons décidé de prénommer Yuko. Bien sûr, il manque quelque chose pour parfaire cette jolie petite vie. Toi. J’ai réussie à me recréer une bulle, dans laquelle je me sens en sécurité. Plus le temps passe, et plus j’ai l’impression que la déchirure que tu as provoquée en moi se referme. J’ose enfin le dire, car je sais que c’est ce que tu as toujours voulu. Ma famille la referme, mais sache que dans mon cœur tu existeras toujours. Tu vois, je ne pleure pas. J’ai pleuré assez hier, avec la peur de revenir ici et de ne pas être à la hauteur. Quelques fois, lorsque les choses vont mal avec Bill, je prends sur moi, et je lui pardonne tout, sinon je m’excuse. Je ne veux pas laisser les mauvaises choses s’installer. Je ne supporterais pas à un deuxième abandon, enfin tu me comprends. Enfin bref, voilà, je t’aime Daliah. Je n’ai plus rien à faire ici, mais je repasserais pour notre anniversaire, pas pour la toussaint, tu sais pourquoi. Je te ressemble tellement. Tu seras toujours mon exemple.
Ma voix prit une pause. Mes mains se serrèrent autour de la lanière de mon sac à main et lorsque j’allais verser ma première larme, deux mains familières enserrèrent ma taille. Des cheveux noirs et soyeux frôlèrent mon nez. Il sentait bon, et je frémis lorsqu’il déposa un tendre baiser dans le creux de mon cou.
-Je suis fière de toi ma belle.
-Merci bébé.
-Viens on rentre, tu vas attraper froid.
Tom :
-Papa, maman a dit qu’elle t’attendait en haut, m’annonça Ana avec des yeux pétillants.
Je posai ma veste sur le porte-manteau et je me penchai vers elle pour la prendre dans mes bras. C’était ma fille, mon deuxième petit rayon de soleil. Elle possédait les mêmes yeux que sa mère, quelle veinarde. Ses fin cheveux châtains ondulaient dans son cou doré et elle semblait impatiente. Elle marcha jusqu’à la cuisine en manquant de tomber, et elle revint avec un paquet rouge, l’autre vert. Elle me tendit le premier, sans doute un cadeau soigneusement emballé.
-Tiens papounnet ! Me dit-elle, et le deuxième il est pour tonton, je lui donnerais ce soir !
-Oh merci ma princesse !
Tel un enfant absorbé par son premier cadeau d’anniversaire, je m’empressai d’ouvrir le paquet. Mes yeux s’écarquillèrent et je me mis à rire, heureux, après avoir pris soin d’embrasser Ana. Elle m’avait fabriqué un scoubidou jaune et rouge, de mes couleurs préférés, et c’était ce que je lui avais demandé il y a deux mois déjà. Même si sa merveilleuse maman avait du l’aider, cette douce intention me ravissait.
-C’est magnifique, je suis content que tu t’en sois souvenue.
-Je sais papa, de rien, ça me fait plaisir. Vite, va voir maman, elle va me bouder sinon.
Mon cœur battait la chamade. Je me demandais bien ce que Lia m’avait préparé. Je montai à l’étage à pas feutré, et je restai de marbre face à la porte de notre chambre, en marbre. J’hésitais, je ne me sentais pas près, il fallait que je reprenne mon souffle. Alors que je me penchais contre la rampe pour me reprendre un court instant, une main douce et féminine se posa sur mon épaule.
Je me retournai pour faire face à Lia. Elle était resplendissante. Ses cheveux mi-longs tombaient sur ses frêles épaules, ce marron si clair auquel je m’étais habitué faisait contraster l’émeraude de ses grands yeux. Ses joues étaient rosies, et elle me souriait. Ses lèvres étaient d’un rouge profond, et elle portait les boucles d’oreilles que je lui avais offertes pour la saint Valentin.
-Joyeux anniversaire mon amour.
Elle m’embrassa langoureusement en passant ses mains fraiches sous mon pull, et doucement je refermai la porte derrière nous. Elle me poussa doucement vers le lit, et elle me tendit une petite boite en carton, colorée de mauve, et de bleu pastel. Je fronçai les sourcils, je n’avais aucune idée de ce que ça pouvait être. Habilement, j’entrepris de défaire le ruban et je restai béat lorsque je vis le contenu.
-Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir bébé.
Je l’embrassai à nouveau, et elle posa ses mains sur mes joues :
-Ton frère m’a dit que c’était une bonne idée, alors je me suis lancée. J’ai trouvé ça ridicule, mais c’est symbolique.
-Après avoir gagné l’amour de ta mère, et qui malgré sa maladie se souvient toujours de moi, je pense que je le mérite, ce petit bout de papier.
Oui, un petit bout de papier. Un petit bout de papier sur lequel était retracée toute notre histoire, et que je ne lierais pas encore. Je le lierais lorsque les choses iront mal, pour me rendre compte que toutes les personnes que j’aime m’entoureront éternellement.
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Voilà, j'attends vos avis!
Déjà merci à toute d'avoir suivie cette histoire, et j'espère que la fin ne l'aura pas baclée.
J'ai beaucoup aimé passé du temps à l'écrire, et je suis un peu triste de l'avoir terminée maintenant car certains personnage comme Adriana me manqueront, dommage que comme certaines me suivent partout je puisse pas la réutiliser!
Je déconne hein, ça me fait toujours trés plaisir de vous retrouver.
Il me reste Firework à terminer, et il reste aussi Carpe Diem, qui a moins de succés mais bon, elle est plus sombre.
Bonne soirée!
PS : Exotik, tu l'as lu ? T'as aimé?
Je l'ai pas mis en dernier car il parait que notre avis est influencé par le dernier paragraphe, donc voilà 
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